|
|
Vilmon
26/10/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Une tranche de vie qui met bien en scène une situation sociale d’un quartier ouvrier, avec tous ces aspects et ses enjeux. Même si je ne connais pas tous les surnoms, j’arrive à suivre le fil. Je ne connais pas non plus ce type d’environnement, mais tout se place avec logique. Il y a un effet de profondeur avec ces références du passé, ce qui permet de rattacher ce récit à une trame plus grande même si elle reste nébuleuse. Le scénario est assez simple, mais je crois que l’objectif n’est pas de nous raconter une histoire, mais que celle-ci sert de support afin de nous projeter une vision de la situation sociale à partir d’un certain point d’origine. J’ai apprécié ma lecture.
|
Corto
10/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Dans une écriture dynamique et des événements concrets voici un beau texte.
Ici on ne chichite pas, on essaie de survivre dans un environnement tendu, malveillant: ça passe ou ça casse. Les personnages sont typés avec la "bande d’abrutis locaux", le "nain de jardin à la coupe militaire" etc. Les embrouilles font le quotidien, bref la vie est vite insupportable, sauf pour ceux qui ont décidé de durer autant que possible avec la philosophie "une bonne guerre coûte plus cher qu’une mauvaise paix." Le personnage principal étant plutôt du style guerrier expérimenté ce qui devait arriver arriva...il n'eut plus de choix: il fallait partir. Je ne sais si ce récit s'appuie sur du vécu mais il sent le réel. Belle qualité pour une nouvelle qui accroche le lecteur. Ceux qui ont vécu dans une banlieue de ce type reconnaitront le paysage... La scène finale de la rencontre avec les policiers vaut son pesant d'or. Bravo. |
Tadiou
10/11/2022
a aimé ce texte
Bien
|
Salut Donaldo. A la fin de mon commentaire de ton texte précédent, j'écrivais "A la prochaine" : celle-ci est arrivée rapidement !
Le langage style banlieue tend à rendre le récit authentique et crédible: bel effort d'écriture car j'imagine que tu ne t'exprimes pas habituellement ainsi. Le narrateur n'est pas un banlieusard "ordinaire"; pas énormément de soucis à se faire pour lui car il semble bien mener sa barque. Son cerveau fonctionne bien et ses muscles aussi. J'apprécie que l'ambiance ne soit pas misérabiliste. Après l'incipit je m'attendais à des considérations politiques ou sociales; non c'est vraiment du local, comme un huis clos (donc de l'humain, mais qui peut être étouffant); la vie au jour le jour. Et le désespoir n'est pas au rendez-vous; il y a de la tonicité et de l'énergie, presque de l'espoir, ce qui rend le récit agréable à lire malgré la noirceur de l'arrière-plan. Et la note sentimentale avec le souvenir de Leila humanise l'ambiance. Un narrateur vigoureux, inspiré, lucide, qui ne se morfond pas dans la déliquescence ordinaire des "quartiers". Mais la fin me déçoit car ça se termine en queue de poisson; une suite aurait été bien venue. Donc, de nouveau : à la prochaine ! |
Perle-Hingaud
13/11/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Le titre m’a fait rire, il donne tout de suite dans le second degré. Et l’humour est présent dans ce récit… Un bon divertissement, rondement mené, avec du style. Des répliques comme : « – Et mes potes, tu ne sais pas qui ils sont ? – Des gars plus grands que toi, c’est ça le mystère ? », ça m’amuse.
Une expression qui gratte un peu : « j’en passe et des plus nuls. » nuls se rapporte à quoi ? Il y a un contexte, mais pas de lourdeur politique, tout est au service de ce héros pas très fréquentable, voyou à l’ancienne contre nazillons de jeune génération. Bref, je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce texte, mais j’ai passé un bon moment à le lire, et c’est déjà beaucoup ! Merci ! |
Anonyme
13/11/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Holà Le D.
Née dans le 93, avec un père implanté dans le 92 et le 91 d'aussi loin que je m'en souvienne, ton titre m'a forcément attirée. Bon, je replace le contexte mais dans l'absolu, milieu des années 90, les quartiers 9. (le 93, le 92, le 91) ont inspiré grandement la littérature et les médias. La Haine par exemple, retrace les éclats dans le 93 suite à la mort d'un jeune de banlieue. Les Tarterets ont connu leurs heures de gloire au début des années 2000. Deux bandes étaient à l'époque en guerre ouverte pour le trafic de tout genre. L'ambiance était atroce pour qui vivait pas loin, on avait nos voitures incendiées la nuit, et parfois même en plein jour, les filles ne sortaient plus seules et la police, loin de faire le malin, avait tendance à éviter le quartier, et celui des Coquibus qui était l'autre partie en place. Bref. Ta nouvelle est assez sympa dans le style, bien que certaines tournures soient too much (et parfois plus issues du Sud que du Nord), et que l'ensemble, bien que tentant de s'en éloigner reste asse cliché survolé. Le narrateur malin, voire même intelligent, froid, et badass à souhait. Le pote qui veut rester tranquille pour ne pas faire de vagues. L'éternel amour perdu. Le final cocasse où la police (rappelons-le, hérissée d'années de violence) est sympa avec le criminel intelligent, qui une fois de plus s'en sort sans un accroc. Pour moi, c'est trop peu fouillé. Alors, certes c'est une tranche de vie, mais elle pourrait aussi bien se passer à Sarcelles ou à New York. Les seules évocations plus pittoresques sont, je le dis plus haut, peu fouillées et assez cliché. Ce qui est dommage dans un contexte déjà stigmatisé. Il aurait été intéressant de connaitre les lieux et d'en donner un aperçu qui ne soit pas un vieil appartement précaire et une HLM crasse. Rien ne permet de remettre l'histoire dans son contexte historico-géographique, rien ne permet de relier le criminel à cet endroit particulier. On se retrouve du coup dans quelque chose de trop dépersonnalisé pour réellement accrocher la rétine. Certes, c'est bien écrit. Certes, l'auteur a un humour et une manière de mettre les choses en perspectives qui donne un élan de lecture. Mais il n'en est pas ressorti grand-chose en ce qui me concerne. Là où je trouve généralement ton écriture originale et passionnée, ici, je la trouve plutôt poussive et détachée. Et j'ai du mal avec le détachement. Surtout sur ce genre de nouvelle à fleur de peau, où tu arrives à rendre le double meurtre anecdotique. En restant sur ma faim, je m'excuse pour la note qui reflète mon ressenti, uniquement, la qualité rédactionnelle étant indéniable, c'est le moment de lecture que j'y ai passé qui prime. Et je n'ai pas été convaincue. Au plaisir de te relire. |
Jemabi
13/11/2022
a aimé ce texte
Pas
|
Cette nouvelle semble avoir été écrite dans les années 80-90, en tous cas elle ne reflète pas la réalité d'aujourd'hui, ou bien je n'ai rien compris et il s'agit d'un conte pour grands enfants qui croient encore que les voilées qu'on croise en banlieue sont forcément de vieilles dames, que les nazillons y persécutent les petits beurs sans défense et qu'on peut s'en tirer en prenant juste la fuite. Un minimum de crédibilité n'aurait pas nui au récit. Dans la réalité, il y a plus de voilées que de non-voilées et les nazillons ont déserté depuis longtemps. Ne subsistent que quelques blancs qui rasent les murs dans un environnement en large partie islamisé. Pour ce qui est de la réalité des banlieues d'aujourd'hui, le film "Bac nord" est bien plus proche de la vérité. Maintenant, pour ceux qui aiment les bluettes...
|
Donaldo75
13/11/2022
|
Mes remarques et explications ici: http://www.oniris.be/forum/les-tarterets-vous-remercient-t30738s0.html#forumpost440819
|
Stephane
16/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Salut Don,
Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu de nouvelles sur Oniris (pas trop le temps), et celle-ci m'a plu. La seule chose qui m'a manqué est que je ne suis pas arrivé à la situer dans le temps, car je pense qu'aux Tarterets ce ne sont pas les skinheads qui règnent actuellement en maître mais bon, comme je n'y suis jamais allé, je ne sais pas trop, finalement. A part ça j'ai bien aimé l'histoire et l'atmosphère ambiante, de même que le héros lui-même. Une réussite. Stéphane |
papipoete
22/11/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour Donaldo
Cette embrouille aux Tarterets est passionnante, et je suis derrière mon bouclier, cet ancien Caïd parti en Amérique, au sommet de sa gloire. Revenu sur ses anciennes terres, tout a changé en premier le respect, la politesse qu'avaient les Seigneurs pour qui n'étaient pas " dans les affaires " . et ça roule des mécaniques, ça veut soumettre tout le monde, même le travailleur qui a d'autres chats à fouetter, et ça fume, ça sniffe, ça schite à tout va et les filles comme des chiennes en chaleur, tendent leur postérieur à ces dealers... soumission ! Notre héros provoqué par ces marlous, leur apprendra qui il était, et dégoûté s'en ira..; NB on a de tout dans ce récit ; de la frime, du ridicule qui ne tue pas, du misérable et à la fin cette infinie tendresse, quand notre héros au grand coeur croisera le regard de cette fliquette, lui demandant ses papiers, reverra sa Leila qui put partir aux States, mais non... Ce récit haut en couleur m'évoque ce que mon beau-frère, maton ( enfin surveillant pénitenciaire ) nous racontait de Fresnes ou de Clairvaux et son Bontemps et son Buffet et des autres cadors de la voltige ; " on n'a jamais été emmerdé par toutes ces pointures, on nous respectait ; puis vint l'époque des p'tits merdeux, dont aller en tôle était tableau d'honneur ; la vie en tôle devint pour ceux qui y travaillent, et rentrent chez eux le soir, l'enfer... " J'ai souri, j'ai serré les dents, et presque consolé notre ami, qui reprenait la route, comme celle de Memphis Tennessee... |
Dugenou
21/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
(copier/coller de mon commentaire effectué par mail)
Bonjour Don, Un bon western banlieusard, au casting irréprochable : les indiens, les cow boys, le(s) shériff(s), la cavalerie...tout le monde est là, sauf peut-être les canassons. Une bonne lecture, un texte vivant, bien rythmé, qui, s'il faisait partie d'un tout plus grand, je veux dire d'un univers plus développé, pourrait être adapté sur grand écran, probablement par Luc Besson... |
Donaldo75
21/1/2023
|
Mes commentaires et réponses ici: http://www.oniris.be/forum/les-tarterets-vous-remercient-t30738s0.html#forumpost444797
EDIT: désolé, c'est un doublon. |
Blitz
20/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
|
Je ne pense pas qu'il y ait des cités où les skinheads fassent la loi de nos jour. Il me semble qu'on les voit encore un peu dans certains quartiers résidentiels mais ils font plutôt profil bas car pas suffisamment en nombre. Ou alors c'est une nouvelle d'anticipation, pourquoi pas.
Pourquoi emmène t-il les deux corps dans la cave? Il les a vraiment tués? C'est un peu extrême et aurait mérité qu'on s'attarde sur ce moment tragique. On ne tue pas comme ca d'un claquement de doigts. C'est un peu décousu, mais peut-être voulu car reflétant l'état d'esprit du personnage principal. Il manque aussi des pièces du puzzle pour mieux comprendre le parcours du type. Pourquoi New-York? C'est qui Samir? Il y a une bonne idée de roman trash mais ca mérite un peu plus de travail. Merci pour la lecture. |