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Lariviere
20/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour,
La scénette de fin avec le gamin je l'a trouve très amusante et très fine, malheureusement je ne trouve pas cette subtilité dans l'ensemble du récit qui est écrit assez platement et dont le court format nuisible au thème en fait une nouvelle bâclée à mes yeux et oreilles... que retenir de ce récit apocalyptique en l'état ? Une diatribe contre l'église bien matérialisé ici comme ce prêtre "joueur de bonneteau" ? je ne sais pas s'il y a une portée plus grande et je fais peut être fausse route mais c'est comme ça que j'interprète la morale en l'état... En espérant que ce commmentaire soit utile à l'auteur, je lui souhaite une bonne continuation. |
Cox
27/12/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour !
Je ne trouve pas assez de substantifique moelle dans ce texte. Il me laisse plus l’impression d’une longue diatribe (trop ?) engagée, et pas tellement celle d’une histoire. Anticlérical, anticapitaliste, anti-américain (un peu quand même), environnementaliste ; je me retrouve moi-même dans presque tous ces épithètes. Pourtant, le propos m’a paru un peu lourd. C’est trop argumentatif, un peu trop cliché, et pas assez narratif pour moi. Comme une dissertation un peu romantisée. Comme un discours-massue qui rabâche un argumentaire déjà bien connu. La façon dont les catastrophes naturelles sont décrites m’a laissé à penser que tout était plus ou moins arrivé du jour au lendemain, ce qui est très différent de la façon dont « notre » réchauffement climatique fonctionne, le sournois. Dans l’ensemble, je trouve qu’on force un peu trop le trait, en présentant au lecteur ce qu’il doit penser. J’aurais trouvé plus élégant de nous laisser nous faire notre propre opinion, au fil d’un récit plus construit et plus riche dans votre univers postapocalyptique. Comme disent les ‘ricains : « show, don’t tell ! » L'échange final avec l'enfant m’a fait sourire, il est assez attendrissant. Mais le tout me laisse un peu sur ma faim |
Cornelius
27/12/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour,
Après votre nouvelle qui se déroulait à St Julien-Molin-Molette en voici une qui met en scène le père Thomas qui fut jadis le curé de ma paroisse. Décidément si l'on se connaissait je vous soupçonnerais de puiser vos sujets dans mon autobiographie. Plaisanterie mise à part, je reste aussi sur ma faim avec un titre de nouvelle prometteur mais un texte plus conventionnel, mais le père Thomas ne vous en voudra sans doute pas et moi non plus. |
jeanphi
27/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonsoir,
Ce qui a le plus joué en la défaveur de mon jugement sont les commentaires qui ont suivi. Alors, au risque de passer pour un lecteur facile : Récit efficace, langages optimal, écriture dans laquelle on évolue de manière libre tant vous semblez respecter un principe de neutralité stylistique, je reste admiratif. Le catalyseur est bien choisi, le petit pratiquant et le prêtre au milieu de tout ce chamboulement... Comme une forme de sarcasme dans la manière dont votre loupe se pose sur ce couple, et dont les scènes descriptives se succèdent genre aparté ironiquement désincarné au plan émotionnel. Un narrateur omniscient qui semble passer le pour et le contre de ce prêtre au peigne fin, tel un ange de l'apocalypse surchargé. Cela se dévore comme une tranche de bonne lecture ! |
dowvid
27/12/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Moi, j'ai bien aimé. J'adore rire des imbécilités modernes.
J'aime aussi la dichotomie du bon curé à la foi de plomb, croyant sincèrement à ses sornettes, tandis que le monde croule tout autour. Bon, sûr que le texte n'est pas des plus animés, disons, des plus actifs. Mais la mise en contexte est là, jusqu'à la chute finale. J'aime les frondeurs et le petit bonhomme est parfait. |
Miguel
28/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Qu'avons-nous fait pour mériter cela ? Eh bien, on a fait toutes les conneries possibles et imaginables. Ne faisons pas de Dieu notre bouc émissaire. Il entend le petit, puisque du coup celui-ci a double ration. Et puis, c'est avec Dieu comme avec les parents ou avec le gouvernement : si on obtenait tout ce qu'on demande ...
L'écriture est plaisante et le personnage du père Thomas bien sympathique. Merci de présenter la religion sous un jour humain, qui est le vrai. Quant aux démocrates ... Kennedy n'est-il pas à cette heure le seul président catholique des États-Unis ? |
cherbiacuespe
21/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Donaldo75.
L'écriture est bien maîtrisée ("...du baume au cœur au plus démunis", j'aurais préféré "...des plus démunis", et c'est tout), bien construit, on comprend vite la situation. Il ne manque que le pourquoi de cette situation planétaire. Car une catastrophe de cette ampleur n'est possible que par un événement majeur. Cependant, si je considère qu'il ne s'agit que d'une photographie et que l'issue est le fondamental de l'histoire, je m'en passe aisément... |