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Vincendix
26/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une fresque qui nous plonge dans un Paris où les artistes se fréquentaient, un microcosme tout à fait particulier. Ecrivains, peintres, sculpteurs mais également comédiens, femmes et hommes, avaient des relations amicales ou plus, parfois des antagonismes. Ellen Andrée, comédienne, a servi de modèle à de nombreux peintres en effet, c’est vrai qu’elle était souvent représentée en compagnie d’un verre d’alcool.
La conversation entre Zola et Degas, quoique relativement banale est agréable à suivre, c’est peut-être une fiction mais elle est plausible, Je salue votre imagination et la précision de certains détails concernant les deux hommes, un assemblage qui tient debout et que j’apprécie. |
hersen
27/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Assister à une conversation entre Degas et Zola, on ne peut guère résister.
C'est très intéressant de partir d'un tableau si connu et de raconter des anecdotes au sujet du modèle. Je viens de découvrir que seule l'homme a un verre d'absinthe devant lui. Des réflexions comme "on dirait ma Nana en fin de carrière" nous plonge franchement bien dans ce réalisme des oeuvres de Zola. Il n'avait pas à aller chercher si loin ses modèles. Ce que j'aime avant tout dans cette nouvelle est le fait de faire revivre ces moments, sans doutes imaginaires pour une part qui nous mettent dans l'environnement de ces artistes. Docu-fiction. Exactement. Merci de cette lecture. |
carbona
27/1/2016
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour,
Malheureusement je n'ai pas accroché, et je dis malheureusement car j'aime beaucoup l'idée d'écrire à partir de tableaux. La conversation au sujet du tableau semble forcée : elle arrive d'un coup alors que rien ne la suggère auparavant. Et le dialogue en lui-même ne m'a pas emballée : trop d'énumérations de titres de tableaux ou de personnages de romans qui font appel à ce que tout le monde connait et qui ne sont donc pas des infos très croustillantes. Et d'un point de vue tout à fait personnel, la vision d'Andrée ne me plaît pas, j'idéalise peut-être trop les peintres qui sont cités mais l'histoire de la déchéance du sujet ne m'a pas plu. Je regrette en fait que l'on reste en dehors dans cette histoire, on n'est pas dans la peau de Degas, ni celle de Zola, vous êtes selon moi resté trop en surface, comme par exemple ce genre de propos : "Sacré romancier ! Aucun mot ne vous échappe ; il vous faut engranger, engranger toujours... Au fait, vous n'avez pas votre cahier d'écolier aujourd'hui ?" J'aurais préféré plonger en plein dans une histoire plutôt que de me contenter de ragots colportés par deux personnages que je ne parviens pas à trouver crédibles. Le dialogue sonne faux, pas assez naturel. Côté écriture, ça roule, ça n'accroche pas sauf le "Puis :" au cours du dialogue. Désolée et encore une fois, je salue la tentative. Carbona |
vendularge
29/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'aime beaucoup ce texte qui nous invite dans l'intimité de deux monstres sacrés et d'Ellen Andrée. Le Montmartre des peintres et de leurs modèles...belle idée, joliment tournée. Merci |
Anonyme
13/2/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'aime beaucoup le peintre Degas et ignore l'œuvre de Zola, mais, quoi qu'il en soit, ne connais presque rien de leurs vies.
Ce n'est donc pas sans plaisir que je les ai suivis un instant. J'espérais que serait évoqué le cadrage si particulier de la scène. Tant pis. D'ailleurs, ce détail aurait peut-être été de trop si d'autres choses n'avaient pas été développées car ce qui me manque, dans ce texte, c'est un peu plus de chair, de voir les deux personnages vivre sur l'instant et pas seulement au travers de souvenirs ou de la chute laissant présager que la môme et Zola seraient amants. Je ne sens pas réellement les personnages vivre, mais être présents essentiellement pour donner les détails sur l'œuvre et préparer la chute. Il y a une histoire, c'est certain, mais les personnages ne sont là que pour l'évoquer. Ce sont davantage des narrateurs que des personnages. C'est sans doute le piège de l'exercice, mais il est néanmoins mené honorablement et l'écriture est plaisante. Petit détail technique : le lien ne mène à rien, pour moi. En revanche, il fonctionne si l'on remplace https par http. |