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Louison
14/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai lu avec plaisir cette histoire toute jolie. Finalement le progrès n'est pas toujours mauvais et puis il y a une morale dans ce texte poétique. Pas de phrase alambiquée, tout est simple et cela suffit à ce récit.
Merci pour ce rafraichissant moment de lecture. |
maria
17/1/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Un vieil homme et un robot discutent sur un banc public. C'est original. Mais, malheureusement, ils échangent des banalités sur la modernité, la solitude, l'amour... Néanmoins, grâce à Bob, le robot, Louis n'a plus peur de la mort. Cela ressemble à un comte qui ne m'a pas fait vibrer. Je n'ai pas bien compris cette insistance sur la "goutte noire". Est-ce une allusion à un phénomène astrologique . Je suis vraiment désolée, mais je n'ai pas saisi les intentions de l'auteur(e) avec cette nouvelle. Le début était pourtant prometteur : "Le gouvernement s'occupe des vieux dans les parcs, maintenant ?" Merci du partage et à bientôt. Maria en E.L. |
Alexan
19/1/2020
a aimé ce texte
Bien
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Un mélange intéressant entre science-fiction et sentiments.
Je ne suis pourtant pas un grand fan de technologie, de robot et de machine, mais j’aime bien comme tout cela est abordé ici. C’est difficile d’écrire sur ce genre de sujet sans frôler le cliché, mais heureusement l’histoire ainsi que le dialogue garde une certaine originalité. On pourrait aussi trouver par moment un soupçon de sensiblerie, mais heureusement le côté humain l’emporte, du moins je trouve. Parmi les petites choses que j’ai appréciées, il y a l’idée du robot recyclé en micro-onde qui garde des souvenirs de vie familiale. Et aussi le leitmotiv de louis : « faites des erreurs les enfants, faites des erreurs » qui rappelle ce que le progrès ôte à l’initiation. A la fin je suis resté avec une double sensation, de bonté mais aussi de fatalité, a l’idée qu’un pauvre homme ne trouve qu’un robot pour lutter contre sa solitude. |
Corto
6/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'auteur a trouvé le ton juste pour cette nouvelle simple et émouvante.
Tout est simple comme la vie de ce vieil homme dont la discussion avec le robot semble être l'aventure de sa journée. Le décalage entre les préoccupations de Louis et celles du robot sont savoureuses "« Allons bon, en voilà un qui est déréglé » puis "Je ne détecte pas d’implant intra-auriculaire. Souhaitez-vous en acheter sur Internet ?". Les interrogations existentielles de Louis sont reçues avec étonnement par le robot jusqu'à l'épisode sur le gaz, où l'on sent encore le souvenir prégnant chez Louis mais le robot a le dernier mot "Aucune, puisque les installations au gaz n’existent plus". La chute finale est fort bien amenée avec le dévouement du robot pour décorer "la tombe de Camille Blanc", avec ce joli message très humain « Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin. Ton Louis qui t’aime ». Même la fameuse "goutte" restée mystérieuse tout au long de l'histoire trouve une place dans cette démarche trop sentimentale pour un robot "une goutte noire encore fraîche faisait office de point final." Il se passe de drôles de choses dans les relais électroniques de ces robots ! Bravo à l'auteur. |
Anonyme
6/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Où comment un robot permet, l'espace d'un dialogue, à rompre la solitude d'un vieux monsieur assis seul sur un banc à tuer le temps comme il peut. On attend beaucoup parler de robots : Dans les hôpitaux ou les ephads par exemple pour apporter compagnie et réconfort. Cette petite histoire est attendrissante et la fin émouvante, comme je les aime. Ce dialogue entre l'humain et la "technologie" du futur est bienvenu et je ne suis pas ennuyée à la lecture de cette nouvelle. |
plumette
6/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ecritvain
vous avez fait changer mon regard sur les robots!! Mais le terrain était préparé avec le spectacle "contes et légendes " de Joël Pommerat qui m'a plongée dans ce mystère de la transhumanité. Une histoire pleine de sensibilité , très bien menée. J'ai eu du mal à saisir la première phrase et puis je l'ai interprétée rétrospectivement à ma façon: Louis est "branché" en permanence sur un genre de défibrillateur qui le ramène à la vie lorsque son coeur s'arrête et puis après le pacte avec Bob, il choisit de se débrancher. Je trouve ce mélange de réel et de science fiction réussi. La métaphore de la goutte noire qui remplace les larmes est belle. Ce Robot imparfait et qui fuit est très attachant! A vous relire |
Anonyme
6/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ecrivaint
Quel plaisir de rencontrer ces deux personnages qui se complètent si bien alors qu’ils sont si différents! On sent du vécu dans l’histoire ...beaucoup d’émotions ... mais la finesse réside dans la projection qui est faite vers la science fiction. Avec plus de pages on aurait envie d’en savoir davantage sur la vie de Louis et de Bob... La fin est un peu abrupte pour moi parce que j’aime prendre le temps de savourer ..mais l’ensemble est très frais empreint de modernité tout en renvoyant au sentiment majeur qu’est l’amour!!! Plein de pistes à explorer dans votre écrit...j’ai hâte de vous lire à nouveau! Bravo! |
ours
7/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour
J'ai beaucoup aimé votre nouvelle pour plusieurs raisons. D'abord le style simple mais sensible, des images et des métaphores bien vues qui rendent le récit et les personnages vivants, attachants. On sent qu'il y a eu du travail pour ne garder que l'essentiel. Ensuite, j'ai eu le sentiment que le vieil homme utilisait le robot d'une certaine façon comme un miroir, il essaie de s'amuser de son nouvel acolyte mais finalement c'est sa propre humanité qu'il redécouvre en dialoguant avec ce robot. L'humanité c'est l'amour certes mais aussi la peur de la mort. Cette rencontre aura finalement permis à ce vieil homme de ne plus avoir peur, et de décider de quitter le monde des vivants. Et le robot se fait enfin messager, en échange il ressent par procuration les sentiments humains à en pleurer une larme d'huile. Je lisais récemment dans un entretien avec le philosophe Hartmut Rosa qu'il considère que la seule chose qui ne sera pas accessible aux IAs est le désir parce qu'on ne peut pas le contrôler, il est régi par des pulsions. Comme vous le soulignez le robot "Aideur" n'aide pas par désir, mais parce qu'il a été programmé pour cela. C'est sa fonction. Il ne peut pas décider de ne pas aider. Aussi avec cette larme et le message qu'il porte à la fin du récit, vous lui offrez une sorte d'émancipation, presque une compréhension de sa condition. En somme le début d'une conscience de soi. En cela sans avoir recours à des tonnes d'arguments technologiques vous soulevez une vraie interrogation, et je trouve cela fort intéressant. Merci du partage, à vous relire ! |
Donaldo75
7/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Ecritvain,
J’ai vraiment aimé cette nouvelle ; elle traite d’une jolie histoire dont la narration est réussie. Le genre n’est pourtant pas facile car beaucoup de clichés peuvent se disséminer ça et là sans s’en rendre compte à l’écriture. Ce n’est pas le cas ici. « Cette nuit, Louis était encore mort. Il détestait cela. La douleur, la sensation de sentir son esprit quitter son corps, le choc électrique qui l’y ramenait brusquement… » Ce début lance bien l’histoire, pose la tonalité et se détache de ce que j’ai l’habitude de lire ici en science-fiction. Il y a une forme d’humanité dans ce récit et je trouve que c’est ce qui en fait le sel. Bravo ! Donaldo |