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Selenim
14/3/2009
a aimé ce texte
Bien
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Voilà un brin de nouvelle qui m'a bien plu.
L'écriture et travaillée mais sobre, ça se lit tout seul. Certaines phrases sont très imagées et donnent l'envie compulsive de les relire: "Il tisse régulièrement son carré brun de velours milleraies au milieu de la plaine verte et son regard s’attarde avec fierté sur son domaine." Ou encore: "Adossé au zinc, les mains dans les poches pour cacher ses ongles endeuillés, il bavarde avec les buveurs et lance des regards furtifs vers la silhouette convoitée qui évolue avec souplesse entre les tables." L'intrigue n'est pas factice, la chute bien sentie. J'ai deviné assez prématurément l'incendie du pigeonnier pour mieux me laisser prendre au piège de " arf, je me suis avoir, et le mari de Lola. Bien vu. P.S. Je viens de lire les autres commentaires, il me semble qu'il y a erreur: c'est bien Roland qui incendie le pigeonnier et non Daniel, les phrases suivantes ne laisse aucune équivoque:" Elle (Mariette) se jette alors dans les bras de Roland en sanglotant et l’entend grogner : Je ne voulais pas ça, non, je ne voulais pas ça… Seulement le pigeonnier ! C’est à cause du vent…" Roland voulait mettre le feu au pigeonnier pour se débarrasser de Daniel, enfin je crois. |
xuanvincent
14/3/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Il y a là les ingrédients, j'ai trouvé, pour une intrigue sentimentale à souhait.
L'histoire m'a semblé se lire facilement - les dialogues notamment sont vivants - et m'a assez plu. La fin toutefois m'a paru moins crédible * : Mariette m'a paru curieusement savoir que le jeune homme allait incendier son pigeonnier et ne pas l'avoir empêché de le faire ; d'autre part, ce jeune peintre aurait en fait souhaité de nouveau, comme lorsqu'il était enfant, incendier un pigeonner... Par ailleurs, à la fin du récit, Lola et le jeune homme m'ont semblé réagir bien légèrement face au drame vécu par le couple. Bon, malgré tout, pour le récit, cette fin donne une tournure plus singulière, plus romanesque (?) qui peut frapper l'imagination du lecteur. * mais le titre pourrait mettre la puce à l'oreille au lecteur. La fin m'a plu. |
Anonyme
14/3/2009
a aimé ce texte
Bien
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Très jolie nouvelle.
Style très agréable. J'ai trouvé cependant un peu étrange que tout brûle et qu'il ne soit pas allé cherché sa femme pour l'en avertir, se contentant d'attendre dehors son portable à la main. J'ai apprécié le texte, le sujet, les personnages et les décors. |
Anonyme
14/3/2009
a aimé ce texte
Bien
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J'ai commencé à lire, et puis, j'ai voulu savoir la fin. Et je ne suis pas déçue.
Voilà; j'ai aimé. |
embellie
14/3/2009
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Quelques précisions s'imposent. Bien sûr, c'est Roland qui met le feu au pigeonnier, auquel il n'est pas attaché, espérant ainsi se débarrasser de Daniel. On peut supposer que, pris totalement par
son délire de jalousie, il est hébété, assommé devant la catastrophe que son geste a provoqué, et il ne pense même pas à sauver Mariette qui aurait pu mourir dans l'incendie. Merci à tous de m'avoir lue, même si je n'ai pas été tout à fait comprise. |
Menvussa
15/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Que dire !
Le titre qui dit tout sans rien dévoiler. Très bien la façon de rentrer dans le récit, une part de descriptif mêlé à l'action naissante. Très bien Ce Roland que l'on découvre, tellement réel, ce mélange de bon sens paysan et de connerie humaine, superbe Le peintre, à peine esquissé, élément déclencheur, révélateur d'une vie paisible avec un tas de non-dits, des petits drames sous-jacents que l'on devine. J'adore Tout ce passe très vite comme un coup de vent, le rythme nous entraîne vers cette issue que l'on devine au fur et à mesure que l'on lit. Très bon car l'égo du lecteur est sauf, bien que, adroitement manipulé. La chute, géniale, terrible et apaisante à la fois. Je viens de lire ton commentaire, rien à justifier, c'est parfait, c'est juste au lecteur de faire un tout petit peu attention, de s'imaginer la scène. Moi, la ferme je l'ai vu brûler. |
Faolan
15/3/2009
a aimé ce texte
Bien
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Une trame classique mais cela est bien écrit. Déscriptions, actions et dialogues se succèdent et au final, un texte qui m'a fait passer un agréable moment.
Merci. |
jensairien
17/3/2009
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Encore une histoire de tableau et de jalousie chez Embellie.
L'histoire, somme toute très conventionnelle, se laisse lire. Les dialogues sont bien rendus, l'intrigue est bien menée. Je trouve que le Daniel, mari de la belle tenancière, est un peu gros (ou alors j'ai rien compris ; mais le Roland allait régulièrement dans cette auberge, il n'avait jamais vu le mari ? Ce Daniel étant un gars du village, il ne le connaissait pas avant ? Ce Daniel qui cause tant à la Mariette, il ne lui a jamais dit qu'il tenait l'auberge ? soit). En tout cas la nouvelle n'avait sans doute pas besoin de cette chute. Ça fait un peu copié/collé. bon, après post de Embellie, je corrige mon commentaire : donc Daniel n'est pas le mari de la belle Lola (on aurait pu le croire quand elle l'appelle "chéri, prépare un petit déjeuner" mais juste un amant de passage. |
widjet
24/7/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Ah, jalousie quand tu nous tiens et nous dévore la raison !
Une petite histoire provinciale (presque Chabrolienne) qui se lit sans problème bien servie par une écriture simple, et efficace. Pas mal du tout. W |
mogendre
25/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une observation subtile des caractères des ruraux laisse à penser combien le sens de la propriété est développé, au point de ne pas accepter qu'un "estranger" leur dérobe la simple image de leur bien. Il ne s'agit pas que de jalousie.
La mise à feu du pigeonnier même prévisible, est vite rattrapée par le dernier paragraphe teinté d'ironie. Ecriture précise. Construction solide qui mérite peut-être qu'un petit travail supplémentaire oriente le lecteur vers une autre piste. |
monlokiana
26/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un bon moment de lecture, je me suis beaucoup amusé. On est tellement stupide quand on est jaloux.
Ce récit est fluide, simple, les mots bien choisis, le rythme très régulier, bref, je ne suis pas bloquée, je ne suis pas ennuyée…. Même si je trouve certaines tournures risibles et même pas très crédibles : Roland, aveuglé par la jalousie, brûle le pigeonnier et la maison avec… sans pour autant réveiller sa femme, sa douce qu’il aime tant, avec autant de jaloux. Là, il ne cherche pas à sauver l’être aimé, mais à assouvir une jalousie totalement ridicule… Daniel, dans ce texte, a un petit coté d’esprit vengeur… Pourquoi sourit-il après ce qui vient de leur arriver. C’est comme s’il disait : « Je vous ai eu et je me moque bien de vous… » Je ne vois pas l’intérêt ni le sous entendu de ce sourire… Et Mariette, pourquoi parait-elle nerveuse et bafouille t- elle à chaque fois que son mari l’interroge sur Daniel ? Comme si elle le trompait réellement … Bref, j’ai aimé tout de même, encore la jalousie et ses conséquences désastreuses… |
plumette
25/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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une histoire bien menée de bout en bout que j'ai lu avec plaisir.
Roland est un macho qui a le droit de fantasmer sur Lola mais ne supporte pas que sa femme puisse lui échapper, même en pensées. Ah! Jalousie quand tu nous tiens! le décor est bien planté, l'alternance de descriptions et de dialogues donne au texte un côté très alerte. Bonne chute qui plus est. Et Bravo pour le concours! |
Anonyme
25/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Vraiment bien écrit. Mais… mais comment notre incendiaire a-t-il pu ne jamais croiser le mari de celle qu'il allait voir si souvent ?
Seule ombre en ce texte lumineux. Bravo !! |