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Humour/Détente
emju : Algarde
 Publié le 25/08/18  -  12 commentaires  -  15640 caractères  -  80 lectures    Autres textes du même auteur

Partie de pêche désopilante.


Algarde


Meshui, mes 50 ans venus, j'ai appétit à me ramentevoir mon enfance.

Pour apazimer et assouager mon envie de clabauderie, je vais céans vous narrer une petite histoire qui, je suis sûre, vous fera vous esbouffer.

Sans vouloir afficher de la vanterie et avoir l'air assez fendant, je m'agrade à glisser dans ce récit goguelu quelques mots anciens et occitans.


En France, dans le plat pays, il y a une ferme, ce n'est pas un bastidou, juste une ferme, ma ferme... C'est là que, l'été, je passe mes vacances. Étant encore pitchoune et tout à plein colombine, je profite de ma jeunesse pour tabuster avec mes cousines.


Le dimanche, après avoir ouï la messe de monsieur le curé, nous nous préparons sans languir à notre commodité : la pêche à la ligne.

Dès que la galimafrée a quitté nos écuelles, nous sommes en plein émeuvement à l'idée de nous paonner avec les gautiers, au bord de l'étang, et pourquoi pas ramener une picorée pour le repas du soir.

La cour est lieu de ralliement et, par terre, c'est la bordailla... gaules, hameçons, épuisettes, appâts gisent de blic et de bloc. Chacun est responsable de son fatras, nous nous escumons donc à l'apaqueter pour ne rien oublier.


Nous nous mettons en file indienne et nous nous engageons sur la gran'route. En longeant le pré, nous donnons la bonnetade aux vaches imperturbables, toutes occupées à trantoler dans le champ. Nous avons deux éclaireurs, mon oncle et ma tante, qui forment le peloton de tête, comme une parade à tout prédicament dangereux.

Pas question de s'accoiser, aussi nous chantons à oreilles étourdies.

Nous en profitons pour espincher alentour, combien que le paysage nous soit plus que familier, depuis le temps que nous battons la semelle sur le grouette. Sur la route, des insectes bizarres aux dos colorés, roulent à toute alloure. Ils ont troqué leurs ailes pour de drôles de guiboles ; quant à leurs yeux, ils ne s'ouvrent qu'à la nuit tombée. À la chaude, ils ne voient pas les animaux imprudents qu'ils écrasent sans pitié. Sur l'arène sanglante, un hérisson, pattes en l'air, tend un museau chaffouré de stupeur.

Ma tante fait un rempart de son corps, pour nous empêcher de dégonder ; on doit attendre le signal.

Nous profitons d'une trêve pour traverser en correr la cicatrice goudronnée. Ouf ! c'est chié chanté... d'autres avettes déboulent à brides avalées, en poussant des cris de guerre.

À front de nous, une barrière de fils barbelés nous gèle le bec : pour réganier les intrus, elle arbore fièrement un affiquet « PROPRIÉTÉ PRIVÉE ».

Nous faisons fi de l'interdiction car le propriétaire des lieux s'accommode bien à mon oncle. Comme nous, d'autres familles profitent aussi de la bénignité du guillaume.


Le champ a déserté : un cratère s'ococoule en son parpal. Un miroir d'eau claire sert de couvre-chef au trou béant. L'étang est circondé d'arbres qui montent la garde, leurs bourguignottes feuillus offrent aux pêcheurs, ombre et quiétude.


Maintenant, le chamaillis peut commencer.

Céans, ce n'est pas à pile et à croix, chacun a sa place. Les gautiers ôtent leurs chapeaux, saluent les concurrents déjà en place. L'air fendant, on s'espinche, on s'affronte, on se fait des braveries.

Que le meilleur gagne !


Gardons, brèmes et tanches, tabustent, se trantolent ou muguetent dans le ventre de l'étang. Le dimanche, les poissons font ripaille. Comme par enchantement, on fait avec eux preuve de braveté. « Méfiez-vous, petits, tout cela est chattemite ! Ce ne sont que chatteries et batteleries : ces moussus ne sont là que pour vous dépêcher et ensuite faire bombance avec leur picorée. »

Pour les appâter, les pêcheurs évictent d'une boîte en fer, des vers colombins qu'ils embrochent sur un crochet au bout de leurs lignes. Les suppliciés se tortillent, implorent grâce, parfois même, glissent sur l'herbe tendre, court répit... Le bourreau s'écrie « sanguienne ! » et empale nouveau les condamnés encore vifs.


Au fond de l'étang, une grosse carpe s'acargnade, puis ployable et brillante, bondit hors de l'eau, sous les yeux tout à plein éberlués de l'assistance.

Son alloure gracieuse produit un grand émeuvement car chacun convoite le morceau de choix. Aviat, les bras se lèvent ; c'est l'épreuve du lancer des cannes à pêche. Les lignes, sans s'emburlucoquer, tombent doucement, mignonnent la surface et s'enfoncent dans les profondeurs. Les remuements ne durent que quelques secondes, formant dans leur sillage, de petits ronds dans l'eau.


L'instant est crucial, tout le monde s'accoise. Mon oncle, assis sur un pliant, les jambes écartées, le chapeau sur l'œil, espinche le bouchon rouge, pour l'heure, immobile. Nous faisons de même, chacun s'affronte. « Qui serrera la carpe si caillette ? »


Soudain, ma tante, en plein émeuvement, s'époumone : « Ça mord, je l'ai ».

Mon oncle est dépit, quelle honte pour lui, si sa demoiselle attrape le poisson ! Pris sans vert, il va être déprisé de tous.

Plus rien... la carpe n'est pas une coquefredouille, elle est rusée ; pas question de se laisser prendre à l'algarde. Doucement, elle gobe le ver qui n'est pour elle qu'un casse-gueule puis... estrancine.


Ma tante, quinaude, relève sa canne à pêche. L'hameçon est toujours en place. Le morceau de chair sanguinolente lui fait un pied nez.

Combien que, fort courroucé, le pêcheur en jupons ne reste pas sur un échec. Sans crier gare, un autre supplicié est embroché. Haut la main, le bras se lève puis se rebique, figé dans son élan, refusant tout à plat de dégonder. Ma tante sueuse, tire, tire : la ligne plie sous l'effort.

« Ça mord mais pas du bon côté, l'hameçon doit être serré dans les branches. »


Elle se retourne, suit du regard le fil conducteur et pousse une hurlade. Le voisinage furieux lui ordonne de s'accoiser mais, découvrant le prédicament, se met à rire à gueule bec. Profitant de la bordailla, les poissons délaissent les viandes pleines d'attetentement et regagnent les entrailles de l'étang.


Les pêcheurs ne pêchent plus, les gaules sont abandonnées, les poissons marmiteux dans l'épuisette, sautent pour voir l'étrange scène.


Cramoisie, ma tante se lève pour récupérer l'hameçon. Devant elle, debout, se tient un guillaume qui la regarde d'un air fort fâché. Ma tante a tout l'air d'un caiman, la main tendue vers l'objet facétieux.

L'assistance n'en peut plus ; soudain, dans le ciel, le tonnerre se met à gronder, annonciateur d'un numéro exceptionnel.


Rouge de honte, blèze, ma tante fait un pas puis s'arrête tout de gob. Elle ne voit pas la face du gautier, son œil n'a qu'une cible : l'entrejambe. L’hameçon la toise, « viens me chercher ».

Combien que le fou rire soit au bord de ses lèvres, elle tortogne, ne sachant comment aborder le sujet, sans susciter de paillardise. La tension est à son comble, une voix lance à oreilles étourdies : « Décroche-le ».

Pour assouager les railleries, la dévergognée va droit au but. La main empoigne la braguette du moussu, tire. L’hameçon outrecuidé, résiste. À la chaude, ma tante s'escume, non ! on ne la traitera pas de bas de poil, elle tire encore... Le tissu s'effiloche, puis, proditoirement, cède.


Ouf ! c'est chié chanté, la prise est bonne.


Ma tante, toute attendrésie par le gautier victime de l'algarde, ose enfin lever vers lui ses yeux coquarts.

Séduit par le minois de la bachelette dégourdie, l'homme a l'œil qui drille, il se met à jouer du plat de la langue : « Ce n'est rien mademoiselle, c'est une pointille qui m'a tout à plein réjoui ».


Mon oncle, embufé, craignant un déduit entre les deux lascars, interpelle ma tante comme s'il s'agissait d'une drôlasse. Celle-ci, pliée en deux, se moque des clabaudages et de son mari qui s'amolit.

Elle n'a d'yeux que pour la braguette prise au piège et délivrée de ses mains expertes.

Le gautier, en proie aux moqueries, apaquete son attirail ; ce forcement coquart aurait pu lui coûter sa virilité.


La partie de pêche reprend, la carpe est loin.


Le soir, chacune en sa chacunière se ramentevoira l'algarde, tout en se régalant au coin du feu, de la modeste picorée.


______________________________

GLOSSAIRE DES MOTS ANCIENS OU OCCITANS


Acagnarder (s') : paresser

Accoiser (s') : se taire

Accommoder à (s’) : s'entendre avec

Affiquet : parure

Affronter : tenir tête

Agrader (oc) : faire plaisir

Alloure (oc) : allure

Algarde : mauvais tour

Amolir (s') : faire le méchant

Apaqueter : mettre en paquet

Apazimer (oc) : apaiser

Appétit à : désir

Assouager : calmer

Attendrési (oc) : attendri

Attetentement : meurtrerie

Avette : abeille

Aviat (oc) : vite


Bachelette : jeune fille

Bas de poil : couard

Bastidou (oc) : petit manoir

Battelerie : imposture

Bénignité : bonté

Blèze : bégayant

Bonnetade : salut

Bordailla (oc) : désordre

Bourguignotte : casque de guerre

Braverie (faire une) (oc) : provoquer

Braveté (oc) : bonté

Brides (à brides avalées) : à brides abattues


Caillette : sotte

Caiman : mendian

Casse-gueule : amuse-gueule

Céans : ici

Chacun en sa chacunière : chacun en sa maison

Chaffourer : barbouiller

Chamaillis : combat

Chattemite : hypocrite

Chatterie : friponnerie

Chaude (à la) : dans le feu de l'action

Chié chanté (c'est) : c'est réussi

Circonder : entourer

Clabauderie : bavardage

Colombin(e) : innocent

Combien que : bien que

Commodité : agrément

Coquart : coquin

Coquefredouille : sotte

En correr (oc) : en courant


De blic et de bloc : de bric et de broc

Déduit : jeu amoureux

Dégonder : déboîter

Demoiselle : femme mariée

Dépêcher : tuer

Dépit : courroucé

Dépriser : mépriser

Dévergogné : sans pudeur

Driller : briller

Drolasse (oc) : mauvaise fille


Embuffer (oc) : contrarier

Emberlucoquer : embrouiller

Émerveillable : admirable

Émeuvement : agitation

Esbouffer (s') : éclater de rire

Escumer (s') : transpirer

Espincher (oc) : lorgner

Évicter : faire sortir


Fendant (l'air assez) : fier

Forcement : viol

Front (à front de) : en face de


Galimafrée : ragoût

Gautier : homme

Geler le bec : clouer le bec

Goguelu(e) : gaillard(e)

Grouette : terrain caillouteux

Gueule : rire à gueule bec : rire à gorge déployée

Guillaume : homme


Haut la main : impétueux

Hurlade : hurlement


Langue (bien jouer du plat de la) : avoir le verbe facile


Marmiteux : triste

Meshui : aujourd'hui

Moussu (oc) : monsieur

Mugueter : faire la cour


Ococouler (s') (oc) : se blottir

Oreilles étourdies (à) : à tue-tête

Outrecuidé : qui s'en croit trio


Paillardise : lubricité

Paonner (se) : se pavaner

Parpal (oc) : sein

Picorée : butin

Pile et croix (à) : pile ou face

Pitchoune (oc) : enfant

Plat pays : campagne

Ployable : souple

Pointille : affaire de peu d'importance

Prédicament : situation

Prendre sans vert : prendre au dépourvu

Proditoirement : traîtreusement


Quinaude : penaude


Ramentevoir (se) : se rappeler

Rebiquer (se) : se rebeller

Réganier : repousser

Remuements : manœuvres


Sanguienne : juron (sang de Dieu)

Serrer : garder prisonnier

Sueux : suant


Tabuster : chahuter

Tortogner : hésiter

Tout à plat : refuser catégoriquement

Tout à plein : complètement

Tout de gob : tout de go

Trantoler (se) (oc) : flâner


Vanterie : vantardise

Viandes (les) : mets

Vif : vivant


 
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   Thimul   
19/8/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Je m'incline devant cet exercice littéraire dont je reconnais la qualité mais qui m'a laissé froid comme le marbre.
C'est donc un problème parce que je lis pour éprouver de l'émotion.
Raison principale pour laquelle je lis très peu de nouvelles en Étrusque
Et en plus je n'aime la pêche.
Si ça parlait bien de pêche.

   izabouille   
25/8/2018
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Désolée, je ne suis pas arrivée au bout, c'est ennuyeux d'aller voir à chaque fois la définition au bout du texte, surtout quand il y en a autant... C'est sûrement une histoire intéressante pour qui comprend les mots anciens et l'occitans mais moi, ça m'a ennuyée. Je ne vois pas l'intérêt d'écrire avec un langage que seuls peu d'initiés comprennent.

   emju   
26/8/2018
Modéré : commentaire de l'auteur sous son texte (si besoin, ouvrir un sujet dans "Discussions sur les récits").

   Anonyme   
25/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
je trouve que l'intérêt est plus porté sur l'emploie des ces beaux mots anciens, mais ça devient très ennuyant d'en rencontrer dans chaque phrase. cela perturbe un peu le texte malgré l'utilité de rappeler les vieux ancêtres qui ont fait du francais, la plus belle langue du monde.
et puis, un texte qu'on doit lire en cherchant la définition des mots après chaque quinze seconde...
c'est là tout le problème que j'ai, personnelement, croisé dans ce texte.
merçi quand même pour ce rappele des mots si important.

jerusalem
merçi

   hersen   
25/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↓
L'intérêt de cette nouvelle est de faire revivre un vocabulaire régional en voie de disparition et pour cela, je trouve que la démarche est bonne.
J'ai lu sans aller voir le glossaire car les mots chantent, sont évocateurs et je peux deviner le sens, plus ou moins. Et si je ne trouve pas, j'ai une musique.

L'histoire, quant à elle, n'est pas transcendante mais sans doute ce vocabulaire n'aurait pas bien accompagné une histoire plus "complexe".

Un moment de lecture pas désagréable, différent et avec une petite touche de cette nostalgie des mots d'antan.

En ce sens, j'ai surtout apprécié la démarche de l'auteur.

   Anonyme   
2/9/2018
...

   Anonyme   
26/8/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour emju,
La curiosité m'a poussé à vous suivre dans cette partie de pêche, très imagée.
Le lexique en fin de texte est bien sûr indispensable, mais j'ai fait une première lecture sans m'y référer et je trouve que l'on devine bien le sens des mots. Ensuite j'ai affiné en cherchant les traductions.
Si l'histoire est anecdotique, drôle cependant, cette manière de la raconter lui ajoute à mes yeux une saveur assez rare.
Comme en poésie, certains poèmes sont présentés en classique pur, avec le vocabulaire d'époque, je trouve intéressant de faire revivre par le récit des langues très imagées mais tombées en désuétude. D'autant plus qu'elles étaient rarement écrites mais surtout parlées.

J'ai passé un bon moment au bord de votre étang, le chemin pour y parvenir étant tout aussi délicieux.

Merci du partage,
Éclaircie

   Vanessa   
27/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour,
A la fin de ma lecture, je me suis demandée quel lecteur pouvait prendre plaisir à lire ce texte?
Bien sûr, on ne peut que saluer le travail de l'auteur qui a dû lui bien s'amuser mais à lire, j'ai trouvé ça terriblement ennuyeux.
Les termes anciens font parties de la langue parlée et donc je pense que ce texte ne devrait pas être lu mais écouté par un public.
Un conteur aurait déclamé votre texte devant moi, je pense que j'aurais vraiment pu apprécier.

   LenineBosquet   
28/8/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
J'ai pris plaisir à lire ce texte pour la simple raison que j'adore les "Fortunes de France" de Robert Merle dont je retrouve ici tout le vocabulaire. Ne me dites pas que vous ne l'avez pas lu, j'aurais du mal à vous croire ! (Si c'est le cas lisez les, vous allez vous régaler). Dans ces premières éditions, Merle ne mettait pas de lexique, il a du en rajouter devant l'insistance de ses lecteurs. Est-ce une bonne chose ? Au final je pense qu'on comprend quand même sans, mais j'aime les lexiques alors je trouve que c'est bien d'en avoir fait un.
Sinon c'est là le seul intérêt que j'ai trouvé à votre texte, et en même temps son gros défaut : j'ai eu quand même l'impression d'une sorte de sous R. Merle.

   Anonyme   
29/8/2018
Je pose ici quelques (mes) mots.
Une forme de texte que je découvre
Aussi j'ai pris soin et temps de découvrir
C'est donc une impression de première fois que je livre ici

L'utilisation de mots plus anciens pour décrire une scène me parait être une excellente idée pour se projeter dans le temps; une formidable machine à remonter le temps en quelques sortes.
Un frein me concernant est la difficulté à lire de façon fluide; cet aspect me manque, trop de mots à assimiler pour moi; je suis passé complètement à coté de l'histoire.

je vais aller bosser le glossaire...

Sylvain

   jhc   
29/8/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
bel effort, les mots chantent.
Mais il y a trop de vocabulaire. et l'anecdote est faible.
ça pourrait faire un texte de conteur mais il faudrait moins de mot régionaux pour que le texte soit compréhensible, et renforcer un peu la chute.
Je ne suis pas emballé, mais je voudrais vous encourager à faire revivre ces mots anciens.
à bientôt,

   solo974   
8/9/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour emju,
J'aime vraiment beaucoup votre nouvelle.
J'ai ri d'un bout à l'autre ! Quelle partie de pêche "désopilante", en effet...
D'ailleurs, je vous avouerai que l'expression "c'est chié chanté" m'a tellement fait rire que je l'ai reprise à mon compte : et croyez-moi, elle a un succès fou ici, à l'île de la Réunion.
Et comme cela fait plaisir de lire une nouvelle écrite en langue d'oc : un pari courageux, vraiment très réussi selon moi.
Personnellement, j'ai préféré la lire sans me référer au glossaire.
Concernant ce dernier, justement, je l'ai trouvé un peu long (et c'est mon seul bémol). Certains mots, en effet, ne nécessitaient pas forcément d'explication - de mon point de vue : "alloure", "appétit à", "bastidou", "céans", "chamaillis", "hurlade", "paillardise",
"pitchoune" et "vif".
Merci de m'avoir fait rire à gorge déployée et excellente continuation à vous.


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