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Asrya
20/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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"pas mal et ... d’étranges histoires." --> une coquille dans ce passage
"me fascinaient. Je .... histoire d’enfant " --> coquille à nouveau. "et fut à .... ce meurtre" --> coquilles "une clairière où des petites fraises des bois succulentes mûrissaient tranquillement" --> les fraises des bois poussent en sous-bois, pas en clairière ; en lisière de forêt, à la limite... mais principalement en sous-bois. "grignoter tranquillement un brin d’herbe odorant" --> un brin d'herbe odorant ? Hum... odorant, peut-être pas l'adjectif le plus réaliste. "d’une maladie mystérieuse et tenace qu’on appelle la rage" --> au sens strict ou figuré ? la formulation me paraît maladroite. "Ils.... mâchoires sombres et menaçantes" --> maladroit ; le verbe utiliser me paraît mal employé. répétition "instrument de fer", "outils de fer" en peu de temps, aurait pu être évitée. "qui se referment.... du renard" --> coquille "qu’ils .... leur liberté," --> beaucoup de coquilles Dans la forme, hormis les quelques coquilles citées au préalable, j'ai trouvé l'ensemble assez maladroit. La narration oscille entre coup d'éclat et balourdise. Si certains passages donnent un intérêt au récit, d'autres l'allongent, le répètent, et s'empêtrent sans fluidité. C'est fort dommage car j'ai beaucoup aimé l'idée qui se cache derrière ce texte ! Tant sur l'âge du personnage, que sur le meurtre qu'il commet. C'est très intéressant. Les différentes descriptions me paraissent bien ternes et manquent de sensation. On reste dans le visuel, d'accord, mais qui n'est pas suffisamment mis en avant pour accrocher et cerner l'ambiance des différentes scènes. Je n'ai pas réussi à me plonger dans les sentiments de votre personnage face aux différents outils de son père, au sein de cette clairière non plus, ces fraises, ce lapin, je pense qu'il y a cet aspect à parfaire. Le début est un peu long à se mettre en place, les deux/trois premiers paragraphes me paraissent plutôt anodins et n'apportent pas grand chose au récit. Ce n'est que mon avis évidemment. Merci pour le partage. (Lu et commenté en Espace de Lecture) |
plumette
24/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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j'ai passé un très bon moment à lire cette nouvelle.
Elle illustre à sa manière la force de la littérature! l'univers de la forêt, le bonheur de la rencontre avec le petit lapin, la terreur née de la nuit, la vérité vraie, la manière dont l'enfant met à mort son héros devenu détestable, j'ai tout apprécié. j'aime le ton de ce récit rétrospectif qui respecte totalement l'enfant devenu grand. Ce n'est pas si simple de redonner vie à des souvenirs d'enfance ( réels ou imaginaires) en gardant au récit une fraîcheur et en lui redonnant une actualité qui émeut le lecteur. Bravo! |
Donaldo75
26/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Je vais commenter au fur et à mesure de ma lecture. Au début, j’ai trouvé l’introduction un peu longue et j’ai craint qu’elle ne phagocyte le récit mais elle s’est terminée après la mention au roman de Maurice Genevoix. Arrive le petit lapin. Puis Raboliot. Puis le narrateur prend la décision de brûler le livre pour tuer l’assassin. « Alea jacta est » dit le petit garçon, ce qui au passage jure un peu dans la narration d’un gosse de cet âge, même s’il lit du Maurice Genevoix. Bon, le récit a accéléré dans la deuxième partie au point de perdre de la matière littéraire. Ce n’est pas mal écrit mais côté intérêt il y a un parsec entre ce que l’histoire pouvait promettre et la réalité de ma lecture. Les phrases de fin montrent le style décalé par rapport à l’âge du narrateur, un style assez vieillot, d’ailleurs, pas réellement remarquable et encore moins prenant.
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Tiramisu
26/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Une idée interessante, tuer le livre, tuer toutes les idées qu'il contient et surtout le personnage.
Mais la narration manque d'allant, on piétine au début, beaucoup de redites inutiles, on a compris l'amour que le narrateur a pour la nature, les arbres, les animaux, cela pourrait être plus vivant, plus mise en action que simplement déclaratif. J'ai du mal à bien identifier l'âge de l'enfant, tellement de phrases me semblent dites par un adulte. Ou bien est ce un souvenir d'enfance ?Est ce lié à la concordance des temps ? Je n'arrive pas à suivre vraiment qui parle : un adulte qui se souvient ou un enfant qui parle. Ce qui m'a empêchée de rentrer complètement dans le texte et de suivre le narrateur. Il est dommage qu'il y ait de nombreuses coquilles qui laissent penser à un défaut de relecture. Coquilles qui vont sans doute disparaitre après le passage des correcteurs si le texte est publié. |
Cyrill
26/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’ai aimé l’idée de cette nouvelle.
L’imaginaire d’une histoire écrite et la réalité se confondent avec adresse au fil de la narration. Le protagoniste/narrateur, ancien enfant rêveur se laissant embarquer par un onirisme puisé dans la littérature, ne manque pas d’épaisseur. Le souvenir qu’il rapporte devenu adulte garde toute son actualité, nous y plongeons avec lui. « comme s’il n’avait pas fini de grignoter tranquillement un brin d’herbe odorant.» : jamais me semblerait plus approprié que pas. Mise à part cette broutille et quelques étourderies, j’ai souri à ce passage aux tonalités WaltDisneyènes, adorable, avec le « petit cul à l’air » qui salue. Les qualificatifs : petit, mignon accentuent l’impression d’une futilité que dément le crime à venir. Le récit m’apparaît alerte, j’y trouve le ton de l’aventure propre à l’enfance. L’attention est soutenue. ( « Et ce n’était pas fini. » ). chaque épisode apporte son lot de trouvailles. Le regard de l’enfant se dessille en découvrant les instruments de torture, mais son tempérament rêveur le conduit encore à la résolution de ses inquiétudes par l’imaginaire. Peut-être est-il vraiment allé brûler le livre dans la forêt, personnellement j’opte pour cette hypothèse. On voit ici la puissance magique qu’un enfant peut prêter à ses actions. C’est ce qui ressort et m’a séduit dans ce récit. |
Anonyme
7/3/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime un peu
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Je considère ce passage dans votre nouvelle :
En levant la tête, (…) mes petits lapins ! Deux paragraphes où bascule l'histoire. J'en relève les adjectifs : Petit, immobile, grandes, légers, vifs, petit, clair, mignonnes, odorant, petit, petit, clair, patibulaire, petits, grosses, sec, petits, aigus, hébété, terribles, lancinantes, mystérieuse, tenace, petits. Les fraises des bois sont petites aussi, le frère, les oiseaux ; je compte cinq occurrences du mot « lapin » ou « lapins », à chaque fois qualifié par l'adjectif « petit »/« petits ». Le museau du lapin est petit et clair, le cul du lapin est petit et clair, les cris de désespoir des (petits) lapins piégés sont petits et aigus. Pour moi lectrice, c'est trop, beaucoup trop appuyé. Le reste du texte, à mon goût, abonde un peu trop en adjectifs convenus, d'ailleurs, mais pour moi leur concentration dans les deux paragraphes indiqués atteint à la folle exagération et m'aliène le récit. Déjà que j'ai le plus grand mal à entrer en empathie avec un destructeur de livres… Autre chose : le narrateur se qualifie d'« enfant rêveur » et plus loin annonce J’ai toujours préféré l’action aux lamentations. Je trouve que ce n'est pas très cohérent, je vois mal associés les traits de caractère « rêveur » et « actif » ; j'aurais besoin d'un personnage mieux dessiné, approfondi, pour réconcilier ces deux aspects. Pour conclure, je ne suis pas convaincue, je me dis que votre nouvelle aurait besoin d'un sérieux élagage pour réduire son foisonnement de qualificatifs banals répétés. Une mention toutefois pour le tout début abrupt, qui m'a paru prometteur, et l'image que je me suis faite, malgré ce qui dans votre style représente pour moi des scories, d'un enfant sensible et solitaire. |
papipoete
8/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour Edgard
On ne pouvait pas trouver mieux que moi, qui connut et aima la forêt autant que moi. Les arbres étaient mes amis, et les petits habitants aux longues oreilles, me faisaient de l'oeil, j'en rêvais... jusqu'à ce que je comprenne que ma maison cachait de quoi les attraper et les tuer ! Et sur une étagère trônait un livre, dont le héros Raboliot, braconnait... les petits lapins particulièrement ! Je jurai de le faire disparaître ! NB on a tous été ce petit-enfant, qui un jour mange du lapin, sans songer comment il arriva dans la marmite... jusqu'à ce que à la cave, l'on tombe sur Papa en train de... assassiner le lapin à venir dans l'assiette ! C'est bien écrit, un peu pour enfant quand-même, à moins qu'il ait changé en grandissant ? Mon père justement, tuait le lapin de telle façon, qu'il ne se doutait de rien et se retrouvait mort sans avoir une seconde frémi ! J'aime particulièrement le passage, où toute une boite d'allumettes il faudra pour brûler le livre " assassin ", tant cela me rappelle un triste souvenir, quand je voulus le faire pour oublier, mon amour dans d'autres bras disparu... |
Blitz
9/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Lecture très agréable, on se met facilement à la place de l'auteur et on est tout de suite transporté dans une maison forestière. Le rythme est bon et on déroule facilement la lecture. Merci.
Juste un détail: "l'huile bouillante", pas très bien placée. Peut-être une phrase de plus pour expliquer l'analogie, ou une autre expression? |