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Anonyme
9/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bravo ! Je craignais au départ, vu le lieu et l'époque, un texte valise à sanglots, chargé d'apitoiement et de bons sentiments, mais j'ai eu le grand plaisir de lire quelque chose d'âpre et d'allègre, une histoire qui ne cache pas la misère et le sordide, mais y insuffle une formidable vitalité.
J'ai beaucoup aimé la description de la ville, et cette tendresse humaine que vous rendez manifeste ; avec en plus un zeste de fantastique, ou plutôt de manière "ouverte" de considérer Haïti comme un endroit où on n'est pas tout à fait soi, entier en un même lieu. J'ai adoré, donc, ce ton gai sans mièvrerie. |
Pimpette
28/7/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Superbe!
A tous les points de vue! Cette histoire de la vieille, de l'âne, des pierres et du corbillard on sent bien que c'est une anecdote de ce pays là....Même si notre auteur l'a inventée bien entendu! En marge de l'histoire la merveilleuse description de cette ville que je ne connais pas mais qui se met à vivre sous les mots adroits et juteux! PLus encore...l'évocation des mentalités avec leurs côtés magiques Dans une misère grouillante et presque gaie.... Quelle bonne plume ce Monsieur Edgard. J'admire. |
Anonyme
28/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Edgard
Un peu trop de virgules là où ma lecture s'en serait passée mais une belle prose assortie à de belles images, vivantes, bruissantes. De la gaieté, mêlée d'autre chose. Du vivant, de l'ensoleillé brûlant et des couleurs, beaucoup, aucune sépia, tout est vif, enlevé, jusqu'à cet âne et cette vieille sorcière que je sens méchante - mais c'est la vie et elle n'est pas tendre. Bien joli texte qui m'a fait partir pour ailleurs. Merci à l'auteur. |
Anonyme
28/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Edgard,
Peut-être écrirez-vous un jour « Chroniques Haïtiennes ». Un texte qui nous change des intrigues romanesques où on attend la chute avec impatience. Le vôtre est un plaisir de lecture permanent, le récit d’un envoyé spécial lucide, fraternel et philosophe. L’empathie ne suffit pas toujours à bien raconter la misère. Vous y parvenez sans culpabiliser personne ni chercher à nous tirer des larmes de nantis. Tout ça d’une encre sublime, quelquefois un peu chargée de qualificatifs, mais qui n’a besoin d’aucun artifice pour nous en restituer toute la poésie. Décidément, Edgard, je vous connaissais poète. Maintenant, en plus, je vous découvre poète… Ludi soudain contemplatif |
Anonyme
28/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut Edgard ! J'ai retrouvé dans cet Haïti quelques pays d'Afrique, quelques marchés colorés et cet âne si souvent maltraité en ces contrées où sans lui pourtant rien ne se ferait... Une belle histoire qui sent le "longtemps vécu" car jamais un simple touriste ne retracera avec autant de vérité, mais aussi d'amour pour le pays, ce genre de scène de la vie quotidienne de ces régions hors du temps qui est le nôtre...
J'ai beaucoup aimé ce texte qui m'a fait songer à Cité Soleil... Bravo et merci pour cette immersion sans pathos au cœur de l'île martyre... où pourtant la vie continue |
Anonyme
28/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour, Edgard,
J'ai trouvé, parfois, au début, que l'abondance de virgules hâchait la lecture. Mais un style, on s'y fait, on s'y fera, ça viendra, on prendra le temps pour ça. Sur une courte nouvelle, cependant, le temps est compté, il faut se précipiter vers les dernières phrases pour y trouver la chute et comprendre à quoi toutes les autres ont servi. Enfin, souvent, pas toujours. Ici, ce n'est pas le cas, on comprend rapidement que le sel n'est pas au bout de la route, mais qu'au contraire, il la parsème. Surtout, un style n'est pas qu'enrobage, il est aussi le fond, et je me suis surpris à m'arrêter à chaque virgule, à patienter, à regarder autour de moi comme le font les êtres que vous peignez, et j'ai aimé ça. |
Shepard
28/7/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Edgar !
Un récit pour le moins coloré... Je dois admettre que j'ai eu beaucoup de mal à accrocher au début : phrases longues avec beaucoup de virgules, à tel point que je sautais des mots sans même m'en rendre compte. Heureusement le texte est court, autrement je ne serais pas arrivé au bout. Tant de descriptions que j'en ai un peu perdu l'action, pour finalement l'a retrouver sur la deuxième moitié. Pour le fond, ce texte a une "morale" sympathique et évite un apitoiement non nécessaire. Je n'ai par contre trop saisi l'idée du "Ici, on peut être quelqu’un et quelqu’un d’autre, ça dépend de l’humeur, ou de l’heure qu’il est, ou d’autres raisons dont on ne parle pas." mais je ne connais pas Haïti. Un endroit intéressant raconté ici, on sent la lourdeur du soleil dans les mots finalement... Ça me donne envie de rester au frais. |
Louis
28/7/2014
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Un regard plein d'humanité pour cette ville , Port-au-Prince, pour ce pays, Haïti.
Les indications données sur l'origine du nom du boulevard Dessalines font preuve d'humour et d'une pointe d'ironie. C'est la seule. L'humour est partout présent, mais sans tonalité ironique ; il donne une légèreté au récit qui empêche de céder à l'apitoiement, et au misérabilisme. Un regard amusé, mais compréhensif et bienveillant est porté sur ces gens qui ont à vivre dans des conditions extrêmement difficiles, dans un pays qui a subi de multiples catastrophes, naturelles et sociales. Des observations judicieuses révèlent la particularité des gens de ce pays, d'abord celle d'être à la fois présents et absents, « Mais ici, on peut être là et pas là. » Ici et ailleurs, comme s'ils étaient doués du don d'ubiquité. Jamais tout à fait présents, toujours déjà ailleurs. Une difficulté de leur part, probablement, à accepter la réalité présente, celle qui est immédiatement perçue, si dure à vivre. À cette particularité en sont associées deux autres : « Ici, on peut être quelqu’un et quelqu’un d’autre, ça dépend de l’humeur, ou de l’heure qu’il est, ou d’autres raisons dont on ne parle pas.». Les personnes semblent ne pas avoir d'identité fixe, elles sont elles-mêmes et autres. «On n’a pas l’impression qu’ils vont quelque part, tous ces passants» : les gens dans la rue ne semblent pas avoir de but précis, ne semblent pas savoir où ils vont ; leur destination lointaine, dans l'espace et dans le temps, ne les absorbe pas, ils semblent vivre dans un présent, et n'agir qu'en fonction des aléas de ce qui se présente. Il en ressort que dans ce pays tout semble manquer de fixité et de stabilité, rien n'est précisément déterminé, ni les lieux, ni les personnes dans leur identité, ni les événements dans le temps. Même le nom des rues change sans cesse, comme cette « rue des souvenirs ». On ne sait donc jamais très bien qui est qui, où l'on est, où l'on va, en quel temps l'on se situe. Tout semble labile, variable, flottant. Et « nul ne se sent vraiment à la place où il devrait être, sur cette terre brûlée » Dans ce monde instable et fluctuant, soumis aux aléas du présent, un âne qui refuse d'avancer produit tout un « blocus », fait l'événement. L'anecdote montre la solidarité des gens entre eux dans la misère : « dans ce pays, on sait ce qu’est la souffrance et jamais on ne laisserait un frère ou une sœur dans une flaque de boue. », mais elle montre surtout comment ce qui sert la mort, le corbillard luxueux ( le seul luxe visible ici, c'est le luxe pour la mort) peut servir la vie aussi, qui semblait un moment suspendue par la mésaventure de la vieille « boko » et de son âne. Des pierres à la place des morts, non pas des pierres tombales, mais des pierres pour reconstruire les lieux de vie : l'image est surprenante, mais belle et parlante. La vie s'impose, sur les lieux de la mort, et c'est l'image de tout ce pays qui est ainsi rendue, toute une population qui détourne l'apparat fastueux et pompeux pour la mort vers l'affirmation simple de la vie. J'ai beaucoup aimé ce texte, son humanité, le choix parlant de l'anecdote contée, l'usage modéré aussi du truculent vocabulaire local, comme ce mot « Goudougoudou » qui désigne pourtant une réalité terrible. Il y a encore l'intervention de l'écrivain, intéressante, qui demanderait à elle seule tout un commentaire, sur la place de l'écrivain dans la société, sur la fonction de l'écriture. Bravo, Edgard, pour ce très bon texte. |
Robot
28/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Cette écriture m'a passionné. Plus que le récit, c'est le tableau, les couleurs, les sons, que je retiens. Tout ce texte est une vision, un panorama. Et cette impression de gens, comme une multitude qui se croise et vaque. Et puis comme un sentiment de bonheur, de gaité étrange. J'ai regretté que le récit soit si vite achevé.
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Anonyme
28/7/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir Edgar,
C’est superbe ! J’adore cette balade dans votre tableau. Les mots, les images dégoulinent en cascades, rejaillissent, éclaboussent, ricochent et je ne sais plus où donner du regard. Tout m’éblouit, soleil d’Haïti ruisselant à chaque coin de rue, sur chaque misère, j’hume nez au vent et je palpe les odeurs aigres, chaudes et magnifiques que vous exaltez avec bonheur. Vous touchez de votre plume le sordide pour l’enrouler dans votre tendresse où flambe la vie. J’aime énormément rencontrer la poésie dans mes lectures. Vous m’avez gâtée. Merci pour les minutes passées à vous lire. Elles ont l'effet d'un baume, le reste peut bien attendre… Cat en couleurs |
widjet
28/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Foisonnant. Voilà le mot qui me vient à la lecture de cette petite scènette, cette tranche de vie exotique (l’auteur a la bonne idée de ne pas abonder de mots locaux, ça ne fait pas étalage), colorée, vivante, qui nous embarque sans effort (faut dire que tous les sens - la vue surtout - sont mis à contribution et c’est un régal).
Rien n’est laissé au hasard et j’aime beaucoup la fin de la boucle « on peut être ici et là » qui démontre la maîtrise du récit. Ca ne raconte pas quelque chose d’extraordinaire, mais le style dresse un tableau qui donne un cachet pittoresque et émouvant à l’ensemble. Bravo. J'aurai aimé l'écrire (enfin, si je savais). W |
AhmedElMarsao
29/7/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Deux ou trois phrases… une ou deux lignes... et voilà tout un monde qui nous envahit !
Pari réussi avec maestria. Le style en kaléidoscope fait surgir tout un monde au bout de chaque phrase tracée. « Et la voilà, la vie » dixit l’auteur. Je l’imiterais en ajoutant : « Et la voilà, la littérature ! La grande ! » Celle qui nous change de ces histoires superficielles qui polluent les pages blanches aussi bien que celles virtuelles des sites… et des jeux de mots gratuits, des métaphores et des figures de styles oiseuses… Non, jamais une figure de style ni une métaphore ne pourront tenir à elles seules un texte (poésie ou nouvelle). Tout est affaire de souffle. Un grand bravo ! Un superbe moment de lecture ! PS: Je mets "exceptionnel" sans hésiter. |
Neojamin
29/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Edgard,
Après tant de commentaires élogieux, je ne vois pas grand chose à ajouter. Je tiens juste à remercier l'auteur pour ce texte, ce morceau de présent qui fait chaud au coeur. J'ai découvert un peu de ce pays avec la lecture de Danny Laferrière et je retrouve dans tes mots un peu de son ambiance (même si l'époque est bien différente). Ton texte est très inspirant et donne envie de se plonger dans une atmosphère, d'observer ces lieux extraodrinaires que nous traversons chaque jour et que nous oublions parfois de voir... Merci. |
Anonyme
29/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Après tant de commentaires élogieux, je ne vois pas grand chose à ajouter... non plus !
Deux petites choses cependant : merci de m'avoir fait découvrir un auteur. J'ai pu dénicher une interview de cet auteur et il me donne vraiment envie de le découvrir et de le faire découvrir ! Ensuite, j'ai "intégré" un concept qui va m'aider désormais dans cette vie échevelée : le temps est élastique ! Quelle merveilleuse idée... Je vous en suis reconnaissant jusqu'à la fin de mes jours... |
Anonyme
30/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Edgard,
Un tourbillon bariolée, "Boulevard Dessalines" explose ma rétine. Vous me racontez la rue, la ville, les gens et leur être. C'est sale, c'est beau, c'est dépaysant. Je suis désolée mon commentaire ne sera pas constructif, je ne trouve pas les mots pour vous dire combien j'ai aimé votre écriture, j'ai hésité à laisser un commentaire, mais il fallait que vous sachez que j'ai beaucoup aimé votre nouvelle qui a une telle personnalité, elle est à mes yeux d'une grande qualité. |
guanaco
31/7/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Génial!
Je me suis bidonné! La vie après Goudougoudou! Tout a été dit. Moi j'ai adoré les pointes d'humour par ci par là: - "couleur de l’asphalte de la rue (entre les trous)" - "Gary a ouvert la foule comme on ouvre une citrouille : en deux !": pas la mer comme Moïse, trop banal, non, comme une citrouille, et la précision qui tue! Et l'âne qui n'avance pas avec sa cavalière: moi je voyais Djamel Debbouz sur son âne dans "Astérix": "Hue Cannabis, hue!...Tu n'es pas très coopératif Cannabis!" et ça m'a bien fait marrer. N'oublions pas la gravité du fond: un pays dévasté par les tremblements de terre et autres typhons,ouragans ou cyclones avec les gravats omniprésents encore aujourd'hui mais l'auteur refuse tout misérabilisme gratuit et s'empresse de remettre son lecteur sur les bons rails comme ici: "Devant ce qui reste de l’hôtel Acropolis (c’est-à-dire un énorme tas de gravats, sous lequel dorment quelques-uns de mes amis, et trois hauts cocotiers plumés comme des coqs après le combat)" Merci pour ce bon moment de lecture |
Cox
6/8/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très beau et dépaysant.
Je ne connais pas du tout Port-aux-Princes, sa culture, son ambiance et je ne peux donc pas dire que vous avez su le rendre parfaitement, mais j'aime à croire que c'est le cas car votre prose sent le vécu et paraît venir de quelqu'un qui a su s'imprégner d'une ville et la comprendre intimement. Cette peinture est vivante et magistralement écrite; on ne s'ennuie jamais et la lecture est un plaisir constamment renouvelé. Je ressors de cette nouvelle en rêvant d'un roman signé de votre plume qui se déroulerait en Haïti et saurait, comme ici, exalter ce cadre le temps d'un longue histoire. Bravo ! |
Anonyme
7/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le mot a déjà été écrit dans l'un des commentaires précédents. Je le reprends à mon compte : voilà de la littérature. Le style, l'originalité de la langue, la force des images, la vérité des personnages,
(je parle de cette vérité que seule peut générer la littérature, multidimensionnelle et que l'on intériorise de manière intime), tout est là. Mon cher Edgard, je ne sais si vous vous êtes essayés au roman, mais c'est, assurément, une voie qu'il vous faut explorer. |
in-flight
7/6/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une belle peinture de ce pays particulier:
- Premier à avoir pris son indépendance du joug français, via Toussaint l'Ouverture; - Chantre du vaudou; - Terre martyre sur le plan géologique. Tout ça, ça vous forge un caractère, une Nation ! L'écriture est belle avec ce particularisme d'être "dans" et "hors" l'histoire que vous nous racontez: on vous suit tel un conteur qui maitrise son sujet, tel un guide touristique animé par la passion de ce pays. Cela donne une impression de fiction/reportage assez troublante. |