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Anonyme
6/9/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un joli conte rêveur comme doit être un conte, je trouve, avec des formules heureuses comme
Une aube n’est pas plus réussite qu’un crépuscule n’est échec, qui célèbre de menus miracles. Un récit à patte de velours, flâneur tel un chat nonchalant. J'ai un bémol sur la fin où je perçois une rupture de ton. Pour moi, les deux dernières phrases sont carrément de trop, j'y lis une solennité, voire un pathos, dommageables pour l'ensemble. Avis de lectrice, rien d'autre. |
Donaldo75
13/9/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé ce récit. Il bénéficie d'une écriture atypique, soignée, d'une narration intéressante et qui pose en petites touches le mythe des 4 âmages; c'est une histoire bien racontée. Ce qui me rend si enthousiaste dans mon commentaire, c'est que cet texte me change des autres nouvelles que j'ai l'habitude de lire sur Oniris et que cette audace, cette différence, cette forme de décalage dans la manière de raconter, passant du côté propre au conteur, rend la lecture agréable, singulière, remarquable. Merci pour le dépaysement et le voyage. |
Cyrill
6/10/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une sympathique légende au titre d’emblée attrayant.
Des miracles qui n’en sont pas vraiment avec ces « âmages » qui portent un regard bienveillant sur les choses de la vie. Par petites touches le narrateur nous instruit d’une morale peut-être un peu trop appuyée en faisant l’éloge d’un certain paganisme et de la liberté de penser. J’ai beaucoup aimé la première histoire, celle de la vieille dame, dont le portrait est bien vu. La seconde traîne un peu en longueur de phrases. L’essentiel est dit dans ce beau passage : « S’il y avait eu de l’amour entre ces deux-là, il n’avait pas résisté aux assauts du temps, et plus rien ne les réunissait que la paresse et la facilité. La vie, l’amour, la nuit, le jour, éphémères. Une aube n’est pas plus réussite qu’un crépuscule n’est échec, la lumière n’y est-elle pas aussi belle ? Ce soir, au pied du sycomore, au rythme de quelques sanglots, une histoire terminée depuis longtemps acceptait son épilogue. » L’introduction de la fillette à trottinette m’est apparue assez maladroite, de trop, on ne sait pas trop quoi en faire. Quoiqu’il en soit, j’ai trouvé ce texte inspiré et imaginatif. |
Corto
6/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voici un texte dépaysant. Les tableaux successifs sont reliés par une ambiance qui sent l'ancien, au ton légèrement précieux (c'est un compliment.)
Chaque âmage a son terrain de prédilection, joue son rôle, choisit ses personnages, affirme son caractère. Des témoins de la vie humaine ordinaire, telle qu'elle était, telle qu'elle est toujours (?). "quand les mots sont nés de la terre, du vent ou de la pierre, ils en demeurent à jamais leur propriété". Voilà qui est bien dit, qui apporte distance et philosophie sans excessive ambition. Un petit clin d'œil à "L’âmage qui paraissait dormir se mit à ronronner" et qui entraîna la maisonnée jusqu'à ce que "la tendresse devienne fougue". Il y a beaucoup d'imagination et de finesse dans ce texte qui m'a fait passer un très bon moment de lecture. |
Anonyme
7/10/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Eole,
Dès le début, c'est très visuel. On entre dans l'histoire en se délectant par avance. La suite tient la route, et c'est avec un grand plaisir que l'on découvre les différentes personnalités qui habitent dans ce conte original où l'on sent planer, dans les « mots nés de la terre, du vent ou de la pierre », l'ombre de la mémoire des vieilles pierres des terres de Monbasen. Les mots employés, les tournures de phrases, l'imagination prolixe qui dresse l'image des lieux et des protagonistes avec une belle précision qui fait rêver, tout tend à créer l'ambiance propice au ''Merveilleux Fantastique'' ainsi qu'à accorder le ton mystérieux qui convient à cette fable des quatre âmages venue du fond des âges. C'est ainsi que, de la rue du Couvent, en passant par la rue du Colombier, à l'angle de la rue du marché, jusqu'au canapé d'un salon confortable de l'ancienne gare, où un couple s'embrassait tendrement, j'ai suivi avec un intérêt grandissant les aventures de ces chats pas comme les autres, qui redonnent la vie, l'espoir et la fougue avec une énorme empathie. Merci infiniment pour ce beau moment de lecture. Une belle réussite pour votre premier opus sur Oniris. Cat Impatiente de vous retrouver dans de nouvelles aventures. Avec ou sans âmages. ^^ PS : comme vous me l'avez confirmé, je suis ravie que Montbazin soit celui proche de ''mon bois de Boulogne'' évoqué il y a peu sur un forum. |
Ombhre
27/10/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Eole,
j'ai beaucoup aimé ce conte, écrit d'une manière peu habituelle, et dont le rythme presque surprenant vous emmène avec lui dans le rêve que vous avez mis en mots. Il est empli de tendresse, de belles images, de poésie. Et commencer avec une chienne qui chasse les quatre âmages est une trouvaille, qui oblige le lecteur - en tout cas ce fut mon ressenti - à se demander où vous voulez l'emporter. Tout est dit, sans explication superflue, mêlant légende et vie de tous les jours dans une écriture harmonieuse. Une réussite. Ombhre |
Anonyme
31/10/2021
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Je suis séduit avant tout par la forme. C’est fort bien écrit. Fort bien. Même l’interpellation du lecteur, qui flirte avec l’insulte, s’accepte par sa qualité.
J’apprécie également que le texte ne s’embarrasse pas de précisions inopportunes. « Vous êtes-vous demandé pourquoi les cloches des arches de la chapelle Saint-Pierre ont disparu ? » Je ne connais pas la chapelle Saint-Pierre (à supposer d’ailleurs qu’elle existe), mais je n’ai pas à la connaître et c’est sa méconnaissance qui m’apporte le mystère et la curiosité. Combien de textes auraient donné à son sujet des précisions inutiles et dommageables ? Je ne suis pourtant pas a priori le meilleur client des textes mystiques, mais la qualité de celui-ci me le ferait acheter. J’aime beaucoup. |