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in-flight
10/1/2015
a aimé ce texte
Bien
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"Ce que j'aurais pu être, une nuit."--> Finalement la chute est contenu dans cette petite phrase au début. Car on devine seulement à la fin de l'histoire ce qu’aurait pu pu être la narratrice, et par conséquent ce qu'elle n'est pas devenue. C'est plutôt bien joué.
Évidemment, j'ai tout de suite pensé au film "la vie d'Adèle" de Kéchiche, le clin d’œil est à mon avis trop prononcé. Peut-être est-ce intentionnel... Sur la forme, il faut aérer le second paragraphe, il est trop compact. Merci |
monlokiana
25/1/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime bien votre texte. En fait j'ai adoré le lire même s'il est tout en bloc et ke je me trompais de lignes parfois et que je relisais la précédente (les petits bémols de la présentation du texte). J'ai bien aimé la façon dont votre personnage est présenté, la façon dont vous l'avez aidé à sortir de sa routine c'est-à-dire la souffrance. C'est une femme qui a besoin de liberté et je trouve que vous avez tres bien su partager ce désir avec la lectrice que je suis.
Merci à vous pour ce moment et bonne continuation! |
Neojamin
15/1/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Cette tranche de vie est bien écrite, bien transposée...on y sent du vécu où une certaine connaissance de ces choses-là. Je ne suis pas sûr que ce texte rentre dans la catégorie nouvelle. Pas d'intrigue, pas de chute...Mais bon, le partage est intéressant. J'ai trouve le premier paragraphe laborieux...surtout en comparaison avec la suite. Dès que la pilule est avalée, le texte s'emballe et c'est comme si le lecteur avait lui aussi pris un peu de cet extasy. C'est donc réussi, l'écriture transmet un sentiment bien clair, elle nous emporte. Malheureusement, c'est un peu court, elles sortent déjà de la Miroiterie, elles s'engouffrent dans la nuit mais il n'en reste que quelques phrases. Je reste sur ma faim. Que se passe-t-il quand on a pris ce genre de pilule, comment voit-on le monde autour de soit, comment appréhende-t-on la nuit ? Et ce réveil...qu'y a-t-il dans ce réveil ? D'une manière générale donc, l'histoire manque d'intrigue et si c'est juste une tranche de vie, il faudrait s'étendre un peu plus, ce texte a finalement agit sur moi comme un apéritif...j'attends la suite! |
Alice
25/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Le retour de Balthazar! Je comptais sur lui!
Pour des raisons déjà nommées, j'ai eu du mal avec le second paragraphe d'un point de vue formel, mais je n'ai réellement décroché que dans la partie purement descriptive de l'effet de la pilule. À la deuxième lecture je l'ai bien mieux savouré, et sans avoir jamais pris de drogue (autre que l'alcool qui en est bien une à elle toute seule contrairement à l'avis général) j'ai pu comprendre avec force plusieurs des images: "mon corps s'embrase, ne répond plus à mon esprit qui va trop vite"; "Je me croise dans le regard d'un garçon près de moi. J'aime cette image"; "Je me sens proche de moi, proche de chacune de mes envies". C'est ça, juste ça. Seriez-vous une vraie "party animal"? ;) Beaucoup de force dans vos mots. Certaines tournures deviennent parfois des clichés dont votre écriture et votre sensibilité manifeste se passeraient sans problème (le "trou dans mon coeur", "éteint le soleil en moi", le "feu intérieur". Le "telle une sauveuse m'apparaît également une fin de phrase plus maladroite que les déconstructions syntaxiques délicieuses auxquelles on a droit en fin de texte: "Survoltées, nous sommes." Beaucoup plus fort que la forme traditionnelle, bien vu). La brièveté du texte ne vient cette fois en rien entacher le sentiment de finition que j'en retire. Sinon, je n'ai qu'un regret, et ce serait la dernière phrase. Elle présente une naïveté stylistique étrangère à la majorité du texte. On pourrait aussi se passer de l'avant-dernière, mais elle prendrait déjà plus de force sans la promesse de renaissance. Ce n'est bien sûr que mon avis. Merci beaucoup pour ce texte fin, charnel. À la prochaine, Alice |
Anonyme
25/1/2015
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Bonjour Dupraievna
Moi aussi, tout de suite - les cheveux roses, là-bas ils étaient bleus - j'ai pensé à la vie d'Adèle, film que j'ai beaucoup aimé. Et moi aussi j'ai attendu quelque chose qui n'est pas venu. Une différence, un rebondissement, quelque chose qui permette au texte de sortir du film et de m'apporter un éclairage différent, ou peu ou prou identique mais totalement autre. L'impression qui domine, c'est que le texte s'ouvre, se donne et se referme aussi sec. Le parasitage - dans mon esprit et ma lecture - de l'histoire prégnante d'Adèle est regrettable. A une prochaine lecture. |
Francis
26/1/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il faut vivre avec ses fantômes, affronter les cloportes du réel, les portes qui se ferment. Mais un jour, un jour, on veut voler vers une autre vie: retrouver la position fœtale, briser cette gaine qui nous étouffe, sous laquelle le cœur cogne et s'étiole. Alors on rencontre Violette, un sémaphore...pour une fugue, une parenthèse. La plume est parvenue à m'emporter sur son petit nuage.
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Shepard
26/1/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Un texte qui m'a partagé... D'abord l'impression du pavé "in your face", j'ai tout de suite su que ça allait être émotionnel. La première partie est abominable de lourdeurs avec ses phrases hachées, presque télégraphiques, contenant des clichés du type "Le trou dans mon cœur" ou encore "les larmes de l'abandon" a faillit me faire décrocher. Heureusement le texte est court alors j'ai continué. La seconde partie est excellente en comparaison. Le style de phrases courtes passe beaucoup mieux car il provoque un sentiment d'accélération, d'emballement, qui colle bien aux événements. L'effet de la drogue est bien rendu, mais il y'a quand même une phrase qui m'a fait grincer des dents "Je me sens vivante, les voix dans ma tête se taisent. Ces voix qui sans cessent hurlent. Ces voix qui trouvent dans mes faiblesses leur indépendance. Elles me rongent, me vampirisent, posent au-dessus de mes pensées un voile noir. Le voile recouvre mes pensées les plus positives, il éteint le soleil en moi, il anéantit les derniers crépitements d'un feu intérieur." On retombe un peu dans le cliché gnangnan, et puis de toute manière je ne vois pas le rapport avec une situation de post-rupture ... Je m'attendais plutôt ou ce qu'elle oublie totalement l'image de son ex, qui sont "les voix" au pluriel ? Je regrette que la redescente soit exposée en 2 lignes, car si c'est bien la toute première fois pour elle, la descente est à peu près aussi épique que la montée. Certes en moins glamour. En résumé je ne sais pas ou me placer avec ce texte, j'aime le milieu, l'excitation et la folie, mais le début me barbe et la fin se précipite... |
Automnale
26/1/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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La narratrice, coeur et âme meurtris, rencontre, quelque part dans Paris, Violette, une fille aux cheveux roses. Un fil invisible semble lier les deux jeunes filles. Et elles vont à "La Miroiterie", 88 rue de Ménilmontant !
En fait, ce bout d'histoire nous raconte une rencontre mais, surtout, les effets d'une petite pilule... A la Miroiterie, on fume, on boit, embrasse des inconnus (ues), écoute accessoirement de la musique, et on découvre, avec délice, l'effet des petites pilules roses... Il s'en passe donc des choses à La Miroiterie, squat où tout, ou presque, est permis ! "Un éternel pull bleu, tout élimé à force de tirer dessus"... J'ai aimé cette façon, toute simple mais efficace, de se décrire... Au fil des mots, j'ai découvert - j'y reviens ! -, intéressée, l'ambiance de La Miroiterie. Et je trouve l'atmosphère bien dépeinte. Pour les petits détails, un tantinet négatifs, j'ai remarqué que Violette était la première à rentrer (j'enlèverais le "r")... Je lis que la narratrice attend avec une boule immense au ventre. Or, immédiatement après, elle nous dit être tellement euphorique (à mon avis, c'est l'un ou l'autre)... Et, enfin, j'ai un peu tiqué avec les répétitions : je sens la musique... Je sens la chaleur... Je me sens vivante... Je me sens immense... (mais peut-être est-ce volontaire ?). Comme cela a déjà été dit par les commentateurs précédents, le deuxième paragraphe, qui pourrait facilement être scindé en deux voire trois parties, est beaucoup trop long... En conclusion, la promesse d'une renaissance a surgi. Tant mieux ! Mais reste à savoir si le bonheur rose, proposé par Violette, va se maintenir... Voilà que je voudrais, curieuse, connaître la suite de cette rencontre ! Merci beaucoup, Dupraievna. En lisant "M'oublier", je ne me suis pas du tout ennuyée... P.S. - Je me demande si je n'aurais pas intitulé ce récit "La Miroiterie"... Automnale |
dodo-chan
26/1/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est à l'arrache, il y a des choses sympathiques dans votre textes. Les pauvres âmes possédées par des énergies inconscientes et avides, ce n'est pas nouveau comme sujet mais ça fonctionne.
Mais pourquoi ne pas aller plus loin encore? Pourquoi ne pas innover. J'aurai aimé que les petites ivres de plaisir et de pilule, commettent l'irréparable, un crime, un viole ou autre...Que l'on s'enfonce pour de bon. |
molitec
26/1/2015
a aimé ce texte
Bien
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J’ai aimé l’introduction, bien que je n’ai pas pu m’empêcher de voir en cette histoire une suite à votre précédente nouvelle, lecture qui m’a prédisposé en quelque sorte à ressentir pleinement le désarroi du personnage, la seule phrase : »Balthazar m’a quittée » suffisait, je suis curieux de savoir quel serait la différence sur ce point si je n’avais pas lu l’histoire précédente.
La suite ressemblait un peu au passage de l’anniversaire, et que j’avais aimé, mais là avec plus de complexité (personnages), moins de naïveté (circonstances), j’ai apprécié et j’estime que c’est aussi réussi, j’ai ressenti une force destructive tranquille qui explose comme à l’intérieur d’un récipient solide, explosion à degrés, contrôlée, réglée sur juste ce qu’il fallait détruire, pour reconstruire après. J’ai apprécié aussi la façon généreuse de décrire les perceptions et sensations du personnage. Néanmoins, la lecture deviendrait plus facile si dans la forme, le texte est aéré, surtout le deuxième paragraphe. Une autre petite remarque, j’ai ressenti le deuxième « je suis happée » presque comme répétitif, mais ça reste subjectif. Merci pour cette lecture, au plaisir de vous relire. |
carbona
11/10/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Vous avez su donner du rythme à votre texte, un rythme approprié au récit. Une nuit d"ivresse", je ne sais pas comment le dire autrement. Dommage que cette liberté que connaît le personnage ne soit que l'oeuvre de la petite pilule rose, et ne soit donc à mon sens qu'illusoire. Surprise par la fin, je m'attendais à un réveil plus douloureux. Je doute que le personnage soit à l'aube de sa renaissance. Elle n'a pas fait le chemin par elle-même. Parviendra-t-elle par elle même à réapprécier la vie sans remplacer la dépendance à Balthazar par la dépendance à la petite pilule ? Merci pour votre texte. |