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ANIMAL
20/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Même si un lecteur habitué à la SF devine très vite la chute probable de l'histoire, assez classique, j'ai beaucoup apprécié cette nouvelle.
Le style est simple et explicite, y compris dans les notions purement techniques. Tout est clair, logique, les descriptions comme les dialogues coulent sans heurt et permettent d'entrer dans l'aventure avec Carl. Ses choix sont cohérents et même SISTER est sympathique. Le mythe du bon sauvage revisité à la sauce science-fiction, saupoudré d'un peu de paradoxe temporel, m'a fait passer un excellent moment. Il me manque juste un indice sur les causes du phénomène pour que ce soit parfait. Une lecture agréable et distrayante. |
maria
20/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Warakurna est, pour moi, une très bonne et belle nouvelle de science-fiction pour l'originalité et la pertinence de son histoire et par la qualité littéraire de son écriture. L'auteur(e) ne s'est pas lancé(e) dans une vague et vaste vue de l'espace, avec des centaines d'engins et des dizaines de créatures bizarres. Son récit est concentré et clair et son imagination intelligemment maîtrisée. Carl, agent de nettoyage, né et vivant à Callisto, "seconde lune de Jupiter" est "affecté à une opération de formatage écologique sur la Terre, pour préparer l'implantation "d'un parc d'attractions pour gamins friqués." Il sera assisté par une intelligence artificielle. Il est surpris qu'on l'ait choisi et parce ce que "ce n'est pas tous les jours qu'un humain pose les pieds sur Terre." ! L'auteur(e) soigne son style aussi bien pour la description du désert australien, que pour le déroulement du travail technique de Carl et ses conversations professionnelles avec Sister. L'auteur(e) introduit en douceur le village aborigène et son chef. Carl est sous le charme. Lui qui "de sa naissance à sa première mission n'avait connu que le gris, le terne et l'ennui."ne veut pas retourner à Callisto. L'auteur(e) nous offre une fin heureuse. Sister, recommande, dans son rapport, de ne plus envoyer d'humain sur Terre. Trop dangereux. Pas de parc, donc. J'ai aimé cette histoire comme elle a été racontée, sans chercher des explications sur ce qui est affirmé. Je pense que cette nouvelle sera appréciée des connaisseurs en "acide lysergique pour robots" et des amateurs d'histoires imaginatives et bien écrites. J'ai apprécié le travail de l'auteur (fond et forme). Merci de cet excellent moment de lecture. ( dans une catégorie qui ne m'attire pas souvent ). |
cherbiacuespe
28/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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Il y a de la science là-dedans avec cependant une légère odeur de fantastique.
Une nouvelle qui se laisse lire sans effort. Rien à dire sur le style, c'est bien écrit, les dialogues sont biens menés. L'intelligence artificielle est raisonnablement crédible ainsi que le futur décrit. Petite coquille, à mon avis : le vieillard aborigène peut-il parler de boîte de conserve? Peut-être à corriger, pas assez en tout cas pour rejeter cette histoire. Concernant le sujet je pourrais toujours ergoter sur le destin funeste de la Terre devenue inhabitable pour l'homme. Mais il aurait fallu rajouter quelques pages pour expliquer ce triste résultat. |
Jean-Claude
29/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Ce texte, fort sympathique, est agréable à lire, et repose sur une idée intéressante. Je trouve néanmoins qu'il y a des problèmes de transition : on passe d'une scène à l'autre sans sans liaison, il manque des éléments de compréhension. J'ai du mal quant aux dialogues : entre l'IA (pas assez IA) et le narrateur (pas assez incrédule) où les conclusion arrivent trop vite, sans que les personnages paraissent réfléchir, d'autant plus que le narrateur n'est pas présenté comme Einstein ; entre le narrateur (pas assez étonné) et l'aborigène, plus ancien que la colonisation mais qui emploie les termes "boite de conserve", "chariot", et n'est pas assez intrigué par la technique, même si on peut admettre qu'il décide de ne pas s'y intéresser (en ce cas, il faudrait le dire). Je trouve que le personnage est béat trop rapidement. Nulle interrogation, nul questionnement. Son choix est hâtif et il accepte tout trop vite. Pas le moindre recul. La fin est sans surprise pour un lecteur de SF, mais ce n'est pas un problème en soi (le rapport, la décision en conséquence). Ce qui me manque, ce sont les relations de causes à effets, même absurdes ou surréalistes, voire hypothétiques. Des relations de causalité donneraient, à mon avis, plus de cohérence ou d'épaisseur. Par exemple, je trouve bizarre que l'IA ne cherche pas à analyser et que le narrateur ne se pose pas de questions. Au plaisir |
Malitorne
5/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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Une nouvelle de science-fiction un peu simple mais néanmoins agréable à parcourir. Il manque des développements narratifs et une IA plus rigoureuse pour s’inscrire véritablement dans de la SF pure et dure, si je puis dire. Les aborigènes paisibles et heureux, sages d’entre les sages, face à l’homme du futur tourmenté par la technologie est aussi un tantinet naïf. On retrouve J.J. Rousseau quand il s’agit d’opposer progrès et vision idyllique du passé.
Hormis ces détails, j’ai apprécié l’idée que la Terre puisse happer, par quelques réminiscences mystérieuses, des visiteurs humains, comme si elle reprenait possession de ce qu’elle a créé. L’homo sapiens indissociable de son sol natal. |
Luz
5/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Donaldo75,
Je ne suis pas un grand amateur de SF, mais j’ai bien apprécié ce texte. J’ai aimé en me disant que dans 3000 ans la réalité aurait peut-être rattrapé la fiction. Il y a un certain suspens tout au long de cette nouvelle. C’est fort, également, l’idée que l’être humain, parachuté sur Terre sans l’avoir habitée auparavant, se retrouve un peu « génétiquement » chez soi. Bravo ! Luz |
hersen
6/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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Faisons les choses bien :
Fond - Futur antérieur, je savais bien que ça voulait dire plus que Bescherelle ! Il est assez intéressant de partir de l'An je ne sais combien, dans un spatio-temporel dont on se demande bien, humainement, quel en serait l'intérêt mais ce n'est pas mon propos, ni le tien d'ailleurs. Retrouver des aborigènes australiens au fin fond du bush, avec notre sorcier extrasensoriel qui attendait la venue de l'homme venue du ciel... Homme qui d'ailleurs se pose assez peu de questions, c'est sans doute son point fort, et à 3 000 ans d'écart n'est pas étonné par cette tribu. Une très grande faculté d'adaptation, mais il en faut, et c'est de tous les temps, pour être un Voyageur. Celui qui a, une fois dans sa vie, dû manger du serpent vivant pour agréer ses hôtes me comprendra. Je dirais que le fond est un peu faible en ceci qu'il est trop simpliste. Les délires IAesques prennent trop de place (on a compris tout de suite) tandis que les pensées de l'Aventuriers des temps anciens-modernes ne sont pas assez développées. (pour moi, ce qui n'est pas une référence) Pour tout dire, il me manque un milieu à cette histoire, un entre -temps narratif qui positionnerait mieux le voyageur face à cet ancien monde nouveau pour lui. "L'effacement" est une idée intéressante. Forme : ça commence par L et ça finit pas E, hi hi, il est là, et aussi les oreilles. Par contre, tu m'as tuée avec ton eau de Javel. J'en suis encore à peine remise. Mais j'ai compris le truc : c'est un caillou blanc que je retrouverai ailleurs. (je regrette simplement que tu n'aies pas choisi plus joli, tant qu'à le répéter :)) Non, je rigole. C'est juste un défi. Merci pour cette lecture ! |
Shepard
6/12/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Salut Donaldo,
Y'a beaucoup de magie dans ce texte de science-fiction. Je pourrais décortiquer de A à Z ce qui ne le plaît pas, mais c'est intriqué dans l'essence même du texte, donc ça reviendrait à tout réécrire... Ce qui n'est pas le but, chaque auteur à sa façon faire. Quand même, je vais essayer d'exposer les points qui m'ont laissé critique : 1- Au fond : Je ne vois vraiment pas, pourquoi, on passe d'un relevé télémétrique à un voyage dans le temps. C'est un peu trop gratuit à mon goût. On a loupé une porte dimensionnelle quelque part... sans transitions. C'est bien ce dernier point qui me chagrine le plus : ça sort de nulle part. Je ne discuterais pas du mystérieux 'entanglement' avec le chef de tribu, c'est la singularité de l'histoire, je pense - j'accepte. 2- Plus technique : Cette fichue IA dernier cri de la technologie n'a pas un mode pilote sur le Rover pour le tirer de la tempête ? =)) Et à part ça, à quoi elle sert au juste - elle ne fait même pas le job de calcul !! Et elle déclenche la "procédure de secours" une fois qu'il est mort ? Vu les conditions climatiques, elle aurait pu le tirer hors de sa transe genre... beaucoup plus tôt. Cette partie m'a semblé très, très artificielle. 3 - Aussi technique : "L'onde cérébrale". Si le type est mort, alors implant ou pas, son cerveau n'émet plus rien. Si il est passé dans une dimension "spectrale" alors il n'est plus connecté à l'implant. Si la communication se passe sans implant, alors c'est impossible (les ondes cérébrales, ben, elles ne quittent pas le cerveau, par définition). J'ai bien compris, c'est un tour de l'auteur ! Mais je suis un peu comme l'IA... 4 - La fin m'a fait remettre en question toute l'histoire. Oui, du coup, pour faire une poignée de relevés, et qu'on a disposition une IA indépendante (capable de rentrer toute seule !), est-ce qu'on ne devrait pas la laisser faire ce travail ? N'est-ce pas typiquement pour ce genre de job qu'on utiliserais une machine ? Pour une mission plus compliquée, je ne dis pas... mais là, je peine à y trouver une raison. Pour l'écriture, c'est efficace. J'ai trouvé la description du 'travail mental' plutôt réussite, ainsi que ce qui est suggéré des satellites de Jupiter (en fait, c'est la partie qui m'a le plus accroché, alors que c'est complètement contextuel) - d'ailleurs, le contexte est plutôt bien choisit, l'idée de rénover la terre pour les riches. En somme, je trouve le plateau très joli, manque peut-être l'apparition de la tempête. Seul bémol : le dialogue avec le chef Aborigène, tellement normal... Je pense que ça aurait été une occasion de créer quelques étincelles, ou réflexions, de travailler le surréalisme. Mais à la place, le voyageur est très blasé. Ce qui tranche avec un type né sur une lune de Jupiter, probablement des (centaines ?) d'années après l'abandon de la de Terre, vivre un moment pareil... ça devrait sembler incroyable. Au final, c'est une nouvelle qui (à mon avis) cherche un peu trop à exposer son idée sans faire assez attention à certains détails narratifs. Peut-être qu'au final, vous auriez du en dire moins... et laissez le lecteur se débrouiller. Si les évènements sont clairs, alors il faut que la causalité soit logique, ce qui n'est pas toujours le cas ici. "comme si son cerveau reptilien avait stocké ce souvenir dans un tiroir oublié de la mémoire humaine" Remarque : Je le vois souvent mais ça n'existe pas le cerveau reptilien ! C'est une légende, née d'une vieille théorie aujourd'hui réfutée. Et en plus, dans sa définition, il ne stocke aucune mémoire, juste des réflexes fondamentaux (respirer, par exemple). Un détail... mais attention au diable...! |
Anonyme
8/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Donaldo75,
Bon, si j'ai bien compris le fond, Carl est un nouveau Baiame, qui rêve de l'origine de l'australie. Le Temps du Rêve transposé dans un futur où l'homme est parti depuis belle lurette essaimer la galaxie... Dans quel but ? Partager avec les anciens aborigènes une spiritualité qui lui a toujours été étrangère ou pour prendre conscience du mauvais présage que représente la "désanctuarisation" de la Terre ? Comme toujours, tu suggères plus que tu ne racontes et ici ça me plaît assez. Dugenou. |
Sylvaine
12/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Texte très agréable à lire, prenant et bien mené. Fin plaisante, la culture aborigène que rejoint le héros apparaissant beaucoup plus sympathique que le monde ultra technique qu'il quitte apparemment sans regret (on le comprend !) Mais s'il y a message, il est exprimé sans insistance ni lourdeur. Deux petits étonnements : le héros dit qu'il n'a pas envoyé de carton d'invitation, alors que c'est lui l'invité! Je vois là une petite incohérence. Et je trouve étrange que le vieux chef emploie le mot "métallique" alors que je je l'aurais cru à lâge de pierre. Mais ce sont vraiment des vétilles, qui n'entament pas le plaisiir de lecture. Bravo !
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papipoete
14/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Donaldo
" amis de la science-fiction, bonjour ! " Il y a trente six matières dans ce long récit ; du terrien, de l'aérien, du volatile en algorithmes... Des sentiments palpables, des allusions comiques ( la terre nettoyée à la javel ) et ce flou entre rêve et réalité...Les aborigènes, parmi les premiers habitants de la Terre, deviennent sous la plume du prolixe auteur, les derniers à l'occuper, vivant dans un endroit que les " forces extra-terrestres " n'ont pas localisées... NB non seulement inculte de science-fiction, mais incapable d'en imaginer une historiette, je suis stupéfait par l'imagination de " Carl " et les faux-plats de silence, qui ne durent pas tant ça rebondit sans cesse ! J'ai peur des manèges à sensation, et là je me sens dans une " chenille " dont le circuit finira où, finira quand ? je pense que les amateurs du genre doivent se régaler ? Moi, j'apprécie en tous cas le foisonnement d'idées ; la couleur des décors ; la sensibilité des personnages ! |
Castelmore
5/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Don
Je suis époustouflé ! Cela commence comme il se doit par un clin d’œil à 2001 l’odyssée de l’espace, aux temps préhistoriques de la Conquête, pour les humains que tu mets en scène. Et quelle scène ! Elle ne peut que nous émouvoir : une terre dépeuplée, nettoyée à la javel !! pour que les héritiers de Disney gagnent encore plus de bitcoins.23z ... Fort heureusement l’osmose homme-machine n’a pas tué la partie reptilienne de nos très lointains descendants et l’un d’entre-eux va retrouver une forme d’harmonie... Tout au long de cette nouvelle, on reconnaît aussi ton style direct, précis sans emphase ... celui de tes commentaires... Merci , merci pour ce retour aux sources paradoxal |