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cherbiacuespe
17/6/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'auteur fait le choix d'une ligne et l'exploite jusqu'au bout d'une façon magistrale. Manu n'a pas le rôle sympathique et dans cette histoire courte, ce bref passage de la vie de deux minables petites frappes ne décrit rien de très rose.
Dialogues minimalistes et efficaces avec le langage approprié de deux potes de mauvaise fortune. On pige tout facilement, on devinerait presque comment ça va finir et c'est peut-être le seul hic de ce théâtre de paumés. Si le sixième sens du héros lui fait des signaux d'alarmes désespérés, il devrait se préparer à fuir, trouver une porte de sortie. Au nom d'une amitié discutable, j'ai du mal à imaginer quiconque attendre sagement que le couperet tombe. Pas si important. Pas au point, en tout cas, de détruire l'ambiance finement installée de cette tranche de vie, vouée à l'échec. C'est une bonne mini, noire à point ! |
Anonyme
23/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Entre flics et voyous, le narrateur nous concocte quelques scènes où des dialogues dégagent un humour particulier. Ce petit « polar » original, très bien ficelé, finit irrémédiablement par intriguer le lecteur que je suis, pour complètement le séduire car il n’a pas fini d’être surpris jusqu’à la fin. Forcément, on s'attendait à quelques étincelles. Bref ! Un suspense bien mené. Une réussite !
Merci pour ce genre que j'affectionne tout particulièrement. dream |
Anonyme
2/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Hello,
Sale temps pour les malfrats... ça pue la trahison... Bon petit polar, avec en prime une critique de la société : "leur univers de coincés, la troisième division de la bourgeoisie lyonnaise, des gars trop occupés à surveiller les allées et venues de migrants syriens pour regarder au-delà de leur gros tarin", "des milliards de branleurs essaient de s’entuber entre eux, de remplir leur existence vide avec des articles argentés vendus par des chaînes de téléachat". En prime, une réflexion sur les *je ne dirai rien pour rester poli* qui regardent avec avidité les films de gangsters amerloques, starring R. De Niro et A. Pacino, et y voient un modèle à suivre. Plus dure est la redescente sur terre... Une histoire courte et rythmée, où l'argot est roi ! |
Luz
2/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Donaldo75,
Je n’ai pas beaucoup de mémoire, mais il me semble que ce texte s’est encore amélioré par rapport à celui du défi du printemps dernier. J’aime bien cette nouvelle courte et haletante. Il y a beaucoup d'humour, en particulier : "Je suis raide de chez RSA", " la troisième division de la bourgeoisie lyonnaise"... Bravo ! Luz |
hersen
2/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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En fait, dans cette histoire, le narrateur semble surnuméraire tellement il a l'air loin de tout ça.
Amitié oblige. Amour oblige. Se croire ainsi lié à quelqu'un d'un autre tonneau, c'est impressionnant; car le narrateur évoque beaucoup de choses carrément au-dessus de la pensée de Manu. par exemple les herbes folles séchées (poésie quand tu nous tiens !) contre des diams arrachés à la terre par des gamins. Surtout qu'il s'est déjà fait entuber une fois grave, de la taule, quand même ! Alors manu est le menu fretin, il passe à travers les averses, sauf celles des balles. peut-être alors qu'il est temps de se demander, pour le narrateur : est-ce qu'échanger son goûter avec un gamin engage pour toute la vie, toute les conneries ? Sacré Manu. merci de cette lecture ! |
Myo
6/7/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dommage, le narrateur semblait mûr pour rentrer dans les clous... c'était sans compter sur ce passé qui le rattrape et l'influence de ce soi-disant ami.
Un style enlevé et en totale adéquation avec le personnage. Une réflexion intéressante sur ses états d'âme, ses émotions, et ce qui guide ses choix. Une histoire dans laquelle on se laisse embarquer sans difficulté. Bravo! |
Ombhre
2/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Donaldo,
j'ai bien aimé cette courte nouvelle qui oscille entre satyre sociale, humour argotique (je suis raide de chez RSA: excellent) et ambiance de polar. Les dialogues coulent facilement, l'atmosphère bien posée et le lien entre les deux principaux protagonistes expliquée succinctement mais très clairement. On voit très bien ces deux loosers tenter une fois de plus de gagner facilement de la "fraîche" pour pouvoir exister dans un système où ils n'ont plus leur place. La chute, triste et emplie d'humour noir ("Je regarde une dernière fois mon ami d’enfance avec qui je ne partagerai plus jamais rien d’autre qu’un champ d’osselets quand je serai redevenu poussière."), conclue parfaitement ce mini thriller empreint de désespoir. Merci pour la lecture. Ombhre |
Babefaon
19/8/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Donaldo,
Il y a déjà un moment que j'avais l'intention de commenter ta nouvelle, mais je suis incorrigible, me laisse vite déborder, remettant souvent au lendemain. Je n'ai pas eu le besoin de la relire, juste de la parcourir, pour me remémorer les faits. preuve qu'elle m'avait marqué ! J'ai beaucoup aimé sa construction, ses dialogues pertinents, sa chute que je n'avais pas vue venir. L'écriture est de surcroît vivante et très cinématographique. Elle pourrait se prêter à l'élaboration d'un scénario pour un court, sans ajouter grand-chose car l'essentiel est déjà là. Voilà, c'est dit, je peux à nouveau me laisser déborder :-) @ bientôt pour de nouvelles découvertes... |
Anonyme
6/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Hola Don !
Une nouvelle à la tonalité triviale qui rappelle un peu certains films de gangsters avec un humour assez décapant qui ne fait de cadeau à personne, aux mères comme aux Syriens, mais l’irrévérence reste maîtrisée par le style enlevé et quelques passages de « belle écriture efficace » comme ce : « La lune se cache derrière les nuages gris. Je l’envie, elle n’a pas à supporter les conneries d’en bas où des milliards de branleurs essaient de s’entuber entre eux, de remplir leur existence vide avec des articles argentés vendus par des chaînes de téléachat. » J’ai un étrange sentiment qui me traverse la tête en me disant qu’un américain aurait écrit cette nouvelle que je n’aurais pas tiqué une seconde. On assiste à deal qui finit mal pour Manu et le désespoir très bien transcrit par le narrateur. Une très bonne nouvelle qui fuse comme une balle de 45. Merci pour la lecture et le temps passé dessus. Anna Carbone |