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ANIMAL
20/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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A propos de la difficulté à trouver un héritier à la hauteur... lorsqu'on est un souverain d'envergure.
Voici une sympathique uchronie dans laquelle la royauté a su s'adapter à l'ère moderne en pratiquant la finesse politique. La main de fer dans le gant de velours est toujours à la mode. L'esprit de soumission des courtisans tout autant que du peuple a permis a une monarchie "éclairée" de perdurer, du moins tant que demeure un roi à l'esprit de meneur d'hommes. Cynisme ou sagesse, Louis le trentième est de ceux-là et songe à sa succession en portant un regard sans illusion sur son entourage. Chacun en prend pour son grade. Cette nouvelle présente un futur qui n'a rien d'impossible étant donné le goût de bien des gens pour les titres de noblesse, les ors et l'apparat. Je l'ai lue avec beaucoup d'intérêt. L'écriture est agréable et sobre, adaptée à ce sujet. Une uchronie bien imaginée. en EL |
placebo
14/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Le texte se lit bien. Des phrases parfois un peu longues avec comparaison multiple, mais ça tient. "Est-ce la seule raison ? - Oui" : il veut dire "non" ? "Mes frères le pourraient également" : les références "le pourraient" ne sont pas très claires après la tirade du père. Sur le fond j'ai bien aimé l'humour présent tout du long. J'ai trouvé le texte assez explicatif par moment : dans le dialogue, l'avant-dernier paragraphe. En même temps, c'est difficile de ne pas donner d'explication. Manque un poil de narration pour moi. Bonne continuation, placebo |
IsaD
14/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une histoire qui fait froid dans le dos. Ainsi, l'homme sera-t-il à jamais prisonnier de son besoin de pouvoir et de domination, ? De se mirer dans l'étang de son égo ? Ou de poursuivre la valse de l'esclavagisme ? Car, dans votre nouvelle futuriste, avec ou sans monarchie, la vie, les rapports sociaux, les pensées sont identiques à ce que nous vivons depuis des millénaires. C'est à désespérer que l'homme finisse un jour par apprendre...
Ce sont les réflexions qui me sont venues à la lecture de votre récit, par ailleurs très bien écrit, foisonnant de détails, de phrases ou de situations qui m'ont parfois fait sourire. J'ai lu quelques une de vos nouvelles et le moins qu'on puisse dire, c'est que vous avez une écriture dynamique, visuelle et charismatique. Cette histoire est finement racontée et, même si c'est un sujet qui ne me parle pas forcément, j'ai apprécié ma lecture. Merci donc pour ce partage. |
hersen
14/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Mais enfin, qui as-tu soudoyé pour que ta nouvelle paraisse le 14 juillet ? les correcteurs ? la publicatrice ? les commentateurs EL ? Nico ? Paris-Match ? mdr
Bon. parlons peu, parlons bien (ou l'inverse): Notre bon Louis XVI donc a perdu la tête, mais le royaume n'a pas perdu la sienne et perdure. Oubliée la Terreur, oubliée la place du peuple dans la société, autre que celle de tireur de charrette à bras. Et donc, cela fait-il une grande différence ? Est-ce la question désabusée sous-entendue, que moi j'entends ? Qu'est-ce qu'être roi ? Plus une histoire de blason, ou bien de privilèges ? Mais mon dieu, je vois le mal partout ! Qui aurait des privilèges dans une démocratie ? on n'a jamais entendu parler de ça ! Une nouvelle atypique, étonnante. je ne peux pas dire que ce fut un environnement lectuel (oui, je sais, ça n'existe pas, mais j'aime bien !) qui me procure un réel plaisir de lecture, mais un côté "historique" qui laisse... qui laisse... rêveur ? nan. Qui laisse... glacé ? oui, c'est mieux. mais pas encore tout à fait ça. Qui laisse... désabusé. Ah, oui, c'est ça, désabusé. Merci, Don, pour être capable de mener à bien ce genre de texte. Si on y réfléchit bien... |
Alfin
14/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Don,
Voilà un texte qui déménage ! la langue n'est pas en poche et les descriptions de la situation internationale, particulièrement savoureuse. Très heureux de voir que les baleines à bosse sont toujours de la partie au 22e siècle (23e ?). La narration est mise un peu de côté pour moi dans ce texte, il décrit l'évolution de la société de façon très amusante (et donc l'ensemble me plait beaucoup) mais j'aurais aimé vivre plus en profondeur cette journée. Comme le dit très justement Hersen, le jour de parution est parfait, d'autant que c'est le 14 juillet le moins patriotique depuis 231 ans... Merci pour ce très agréable moment de lecture de comédie de science-fiction Au plaisir de lire Napoléon IV :-) |
maria
14/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Donaldo,
Pas de remarques particulières sur le style, lecture sans accrocs. Sur le fond : - La "peur des barbares communistes...cette lubie dépassée", l'idée que malgré la fin de la guerre froide (1991), on cultive chez les monarques le souvenir de l’assassinant des Romanov par les bolcheviques, de génération en génération, de Louis XX à Louis XXX, m'a bien amusée. - Beaucoup moins le "Far-West spatial où des hordes d'affamés se précipitaient sur toutes les routes à conquérir même si elles ressemblaient à des mouroirs cryogéniques". Est-ce dire qu'il y aurait des gens qui n'auraient pas à manger sur Terre et qu'on on aurait recours à "un exode programmé" pour qu'ils aillent mourir ailleurs ! Tu rigoles, hein ? Merci du partage et bravo pour l'imagination. |
FlorianP
4/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Donaldo,
j'aime le ton humoristique que tu emploies dans cette uchronie où la monarchie est rétablie (malheureusement pas "confortable" en raison de "parlementaires [...] et d'un peuple trop peureux"). Petit à petit tu élargies notre vision sur le futur que tu dépeint. D'abord la famille du monarque avec une progéniture "trop bas du front", puis la condition de la monarchie européenne qui ressemble au football d'aujourd'hui (elle se fait financer par "une compagnie aérienne du Quatar et des investisseurs de Dubaï" pour respecter le "fair play financier") et enfin la place de la France dans l'échiquier européen. Après avoir donné l'impression que notre pays s'en sortait plutôt bien, on se rend contre qu'il joue en division inférieur. J'ai trouvé que cela fonctionnait très bien et la description de la situation internationale particulièrement savoureuse (même si elle fait froid dans le dos). Au final une vision assez noire d'un monde où chaque pays reste prisonnier de ses travers d'aujourd'hui. En effet, peut-être pas si uchronique que cela... Merci pour le partage et les réflexions. Florian |
SaulBerenson
17/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Les fous d'Allah et le Covid sont les seuls oubliés de cette histoire, dommage... Loulou le trentième rugissant aurait lâché la grappe aux Cocos pour sauver l'Occident, et on se serait mis à rêver d'une France dominante avec le Talleyrand qui lui manque tellement.
Bon ca sera pour une autre fois. En attendant je me suis bien amusé ! |