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Aventure/Epopée
Donaldo75 : La peste soit du fou fieffé !
 Publié le 12/11/14  -  6 commentaires  -  12634 caractères  -  98 lectures    Autres textes du même auteur

Quand on est à court d'idées, rien ne vaut un bon cassage de têtes. Telle est la philosophie du comte Ogr et de ses sbires, partis en forêt se dégourdir les bras.


La peste soit du fou fieffé !


Le comte Ogr, deuxième du nom, ne trouvait pas la solution à son problème. Il avait beau chercher, aucune idée ne lui venait. Pourtant, la date fatidique approchait à toute vitesse, telle une flèche décochée par son meilleur archer. Dans deux jours, c’était l’anniversaire de la princesse Barbarara, sa dulcinée.


Ogr n’arrivait plus à réfléchir. Une bonne partie de chasse lui dégagerait la tête. Il décida de partir en forêt, accompagné de ses deux meilleurs soldats, Ourko le brutal et Onch-Onch le délicat, juste revenus des croisades. On ne savait jamais. Peut-être rencontrerait-il sur sa route des sbires de son ennemi juré, Onkr le troisième. Mieux valait prévenir que guérir, lui disait toujours la belle Barbarara, dans sa légendaire sagesse. Il mit ses habits de guerrier mais sans sa trop lourde armure, pratique dans les batailles rangées, à l’ancienne, gênante dans le combat rapproché qu’il adorait tant. De la bagarre, il en voulait. Couper des têtes, transpercer des ventres, casser des échines, ces activités sportives le délassaient toujours. Il convoqua la brute et le parfumé.


— Ourko, Onch-Onch, commença le maître des lieux, j’ai fort besoin de me vider la cervelle. Allons en forêt chasser le vilain, le troll ou le gueux, le bandit de grand chemin ou le fourbe braconnier.

— J’ai ouï dire, seigneur Ogr, répondit Ourko, que certains de nos serfs posent des pièges dans le bois du Flat-bas et pillent sans vergogne nos réserves de gibier. Il faut punir ces manants. J’ai des noms sur une liste qu’un de mes indicateurs préférés a tantôt dressée pour mon usage.

— Parfait, hurla Ogr, je veux briser leurs os un par un, à coups de masse d’armes. Ces vils va-nu-pieds doivent apprendre l’obéissance avant de rejoindre les enfers.

— Diantre, comte Ogr, renchérit le sieur Onch-Onch, cela nous changera des Sarrasins que j’ai dû empaler pendant des semaines pour les convertir à notre Christ bienveillant. Et ces pouilleux de voleurs empestent notre paradis forestier. Débarrassons-nous de ces puants nuisibles une bonne fois pour toutes. Je mets mon épée à votre disposition. Que mon bras vous serve.

— Nous sommes d’accord, fiers soldats, conclut Ogr. Et, au fait, pas un mot de ces jeux de fer à la dame Barbarara. Elle ne goûte pas vraiment à nos plaisirs d’hommes et prétend qu’il faut soigner le peuple, même les mécréants qui dérobent nos biens. Selon elle, j’en ris encore, nous sommes trop riches et eux trop pauvres. Elle appelle cela de l’injustice. Si je ne l’aimais pas tant, je la brûlerais au milieu de ses ouailles. Ces édentés, ces cloportes qui mendient à chacune de ses apparitions.


Et voici nos trois fidèles guerriers en route pour la forêt du Flat. Bien droits sur leurs fidèles destriers, ils arboraient une joie que seule la perspective du sang procure aux chasseurs. Sur le chemin, ils croisèrent un homme de petite taille, qui ne ressemblait à rien. Ourko le reconnut et stoppa net son cheval. Ses compagnons l’imitèrent de concert.


— Ô là, manant, tonna le brutal combattant, il me semble que je te connais. Décline ton identité et explique-nous ce que tu fais en ces lieux.

— Messire Ourko, répondit le faquin, je me nomme Nikko et je suis contremaître dans la fabrique de paniers qu’a montée, l’an dernier, la noble princesse Barbarara. Je me rends chez ma mère qui se meurt d’un violent mal de boyaux.

— Étrange que ta mère vive seule dans les bois, remarqua Onch-Onch. Est-elle une de ces sorcières qui hantent nos contrées ou seulement une amanite qui a mal enfanté un sinistre putois de ton genre ?


Sur ces mots, les trois cavaliers rirent de bon cœur. Onch-Onch le délicat avait plusieurs qualités. Son verbe acéré et mordant représentait la plus sociale. Et elle était bien utile, quand il voulait posséder la compagne d’un autre, ce qui constituait l’essentiel de ses occupations. Au contraire d’Ourko, il préférait, dans ce cas, l’approche verbale à la grosse bastonnade. Même si quelques coups de botte au derrière d’un cocu roturier ou d’un mari jaloux lui procuraient une satisfaction extrême.

Le frêle marcheur se sentit humilié mais n’osa pas provoquer l’ire du célèbre trousseur de donzelles, dont l’appétit sexuel n’avait d’égal que la cruauté légendaire. Son surnom de délicat, d’ailleurs, lui provenait d’une fête célèbre où il avait arboré une parure fort élégante, volée à un baron anglais qu’il avait occis dans la foulée. Il fallait ménager son humeur.


— Qu’as-tu à répondre à ça, cloporte ? gronda le comte Ogr. Tu as une bonne face de coupable et je parierais bien un sou sur ta félonie.

— Messire Ogr, répondit l’histrion, ma mère n’est ni sorcière ni champignon, juste une vieille femme qui va bientôt rendre des comptes à notre Christ bienveillant. Je souhaite seulement l’accompagner dans ses derniers instants.

— Eh bien ! rejoins-la, rugit en riant le parfumé Onch-Onch. Tu n’auras pas besoin de ta tête pour rôtir là-bas, au milieu des diablesses et des démons. Je t’en débarrasse de suite. En plus sa vue m’incommode. Ce n’est pas possible, de posséder aussi laid visage.


Sur cette affirmation péremptoire, Onch-Onch le croisé trancha le cou du malheureux passant. D’un coup sec. Ogr lui-même fut surpris. Il en éclata de rire.


— Il est bon de rire parfois, déclara le comte. On oublie trop souvent de s’amuser, de nos jours.

— Et ce manant hideux n’avait rien à faire en ces lieux, décréta Ourko.

— Reprenons notre route, ordonna le seigneur.


Arrivés dans le bois du Flat-bas, les trois cavaliers commencèrent leur traque. Ils n’avaient pas pris de chien avec eux car selon Ourko le brutal, ce n’était pas sportif. De longues minutes passèrent avant qu’un curieux spectacle n’apparaisse à leurs yeux. Deux petits rondouillards, criant tels des pourceaux, faisaient danser la gigue à une curieuse créature.


— Ô là, manants, hurla de nouveau Ourko, arrêtez-vous de suite et découvrez-vous devant le seigneur Ogr le deuxième, votre maître à tous.


Les deux gras du ventre se figèrent instantanément. Le danseur malgré lui cessa ses pas de carmagnole. Il semblait humain et aussi étranger. Plus grand que ses deux tortionnaires, il avait quatre jambes et tout autant de bras. Sa face illuminée s’ornait d’une triplette d’yeux. Le reste semblait conforme à la définition, que donnait la médecine, de l’espèce humaine. Ogr sentit l’idée de génie venir. Et si c’était un don du ciel, le cadeau qu’il cherchait pour sa douce amoureuse, la belle Barbarara ?


— Déclinez votre identité et votre profession, tonna Ourko.

— Robert, forgeron au village du Bas, répondit le premier.

— Krappo, cuisinier au village du Bas, dit le second.

— À vos cheveux rouges et vos mines porcines, je suppose que vous êtes issus de la même portée de cochons, déclara Onch-Onch.

— C’est exact, messire, clamèrent en chœur les deux frères, notre mère, Dieu la garde, nous a fait naître ensemble le même jour.

— Et qui est votre compagnon, celui que vous faisiez danser ? interrogea le seigneur.

— Nous ne le savons pas, avoua le rouquin Krappo. Nous l’avons trouvé ce matin dans les bois et l’avons capturé. Avec tant de bras, il ferait un domestique utile en cuisine.

— Mais, alors, qui es-tu, bizarre créature ? demanda le comte au quadrumane. Et que faisais-tu en ces bois, avant que ces deux bistres personnages ne te prennent dans leurs filets ?

— Mon nom est OutOut, commença le capturé. Je ne sais pas d’où je viens et pourquoi je suis ici. Tout ce dont je me souviens, c’est être arrivé sur le sol, en un souffle, comme par enchantement. Le temps de me familiariser avec cette forêt, j’étais pieds et poings liés, sous la coupe de ces méchants bandits. Ils m’ont d’abord battu. Puis, quand ils ont constaté que je n’avais point d’argent ou d’affaires précieuses, ils sont passés à la phase ludique. Je suis devenu leur bouffon.

— Ton conte est bien étrange, reconnut Ogr. Je crois cependant que tu ne sais pas mentir. Je sens de l’honnêteté aux tréfonds de ton âme. Je vais te libérer du joug fort imbécile de ces rouges attardés.


Ourko exécuta la promesse de son seigneur. Il descendit de cheval, coupa les liens de l’infortuné et lui offrit de monter en selle.


— Nous te ramenons au château, poursuivit le comte. Je crois que tu me seras fort utile dans un rôle qui te sied à merveille. Tu seras bien payé, en monnaie sonnante et trébuchante. Tu logeras dans une somptueuse annexe et, honneur ultime, tu agrémenteras ma princesse de tes nombreux talents. Car je suppose que tu en as, sinon attention à ta tête, qui risque de finir dans un panier en osier.

— N’ayez crainte, seigneur, rassura le quadrumane, je connais plein de tours qui amuseront certainement votre cour et bien sûr votre dame.

— Revenons à nos deux tristes villageois, reprit le rude Ourko. La question que je me pose se résume en peu de mots. Que faisiez-vous ici ?

— Nous cherchions du branchage pour le feu de ma cuisine et celui de la forge, balbutia bêtement Robert le peureux.

— Si profond dans les bois ? demanda le rusé Onch-Onch. Je ne serais pas étonné, que des vilains de votre engeance braconnent régulièrement les bêtes du domaine. Nous retrouvons des restes et nul loup ne laisserait des traces aussi effacées, symboles d’un forfait de petite envergure. Avouez vos méfaits. Nous sommes magnanimes aujourd’hui. Le seigneur Ogr fête l’anniversaire de sa belle et il déclarera l’amnistie, si vous consentez à nous dire qui vous aide à chasser nos biches et nos daims, nos sangliers et nos chevreuils. Parlez sans crainte de nos reproches, nous savons déjà l’essentiel.

— Par contre, si vous persistez dans le mensonge, nous vous passerons à la question, précisa Ourko. J’ai ramené des croisades un spécialiste de la roue, du supplice de la goutte et d’autres joyeusetés, qui n’attend que mes ordres pour parfaire sa science de la douleur. Et vous avez le profil des parfaits malandrins qu’il aime tant titiller. Je dois vous avouer que peu de ses patients survivent à ses expériences.

— C’est Robert qui braconne, lâcha le bedonnant Krappo. Il le fait depuis longtemps, avec l’aide de ses deux assistants et d’un garde du château, le dénommé Lenul.

— Ce n’est pas vrai, riposta son frère, nous le faisons tous les deux. Son aide cuisinier, le bien nommé Trutru, découpe les carcasses et les enduit de sel pour les conserver tout l’hiver. Nous les cachons chez notre mère, la rebouteuse du village, appelée Bernie. Enfin, notre père les revend aux villages voisins, ceux du noir baron Onkr, aux enchères le dimanche.

— Est-ce vrai ? demanda le seigneur au jumeau. Débarrassez-vous de vos mensonges. Vous savez que c’est un péché de mentir. Nous n’avons pas converti les Sarrasins aux croisades pour revenir en terre de pécheurs. Faites honneur à mon domaine. Redorez votre patronyme. Vous serez protégés des feux de l’enfer, par mon noble blason.


Cette belle tirade, digne de son regretté géniteur, Ogr le premier, fit monter une larme aux yeux des deux voleurs. Robert regarda Krappo. Krappo attendit un signe de Robert. Ce dernier hocha la tête et déballa l’intégralité de l’histoire, du réseau de revente aux exécuteurs de basses œuvres. Ourko nota chaque détail dans un petit cahier.

Ogr honora sa promesse. À sa façon. Ils ne connaîtraient pas la torture. Ils seraient délivrés de leurs péchés et ne grilleraient pas en enfer.

Pour cela, Onch-Onch les émascula sur-le-champ, leur creva les yeux et leur coupa les mains. Une pratique héritée de ses nombreuses croisades. Les Sarrasins lui avaient enseigné l’art et la manière d’accommoder les vilains sans rompre sa parole.

Ourko se chargerait du reliquat de la bande. Dès ce soir, avec quelques soldats, il partirait occire les sombres mécréants, au milieu du village, dans un beau feu de joie. Un message coloré de sang.


Ogr le deuxième rayonnait de contentement. Non seulement il avait démasqué un pillage organisé mais en plus il avait trouvé le cadeau idéal pour sa tendre amoureuse. La princesse Barbarara lui reprochait souvent de s’ennuyer au château. Elle ne pouvait pas recourir à un ménestrel ou un troubadour car le dernier qui avait chanté ses louanges s’était retrouvé empalé par Ourko. Ogr connaissait son défaut. Il ne supportait pas que sa belle attire les regards lubriques d’autres mâles couillus. Et ce OutOut, avec son physique atypique et son air empoté, ne risquait pas de courtiser la sublime Barbarara. Et de toute manière, s’il avait un semblant d’attribut masculin, Ourko allait l’en débarrasser, au préalable. Mieux valait prévenir que guérir, c’était l’adage favori de sa tendre amoureuse. Il l’appliquerait à la lettre.


 
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   Asrya   
3/10/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Assez déroutant comme texte.
Je me retrouve mitigé entre plusieurs sentiments. Le début m'a ennuyé ; j'ai mis du temps avant de rentrer dans votre histoire.
Et puis au fur et à mesure, j'ai trouvé toute cette mascarade amusante ! Je ne sais pas si c'était l'objectif visé mais... j'ai pris votre récit comme une plaisanterie déguisée.
Malgré ce léger divertissement, de manière générale, je suis resté assez distant face à cette aventure décadente.
Manque de folie (c'est assez trash, spontané et inattendu ; mais un peu froid), manque d'émotions ; beaucoup de dialogues (à la limite de la puérilité) qui dénotent avec le côté sombre de la nouvelle.

Intrigant donc comme récit,
Je resterai mitigé. Des passages m'ont plu, le style est... intéressant ; mais la forme ainsi que le fond me gênent de temps à autre.

Merci pour le partage toutefois,
A bientôt.

   Anonyme   
4/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Brr ! Un conte qui fait froid dans le dos ; il me rappelle que le seigneur, de fait, avait droit de vie et de mort sur ses sujets dans les temps antan, et que certains ne rechignaient pas à s'en servir... C'est pourquoi la désinvolture de ces nobliaux dans la violence et le massacre, qui pourrait paraître caricaturale, à mon avis sonne plutôt vrai.
Du coup, je regretterais presque l'intervention du monstre de foire arrivé par enchantement sur les terres d'Ogr ; cet aspect fantasmagorique, à mes yeux, adoucit la cruauté du texte en le plaçant dans un univers autre, alors qu'à mes yeux tout le récit (sauf en ce qui concerne l'onomastique) pourrait très bien se dérouler dans notre Histoire médiévale.

L'ensemble m'a paru bien fichu, l'écriture alerte et rigolarde dans le maniement de l'atroce.

"Ourko nota chaque détail dans un petit cahier." : que "le brutal" ait sur lui de qui écrire, et même qu'il sache le faire, voilà qui m'étonne fort dans ce contexte peu cultureux !

   Anonyme   
12/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Deux petites aspérités au début. Les phrases "On ne savait jamais." et "Mieux valait prévenir que guérir" ont valeur de sentence. Du coup, je les aurais mieux senties au présent.

"cela nous changera des Sarrasins que j’ai dû empaler pendant des semaines pour les convertir"
Empaler des Sarrasins pour les convertir n'est pas forcément la meilleure méthode. On comprend mais l'écriture est maladroite.

"ils croisèrent un homme de petite taille, qui ne ressemblait à rien." Pourquoi préciser qu'il n'y a rien à préciser ?

"Le danseur malgré lui cessa ses pas de carmagnole." Anachronisme.

"Les Sarrasins lui avaient enseigné l’art et la manière d’accommoder les vilains sans rompre sa parole." Une référence ? Un historien a écrit ce genre de phrase ?

"mâles couillus" est un pléonasme.

Très imagée, l'histoire se lit bien. Le vocabulaire fait voyager. La fin est drôle, avec le rappel de l'adage de la Belle. Je relirais bien une histoire de la même eau :)

   Robot   
12/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Si j'ai un regret sur votre texte, c'est que vous n'ayez pas choisi entre la fantaisie et le romanesque historique.

Quelques incongruités de vocabulaire m'ont accroché.
"Juste" pour dire à peine peut être aurait-il mieux valu écrire "tout juste revenus".
"Sportif" je doute que ce mot existait aux temps médiévaux.

Hormis cela, on ne s'ennuie pas à cette lecture et l'histoire pleine de cruautés est rédigée avec dynamisme.

   Anonyme   
28/1/2015
 a aimé ce texte 
Bien
une satyre amusante du monde médiéval qui fut certainement aussi cruel parfois. Le quadrumane fais rentrer l'histoire dans de l'heroic fantasy ou un monde mythique a la Conan le cimmérien on ne sait pas trop ou poser les pieds du coup au niveau du genre ou du style.

Amusant et intéressant mais gagnerais à plus de stabilité je pense.

J'aime bien le style des dialogues mais bien que leur vocabulaire soit bien choisi (et ce malgré la barbarie de leurs actes) je trouve que leur nom fait plus penser a des ogres stupides. (si ils parlent si bien on pourrait penser qu'ils puissent trouver des noms élaborés). C'est peut-être allégorique du contraste entre noblesse et sauvagerie mais je pense qu'on le comprendrait bien en s'en passant. Mais ça ne gêne pas tant que ça je pense, c'est plus personnel.

   hersen   
12/2/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Exactement LA lecture qu'il me fallait aujourd'hui.

Le ton est vif, on ne reste pas un instant en rade.

Un petit doute, qui grossit doucement pour devenir le pilier de l'histoire :elle est de tous temps, elle est universelle. Nous sommes à la croisée des genres, à la croisée des temps et cela, pour moi, rend ce texte incroyablement vivant car de surprise en rire, il ne suffit plus que de dégager un peu de ce terreau pour voir apparaître l'homme tel qu'on peut encore le voir de nos jours...

C'est très original, très inattendu, très...transposable aussi !

J'ai adoré !

Merci pour cette lecture


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