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Asrya
26/8/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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L'écriture est agréable.
J'ai bien aimé la ponctuation (lu comme ça... on peut se dire que niveau compliment... on peut faire mieux ! Mais je trouve qu'on ne le signale pas assez ; d'où ma remarque). L'ambiance sombre est plutôt bien distillée dans l'ensemble ; il aurait peut-être été bien vu de décrire davantage le marécage, les différentes essences d'arbres et autres espèces animales (etc.) parce que limace/escargot/rat/serpent... ce n'est pas hyper recherché ! L'histoire tourne un peu trop en rond, lui, whisky, sa femme, whisky, une hache, whisky, whisky, sa femme. Bon... Au final, on est pas servi énormément sur la psychologie de l'un, de l'autre ; il est juste un peu porté sur la boisson et elle... c'est juste une femme ? La fin m'a un peu déçu, on s'attend à ce qu'il se débarrasse de la mégère, et on s'attend aussi un peu à ce qu'elle le hante ensuite (après sous quelle forme, c'est là que vous "osez" l'originalité ; un bon point sur les "bras" de l'arbre qui s'avancent petit à petit vers le cottage ; j'ai trouvé cela intéressant !) Bref, une nouvelle qui se lit plutôt bien, mais qui je le regrette, ne me retiendra pas plus que cela. Merci beaucoup pour cette lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
placebo
28/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'aime bien le lieu, le personnage. Pas très emballé par cette fin mais bon... Il avait réussi à échapper à la mégère, et en plus il n'avait pas de remords et vivait heureux ! Quel malheur qu'un maléfice vienne s'en prendre à lui.
J'ai relu les deux derniers paragraphes, un peu plus confus au niveau de la description, je trouve. C'est très clair, les descriptions sont bonnes, on sent l'effort de nous faire ressentir le lieu et transmettre quelque chose. Quelques mots en plus sur la femme auraient pu aider, juste des indices, je pense. Bonne continuation, placebo |
Jean-Claude
11/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour.
GÉNÉRALITÉS Je ne défends pas telle ou telle classification mais ce texte est dans la veine du fantastique traditionnel : la confusion de l'esprit, la manifestation "surnaturelle" et une fin qui laisse planer une incertitude. J'ai un peu tangué au début (le whisky ?) entre présent et passé ; l'entrée en matière est sans doute un peu longue avant "Oui, Moe se souvient [...]". La fin aurait pu être plus sobre (hi hi) mais elle va bien. Je trouve qu'il y trop de "et" introductifs. Du coup, ça en efface le côté lancinant qui pourrait être produit. Il y a quelques virgules en excédent (voir certains cas ci-dessous). Quant au titre, celui-ci est trop neutre ou appelle à l'évocation d'un personnage ordinaire ou extraordinaire. Là, on a une histoire sombre, peut-être de la folie, ou encore un effet rebond. Je dis ça mais je n'ai pas de titre qui me vient. Un sujet à soumettre sur le forum des titres. Peut-être un truc qui évoque le côté poisseux envahissant du marais, tout autant que le côté poisseux envahissant de la femme qui revient finalement, la saturation... Il ne faut pas non plus un titre qui dévoile l'histoire ou la fin. C'est comme une musique de fond. DÉTAILS Pas de virgule avant le "quand" : "Moe ne cherchait jamais qu'une retraite paisible, quand, le soir, [...]" "boire, ou conclure un drame" : "un" drame pour le lecteur mais c'est "le" ou "ce" drame pour Moe. Pas de virgule avant le "et" : "Il inondait ses nuits d'un alcool salvateur, et recommençait quand le jour" Ici, je remplacerais certains imparfaits par des passés simples, surtout "préparait"/"prépara" (Ce n'est pas à chaque fois qu'il rentrait bredouille mais cette unique fois-là) : "Oui, Moe se souvient bien de cette soirée folle. Rentrant bredouille de la chasse, il prépara son cœur à recevoir les foudres de sa mégère de femme en l'abreuvant d'un doux whisky. Sous ses pieds, les limaces se disloquèrent sans bruit, les escargots craquèrent sous ses lourdes semelles." Pas de virgule devant le "et" : "La pluie fouettait ses yeux toujours plus durement, et la brume, devant, [...]" Même histoire de passé simple (d'ailleurs il y a un "il dut presser le pas" correct avant) : "« Mais ainsi sont mes jours » se dit-il ; alors il dirigea son pas, résigné, abattu, à travers l'eau boueuse. Pas de virgule avant le "et" : "Voyant qu'il ne ramenait rien, et sentant, [...]". "[...] l'insupportable vieille entama sa chanson, dont le refrain brisait le crâne du vieux Moe depuis bien trop d'années ;" il faudrait soit "sa chanson, cette chanson dont le refrain brisait" soit "cette chanson dont le refrain brisait". Ici je n'arrive pas à savoir, surtout à cause du point-virgule, si on parle de la répétition ou du moment ponctuel ; dans le ptemier cas, il faut mettre un point, dans le second glisser sur le passé simple ; j'enlèverais les deux premiers "et", pas de virgule devant le troisième : "et elle hurla, la vieille, et frappa de ses poings les chaises, les fauteuils, et les membres de Moe, déjà anéanti par tous les efforts vains de cette journée sombre ;" Dans tous les cas, cette affirmation serait mieux sans le "et" et précédée par un point : "et Moe n'arrivait plus à supporter sa femme." "Alors, ainsi tiré hors de sa somnolence, [...]" pourrait devenir "Brutalement tiré de sa somnolence," : il y un "alors" plus haut, un "ainsi" dans le même paragraphe et il n'y a pas besoin du "hors". "[...] l'aube le voyait toujours fendant des bûches [...]" : fendre plutôt. Passé simple, toujours pas fan des points virgules et de l'abus de "et" dont certains pourraient être gardés, par exemple : "[...]. Et elle hurla, la vieille ! Elle frappa de ses poings les flaques d'eau malsaine et le bois de la souche, ainsi que les genoux de Moe [...]. Et elle hurla, la vieille ! Elle battit de ses mains l'air autour de sa tête, priant son Seigneur Dieu de la tirer d'affaire." (pas de "x" à Dieu ici). Pas de virgule avant le "mais" : "Il respirait un air toujours aussi vicié, mais [...]" Il manque la virgule après "nuit" si c'est toute la nuit qui fend du bois : "[...] Moe, qui, toute la nuit avait fendu du bois, s'apprêtait à partir rejoindre [...]" (peut-être que "rejoindre" aurait suffi). On remue quelque chose, "bouger" (ou autre chose) serait plus indiqué : "Il demeura là un bon quart d'heure, n'osant pas remuer [...]". Ici, le ", et" n'a ni le sens de liaison ni celui de renforcement, il vaudrait mieux, avec une virgule en plus : "[...]. D'une bouche ignoble, un liquide poisseux [...]". "[...], en même temps qu'un cri venu d'un autre monde.[...]" : j'ai cherché le verbe ; il y a "suintait" avant, pour le "liquide" ; est-ce que le cri suinte aussi ? Si oui, ce n'est pas clair, si non, il manque quelque chose. Un "et" et une virgule en moins : "[...] la mort, les pluies torrentielles retombèrent sur le marécage et la brume [...]" Pas de virgule avant le "et" : "Moe fut prit de panique, et, [...]" (et " pris" pas " prit"). "un suaire qui, jamais ne se lève," doit être soit "un suaire qui, jamais, ne se lève" soit "un suaire qui jamais ne se lève" (je préfère le 2e) Dans "Depuis ce jour affreux, le brouillard suffocant est devenu un suaire qui, jamais ne se lève, et les eaux du marais s'élèvent chaque jour", outre la virgule avant le "et", il y a un problème "jour"/"jour" et il vaudrait mieux deux phrases séparées. "[...] où son forfait funeste, un jour, fut accompli, [...]" : hop, j'enlèverais ", un jour,". [EDIT] Une de mes premières EL ; j'en ai sans doute un peu trop fait mais qui aime bien... décortique bien. Au plaisir de vous (re)lire |
Tadiou
31/8/2017
a aimé ce texte
Bien
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(Lu et commenté en EL)
Ecriture puissante pour un récit vibrant et dramatique ; réminiscence du style de Victor Hugo, de Caïn avec l’œil dans la tombe. C’est sordide, c’est hors du temps. C’est ailleurs. On ne sait rien des deux, ou si peu. Mais le drame est campé de manière réaliste et prenante. Intéressant morceau de littérature. Tadiou |
Bidis
11/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce texte m'a beaucoup plu, j'ai trouvé l'écriture tout à la fois poétique et forte, je l'ai trouvée magnifique.
Au-delà de l'histoire, quelque chose de profondément réaliste m'a empoignée : l'insupportable prison d'une vie de couple quand la tendresse a déserté - la tendresse ou l'amour peu importe -, la fuite dans l'alcool et la chute finale. |
Louison
11/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé ce texte, j'aurai aimé encore plus de noirceur, comme voir le corps de la mégère disparaître dans la fange avec davantage de description, j'ai trouvé le passage du meurtre un peu bref.
Il y a cde très belles phrases comme: N'aurait-elle pas pu lui faire don de la paix, pendant qu'il était temps ? le brouillard suffocant est devenu un suaire qui jamais ne se lève Je trouve un peu rapide la phrase: Moe agitait ces pensées tristes quand, arrivé à la maison, il y entra avec fracas pour s'affaler dans son fauteuil. Bien décidé à faire un somme, déjà il s'endormait, fourbu. Peut-être une histoire de ponctuation, j'aurai vu: Moe agitait ces pensées tristes quand, arrivé à la maison, il y entra avec fracas pour s'affaler dans son fauteuil, bien décidé à faire un somme. Déjà il s'endormait, fourbu. Merci pour ce moment. |
plumette
11/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai trouvé le démarrage un peu lent.
Je n'ai pas compris l'utilisation de l'imparfait dans la première phrase, pourquoi pas le présent? J'ai bien aimé le cadre du récit, intemporel mais ancré dans ce marais qui "poisse" tout, même si j'ai été un peu déçue qu'il ne soit question que de crapauds, limaces et escargots. Quel type d'animaux Moe était-il censé ramener de la chasse ou de la pêche? Ma lecture est devenue plus impliquée à partir du récit de ce fameux jour où tout a basculé. J'ai trouvé l'écriture assez visuelle et me suis bien représenté la vieille, hurlant, traînée jusqu'au billot . j'ai trouvé la fin prenante et très spectaculaire et j'aurais plutôt vu ce texte dans la catégorie " fantastique" A vous relire Plumette |
Donaldo75
11/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Eryblis,
Il y a un réel ton dans cette courte nouvelle. La progression dramatique est bien mesurée, je me suis même demandé ce qui était arrivé à Moe, avant et après le meurtre de sa femme. L'avant fait penser à de la littérature américaine des années cinquante, celle qui racontait la face cachée des États Unis. L'après rentre dans le domaine du fantastique, tout en conservant le style de l'avant. J'ai bien aimé. Merci pour la lecture, Donaldo |
trevorReznik
22/9/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai trouvé qu'il y avait une certaine tendance à trop insister sur certaines descriptions (ex. : …les flots brutaux de la pluie diluvienne).
Et certaines images auraient été plus fortes (à mon sens) si elles n'avaient pas été indiquées aussi clairement (ex. : je pense que ça n'est pas la peine de préciser "il avait reconnu ce monstrueux visage", je pense que le lecteur l'avait compris). Mais j'ai vraiment beaucoup apprécié la manière de raconter ce qui se passe à partir du moment où Moe voit les yeux dans la bûche. C'est vraiment flippant, tout comme l'idée des branches qui se rapprochent petit à petit. Merci pour ce petit moment d'horreur. |
YvanDemandeul
27/9/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Vous avez réussi, à partir d'un situation simple et classique : l'antagonisme de ces deux êtres, à développer grâce à un style parfois proche de la poésie et un vocabulaire parfaitement choisi, une ambiance délicieusement angoissante. Ces décors visqueux, peuplés d'une faune générant l'aversion et la terreur, ces personnages répugnants sont sans doute un ravissement pour les amateurs du genre.
La chute est bien choisie. L'alcoolisme aidant, la vieille est de retour sous une forme effrayante, pour un harcèlement encore plus sadique du vieillard. Bravo! C'est du grand art ! |
Orikrin
16/12/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Très honnêtement, le format n'est pas idéal ; il aurait fallu plus de contenu pour noyer les répétitions scénaristiques, ou moins pour pouvoir s'attacher à l'essentiel. En l'état, le lecteur cherche trop avidement le passage où il va se passer des choses.
En revanche l'idée est très bonne. J'ai cru voir une peinture quand le crime du vieux Moe est sorti de terre (de l'enfer, dans mon interprétation). La nouvelle ne paraît pas bâclée et elle n'est pas désagréable à lire. Le style entre deux eaux m'a troublé au début mais il semble être le vôtre et je m'y suis habitué. Il m'est avis que vous atteindrez surtout l'amélioration en faisant plus confiance à l'imaginaire de votre lecteur. Je pense précisément à la phrase "Moe fut pris de panique, et, sans frapper la souche, il courut..." La précision entre virgules est inutile. J'aime bien l'ambiance organique et visqueuse, mais elle ne se rattache à rien et me laisse plus de questions que d'admiration : est-ce une Terre où la nature reprend ses droits immémoriaux ? Une dernière demeure de la perversion de l'Homme ? Je suis un peu laissé sur ma faim, mais ma courte lecture fut relativement plaisante. |
ambrosetathoe
26/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Compliqué de savoir s'il faut aimer ou plaindre ce vieux Moe. Une chose est sûre en tout cas, j'aime votre manière de raconter une histoire, cette espèce de mélancolie poisseuse, le décor des marais comme la qualité de vos incises.
J'en redemande. |