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Anonyme
9/8/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un texte très symbolique, où je relève cette idée classique que j'aime beaucoup :
"ce n’est pas le but qui est important, mais le voyage." Le renoncement au but au tout dernier moment est aussi bien dans le mouvement de ce texte où je lis l'affirmation d'un vouloir-vivre, et surtout d'un vouloir-continuer à rêver. J'ai bien aimé, dans l'ensemble, mais ai trouvé le symbolisme un peu trop facile à mon goût ; pure question de goût. |
Asrya
15/9/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le titre m'a donné envie de m'attarder sur votre nouvelle.
Les premières lignes également. Des phrases courtes, concises. J'adore. Première réserve : "La route est de couleur magenta ou bordeaux. L’herbe tout autour est vert d’eau." Couleur magenta ou bordeaux la route ? Il faut se décider ! L'herbe est vert d'eau ? Autant dire l'herbe est verte ; cela ne fait pas avancer les choses. Je continue : "Puis, au moment où nous allons nous croiser, l’homme, qui semble avoir vécu beaucoup de choses" Formulation maladroite selon moi. Je comprends vaguement ce que vous voulez dire, enfin je crois. Vient ensuite un dialogue avec un enfant seul, ponctué de non-dits intrigants ; ça commence à en faire des non-dits. Et c'est pas fini. Conversation philosophique avec "l'homme debout" ; sans plus. Je n'ai d'ailleurs pas bien compris son raisonnement. Et les conversations insensées se poursuivent avec ces femmes au parapluie. Une esquisse de morale se dessine, pourquoi pas. Enfin, cette porte. Enfin la révélation. Du moins, un semblant de révélation. S'agit-il d'un rêve ? J'imagine que oui. Pourtant, la symbolique que vous décrivez ne dit pas exactement cela. Le monde du rêve est d'après ce que vous avez transcrit, derrière cette porte, et seuls quelques uns y sont invités. Alors... qu'est-ce que le reste si tout cela n'est pas un rêve ? Un peu confus selon moi. Une chute qui déçoit un peu. Si toute cette mascarade signifie que la jeune femme est entrain de rêver, dans ce cas là, cela manque de folie, de liberté. Lâchez-vous ! C'est un rêve, tout est permis ! Ne vous arrêtez pas à une femme qui court avec une épée, deux demoiselles avec un parapluie, un garçon abandonné et un jeune homme frustré de la vie ! Je reste sur ma fin, très septique. Pourtant le style me plaît énormément. Quelques phrases sont à retravailler selon moi, trop de lourdeur, Mais merci pour cette invitation au rêve, J'espère vous lire bientôt à nouveau. Edit : suite aux commentaires des autres lecteurs, j'ai relu votre nouvelle afin de comprendre ce que je n'avais pas saisi. En effet, j'étais complètement à l'ouest... désolé. Votre écrit est bien plus sensé qu'il m'avait paru. Trop camouflé pour que le comprenne, trop imagé pour que je m'approche de sa signification. J'ai été induit en erreur par ce mot "rêve" qui pour moi n'a pas pris le sens que vous lui attribuez dans ce texte. |
Anonyme
8/9/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Votre nouvelle a failli me tirer les larmes (failli) tellement elle me parle. Votre nouvelle m'ait tombé dessus par un heureux hasard, une "fausse manœuvre" sans que je sois dans l'Espace Lecture, ni dans la liste des poèmes en attente. Je vais essayé d'être la plus constructive possible bien que je ne souhaite qu'être que dans le ressenti tellement ça remue dedans. D'habitude je n'aime pas les nombreuses répétitions, mais la répétition de "chemin" me semble essentiel. En restant objective il faut éviter les nombreuses répétitions si on peut les supprimer ou les remplacer par des synonymes ou autres images. Ce passage-là est un beau message, il m'a pris à l'intérieur: "En fait, dit celle qui tient le parapluie, on est allées sur le chemin avec un but. C’était très difficile, et épuisant. Cela demandait beaucoup de force et de volonté. C’était difficile, mais en même temps, c’est sur ce même chemin qu’on a découvert des choses, rencontré des gens. Vécut des aventures. C’était difficile et génial à la fois. Alors, quand on a découvert la Porte, on s’est dit que peut-être que ce que l’on cherchait était ailleurs. Je crois que finalement, ce n’est pas le but qui est important, mais le voyage." bon ça y est, il a fallu que je relise ce passage pour être au bord des larmes! En tout cas votre nouvelle mène le lecteur à une réflexion sur le sens de notre vie, sans accusation, sans leçon de moral, sans nombrilisme. Elle tient le lecteur en haleine de bout en bout, j'accompagne la narratrice sur son chemin en trépignant d'impatience d'atteindre enfin la Porte. Vous ne pouvez pas imaginer l'effet que votre nouvelle a eu sur moi. C'est beau, c'est puissant, c'est simple, et ce passage: "Je vais repartir. Je vais chercher un but à accomplir. Je vais choisir. Puis, je reviendrai. Puis, je me battrai. Je parcourrai à nouveau le chemin qui mène à la Porte." est pleine de force, de ferveur, grâce à la ponctuation qui accentue cette tonalité. Et la chute..."Rêve" m'a transpercé. Votre nouvelle fait partie de mes favoris et je la lirai et relirai encore et encore. Sublime nouvelle. Bravo! |
Alice
14/9/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une nouvelle intéressante, où on trouve la force et l'humilité de la vie et des décisions qu'on y prend, toujours guidé ou carrément entraîné par des indications pas nécessairement logiques (on le sent bien dans le côté absurde et animal de la bataille pour passer la porte).
Le style est agréable, les phrases incisives et les fréquents espacements font respirer le lecteur et lui permettent de remplir les trous. "Le ciel n’est pas terne, il est comme saturé, comme s’il avait plu il y a peu de temps, d’une pluie sans nuage." L'image de la pluie sans nuages me semble quelque peu surfaite. À vrai dire, elle me donne l'impression (je dis bien que ce n'est que MON impression) d'avoir été placée rapidement, par instinct plus que par réelle signification, elle fait beau sans plus, une image qui ne renvoie à rien une fois qu'on a dépassé les mots. L'image du ciel "saturé, comme s'il avait plu il y a peu de temps" me paraît bien suffisante et beaucoup plus symbolique. Je trouve les dialogues quelque peu maladroits. Dans le cas du gamin, je trouve son langage beaucoup trop évolué pour un enfant, ce qui gâche selon moi un côté clé de l'émotion dont aurait pu se parer l'instant. En fait, les personnages m'apparaissent un peu trop placés pour le message du texte seul, comme des pantins qu'on laisse tomber sur la scène lorsqu'on doit aller s'occuper les mains ailleurs, on a l'impression qu'ils sont des sortes de formes changeantes composées d'une même entité, ou d'une même morale. On n'imagine pas leur passé, leur futur, ils apparaissent au service de l'histoire seule. Dans une histoire qui prône l'importance du chemin au-delà de celle de la fin d'une manière aussi intelligente, le fait de traiter ses personnages comme des fins philosophiques me semble un peu paradoxal. Que dire notamment de cette phrase du gamin: "Oui, parce que cela demande des sacrifices", qui nous déconnecte complètement, par le ton impersonnel du "vieux sage", de l'individu et de ce qu'il a de vrai. J'ai l'impression que les mots auraient pu être placés dans la bouche de n'importe quel être à l'abandon, y compris dans celle du narrateur: tous les personnages me paraissent interchangeables, mais c'est un avis très personnel. Peut-être le coté "fable" de ce récit, qui est de toute évidence dans la bonne catégorie, est ici trop dur à supporter pour moi qui suis très branchée psychologie des personnages. Dans la catégorie merveilleux, donc, j'ai conscience que mes commentaires relatifs aux personnages doivent être pris avec un gros grain de sel. Ainsi, je crois que la nouvelle gagnerait à être bichonnée du côté du style direct; amplifier le naturel des dialogues et peut-être unifier chacun d'entre eux. Je comprends qu'il soit dur de faire dire à un personnage ce qu'il doit dire en une ou deux lignes, mais par moment on a vraiment trop l'impression que plusieurs pans de philosophie très disparates ont été rabibochés pour la cause en une seule phrase où les virgules sont les seuls ponts d'une idée à l'autre. Quelques maladresses dans l'écriture même: notamment la silhouette qui devient "il" avant que ne soit mentionné son sexe, ou encore le "sur ses mots" qui devrait peut-être (à moins que je n'aie pas compris la phrase) devenir "sur "ces" mots". J'ai cependant bien aimé les menus détails comme la présence d'un parapluie, très tendres et symboliques. J'ai beaucoup apprécié la fin, elle fait ressortir une force humaine inspirante et est bien maîtrisée. Merci pour cette lecture, Alice |
Robot
14/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai apprécié la symbolique du récit, d'autant que volontairement je pense, vous ne révélez rien de votre propre sentiment sur ce voyage. L'important c'est le voyage que je traduis par l'important c'est d'entreprendre, d'oser le voyage qui s'enrichit des rencontres, des avis, des expériences des autres. Et puis, savoir se remettre en cause, ne pas considérer que l'objectif du voyage ne puisse pas au final être modifié, Savoir quand le but devient illusion et tenir compte de la réalité.
Le récit tient en haleine, se relance à chaque rencontre et n'est à aucun moment ennuyeux. |
Anonyme
15/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup cette nouvelle sans entrée ni fin. On ne sait rien de concret sur la narratrice (je crois), qui elle est, d'où elle vient, où elle va. Ni de son monde.
Je me suis souvenu de quelques paysages à la Dali en lisant, j'ai pensé aussi à certaines descriptions de paysages de Dune de F. Herbert (bien qu'il n'y ait pas d'arbres...). Bref j'ai bien aimé que sur de l'intangible, du non-décrit, vous m'ayez emmené dans une histoire qui n'en est presque pas une. Le style est d'une simplicité très fluide. Que dire ? Oui, l'important était de vous suivre sur cette route et de reprendre la nôtre ensuite vers nos rêves qui ne s'accompliront peut-être jamais mais valent-ils vraiment la peine qu'ils deviennent réalité ? La question, votre texte. Et le sentier ? |
marogne
20/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il vaut peut être mieux, en effet, vivre que rêver. Même dans ce monde à la frontière de Dali et Chirico.
On a vraiment envie d'aller à la fin quand on commence, ce n'est pas que l'on cherche à comprendre ou à élucider quelque chose, non seulement on est entrainé comme le personnage sur le chemin, sans savoir réellement la raison de cette volonté, et quand on arrive, si on arrive en fait, on se dit qu'effectivement.... |