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Sentimental/Romanesque
Erick : Transcendances
 Publié le 10/06/08  -  14 commentaires  -  14092 caractères  -  27 lectures    Autres textes du même auteur

Il a tué Clara, c'est vrai... et sur le coup il n'imaginait pas à quel point cela allait changer sa vie. Pour lui ce n'était qu'un moyen d'évoluer un peu , de passer à autre chose. Maintenant il en sait plus sur sa vraie place au sein de la communauté... mais il n'est pas vraiment sûr que ça lui fasse plaisir...


Transcendances


Sur le coup, c’est vrai, ça m’a un peu chagriné de tuer Clara. Après tout, on ne balaye pas comme ça d’un geste de la main près de six mois de vie commune sans en ressentir ne serait-ce qu’un petit pincement au cœur.


Et puis j’avoue que je n’avais pas franchement anticipé les conséquences de mon acte : près de 300 courriers électroniques de protestation en moins de 24 heures suite à sa disparition. J’avais d’ailleurs bien peur que ça ne s’arrête pas là. C’est qu’elle était sacrément appréciée. Pas moins de six mille huit cent trente-sept amis au dernier recensement ! Un score plutôt honorable, proportionnellement au peu de temps que j’ai consacré à la rendre présentable. Pour moi elle n’était qu’un coup d’essai. Elle m’a vite lassé. Qu’à cela ne tienne. Le surlendemain je détruisais son e-mail et les quelques autres traces résiduelles de sa brève existence. Ce qui m’évita d’avoir à gérer les commentaires acerbes de ses admirateurs, qui de toute façon s’en sont vite remis, c’était prévisible. Ce ne sont pas les alternatives qui manquent ici pour l’épanchement de leurs névroses.


Bah… au moins ils ne pouvaient pas me reprocher de ne pas avoir soigné sa mort. Je lui ai gravé un magnifique « Adieu » en lettres gothiques sur les seins avant de l’enflammer et de la balancer, quasi nue, au beau milieu de la place du village, de nuit, à une heure de grande affluence. Malgré cela je ne suis même pas sûr que ceux qui m’ont alors traité d’assassin par clavier interposé étaient dans le vrai, puisque c’est un motard qui a fini le travail. Sûrement peu rôdé au maniement de son engin et bien trop rapide pour éviter un obstacle mouvant inattendu, il l’a littéralement propulsée à dix mètres, produisant un effet saisissant digne des plus beaux feux d’artifice auxquels il m’ait été donné d’assister depuis l’installation de Clara dans la communauté.


Il faut bien le dire, l’interface de Novadelphia est d’un réalisme hors-norme. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui m’ont poussé à me débarrasser d’un avatar dont la plastique douteuse me semblait une insulte au génie des informaticiens qui ont commis ce magnifique monde virtuel en trois dimensions. Je savais être capable de bien mieux avec une palette graphique. Si mes accusateurs avaient appris que j’ai bénéficié de quatre années de formation au sein de l’un des plus prestigieux instituts privés de web-design, et que je travaille depuis douze mois comme chef de projet pour le leader européen des consoles de jeux, ils se seraient sûrement moins apitoyés sur le sort d’une simple ébauche et auraient attendu de moi des preuves plus tangibles de mes compétences.


Quoi qu’il en soit l’aspect bâclé des finitions de Clara n’était pas le seul mobile de mon meurtre-suicide virtuel. Je dois en admettre au moins un autre. Si le fait de changer de sexe pour incarner sur Novadelphia une jeune femme délurée m’a dans un premier temps émoustillé, j’ai assez vite ressenti une véritable frustration à ne pouvoir que singer gauchement, via le pilotage de mon personnage, des comportements et émotions qui m’échapperaient à tout jamais dans ce monde-ci. Ce manque est à terme devenu tellement obsédant que j’ai consulté le docteur Geisteinwohner, un psychothérapeute apparaissant dans les moteurs de recherche comme répondant aux mots clefs « troubles du comportement » + « identification au sexe opposé » + « Paris ». J’espérais qu’il serait en mesure de me rassurer sur ma normalité. Notre première et unique rencontre m’a coûté 60 euros pour finalement m’entendre demander :


- Que voyez-vous, Monsieur Tellier - il a appuyé sur le « Monsieur » -, que voyez-vous quand vous vous regardez dans un miroir ? Ne vous est-il jamais arrivé de vous interroger sur la pertinence du choix que dame Nature - ou ce qui vous a créé, tout dépend de comment vous entendez votre arrivée sur cette Terre - a fait en vous modelant tel que vous êtes, c’est-à-dire notamment en tant qu’entité masculine ? Vous savez, jusqu’à un certain point ce désir d’accéder à l’altérité, au complément, au différent de soi reste parfaitement normal. L’incomplétude est le fardeau des deux sexes. Aujourd’hui des lieux tels que celui que vous me dites fréquenter permettent en partie la réalisation de ce fantasme, qui est généralement refoulé par la majorité d’entre nous - le reliquat passant à l’acte via le transformisme ou le bloc opératoire. Mais tout cela reste très virtuel. Cette peau est finalement bien insensible. Elle ne sait que faire semblant. Alors qu’il est en vous, comme en chaque individu de votre sexe, une part de féminité bien réelle qui, pour sa part, ne demande qu’à s’exprimer mais que probablement vous préférez enterrer. La société elle-même vous y engage. Que pourrais-je faire de plus alors que simplement vous conseiller d’abandonner le rêve pour accepter la réalité ? Même si ce que vous découvrirez finalement être devait s’avérer totalement différent du rôle que vous jouez, ici ou dans un monde virtuel. Vous voulez tuer la femme ? Tuez donc celle qui ne souffrira pas…


Bien que n’ayant pas tout compris à ce discours pour le moins hermétique, j’ai tout de même eu la forte impression que cet énergumène essayait de m’expliquer en louvoyant que je présentais toutes les caractéristiques d’une tendance lourde à l’homosexualité, voire à la transsexualité. Et que je ferais mieux de l’assumer que de continuer à me mentir en m’amusant avec Clara. Ce qui, ajouté au nombre croissant de mails graveleux qui atterrissait chaque jour dans la boîte aux lettres électronique créée spécialement pour mon avatar, a finalement scellé le destin de la belle. Je l’ai expédiée ad-cyber-patres un soir d’orage après quelques verres d’alcool fort.


Je ne suis retourné à Novadelphia que deux mois plus tard. Pas par peur d’une rechute, je ne me considérais pas comme malade. Juste le temps qu’il m’a fallu, en prenant un congé sans solde et en travaillant près de quinze heures par jour avec trois PC en batterie, pour élaborer Jil, mon nouvel alter ego cybernétique. Bien qu’ayant sacrifié à ce projet deux salaires mensuels et perdu près de trois kilos en négligeant mon entretien personnel au profit de la réalisation de ce nouveau moi virtuel, je ne pouvais qu’être pleinement satisfait. Si au-delà de sa capacité à me miner l’esprit Clara ne méritait pas plus que le label d’ersatz d’humain, Jil quant à lui pouvait à plus d’un titre prétendre au statut de chef-d’œuvre. Chef-d’œuvre technologique, déjà : détail à l’extrême de la structure et des proportions anatomiques, définition ultra-fine des traits, crédibilité totale des expressions, lissage extrême de la texture, fluidité parfaite des mouvements, performance sans faille des réflexes, adaptabilité illimitée à tout nouvel environnement via près de six mille schèmes d’intelligence artificielle préformatés…


Chef-d’œuvre esthétique, aussi. Car même si les canons de la beauté sont moins aisément sujets à l’évaluation formelle et objective que ceux de la technique informatique, il m’apparaissait comme évident au premier coup d’œil que peu de ceux qui le rencontreraient pourraient s’abstenir d’une manifestation d’admiration - voire d’envie ou de jalousie - à l’égard de ce corps d’éphèbe aux mensurations idéales, que m’avaient inspiré trois nuits d’études fébriles des œuvres de Philostrate, Dürer ou Michel-Ange entre autres.


Je ne me trompais pas. Dès son entrée dans la communauté Jil a été le centre absolu de toutes les attentions. Son quota d’amis a vite atteint le plafond autorisé de vingt-cinq mille, limite infranchissable imposée par les développeurs de Novadelphia pour éviter une surcharge des serveurs de courrier et de la base de données relationnelle. Invité incontournable de toutes les soirées mondaines publiques ou privées du réseau, il m’a entraîné dans une alternance infernale de nuits d’insouciance virtuelle et de pénibles journées de travail improductives, ces dernières me valant plus d’une réflexion menaçante de la part de mes employeurs dans notre monde. Malgré tout je l’ai suivi, trouvant finalement bien plus de satisfaction dans la valorisation de mon ego en ligne que dans la routine des cahiers des charges de jeux pour adolescents vieillissants qui stagnaient de plus en plus longtemps sur mon bureau.


Au terme de trois semaines de ce rythme endiablé, j’en étais presque rendu à l’idée raisonnable de me déconnecter quelques jours le temps de refaire une santé à mon entité principale – c’est-à-dire à ce moi dit réel dont l’épuisement menaçait de compromettre l’efficacité et l’image de perfection de son pendant électronique – quand un événement imprévu m’a poussé à surseoir au repos et à puiser encore un peu dans mes maigres réserves d’énergie. Au milieu des trois mille mails quotidiens de la boîte jil@novadelphia.com j’ai trouvé une invitation officielle des administrateurs de la communauté à participer, en tant que parrain, à l’inauguration d’une nouvelle fonctionnalité qui, nous disait-on, allait faire grand bruit dans ce monde comme dans l’autre.


Intrigué autant que flatté par cette attention particulière des plus hautes instances communautaires, je me suis empressé de faire répondre à Jil que malgré un emploi du temps très chargé il s’arrangerait pour être disponible à l’heure indiquée, et qu’il se ferait un devoir d’informer tous ses amis de sa présence et de sa fonction de parrain.


Le jour dit, et bien que n’en laissant rien paraître dans le comportement de mon personnage, j’étais dans un état d’extrême excitation quand, juché sur l’estrade des officiels face à un parterre de dizaines de milliers d’avatars surexcités, l’administrateur principal de Novadelphia a demandé à Jil de dévoiler l’objet de forme cubique que cachait à ses côtés une pièce de velours rouge au rendu irréprochable. Malgré mon impatience, j’ai su donner au geste de ma marionnette en ligne toute la grâce et la lenteur nécessaires à l’entretien du sentiment partagé par tous de vivre un moment historique, et c’est d’un mouvement parfaitement calculé que Jil a fait glisser l’étoffe, offrant au regard de la foule en délire un simple écran d’ordinateur sur lequel tournoyait lentement le logo en 3D de la communauté.


La chargée de communication de Novadelphia s’est alors approchée de mon avatar et, arborant un sourire étonnamment bien travaillé pour une simili-humaine par ailleurs plutôt mal dégrossie, elle a donné la réponse à la question muette des milliers d’internautes éparpillés sur la planète dont les yeux et le front venaient de se plisser simultanément devant leurs écrans respectifs :


- Oui, mon cher Jil. Je vois dans votre regard ce que vous pensez, et c’est probablement d’ailleurs ce que pensent tous nos amis ici présents. Et je vous le dis haut et fort : vous avez tous raison ! Ce que nous voyons là n’est rien de plus qu’un vulgaire ordinateur. Un ordinateur comme les autres. Mais… - elle a fait traîner son « mais » - … c’est un ordinateur… connecté… à Novadelphia ! Car ce que nous inaugurons aujourd’hui sous votre parrainage, mon cher Jil, ce n’est autre que la naissance d’un nouveau monde. Un nouveau monde appelé aussi Novadelphia mais… inside Novadelphia ! Un nouveau monde dans lequel vos avatars se créeront des avatars. Un nouveau monde auquel chacun d’entre vous aura désormais accès à partir de huit cents interfaces disséminées sur le territoire de la communauté, moyennant la simple installation préalable d’un logiciel au prix ridiculement bas… que vous pouvez dès à présent télécharger sur http://novadelphia.com/newstage.html. Et parce que chez Novadelphia on ne vous demande pas de croire à la qualité avant d’y avoir goûté, une période d’essai de quarante jours vous est offerte pour que vous puissiez décider en connaissance de cause de l’intérêt supplémentaire que peut apporter cette nouvelle fonctionnalité à votre vie parmi nous. Bienvenue à tous dans un monde au sein d’un monde, bienvenue… à Novadelphia !


L’instant d’après la grande majorité des avatars présents se retrouvaient figés. Pas par la stupeur due à l’annonce d’un développement majeur dans l’histoire des mondes virtuels. Non. Tout simplement parce que tous autant que nous étions, nous ne souhaitions alors qu’une chose : être le premier à tester ce nouveau jouet ! Pour ma part j’aurais de toute façon eu bien du mal à arriver parmi les premiers sur la page de téléchargement, mon état de fatigue m’interdisant toutes velléités de remporter une course, fût-elle sur un simple clavier.


Mais c’est tout autre chose qui m’en a empêché. Alors que je m’apprêtais à abandonner Jil pour suivre les autres sur la vitrine commerciale de la communauté, mon regard a été attiré par une étrange lueur sur le mur du salon, pièce d’où j’écris ces quelques lignes en espérant avoir le temps de vous les poster, à vous tous dont l’e-mail figure dans le carnet d’adresses électroniques de Jérôme Tellier. À vrai dire, je ne sais pas si vous me croirez et à la limite cela n’a plus grande importance. Parce qu’alors que je me tournais vers la source de ce scintillement vert qui m’avait intrigué, j’ai remarqué la disparition de la table qui aurait dû se trouver près de l’ordinateur. La cherchant des yeux j’ai vu mon canapé s’évanouir, suivi de près par la bibliothèque et le ficus qui hier encore la cachait en partie !


Je suis alors revenu à cette fluorescence étrange qui s’est avérée être un texte en relief, en rotation lente à deux mètres du sol. Un message improbable, qui ne semblait pas m’être directement adressé, même si je crois comprendre maintenant qu’il l’est au moins en partie, ou du moins par procuration. Un message qui disait, et qui dit encore (mais pour combien de temps ?) :


Martine Leroy – Licence annuelle non renouvelée

Destruction en cours de votre avatar et de son environnement graphique

Nous espérons vous revoir bientôt parmi nous - L’équipe Novadelphia TM


Le temps presse. Il ne me reste maintenant plus que mon ordinateur. Je veux juste vous prévenir. Je v


 
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   Pattie   
10/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
C'est intéressant, mais j'ai lu les deux autres histoires de cet auteur (à paraître bientôt), et cette histoire fait bien pâle, à côté des deux autres. Mais c'est bien écrit, amusant, et sympa.

   xuanvincent   
10/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Au départ un peu perplexe, l'histoire, bien écrite, m'a ensuite amusée.

Je ne sais pas si des lecteurs se reconnaîtront dans ce personnage de narrateur qui accorde plus d'importance semble-t-il au monde virtuel où il fait évoluer son avatar qu'à la réalité. Mais sans doute reflète-t-il bien le comportement d'une personne qui se prend de passion pour un tel monde virtuel.

La fin m'a surprise (j'oscille entre deux interprétations) et amusée.

   widjet   
10/6/2008
N'étant pas très client de la cybernétique, je n'ai pas été passionné par l'histoire. Mais, ne me tapez pas c'est MA faute, c'est MA très grande faute (lolll !!). Mais l'auteur semble maitrisé son sujet, a ce qu'il faut d'imagination et une jolie écriture pour que je me penche avec plaisir et enthousiasme sur ces deux prochains textes qui - si j'en crois des sources aussi fiables que sympathiques - sont de belles qualités !

Un Gros bienvenu à Erick ! :-))

Widjet

   i-zimbra   
10/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Encore un qui se rend compte de la réalité quand il est trop tard. Ce n'est pas le premier qui essayait de prévenir les autres ; ils ont tous prêché dans le désert.
Trop de pathos, pas assez de conscience... il faut vraiment que j'améliore ce logiciel.

   David   
11/6/2008
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Erick,

J'ai pensé à la "quatrième dimension", un trés bon regain pour le genre, j'ai beaucoup aimé, bravo !

   Anonyme   
11/6/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Moi je suis amateur du genre.. :)
Mais ici pas vraiment accroché..
Le style un peu trop lourd (longues phrases, syntaxe peu soignée..) ne gêne un peu..
Et puis les anachronismes dans le genre ne semblent toujours une limite de l'auteur

   Bidis   
11/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce n'est pas un texte fort, ni étincelant, ni extrêmement imagé et vivant. Mais c'est, à mon avis, impeccablement écrit et cela se lit facilement, avec plaisir et intérêt.
Je suis donc très curieuse et impatiente de lire les deux nouvelles dont parle Pattie, bien meilleures dit-elle.
Ici, la chute m'a surprise. Peut-être aurait-elle été avantageusement un peu plus développée...
Petite remarque : le héros pouvait être homosexuel avec vraisemblance, mais pas transsexuel, car là il y a anomalie physique, ce dont il se serait quand même rendu compte plus tôt !

   Anonyme   
11/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Very nice j'ai adoré, faut dire que c'est mon genre de truc alors je suis gagné d'avance.

   colette   
12/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Je me suis complètement laissée embarquée dans l'histoire...
A la fin on comprend que le personnage est dans l'urgence pour raconter son histoire, hors dans tout le texte il prend une certaine distance par rapport aux évènements. J'aurais aimé sentir la pression dès le début.

   strega   
12/6/2008
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai franchement bien aimé le sujet, classique dans peu de temps ce sujet, mais bien traité je trouve. Pas mal d'humour, de réalisme (de l'auteur et du narrateur), de justesse aussi.

Le style est somme toute agréable aussi, quelques petites choses par ci par là mais vraiment, je ne trouve pas que cela soit important.

En somme, j'ai beaucoup aimé... jusqu'à la fin. Je n'ai pas compris cette chute, ce message là, je n'ai pas compris ce qu'il voulait dire. Mais j'ai bien aimé le mot, phrase tronqué à la toute fin, ça c'est pour le moins jubilatoire.

   Anonyme   
13/6/2008
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'ai beaucoup aimé.
Quand l'étrange, le fantastique, l'incompréhensible se mélangent au monde carré et codé qu'est l'informatique...
Un excellent texte dont tu nous a fait profiter ici, Erick !
J'ai adoré sur toute la ligne, pas de défaut, donc pourquoi pas Exceptionnel ?

   minna   
19/7/2008
Ca fait froid dans le dos...Tu as poursuivi, par ce texte, la réflexion qui me taraude, en ce moment. Pourquoi passè-je autant de temps sur Internet, ou à écrire?...Dans quel but, pour quel sens?...Une fuite du réel qui égratigne? Oui mais.
On s'implique dans ses personnages, qu'ils soient pixélisés ou écrits; on lit, on publie, on part à la rencontre de l'autre...On tisse des liens, on s'engueule, on se quitte, et on est toujours en train de se recréer une vie qui égratigne...

   Menvussa   
14/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Qu'est-ce que la réalité ? Une illusion ? l'illusion d'une illusion ?
Je pense donc je suis... mais qui a parlé.

J'adore ce genre de situation où "l'absurde" prend le pas sur la réalité... à moins que ce ne soit l'inverse.

   Melenea   
15/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Fan de ce genre de sujet, je me suis laissée embarquée... Par contre j'ai trouvé le début un peu longuet mais j'aime bien la chute, même si j'en ai déjà lu dans le même genre... Bien écrit, du plaisir à lire cette petite nouvelle...

Mél


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