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Anonyme
1/10/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je trouve la fin trop facile : la narratrice en a trop marre, elle craque, pouf elle se tue, voilà apocalypse. C'est beaucoup trop brutal à mon avis, cela m'a fait "sortir" d'un coup de l'histoire, a rompu l'empathie que je pouvais ressentir pour le personnage.
Parce qu'avant, je trouvais ses affres crédibles et touchantes ; bon, l'introspection et l'histoire familiale manquaient aussi de subtilité à mon avis, mais ça tenait bien debout, un portrait se dessinait. Avec cette fin, j'ai eu l'impression que vous le déchiquetiez, comme un peintre impatient finit par lacérer sa toile faute de réussir à rendre correctement la lumière qu'il cherche... vraiment, à mon avis, c'est très dommage. "Peut-être que juste en y pensant ?" : en fait, j'ai lu il y a longtemps un entrefilet "scientifique" prétendant qu'une étude allait dans ce sens, c'est à dire qu'en désirant un aliment on libérait une hormone qui faisait que, au repas suivant, on entassait bien bien les calories... je ne sais pas si c'était vraiment sérieux, mais tout est possible ! |
Palimpseste
1/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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beuhhhh?.... Me voilà nauséeux à la fin de la lecture.
Très bon texte servi par un style direct et sans fioritures. Une histoire simple, inaccessible aux maigres de naissance et trop compréhensible à celles et ceux qui trainent leur carcasse. Tout petit bémol: j'ai été surpris de la fin alors que la balance passe à 91kg. Quand elle a mis sa maison nickel, je pensais que c'était pour fêter ce kilo perdu. La morale était donc: un kilo de plus, c'est la cata, un de moins, c'est le super-moral... Mais la fin réelle est autre. Je l'aurais mieux comprise si la balance était passée à 94 ou 95. |
monlokiana
5/10/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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oui, j'ai ressenti la volonté de cette femme qui veut absolument perdre du poids. Mais je trouve que c'est un peu classique comme sujet: elle a grossit, elle fait tout pour maigrir, elle s'isole, elle se prive, l'enfance qui revient avec comme fond d'écran les soeurs minces et les parents qui comparent forcément, la dépression... J'aurais aimé que l'histoire ait une touche d'originalité. En même temps, je n'oublie pas que c'est du réalisme/historique. Et forcément, ça change tout. Mais j'aimerais bien que le sujet soit plus approfondie, plus recherché, et qu'il y ait plus d'émotions.
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Pascal31
5/10/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un bon sujet, une écriture qui se laisse lire facilement. Le plus gros regret reste ce trait forcé à l'extrême et cette fin qui manque cruellement d'originalité.
L'auteur parvient parfois à faire ressentir le malaise de son héroïne, mais quel dommage que la psychologie du personnage et la description de ses proches (les sœurs parfaites, les parents rebutés), de ses malheurs, soient taillées au burin : un peu plus de subtilité aurait servi une histoire dont le difficile sujet sur les problèmes de poids avait, selon moi, besoin d'un style tout en finesse pour contraster. En l'état, l'histoire se laisse lire, mais je n'ai pas vraiment accroché. |
Anonyme
11/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ce texte m'a touché. Je n'aime pas trop le style, que je trouve faible ou disons pas très fin, et la fin en queue de poisson. Mais, dans la sincérité, ou dans ce qui y ressemble (encore plus fort si c'est le cas), j'ai trouvé l'émotion et j'ai ressenti l'intense douleur d'avoir ce destin, contraint par le physique, et en contraste, le plaisir de me dire que cela pouvait être sublimé par l'émotion transmise.
Au plaisir de vous lire, |
Anonyme
11/10/2012
a aimé ce texte
Pas ↓
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L’abus de phrases nominales, au lieu d’être un zoom sur un élément de la narration, devient vite une incapacité de l’auteur à formuler avec pénétration et psychologie les sentiments désespérés du personnage. Surtout lorsque ces phrases sont courtes comme des rafales. Pas besoin de les relire, c’est sûr ! La sténo n’est généralement qu’un cadre que l’on trace pour le remplir ensuite. Ici, le cadre vide semble avoir satisfait l’auteur :
- « 1 heure de sport par jour. 0 craquage. 0 concession. Rien. Pas 1 gramme de moins. » Je suis désolé, ça ne me parle pas. Ma voisine pourrait dire ça, ou n’importe qui d’autre. Ce style répétitif n’en est pas un, ou alors télégraphique. Je le verrais mieux pour un titre de journal. Je n’entends pas la voix du personnage. Elle parle par saccades, avec une autorité ou une lamentation désagréable. Elle m’agace déjà, alors que je suis censé être en empathie. - « Presque. / Pas pour ça. / Le pantalon surtout. / Pas plus que d’habitude. » Et je n’en suis qu’au milieu du premier paragraphe ! L’auteur est comme un reporter télé envoyé sur place après le suicide du personnage, et qui essaie vite fait de reconstituer ses malheurs, pour créer un débat au journal du 13H. Et donc il ne va jamais à l’intérieur du personnage. Il ne fait que photographier le parcours très banal de cette pauvre héroïne, au cours duquel les sucreries et les sœurs si belles auront raison de sa confiance et de sa propre estime. Elle parle pour toutes ses semblables, quand moi j’aimerais qu’elle personnalise sa pensée et ses actes. Même sa mort ne me touche pas. Elle arrive au galop, expédiée comme tout le reste. Désolé, je ne suis pas sensible aux diaporamas. |
Charivari
11/10/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour.
Dommage cette fin, vraiment. Je l'ai trouvée, et désolé pour le terme vu le sujet, énorme... Sinon, je trouve que le personnage sonne juste, que ça se laisse écrire, à défaut de grand style. La thématique est assez bien abordée, je regrette tout de même l'aspect "témoignage" qui prime sur la littérature, et le fait qu'on ait le droit à absolument tous les aspects de la vie sociale de la fille obèse, avec très peu de séquences ou de situations originales propres à cette personne en particulier. P |
Anonyme
11/10/2012
a aimé ce texte
Pas
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Je suis franchement déçu par ce texte, parce qu'il avait (du moins l'écriture a) un sacré potentiel et qu'au final il s'agit d'un échec.
D'un côté la fille grosse et malheureuse qui se suicide (c'est très rapide ce passage à l'acte d'ailleurs), de l'autre la méchante famille. Un peu manichéen non ? Je ne nie pas sa souffrance bien au contraire, mais si réellement elle reste 4 mois à totalement se priver alors elle aura vraiment perdu 3/4 kg, c'est obligatoire, à moins de ne pas savoir ce qu'est se priver vraiment ou d'avoir une maladie. Par ailleurs, jamais elle n'a eu de regards plaisants ? Jamais vraiment ? Pourtant les femmes fortes plaisent elles aussi, et elles ont même leur concours de Miss. (pour ma part je trouve ça terriblement cynique et réducteur). Je crois qu'il faut se départir de ce tout blanc tout noir très réducteur et d'aller vers autre chose de plus nuancé, d'autant que je le redis le style est bon. |
brabant
11/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Dunkelheit,
Il est regrettable que je n'aie pas pu croiser votre héroïne avant d'en avoir eu terminé avec votre récit, j'avais une solution bien plus optimiste à ses difficultés : passer de Flammarion à Grasset... Osmose ! Nul besoin de mort-aux-rats, le tour était joué. :)))) J'ai par ailleurs vu la papesse de l'édition, Françoise Verny, en filigrane au travers de cette assistante d'édition en puissance de directrice littéraire de la dite maison, ne lui reste plus à prendre qu'une petite vingtaine de kilos... A elle la gloire en devenir. Je subodore que l'auteure de cette nouvelle s'est inspirée de la très considérable Françoise. ;-) Le passage que j'ai préféré : "Avec le temps ils ont dû se résigner. Ils doivent se dire que je leur ramènerai sûrement un autre éléphant. Pas moyen d'attraper autre chose. On vivrait notre vie d'éléphants. On ferait des petits éléphants. Et on vivrait heureux dans la graisse et les lipides jusqu'à la fin de nos jours." Remarquable d'observation, de drôlerie et de lucidité. Aussi universel qu'un La Bruyère en épousailles avec La Rochefoucauld sous l'égide de Breffort, de Twain ou d'Allais !... lol |
Anonyme
11/10/2012
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Terrible épreuve que celle d'être jugé(e) par son entourage et par soi-même. Et si la fille s'acceptait comme elle est et quittait sa famille au lieu de quitter le monde ? Ce serait une aventure intéressante. Peut-être d'ailleurs que son obésité n'est pas due à son régime alimentaire mais à une maladie. Je me trouve à donner des conseils standards à une narratrice et à un texte bien standard. Votre texte manque d'universalité et de dépassement des caricatures et vous posez comme acquis la réduction de la femme à sa beauté.
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Blacksad
15/10/2012
a aimé ce texte
Bien
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Le style un peu sec, un peu télégraphique me paraît bien adapté à des pensées. Est ce que je fais vraiment des phrases de quinze mots quand je me parle à moi-même ?
Donc, le style permet de bien rentrer dans cette "tranche de vie". Je trouve que l'obsession est bien retranscrite. La façon dont ces (quelques ?) kilos débordent allègrement sur tous les domaines de sa vie aussi. Ce que j'aime moins : la fin tout d'abord. Une fin en eau de boudin (métaphore adaptée ?) et qui manque de finesse je trouve. En tout cas, c'est en dessous du reste. Il aurait fallu à mon goût un peu plus de subtilité, notamment avec la famille. Plus insister sur ceux qui essaient d'aider ou d'avoir un mot sympa et qui sont pires que tout par exemple. Plus détailler la lutte intérieure entre ses "atouts" et ses kilos (comme dans le passage sur la maison bientôt payée "elles n'ont pas ça mes soeurs". Développer un peu les relations de travail. Et la vie amoureuse ? Le regard des hommes ? Ces remarques mises à part, j'ai lu ce texte avec un certain effet d'identification (alors que c'est assez loin de mes problèmes), ce qui montre une certaine efficacité !! |
caillouq
27/10/2012
a aimé ce texte
Pas
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Avec un sujet pareil, il est dommage que la surabondance de phrases courtes évoque le style qu'adoptent trop de journalistes de la presse féminine pour dramatiser leurs articles. Du coup, j'ai vraiment trop l'impression d'être en train de lire un de ces journaux. C'est peut-être le but de l'auteur, mais si l'intention 'était parodique, peut-être aurait-il fallu pousser plus loin le bouchon. Et puis, les chiffres et autres nombres écrits en toutes lettres, c'est quand même plus joli (dans un texte de littérature) que les chiffres dits arabes, surtout en début de phrase.
Peut-être aussi faudrait-il faudrait-il privilégier les illustrations au détriment des descriptions de situation. Ex: au lieu de "Ma petite sœur, avec SON propre salon de coiffure, a mieux réussi que celle qui n’est QUE assistante d’édition chez Flammarion. Si j’avais ma propre maison d’édition ils me respecteraient plus.", un échange cinglant entre les protagonistes pour faire passer l'idée. Autre problème: l'utilisation d'un vocabulaire qui me semble plus celui d'un(e) phobique du poids ou de la nourriture que d'un(e) gros(se) en souffrance: "Me voilà privée de toute sucrerie." ("sucrerie" ??? Pourquoi pas Rocher, Brioche, financier, tripes à la romaine ? Sucrerie, c'est un mot de censeur), "lipides", "bouffer", "empiffrer" ... Certes, la narratrice a un rapport problématique avec la nourriture, mais comment croire qu'elle aime manger, avec un vocabulaire pareil ? Je serais plus convaincu par un vocabulaire positivant la nourriture, genre: "ces délicieux Big Mac dodus", ou "le Coca pétillant qui me remplit d'allégresse" ou je sais pas quoi. Ou tout simplement l'évocation de l'atroce sentation de faim à laquelle on cehrche à échapper.Ou du shoot de la satiété, arrrrh oui, le shoot de la satiété ... |
AntoineJ
28/10/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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pas vraiment emballé ni par le fond ni par la style. c'est à la fois personnel et à côté (je n'ai pas réussi à éprouver d'empathie pour cette femme)
j'aurais aimé des descriptions de nourriture, des sensations sur les envies, des voyages dans le refus et la résistance chacun se choisit sa fin mais il faut mieux l'amener, la rendre irrésistible et explosive (ou implosive) bref .. bof ... |
Anonyme
1/11/2012
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Dommage la fin, j'aurais aimé plus de cocarde.
Une très bonne écriture qui sert une histoire belle. Une fin sur une autre liberté ça m'aurait plus. Un texte que j'ai lu avec intérêt. |
Bidis
3/11/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai lu ce texte avec un intérêt soutenu par un style que pour ma part j'ai trouvé alerte et agréable.
La chute m'a mise le nez dans mon indifférence devant une souffrance que je n'entrevoyais pas mais qui pourtant existe pour beaucoup. |