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senglar
6/8/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonsoir,
J'ai commenté cette nouvelle à l'aveugle dans le cadre du Défi n°7 ; connaissant l'auteur je ne peux donc pas la re-commenter : je donne les quelques notes que j'avais rédigées. Trop succinctes par rapport à la fabuleuse qualité de la nouvelle. "Magistral ! J'aime l'ironie du titre. La musique comme remède suprême. C'est mon grand regret, ne pas avoir appris le piano. Ce texte l'avive. Je ne m'en remettrai pas." j'avais mis mon appréciation quand le défi fut terminé. |
Vilmon
7/8/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un très beau récit à propos de résilience, d’accepter le changement et de l’affronter à sa manière. Et sa musique au piano lui offre une autre vision de la vie par l’ouïe plus attentive. J’ai bien apprécié. La gradation du récit est bien mesurée, il est affiché comme les pages d’un journal. Il termine sur une note positive malgré ce malheur plutôt dévastateur pour un monde dans lequel nous vivons où la vision est une pierre angulaire. |
papipoete
7/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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sentimental/romanesque
Une enclume vient de tomber sur ma tête, je perds la vue ! Bientôt mes yeux ne me renverront qu'un écran noir ; il me faut affronter ce mal grâce à un " passe-temps ! ce sera la musique... que je jouerai moi-même ! j'apprendrai le piano ! NB on pourrait croire " coure toujours mon pauvre ! " et puis la magie, la ténacité, le travail paient ! Le héros qui ne voit plus le présent, se désolait de ne pas visualiser " dans sa tête " son passé, et bientôt à travers la musique, et particulièrement cette oeuvre " Für Alina ", il revoit tous ses souvenirs, retrouve même dans sa chambre d'enfant... son poupon ! Bien que idyllique le scénario déroule sa trame, et l'on croit au miracle ! C'est très bien écrit, et ces lignes savent nous captiver ! N'est qu'un infime bémol ( deux en fait ) - dans le milieu du texte ( je continue, farouchement à apprivoiser... ) j'aurais déplacé la virgule après " farouchement " - vers la fin " une chambre se matérialise " pour la répétition de ce terme, j'aurais à le seconde écrit " MA chambre se matérialise " très agréable lecture, malgré le tragique du sujet papipoète |
plumette
11/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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un texte sensible et émouvant, plein d'espoir malgré ce fond de tristesse tout à fait compréhensible au regard de l'infirmité annoncée et inéluctable .
La vue est un sens auquel on ne pense pas tant qu'on l'a ! Bravo à l'auteur d'avoir fait ce chemin d'imagination qui mène de la vue à la cécité en inventant des ressources. L'écriture est belle, j'ai trouvé qu'elle venait du coeur! Et cette consolation par la musique est porteuse d'espérance. Une belle histoire! Plumette |
Donaldo75
13/8/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Cette nouvelle m'a plu et pourtant elle partait sur une première phrase, celle de l'ophtalmologiste, qui me donnait envie de refermer le livre aussi vite que je l'ai ouvert pas à cause du style ou de l’écriture. Je ne sais pas vraiment pourquoi ; peut-être l'image en tant que tel m’a dérangé. Quoi qu'il en soit, j'ai bien fait de rester à bord. C'est vraiment bien écrit et j'aime la manière de raconter. Il y a de la poésie dans cette nouvelle et l'histoire, même si elle s'avère triste, m'a embarqué. Et j'apprécie la fin, positive, presque onirique.
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Anonyme
31/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Eskisse,
Ta nouvelle est très touchante. Ayant moi-même des pathologies ophtalmologiques pénibles mais pas aussi sérieuses qu'un glaucome, j'ai été très sensible à ton récit et sa "thérapie" par la musique. Il y a comme une sorte de couleur pastel qui plane au-dessus de ta nouvelle, c'est sûrement idiot ce que je raconte, mais c'est ce que j'ai ressenti, ne me demande pas pourquoi. Une vraie réussite très sensitive Anna la taupe EDIT TARDIVE : Je suis allée écouter le morceau qui donne le titre à ton poème. C'est lent, beau, mais d'une tristesse à se pendre... |
Ingles
30/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Eskisse,
Une belle nouvelle, la narration est efficace, fluide, et conduit le lecteur dans un cheminement pour résister et faire barrage à la maladie. L'écriture est poétique. L'association couleur, musique est une vraie réussite ! Au plaisir de vous lire, Inglès |
Raoul
2/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Une nouvelle très tenue, toute en retenue. Particulièrement sensible à l'évocation des maux visuels, très bien évoqués et rendus, beaucoup de justesse. Le choix de Fur Alina est très pertinent (je suis terrasse par ce morceau à chaque fois que je l'écoute) à la fois désespoir et espoir, toujours sur le fil. J'aime beaucoup l'évocation du lien très sensible qui se crée entre élève et professeur. Pas un mot de trop. Pas une facilité. Et puis cette fin onirique et ou fantomatique dont on ne sait trop si elle vient du passé où est du présent, c'est une pirouette subtile et finale. Beaucoup aimé. Merci pour cette lecture. |
Louis
4/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dès le début du texte, la narratrice est présentée "à l’écoute’’, comme particulièrement sensible aux sons.
Dans le premier paragraphe, au moment de la révélation par un ophtalmologiste du mal qui l’atteint, la narratrice est d’abord troublée par la sonorité du mot qui le désigne : « glaucome ». Avant même la compréhension précise du sens, le mot est perçu dans sa sonorité signifiante. La narratrice est d’abord frappée par sa « laideur », il ne sonne pas "beau’’ à l’oreille, il rappelle le mot déplaisant : « glauque ». Elle perçoit, avec cette laideur du son, la couleur qui lui est associée. Le mot tinte et se teinte d’une tonalité sombre. « Glauque » désigne d’abord, en effet, une couleur : « Qui est d'un vert blanchâtre ou bleuâtre comme l'eau de mer », dit le dictionnaire, avant de désigner ce qui est lugubre, sinistre, ténébreux. Le mot sonne donc comme une couleur qui efface les couleurs, qui les déteint ou les éteint. Elle se trouve ainsi comme "sonnée’’ par la révélation du spécialiste oculaire, dans l’audition d’une sonorité laide associée à une perte, à des formes et couleurs en perdition. Elle comprend, bouleversée, que le nom de son mal s’entend encore : « glauque home », et qu’il lui faudra habiter le monde autrement, un monde appauvri de toutes ses formes et couleurs « Le diagnostic tombe comme un arrêt sur image » pense-t-elle. Mais cette « image », ce n’est pas seulement celle d’un « homme mat de peau, au nez busqué… », ce n’est pas la fixité de l’image du médecin, c’est l’arrêt définitif à venir de toute capacité à percevoir des « images ». Un monde « glauque » l’attend où les images meurent. Elle veut réagir pourtant, ne pas se résigner. Elle voudrait "avaler’’ le monde, le spectacle de la réalité extérieure, et le rendre intérieur, de telle sorte qu’elle puisse à volonté le rappeler comme souvenir, réalité « imprimée dans la mémoire ». Elle voudrait avaler tout "l’or’’ du monde pour « le fixer comme un trésor », pour le porter en soi. Pour se rendre autonome à l’égard d’une extériorité qui deviendra inaccessible à sa vue défaillante. Elle voudrait se forger une mémoire visuelle, imaginative ; se forger d’autres yeux, pour voir grâce à l’imagination ( reproductive) et la mémoire. Elle ne trouve pas ce pouvoir dans le monde du silence, mais dans celui des sons. Aucun autre des sens n’y contribue, ni le toucher ni l’odorat, ni le goût. Sa "madeleine’’ se dégustera dans l’audition. Et c’est un piano qui deviendra sa ‘’tasse de thé’’. Comme le montre le début du texte, la narratrice semble posséder des dispositions en quelque manière synesthésiques, où s’associent la vue et l’ouïe. La musique s’impose donc pour elle comme une évidence. Les rumeurs du quotidien, elles ne les « voient » plus : « J’entends le silence du matin, quelques chants d’oiseaux, un bruit de moteur, mais je ne les vois plus » Elle semble devenir aveugle aux sons, mais il y a la musique, heureusement il y a la musique. D’abord un dérivatif : « La musique me submerge et m’emporte vers un ailleurs indéfinissable, qui me fait oublier le temps, le monde, mon mal », elle réussit à faire renaître, par l’intermédiaire de la puissance émotionnelle qu’elle contient, les images et les couleurs du monde. L’interprétation de la musique d’Arvo Pärt sur le piano est vécue dans un dynamisme particulier, dans un mouvement, une « avancée» : « J’avance entre les notes comme on frôle des rideaux éphémères ». Elle semble franchir ce pont délicat qui relie les sons aux couleurs et images ; elle suit ce rayonnement subtil par lequel les sons et les couleurs se reflètent, correspondent et se «répondent». Les sons renvoient aux couleurs, les sons par leur beauté, ren – voient le monde aux formes colorées. Les « correspondances » constituent une prose poétique du monde, aussi se produit un "rend-voix" par lequel le monde reprend parole et se réécrit par les notes harmoniques. Elle pénètre dans l’écriture du monde, dans la poésie qui l’éclaire. Elle parcourt ce par-chemin du monde entre sons et couleurs. La première « vision » de la narratrice est celle d’une chambre de petite fille. Elle se revoie enfant, à l’aube d’une vie nouvelle, au point de départ d’une renaissance. Sa « fin de jour », crépusculaire, devient un matin, inondé de couleurs et de sonorités. Une re-création de soi et de son univers se joue, par petites touches d’un piano. Un son, la laideur d'une forme sonore, « glauque », avait clôt le monde des images et des couleurs, et pourtant c’est par le son, par la beauté des sonorités musicales que les couleurs et les images sont retrouvées. Merci Eskisse pour ce beau texte, cette belle prose poétique. |
Cyrill
27/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Eskisse,
pour le plaisir, j'ai écouté la sonate en la majeur de Schubert et "Für Alina" que je ne connaissais pas. "Mélancolique en diable", c'est ce que je dirais de cette nouvelle que j'ai trouvé fort réussie, même déchirante de poésie à partir de : "Je continue farouchement à apprivoiser les touches" jusqu'à la fin. Les tournures de phrases, les images convoquées m'ont permis de m'immerger dans l'émotion soutenue de la narratrice : "La maladie continue, elle aussi, d’avancer ses pions, à pas de loup, de misère et de ruine." ( Dommage à ce propos d'avoir repris les ruines pour le champ de vision, un peu plus loin ). "On y est, c’est ma fin de jour" "J’avance entre ces gouttes de rien du tout. Mon cœur est suspendu aux fils d’une invisible marionnette. Léger. J’avance entre les notes comme on frôle des rideaux éphémères. Tout est doux, pur et enfantin. Ce morceau a des allures de berceuse". Tous ces passages m’ont beaucoup plu, et la chambre d’enfant me paraît aller de soi. Je me serais volontiers passé du retour à l’adulte qui théorise à propos de la mémoire visuelle, pour ma part. Merci pour le partage, au plaisir ! |
Anonyme
29/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Une nouvelle qui m'a vraiment touché au coeur peut-être parce que je suis en convalescence et que je suis plus réceptif a certtaines choses. Un histoire assez bouleversante faite par une écriture sensible, j'ai été remué. Je met mon premier passionément et je vous dit merci et Bravo !
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Zultabix
15/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Eskisse,
Je vais faire simple. Comme tu as déjà eu de nombreux commentaires élogieux, je vais plutôt t'apprendre comment j'ai perçu ta nouvelle, à savoir en deux temps. Premier temps ! Il est environ 15H30 en ce dimanche, et j'ai très mal aux yeux, pour ne pas dire de plus en plus mal aux yeux, et ce depuis plusieurs mois. Cet inconfort visuel me donne souvent des maux de crâne et m'oblige dorénavant à forcer sur ma vue pour lire la moindre chose, même avec mes lunettes. Bref, je suis dans cet état de me faire presque violence pour aborder ton texte "Für Alina", ce morceau de Arvo Pärt que je ne connaissais pas. Arvo, Pärt, prêt, partez ! J'enclenche ma lecture et quelle n'est pas ma surprise et ma jolie stupeur de voir (avec un oeil clos) qu'il s'agit d'un sujet qui parle d'une dégradation de la vue de quelqu'une pour se conclure en cécité ! J'en fais malgré tout une lecture rapide puisque la nouvelle est assez courte, et ma foi je me sens un rien frustré qu'elle soit pas plus longue. Preuve s'il en est qu'elle m'a plu. Là dessus, je m'informe des commentaires et, à l'instar de Cyrill, il me prend aussitôt l'envie de la relire en écoutant "Für Alina". Une première version jouée et commentée directement par Arvo Pärt, semble t-il à des élèves pianistes. Et une seconde version jouée par un certain Indrek Laul sur un magnifique piano à queue. Deuxième temps ! Une écoute, deux écoutes, trois écoutes du morceau et je me mets à relire doucement ta nouvelle, au même rythme que le tempo d'une délicatesse extrême inspiré à Arvo Pärt. Petite précision cependant, j'ai moi même un piano à queue Pleyel sur lequel je jouais jadis. Donc, avec ma vue détériorée, double résonnances en moi ! Et c'est alors que se produit cet indicible prodige, cette transcendance à l'intérieur de mon imaginaire : Je me fraye un passage à travers les ombres jusqu’à mon piano. Je m’installe. « Für Alina », Arvo Pärt. Je commence à jouer, lentement, je connais la pièce par cœur. Je joue inlassablement comme pour éponger le chagrin renversé à l’intérieur de mon corps depuis des mois. Les touches sonnent comme des gouttes d’eau. J’avance entre ces gouttes de rien du tout. Mon cœur est suspendu aux fils d’une invisible marionnette. Léger. J’avance entre les notes comme on frôle des rideaux éphémères. Tout est doux, pur et enfantin. Ce morceau a des allures de berceuse. De fait, je m'endors. Et lorsque je me réveille enfin, c'est pour t'écrire ce simple commentaire. Bien à toi ! |