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Pattie
23/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le côté journal intime n'a pas vraiment fonctionné sur moi. Ca ne ressemble pas vraiment à un journal intime, ou bien ça ne ressemble pas à l'image que je me fais du personnage. C'est trop littéraire pour être le journal intime d'un homme d'affaire. Mais le côté recherché est bien. Il aide à poser l'ambiance, qui est très réussie.
J'ai beaucoup aimé le flou qui entoure l'histoire. Je ne comprends pas vraiment tous les détails, les tenants et les aboutissants, mais je trouve agréable de ne pas comprendre, ça fait un peu plus "peur" quand c'est voilé. |
Anonyme
28/12/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un récit intelligemment construit. Une plume alerte, précise. Diane est le personnage qu'on observe, on la regarde faire. Quant au narrateur, omnipotent, tout passe par l'angle de sa plume, on voit comme lui voit, il impose sa vision dans l'histoire.
Le plus de cette nouvelle : sa construction et son style. Le moins : Des longueurs quelquefois. Diariste, c'est pas si évident. (Rien d'épouvantable à mon sens). |
placebo
29/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Pas mal du tout :)
Des blancs, surtout à la fin. Que s'est-il passé entre février et avril, Diane n'a-t-elle pas piqué de crise ? On soupçonne un meurtre à la fin, une sorte de réincarnation d'une âme contenue dans le polaroïd, mais je n'aurais pas été contre quelque détails et une montée de la tension angoissante. On voit là en outre les limites du genre (journal, que j'aime beaucoup). La chanson est sympa sans plus, vague litanie, répétition de payer pas très heureuse, mais je trouve ça assez charmant, un côté romance. - Connaissais pas Glen Miller :p - J'aurais bien vu des points-virgules dans l'inventaire rétro-chronologique. - ''Mel n’est pas vraiment le type sur qui on peut compter,'' un type ou le genre de type ? - ''J’adorais ce bar, j’y ai rencontré Gaby.'' j'y avais, je dirais plutôt. - La phrase suivante est une ébauche sympathique de l'atmosphère, mais lourde à cause de vraiment/guère/presque, à mon goût. - J'aurais bien aimé quelques détails (ou allusions) sur cette rivalité entre parents, ça avait l'air intéressant. - Répétition de journée, pas compris ''Il m’a dans le collimateur, va falloir que je sois plus prudent avec mes frais.'' - répétition de visage, '' Je suis toujours autant troublé par son regard magnétique.'' bof - ''soit chez moi ou chez elle'' je préfère quand il y a deux ''soit'' ou pas du tout. - Il me semblait que le terme ''polaroid'' s'appliquait aux appareils photos de la marque, mais ici c'est tout à fait compréhensible et ce sens existe sans doute :) - Un peu trop de ces ''on'' très laids et si peu anglo-saxons ^^ - Ah, répétition de ''quasiment plus'' et des mêmes structures limitatives que j'ai cité auparavant, un tic d'écriture ? :) - ''J’ai profité qu’elle soit sortie pour monter.'' améliorable je pense. - ''fioriture'' n'est peut-être pas le mot adéquat. - ''incompréhension incomprise'', bof - ''elle était accroupie sur moi, pénétrée et à demi-nue,'' ça fait assez bizarre, car elle était partie pour LE pénétrer, et ici la phrase est au passif. - ''Plus que le contenu, je suis intrigué par la forme.'' par C'est clair, avec un peu de relecture le texte pourrait être amélioré. Je vois un peu de lumière qui crée une ambiance charmante, mais il faut encore déblayer les ''que'', ''on'', tournures maladroites ou à la syntaxe défaillante. Ça reste correct et réaliste, étant donné le personnage. Mais justement, il y a moyen d'en livrer plus sur lui à travers l'écriture. Les coups de gueule contre le boss, les accents lyriques dans l'ivresse, faut étoffer / tourner un peu différemment. Bonne continuation. |
Margone_Muse
16/1/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est pas mal comme nouvelle. Le style journal intime lui donne une atmosphère intimiste et du rythme. C'est assez réussi de ce côté là mais il n'aurais pas fallu que le texte soit plus long, ça serait devenu un petit peu lassant.
L'histoire se met peut être à peine trop doucement en place. Je ne suis pas certaine d'avoir bien compris la fin, mais je ne suis pas certaine non plus qu'il y ait UNE fin "vraie" et "définie" ici. Pour moi, la fille de la photo prend doucement vie dans la réalité en remplaçant les corps d'elle-même et de Diane. Je n'ai pas compris ce passage également : "je me saisis de la photo et l’arrache, éparpillant ainsi les dernières miettes de ma vie." Pourquoi les dernières miettes de sa vie ? Il n'est pas mort, il n'a pas que ce polaroïd dans la vie, le déchirer ne le fera pas perdre Diane à première vue, donc... j'ai pas compris pourquoi ça représentait les dernières miettes de sa vie. Cette phrase sortait un peu de nulle part je trouve... J'ai relevé quelques phrases qui clochent ou qui sonnent pas bien à mon oreille : * "Elle y passe désormais ses jours et ses nuits là-haut, (...)" Il faut à mon avis supprimer "y" ou "là-haut". * "Ca risque bien de changer bien des choses à l'avenir." Les "bien" ici n'ont pas la même signification dans la phrase mais leur répétition n'est pas très glorieuse tout de même. Enfin, une dernière chose : je trouve dommage que les passages où Diane reste enfermée en haut et qu'il n'entend d'elle que ses pas sur le plancher ; où il va voir ce qu'elle y fait quand elle s'absente (la description de l'atelier) ne soient pas plus oppressants. Je suis restée à côté, ne ressentant pas d'angoisse ni rien. C'est super dur à l'écrit, c'est pas comme dans un film (oi c'est plus facile, sans être réussi à chaque fois), mais là pour moi, l'effet n'y était pas et je le regrette un peu. Disons que le récit était pas mal mais qu'il n'a pas gagné en intensité tout au long de son développement. C'est en tout cas mon sentiment. |
clotilde
22/1/2011
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Les remarques d'ordre stylistique faites par les autres commentateurs me semblent justes.
Il y a deux histoires dans le texte : celle, assez banale, du narrateur avec son ex-compagne et ses conséquences pour leur enfant puis une deuxième avec Diane. Personnellement, je n'aurais pas mélangé les deux. En tant que peintre, je trouve la personnalité de Diane intéressante ( l'aspect qu'elle se donne, cette concentration extrême dans son travail, l'oubli des autres ). Elle est énigmatique pour l'homme d'affaires, et on comprend qu'il y ait des tensions entre eux, car qu'ont-ils en commun ? Ce que je crois retenir, car il y a en effet un peu de flou, comme quelqu'un le souligne : c'est que l'art aboutit à une métamorphose et qu'on laisse sur la toile ses obsessions. J'avoue ne pas tout saisir, d'autres lectures me seront nécessaires. |
Calissonne
5/2/2011
a aimé ce texte
Bien
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J’aime la construction en journal intime qui permet de s’attarder sur l’essentiel, de dérouler le temps en laissant des zones d’ombre et de vivre l’histoire à travers les yeux du narrateur.
C’est aussi l’écueil du genre, il manque d’un autre point de vue et cela oblige à être très précis dans le choix des événements racontés. Ici je trouve qu’il y a un déséquilibre dans l’histoire, elle prend le temps de se mettre en place jusqu’à la découverte du polaroïd et ensuite elle est trop rapide. Je ne suis pas certaine que le divorce et la rencontre avec Diane nécessitent autant de temps, en revanche je pense qu’en étoffant les comportements bizarres de Diane cela aurait amené un peu plus de tension, de suspens, une montée dans l’étrange qui aurait donné plus de force à la fin. Ce n’est que mon humble avis, mais j’ai ressenti qu’il y avait plus de place donnée aux silences et à l’enfermement dans l’atelier qu’aux confrontations entre le narrateur et Diane, or pour moi c’était là le plus intéressant, voir petit à petit la transformation, la « possession » s’établir. Du coup il manque le frisson et c’est dommage parce que l’histoire est prenante et l’écriture très agréable et maîtrisée. |