|
|
PierrickBatello
8/4/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Très élégant, dans tous les sens du terme. Le sujet, le style. Certes guère moderne mais de belle facture! Les 3 dernières phrases ne me semblent pas nécessaires à vrai dire. Du coup, j'ai jeté un oeil au tableau. Et là je dis bravo car il faut du talent pour partir de cette oeuvre (que je n'apprécie pas beaucoup) et écrire cette nouvelle.
|
Tadiou
4/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
(Lu et commenté en EL)
Texte tout à fait charmant s’appuyant sur des faits historiques en partie réels. L’écriture est délicieusement surannée, élégante, restant délicate. En particulier la lettre du roi (l’auteur n’étant indiqué qu’à la fin de celle-ci sans indiquer le n° de ce Louis) est un modèle de langage châtié d’une autre époque. Donc le tableau a existé, et existe toujours au Louvre. Sa description et l’effet produit correspondent à ce qu’on peut lire par ailleurs. L’histoire de ce tableau est bien imaginée. La fin est intéressante et prend une tournure à la fois sentimentale et passionnelle (la favorite éconduite) et sociétale (« droit de cuissage »). J’apprécie d’autant plus cette chute inventée que certains critiques ont suggéré que cette jeune personne était la propre épouse de Greuze. Tout cela fait, certes, un peu passéiste (Louis XV, les temps des Favorites…) ; mais le texte est séduisant. Et on peut y trouver des réflexions sur l’Art qui correspondent à ce qu’on peut lire concernant ce tableau : cela est toujours d’actualité dans l’histoire de l’évolution de la Peinture. Merci pour ce bon moment et pour les informations contenues dans ce récit (je ne connaissais pas ce tableau : la prochaine fois que j’irai au Louvre…) |
plumette
11/4/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
je suggère à l'auteur de mettre un lien avec le tableau qui a inspiré cette nouvelle.
L'auteur s'est-il documenté pour connaître l'histoire du tableau, sa ou son commanditaire, ou est-ce pure imagination? voilà les questions que je me pose et je trouve cela un peu dommage finalement d'être détournée du texte par ce questionnement. mais peut-être serais-je la seule à réagir ainsi! Je n'ai pas un instant réussi à croire la lettre du roi à sa favorite. Le passage qui a emporté mon adhésion est celui où l'artiste cherche quelle forme donner à sa représentation de cette jeune fille à la cruche cassée. l'écriture est en rapport avec l'époque dont il est question et la lecture est agréable. Pour moi, La nouvelle pourrait s'interrompre à la phrase " le ravissant modèle de la cruche cassée se retrouve bientôt dans son lit" En effet, inutile me semble-t-il de surligner la déchéance de la Dubarry et surtout de rappeler cette expression au sujet du café qui fout le camp, qui éloigne le lecteur du tableau et de l'ingénue libertine. Plumette |
Anonyme
4/5/2017
|
Le roi Louis faisant part à sa maîtresse d'états d'âme en ces termes à la suite d'un bal masqué "organisé" (sic) par Maurepas...voilà qui laisse songeur ! La suite de la nouvelle est à l'avenant de cette malheureuse introduction épistolaire où l'idée même d'imaginer le Bien-Aimé écrivant Vous voyez ce que je veux dire ! est pour le moins risible dans ce contexte.
Même la populaire série télévisée Nicolas Le Floch nous a habitué à des textes mieux travaillés, c'est dire l'indigence du propos ! Une façon bien peu convaincante - pour ne pas dire maladroite - de nous guider vers les royales alcôves qui deviennent prétexte - on ne sait trop pourquoi - à nous asséner un cours d'histoire de l'art bien ennuyeux. Il me semble bien vain de conjuguer - comme c'est le cas dans ce texte - le libertinage sur le mode de l'ennui. Dans un élan charitable je vous épargne ma notation. |
hersen
5/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Ce que j'aime dans ce texte, c'est la réflexion du peintre qui cherche à suggérer ce que la commanditaire souhaite cru.
Ce qui, d'ailleurs, marchera au-delà de ses espérances puisque le modèle sera, finalement "réquisitionné" par le roi. Peut-être même qu'il trouvera que son tableau a trop bien suggéré, que ce n'était pas son souhait et que l'art, décidément, n'est peut-être pas toujours une bonne chose. Je ne suis par contre guère convaincue par la missive car des expressions comme " à deux doigts" "quelque chose de spécial" par exemple ne me semblent pas cadrer avec le registre. La nouvelle aurait pu se terminer avant de dire explicitement la déconvenue de la du Barry. Car quelque chose qui est fort est encore plus fort lorsqu'il est non dit, si le contexte nous amène forcément à le comprendre, ce qui est le cas ici. Merci de cette lecture, hersen |