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Asrya
15/9/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Vous nous offrez là une conception très originale de la vie !
Cela traduit-il une crainte de la future technologie ? Ce serait légitime. Cette succession de bribes événementielles est plutôt intéressante à lire. Agréable pour autant ? Je ne sais pas. Disons que la curiosité a pris le dessus sur le plaisir. J'imagine que ce doit être un exercice difficile et... je n'oserai pas m'y risquer. Garder le lecteur en haleine tout au long du récit, en essayant de rester dans la thématique des phrases multiples, courtes, humoristiques, inquiétantes, vivantes en sorte, c'est un défi ; difficile à relever. Pour le coup, je salue l'audace, je suis un peu plus dubitatif quant au fond, et la manière dont tout ceci a été transcrit. Je n'ai pas très bien compris le jeu de mot de "Service de Sécurité Sans Souci" , s'il y en a un du moins. J'ai également eu du mal à saisir l'ensemble de l'action... Ces lunettes, ces "verres", nouvel accessoire high-tech dont le rôle n'est pas clairement défini, m'a quelque peu perturbé. J'ai essayé d'imaginer mais... je n'en ai pas tiré grand chose. Dernière petite chose négative, la narration qui entrecoupe les "messages éphémères" est un peu lourde et compte de nombreuses répétitions, maladroite et gênantes pour la lecture. Une idée intéressante, qui aurait mérité selon moi plus d'investissement, plus de recherche, plus d'humour, davantage de clarté, et un peu plus de minutie. Merci pour votre lecture, j'ai tout de même passé un agréable moment. |
Anonyme
26/9/2014
a aimé ce texte
Bien
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Y a pas une expression pour désigner ce phénomène, du genre "surcharge informationnelle" ? Le récit est à peine de la science-fiction, je trouve, la rapidité d'accumulation des sollicitations me paraît "sonner" vrai...
Malheureusement, je n'en dirai pas autant de l'explication de la crise : les doigts refusent d'obéir, Michel ne peut plus répondre en temps réel à ses messages et, en une époque qu'on imagine de réactivité instantanée obligatoire, s'ensuit une réponse radicale genre électro-choc. D'accord, pourquoi pas, mais j'ai une impression de contradiction dans le texte entre "Les doigts de Michel semblaient paralysés." et "Et pourtant ses doigts continuaient à vouloir s'escrimer contre ses lunettes, comme si leur vie en dépendait. Des doigts qui voulaient leur indépendance" Ce n'est pas grand-chose, mais le texte étant court, et consistant surtout en différents messages (la description de la situation en soi est très brève), cela m'a vraiment gênée, à nui à la fluidité de ma lecture. Sinon, l'idée est sympathique, je trouve, mais trop proche de notre époque pour vraiment me dépayser... Les messages sont trop "de maintenant", selon moi, j'aurais bien vu plus de délire pour marquer le décalage avec notre époque. Bien sûr, c'est vous l'auteur, c'est à vous de voir. |
in-flight
20/10/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Science fiction? Pas vraiment, tout est actuel à part le support (les lunettes) mais les "google glass" seront certainement dispo dans un avenir proche. Si l'objectif de la nouvelle est de montrer l'aliénation (l'auto aliénation à mon sens) des individus faces aux nouvelles technologies, c'est moyennement réussi car le Michel s'en remet plutôt bien de ce bug.
"Une nuit difficile, précédée d'une journée pourtant ordinaire, pareille à toutes les précédentes. Il s'était mis au lit avec une certaine appréhension, une idée étrange tentant de s'insinuer dans sa tête : "Et si…" --> cette phrase semble représenter le nœud de l'intrigue à savoir un Michel qui se dit qu'une autre vie est possible, que d'autres valeurs existent... Dommage que cela ne soit pas plus développé. Bonne continuation. |
Robot
21/10/2014
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai lu ce texte qui s'apparente à une fable. Plutôt claire dans son écriture. En tout cas le récit fait de Michel un aliéné qui retombe dans le piège initial. J'aurais aimé que cet aspect soit un peu développé, La fin est une pirouette qui empêche de déterminer si aux yeux du narrateur la technologie est oui ou non génératrice de dépendance névrotique. A-t-il voulu laisser le choix au lecteur ? Si c'est le cas, je pense que c'est une erreur de ne pas avoir fait ressentir son point de vue... au travers de son personnage.
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Shepard
21/10/2014
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour dowvid !
Votre texte n'a pas vraiment convaincu... Bon déjà c'est sujet avec lequel on a bien labouré récemment ("l'envahissement de la communication instantanée"), et je dois dire que le format de court-métrage sied plus à ce type d'idée que le texte. A mon avis cela évite l'effet de mise en page lourde et très hachée. Mais c'est une question de goût... La situation du texte en elle-même ne me convainc pas et c'est problématique puisque le texte repose uniquement là dessus. Les personnes à qui on demande d'être h24 en ligne ne son pas submergée par les messages des amis facebook (ou autre) mais plutôt des mails de leurs clients/collègues qui au final représentent une faible part des messages dans le récit. Là, concrètement, on dirait plutôt que le type n'a rien à faire et qu'il procrastine pour ne pas aller à sa réunion, je ne ressens pas "l'urgence" qui justifierait la perte de contrôle. J'attendais un délire complet à vrai dire, des messages de plus en plus absurdes et de plus en plus pressants (c-à-d des demandes de plus en plus impossibles avec de moins en moins de temps) avec une gradations mieux exprimée qu'un simple compteur de messages. La "sécurité", pourquoi pas, mais un peu maladroit, on s'attendrait plutôt à une mise au ban de celui qui "refuse" de communiquer plutôt qu'un blitz magique et ça repart. Je déplore aussi le manque de communication de la "sécurité" (paradoxalement) qui arrive un peu comme un deus ex et clôt le récit. C'est un récit un peu trop "léger" et expéditif pour une idée aussi débattue. |
marogne
22/10/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
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J'ai été gêné par les phrases descriptives entre les retranscriptions des messages, le style m'a semblé maladroit et lourd, parfois même déplacé comme dans "au fond de sa viande"......
Ce premier plongeon dans la viande a sans doute gâté mon appétit et j'ai continué la lecture en picorant...dommage, car on doit pouvoir faire de beaux textes sur cette idée, même si elle est assez "vieille"... ou alors on peut dire que Dan Simmons était un visionnaire. Mais qui n'a pas cédé au désespoir devant son écran et la liste qui s'étend des emails à "traiter"??? En tout cas, malgré ses défauts, je pense que je rêverai de cette lumière (rayon?) verte dès demain devant mon pc..... |
PatriciaBD
14/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai aimé dans ce texte le combat de l'homme contre la technologie mais surtout contre lui-même. Il voudrait ôter les lunettes, mais ses doigts ne répondent pas. La fin m'a fait froid dans le dos : l'Homme est tellement asservi qu'on trouve normal de le réinitialiser à distance pour qu'il entre dans les schémas pré-établis.
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