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Jean-Claude
28/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
De la brume ? Tiens tiens. Bonne histoire, bonne progression, bonne fin. J'aurais aimé un peu plus de temps dans la relation brume/narrateur. Quoi que... C'est parce que je cherche quelque chose à dire. Un détail. Dans ce cas : "quand elle m’a enveloppé puis murmuré, une sorte de frisson, des mots sans queue ni tête, dans une langue flutée et pourtant compréhensible." Je pense qu'il faudrait plutôt "puis m'a murmuré" (elle a enveloppé MOI) (elle a murmuré à MOI) Au plaisir JC |
plumette
1/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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ce texte a eu une sorte de pouvoir hypnotique sur moi.
Est-ce cette brume qui peu à peu envahit tout ? j'ai été dérangée dans ma lecture au début par la notation des jours. Il est peut-être possible de garder l'esprit et la forme du journal ( que je trouve bonne) sans noter chaque fois la date. il y a une progression dramatique au fur et à mesure que la brume s'épaissit et que l'isolement gagne le narrateur et change de nature. c'est un texte prenant, je n'arrive pas à cerner complètement son " genre" , j'ai bien aimé de bain de nature bien particulier, rendu par une écriture de qualité. Plumette |
SQUEEN
21/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai beaucoup aimé le message et la manière de le faire passer (carnet de bord) les répétitions créent une lancinance intéressante, mais d'après moi pas complètement maîtrisée, l'ambiance est bien transmise mais il y a un côté hésitant et je ne sais s'il est voulu ou s'il est dû à un manque de radicalité dans l'écriture. Lecture agréable et sujet passionnant. Merci, SQUEEN.
Ajouté le 21 mars 2018: Après relecture, j’ai envie d’écrire : le début du monde et la fin du monde réunis dans une cosmogonie douce qui met l’homme à une autre place que celle qu’il s’octroît. Joli. |
Anonyme
2/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'aime bien ce récit qui défile au rythme d'un calendrier qui lui-même finit par se perdre dans la brume.
atmosphère de mythologie scandinave. L'écriture a rejeté les fioritures et reste bien dans le rythme qu'elle s'est donné. |
Louison
2/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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Une brume étrange qui ne m'a pas complètement convaincue, il m'a manqué quelque chose, je ne sais pas quoi exactement
peut-être la clé pour comprendre quand la folie est arrivée, pourquoi? pour avoi vu le Mont Aigual en plein hiver, je peux comprendre qu'on puisse sombrer, mais je n'ai pas eu assez de détail. Cependant, j'ai aimé la fluidité de l'écriture. |
hersen
5/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un texte que j'ai beaucoup aimé. D'abord parce qu'il est agréable à lire, que je me suis moi aussi vue dans cette brume.
Un pétage de plomb causé par une trop grande solitude dans un milieu hostile, ou bien réel phénomène climatique ? Les deux ? Oui, ça m'irait bien. En tout cas une lecture appréciable et appréciée. Merci |
Eva-Naissante
21/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Donaldo,
Un texte agréable à lire, la forme me plait et je pense que la chronologie, la mention des jours puis son absence lorsqu'il arrête de compter, constitue, à mon sens, le fil cette histoire. Un fil qui finit par lui échapper... Toutefois, il me semble que le mot "brume", qui certes compose le titre et campe tout à la fois le premier et le second rôle, apparait par moments quelque peu redondant... A seconde lecture, cette redondance entête, la brume est partout, elle devient sa protectrice, sa mère...illustrant et justifiant le processus d'un glissement vers une forme de folie...Cela fait sens pour la lectrice que je suis, Au plaisir de vous lire à nouveau, Eva-N |
Anonyme
21/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé votre narration, fluide, dans laquelle le narrateur semble gagné par la folie tout en conservant apparemment la maîtrise du langage. Un Robinson ( qui a eu lui aussi sa crise de folie ) proche du Horla avec la placidité en plus, un Robinson détenteur d'une certaine sagesse. J'en ai donc fait une lecture de récit fantastique. Merci pour ce partage.
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sukumvit
21/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'aime bien l'idée et la narration est sympa. Cependant je suis assez d'accord avec Louison. Je trouve qu'il manque quelque chose, que la progression est trop rapide, notamment le passage de la normalité à la folie qui est un peu rapide. Par exemple le passage du 26 au 29 décembre est particulièrement "violent", d'autant plus que le 30 le narrateur repart sur une discussion mixant fait réel et "folie". Le texte aurait gagné en consistance dans un format plus long selon moi. En résumé une narration sympa mais un scénario qui même si l'idée est bonne est trop vite expédié selon moi. |
Lulu
21/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Donaldo75,
Pour ma part, j'ai été happée par cette forme d'écriture que j'apprécie beaucoup. J'aime beaucoup les récits à la première personne et ai donc été touchée par le genre du journal de bord. J'ai aimé le style, avec notamment quelques phrases qui m'ont bel et bien accrochée, comme : "la terre va m'appeler. Je dois faire l'amour avec l'eau, me baigner dans le feu..." Ce passage est vraiment magnifique. J'ai aussi aimé : "Seuls les arbres semblent conserver un semblant de raison", mais plutôt que de répéter "semblent" et "semblant", mots de la même famille, j'aurais préféré trouvé "un brin de raison". Ensuite, malheureusement, je trouve que la chronologie s'accélère inutilement. On passe du 1er avril à "un jour de je ne sais plus quelle année... après cette chronologie qui semblait continue... Je comprends que vous ayez voulu exprimer une perte de repère, mais cela me semble maladroit sur un texte aussi court. J'aurais préféré que cette perte de repère se traduise par un raisonnement différent, mais dans le cadre d'une chronologie encore observée... en tout cas, avec une transition, et donc sans que cela ne me semble abrupt. Cela dit, et ce que je retiens de ce texte, c'est vraiment une belle écriture. J'ai adoré la brume et sa personnification... Mes encouragements. |
Ombhre
21/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Donaldo,
une très belle histoire, envoutante comme un chant. Le rythme est hypnotique. Je suis venu épuisé après une dure journée, voulant juste lire un ou deux poèmes pour me changer les idées. Et elles ont changé, je me suis fait happer par la brume. Elle m'a moi aussi enveloppé de sa douce fraîcheur, plus rien ne peut m'atteindre, je suis en paix. Bravo pour ce texte mélancolique, presque triste sans jamais l'être vraiment. L'écriture est précise, le rythme envoutant (oui, je sais je me répète, mais je suis encore sous le coup de l'émotion), le thème captivant et tellement d'actualité. Avec des mots simples et une écriture fluide, tu m'as emporté loin de ma réalité, et j'adore ça ! Merci pour le partage. Amicalement. OMbhre |
Orikrin
21/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Est-ce une coïncidence si je vis dans l'isolement au cœur du Massif Central ?
Cette nouvelle m'a parlé, tout comme la brume au personnage. Elle m'a vite fait paniquer quand j'ai vu à quel point elle était courte, et puis j'ai compris qu'il fallait y voir un poème... Ou est-ce juste moi ? En tout cas, partant de là, je n'ai pu que me laisser emporter par la magnificence des images et des mises en contraste, jusqu'à me faire surprendre par l'inversion des logiques et que le mystère me fasse sursauter - il était donc là ! L'écrit m'a fait penser à une nouvelle de Stephen King, "Brume", qui en partage plus que le titre. En fait, j'ai lu votre texte avec l'idée que c'en était une petite sœur poétique et intimiste. Vu le titre, je n'étais pas si loin de la vérité ! |
in-flight
22/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un texte envoutant dont le lecteur sort avec peu de visibilité (l'effet brume sans doute). Que s'est-il réellement passé pour le narrateur? Pourquoi cette brume a -t-elle un effet protecteur ? Est-elle une force qui préserve de la pollution et des affres temps (du vieillissement) ? La brume a-t-elle (est-elle) une âme?
Tout bascule vraiment à partir de "Un jour je ne sais plus quelle année". A partir de là, j'en ai déduis 3 hypothèse: 1/ L'isolement du narrateur l'a rendu fou : "Je ne sais toujours pas qui sont ces hommes en blanc et pourquoi ils me gardent prisonnier" 2/ Le narrateur est un immortel, fils de la Nature et a passé des siècles seul avant de rentrer à nouveau au contact des humains obligés de vivre sous scaphandre tant la Terre est polluée: "Ils ont l’air effrayé et parlent de retrait, de vie sous terre, d’exode massif". Le narrateur s'exprime mais "dans une langue ancienne, une sorte de dialecte oublié depuis des milliers d’années". 3/ Les hommes en blancs ou jaunes sont des extra-terrestre: "ceux venus de nulle part" On est dans la SF donc la première possibilité n'est pas la plus crédible. Parce que les hommes en blancs ont peur à la fin du texte, il est également peu probable qu'il s'agisse d'extra-terrestre (qui pourraient rentrer tranquillement chez eux). Donc ce texte doit être une sorte de fable écologique, un hommage à l'éden disparu. Un bon moment de lecture qui va un peu vite tout de même, et le mot "brume" revient trop souvent à mon goût (oui, il faut un effet entêtant). |
Anonyme
26/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Je trouve que le découpage en petits paragraphe journalier donne le rythme du récit, sans ce découpage il perdrait de la force et du sens. L'écriture est très bonne, j'ai lu cette nouvelle avec beaucoup de plaisir. Par contre il reste un léger goût d'incertitude à la fin. Habituellement je ne suis pas très fan des récit qui ouvrent plusieurs hypothèses sans en valider une seul à la fin. Pour moi une histoire a un début et une fin claire. Ce n'est pas au lecteur de se la créer en choisissant entre plusieurs options ouvertes par l'écrivain. Dans cette nouvelle, on a pas de réponse claire à la fin, mais suffisamment d'indice pour pouvoir se projeter sur la "vérité" de l'histoire. Je trouve que cette non-explication finale est bien gérée et ne m'a pas trop déranger pour le coup. D'autre part, je n'agrée pas avec la thèse de la folie. Je suis plutôt d'accord avec la deuxième hypothèse de in-flight. A mon avis le narrateur n'est pas fou, car d'une part comment expliqué que : - il n'a plus de contact radio, le dernier message capté parle de catastrophes climatiques majeures, - il reste seul plusieurs mois (Il n'a plus de ravitaillement et tourne sur le groupe électrogène), - S'il était vraiment fou pourquoi se serait des hommes en jaune (combinaison de protection ?) qui seraient venus le chercher dans sa station météo ? Je pourrais encore citer plusieurs indices, mais je ne crois pas que se soit très pertinent ici d'augmenter trop cette liste. |
papipoete
28/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Donaldo
Pendant quelques sorties au-dehors pour noter les relevés météo, j'ai accompagné le héros qui semblait tendre l'oreille au vent ... puis il s'est mis à parler à personne jusqu'à ce que les hommes en blanc l'entourent dans cette chambre aux murs blancs . NB je ne suis pas féru de nouvelles, guère compétent et interprète ce dialogue, puis cet appel au secours à la brume, comme un monde dans lequel vit le héros entre camisole et neuroleptiques où contrairement à ce qu'il redoute, il ne risque plus rien . j'aime bien le décompte des jours qui distille goute à goute sa dose de surprise, de doute, de peur et finalement de terreur . |
Donaldo75
14/4/2018
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Mes remerciements et réponses ici: http://www.oniris.be/forum/le-fils-de-la-brume-vous-remercie-t25552s0.html#forumpost341429
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Pepito
29/4/2018
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Hello Donaldo, j'ai choppé cette nouvelle juste avant qu'elle n'atteigne la fin de liste. Bonne idée ! ^^
Rein à dire sur la "forme", on est porté par l'introspection du narrateur, ces jours qui s'écoulent et finissent par se perdre. Pour le "fond", avoir affaire à un météorologue, forcément en contact avec le monde extérieur, m'a un peu gêné au début. Je voyais mieux un anachorète dans le rôle. Mais cela est vite passé et je me suis laissé entraîné par le récit. J'ai pensé à "La jetée" de Chris Marker, l'ambiance surement. ^^ Un très bon texte. |
Andre48
1/6/2018
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Bonjour Donaldo.
J’ai aimé beaucoup ce texte sous forme de journal, à la chronologie qui s’effiloche. Le style simple correspond bien au personnage. La brume réelle ou celle qui l’affecte dans son psychisme, pour moi, représente sa perte avec le monde dit réel, dit normal. L’aggravation de sa situation du monde terrestre telle qu’il la raconte n’est peut-être pas réelle. Il s’imagine des catastrophes touchant surtout ‘les autres’. Les bonnes intentions de la société ne le sauveront pas. Sa folie lui laisse assez de lucidité pour voir l’inquiétude des gens ‘normaux’ face à la fin, le retour aux quatre éléments. Merci |
Sylvaine
17/7/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Très beau texte, où la science-fiction proprement dite se fait discrète, allusive, pour laisser la première place à la magie de l'étrangeté. La progression est habile et crée peu à peu chez le lecteur une attente envoûtante qui amène la chute avec une sorte d'évidence poétique. Contrairement à beaucoup de nouvelles SF où les considérations technologiques se font encombrantes et trop prosaïques, on glisse ici dans un univers où règne la présence primordiale des éléments et où l'on rejoint le mythe. Bravo.
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