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Bidis
23/8/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bien entendu, le thème est « L’enfer c’est les autres » mais le début de la nouvelle m’ayant plutôt accrochée alors que la science-fiction n’est habituellement pas ma tasse de thé, j’avais perdu un peu de vue cette contrainte. A partir de l'"enregistrement 512/7", j'ai compris qu'il s’agissait bien plus d’un huis clos que d’une épopée spatiale. Cela m'a déçue parce que l'aventure était vraiment bien amenée au départ, intrigante à souhait et que donc on n'en saura pas plus à cet égard. D'autre part, je n'ai pas trouvé les conflits en présence particulièrement originaux, le fait qu'ils se terminent par un crime ne changeant pas grand chose à mon impression.
L’écriture, par contre, est agréable à suivre. |
placebo
25/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une chose que j'apprécie dans le texte, c'est le huis-clos. L'enfer s'appelle ici Eden.
J'aime bien le thème : les humains, après avoir bousillé la planète, vont saboter le programme de survie et laisser cours à leurs instincts. La narratrice est une femme, l'auteur est un homme. Je n'ai pas de "dissonance" à la lecture. Pas mal d'humour et de recul, d'ironie de la part de narratrice aussi. Pas grand chose à rajouter... Bonne continuation, placebo |
Asrya
25/8/2017
a aimé ce texte
Pas ↑
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Un voyage dans l'espace pour coloniser une nouvelle planète à cause d'un épuisement des ressources sur Terre...
Je ne vais pas crier au cliché ou au manque d'originalité mais... il aurait probablement été possible de cogiter un peu plus et d'étoffer cela. Passons. Les journaux de bord ne sont pas souvent captivants ; en l'occurrence, ça va, mais c'est limite. L'écriture est convenable, on lit sans problème, du début jusqu'à la fin. J'ai trouvé que l'histoire manquait de profondeur, c'est un peu banal ; manque de folie aussi. Ces histoires de couples qui se mêlent, se démêlent... mouais... bon... ok. Je n'ai pas réellement accroché. Idem pour la fin ; le parallèle avec les apôtres... mouais... ça fait très américain votre texte en fait ! De plus, je ne suis pas non plus convaincu que le thème 'l'enfer, c'est les autres" soit réellement respecté. Je ne vois pas en quoi les autres ont un côté plus "enfer" que votre personnage... Cela n'engage que moi évidemment. Si je comprends bien, vous êtes un homme ? Puisque votre personnage principal est une femme. J'aurais relativement tendance à dire qu'on peut facilement s'en douter (ce qui est dommage) ; si vous êtes une femme, vous avez adopté un style d'écriture très masculin (et dans ce cas c'est réussi !) Merci pour cette lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Acratopege
26/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce récit écrit dans le style aseptisé d'un journal de bord ne m'a pas accroché tout de suite. Sa richesse se dévoile peu à peu pour atteindre une dimension presque mythique. Ainsi, les couples choisis pour l'exode ne valent pas mieux que le commun des mortels. Tout est en place pour que recommence ailleurs la même gabegie! De l'enfer terrestre à l'enfer sidéral!
J'ai bien aimé la perfidie naïve de la narratrice, complice du crime sans y toucher, mais qui est prête à en consommer les fruits. D'ailleurs, même esquissés, tous les protagonistes de cette tragédie futuriste sont crédibles. La narration plate met en évidence l'exacerbation des sentiments. Unité d'action, unité de lieu, unité de temps dans la mesure où tout se passe dans les quelques mois qui précèdent le grand sommeil. Quinze mois comme une longue journée. J'ai pensé à Racine. Les quinze mois d'éveil avant le basculement dans le noir m'ont évoqué aussi la destinée humaine: quelques décennies à s'agiter avant le sommeil éternel. Merci pour cette lecture. |
Anonyme
28/8/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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On se demande pourquoi l'équipage n'a pas été mis en stase dès le début du voyage, avec SISTER aux commandes. C'est vrai que vous n'auriez pu créer d'intrigue sinon ! À part ça l'histoire est bien menée, très bonne idée de jouer sur la lutte des sexes à l'intérieur d'un vaisseau spatial. Aussi évolués que soient les êtres humains, ils resteront toujours esclaves de leurs pulsions. Le concours me semble donc parfaitement abordé sur ce point, jouant intelligemment de la nature de chacun.
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hersen
20/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai eu un peu de mal pour la mise en route. Cela s'est confirmé quand on comprend que nous sommes finalement dans un vaudeville. Spatial, mais un vaudeville quand même.
Mais je reprends de l'ardeur dans le dernier tiers, car oui, j'ai aimé le côté "nouveau monde" encore basé sur de la tragédie. Il semblerait que nous ne sachions faire que ça, et que nous ne saurons jamais faire que ça. Je suis aussi toujours un peu mitigée sur la fiction qui nous offre de (re)peupler une planète avec les moyens du bord (un papa une maman) alors qu'on pourrait croire que la technologie pourrait offrir beaucoup d'alternatives. |
plumette
20/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Encore de la SF me suis-je dit en abordant la lecture de ce texte.
Et puis j'ai vite oublié le genre grâce à la forme de ce récit qui m'a permis de maintenir mon attention jusqu'au bout. je me serais passée des notations telle que " initialisation" et " nouvelle entrée" et "date". je trouve habile de n'avoir pas daté le journal et d'avoir situé toute l'action par rapport à l'exode sans donner la date de l'exode. j'ai été un peu perdue avec tous ces personnages.j'ai essentiellement retenu Irina, Brett et Pietro, et je retiens aussi le côté vaudevillesque de leurs relations. L'auteur est un homme, j'ai bien aimé la manière dont il incarne Irina ( son regard sur les hommes, ses apartés, ses références à sa mère) et le "inversons-nous" m'a convaincue. je suis bien plus réservé sur "l'enfer c'est les autres".Apparemment l'enfer, c'est certains autres, mais pas tous? Bon! Il n'y a rien de nouveau sous le soleil! Ou plutôt dans la galaxie. Malgré la haute importance de leur mission et une sélection soignée, les humains confinés dans cette boite de conserve géante restent soumis à leurs pulsions et le nouveau monde ressemblera à l'ancien. voilà la leçon que je tire de cette lecture plaisante. Plumette |
Jean-Claude
20/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Nouvelle sympathique, bon rythme, bon procédé, bonne chute... Bref, j'ai aimé.
J'ai eu toutefois un peu de mal au démarrage, à la fois trop impersonnel et trop sempiternel (les questionnements ne me paraissent pas appropriés, ou pas assez développés). Et la fin est un peu trop rapide. En outre, entre l'envie de jeter le vaisseau contre le mur et le voyage qui continue après le double meurtre final, il y a un problème de cohérence psychologique. Et je ne suis pas emballé par les commentaires finaux qui enfoncent le clou. J'ai peut-être mal lu, mais je n'ai pas vu les douze voyageurs. |
vb
21/9/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je n'ai pas aimé ce texte. Ces personnages sans morale ni sentiment me laissent vraiment froid. Comment une femme peut-elle accepter qu'on lui désigne un partenaire d'office sans même émettre un doute? Quelques personnages meurent sans qu'on s'en émeuve le moins du monde. L'écriture m'a aussi frigrorifié. Ces dialogues présentés par les noms des participants, c'est pour dégoûter de lire. Surtout quand il y a tellement de personnages! Ces personnages sont d'ailleurs des clichés sans vie. Pourquoi faut-il savoir de quelles villes ils proviennent. Je préfèrerais savoir comment ils pensent, s'ils passent leurs mains dans leurs cheveux, s'ils ont des tics, s'ils sentent bon ou mauvais. J'aurais aimé qu'ils prennent un peu de chair! Pour ce qui est du concours, j'avais cru qu'on nous parlait du renouvellement de l'humanité. "L'enfer c'est les autres" ne me semble pas être le thème de cette histoire. |
Thimul
25/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bien aimé cette histoire sf.
J'aime assez cette idée de faire redémarrer l'humanité par un crime. Comme si l'être humain ne pouvait finalement jamais échapper à sa violence intrinsèque envers sa propre espèce. Par contre il est vrai qu'hormis l'héroïne les autre personnages sont un peu faibles |
LaurenceSolouar
28/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une histoire intergalactique astucieusement narrée via les journaux de bord d'un vaisseau. Une arche de Noé peuplée de bêtes de sexe. Des meurtres passés sous silence dans les étoiles. Voilà des éléments juteux pour ourdir une intrigue impossible. Mais comment diable sauver l'humanité? Ici point d'Alien, ni de Sigourney, juste de pauvres âmes blanches de peau devenues les bourreaux des uns et des autres et qui s'entretueront sans le moindre remord. L'humanité qui se reflète dans l'humanité. L'enfer c'est les autres oui! Un bel exercice très agréable à lire. Merci pour ce moment.
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jfmoods
30/9/2017
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Le passage de la focalisation interne ("Journal de bord") à la retranscription des conversations ("Journal des évènements") assure l'efficacité du récit.
Quelque soient les âges de l'Humanité, les conditions de vie, l'ironie du sort veut que l'Histoire resserve toujours les mêmes plats. La tragédie antique rejoint ainsi la tragédie futuriste ("Irina : qu’allons-nous devenir ? Pietro : ce que nous sommes déjà. Des êtres humains, submergés par leurs émotions."). L'aspect fatal du récit est judicieusement préparé par les interventions d'Irina ("mais je les trouve un brin optimistes", "Je ne le connais pas encore vraiment, mais mon petit doigt me dit que c’est mieux ainsi.") et par le clin d'oeil, régulier, ironique, à l'hérédité ("Ma mère n’aurait pas rêvé mieux comme rallye de fin d’année ou bal de promotion.", "On dirait ma mère.", "Elle me rappelle ma mère, une logique Moscovite pour qui le Parti avait toujours raison. Je dois faire avec.", "J'en éprouve de la honte mais ne veux pas mourir passive comme ma mère, une Russe authentique qui croyait à la justice socialiste et à la morale collective."). Merci pour ce partage ! |
Anonyme
5/10/2017
a aimé ce texte
Pas
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Le thème de l'exode de la Terre n'est pas vraiment nouveau.
On se croirait dans une pièce de Feydau, mais sans l'humour correspondant. On a tout dans cette nouvelle, le crime cosmique, les 12 apôtres et les victimes expiatoires. On se croirait dans la collection Harlequin. |
lululacroix
28/1/2018
a aimé ce texte
Bien
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L'histoire est bien construite et intéressante, le suspens est présent dès le début, mais le concept de "blancs et chrétiens" pour redémarrer l'humanité me choque.
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cherbiacuespe
29/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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On suit cette histoire sans mal, ce n'est déjà pas si mal. La tension monte au fur et à mesure pour des problèmes de tromperies, puis arrive les assassinats. On se demande quand même ce qu'avaient en tête les psychologues (ce qui ne donne pas envie d'aller les voir) à moins que Dieter mais surtout Brett, ne soient d'excellents comédiens. Bref, on veut construire du neuf, se donner une seconde chance, mais on importe déjà tous les poncifs malveillants qui détruisent la société. Ce qui ressort nettement de ce texte à mes yeux : Si l'humanité veut mériter de poursuivre le chemin, pourra-t-elle se passer d'une auto-critique, et de se corriger ?
Pour le reste, c'est bien écrit, le choix de composition permet une lecture agréable et facilement compréhensible. Du bon taf! |