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plumette
1/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Je trouve l'idée de ce texte plutôt bonne et j'aime aussi l'image qui a inspiré cette idée. Mais à la fin de ma lecture, je suis un peu perplexe.
ce que j'ai compris: un écrivain perd son ombre, ce qui lui permet de laisser libre cours à ses ombres multiples et diverses de manière fictionnelle, il s'en délivre mais ne retrouve pas son ombre pour autant. je n'ai pas vraiment réussi à m'intéresser à cette mésaventure qui me parait finalement être traité sur le mode réaliste. je crois que j'aurais aimé en savoir plus sur cet écrivain et que la forme soit plus farfelue en écho au tableau et à l'évocation de Dali. on ne sait pas combien de temps dure le séjour à Cadaquès mais cet auteur prolixe a le temps d'écrire 1.000 pages? Comme je l'envie... en tout cas , bravo d'avoir participé au concours et d'avois choisi cette image qui n'est pas la plus simple. J'aime bien le titre! |
cherbiacuespe
4/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Y'a un type qui se nommait Attila, il a, à jamais, perdu le plaisir de fouler l'herbe de ses pieds parce qu'un jour, il n'en a plus jamais vu autour de lui. Alors cette histoire d'ombre disparue, pardon, n'a rien d'extraordinaire!
Blague à part! Cette histoire manque pour moi de consistance. Je veut dire qu'il y avait de quoi épaissir le sujet, avec ce chanteur rêvé par exemple, les raisons du mystère de cette disparition, le caractère de cochon qui ne transpire pas réellement du tableau du personnage principal. Je note quand même une écriture agréable, une cohérence, un vocable maîtrisé, une lecture facile. Cherbi Acuéspè En EL |
Cox
5/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un texte sympathique dont l'idée m'a plu même si j'aurais bien aimé trouver peut-être un peu plus de consistance.
Le concept est intéressant; vendre son ombre contre de l'inspiration, et retrouver cette ombre perdue dans ses écrits. Je lis une variation sur le thème du pacte avec le diable, sauf que celui-ci tourne bien. Ce n'est pas si commun, un récit de ce genre qui ne finit sur un plot twist dramatique pour le protagonisate et cette touche de positivité est intéressante. J'ai trouvé qu'il était un peu dommage que le texte soit si court cependant; il y avait matière à développer soit le côté fantastique, soit le côté psychologique pour apporter un peu d'épaisseur. En l'état je regrette un peu que ce soit "juste une bonne idée" qui manque de corps pour vraiment me faire rentrer dans le texte. Mais ça reste une découverte plaisante. Le traitement des contraintes du concours est original également, en reprenant les différents éléments du tableau de manière détachée, par petites touches subtiles. Et le thème central du rêve, de l'inconscient, du surmoi, toussa toussa est également présent. Une belle façon d'intégrer l'image et de la dépasser! Du côté de l'écriture, c'est simple, propre et agréable à suivre. On n'en rajoute pas des caisses, on raconte son hisoire avec maîtrise et out le monde est content. Bref, un moment de lecture bien agréable, merci du partage! |
jeanphi
23/5/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime un peu
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Bonjour,
Une écriture très subtile porte ce récit vers une forme d'absurde qui illustre son thème de manière suggestive et agréable bien que légère. Je pense, par exemple, que les descriptions s'insèrent de manière littéraire et judicieuse, l'équilibre et la sobriété me paraissent maîtrisés sans effort par l'auteur. Des processus requérant à une connaissance approfondie de la narration semblent ici s'aligner spontanément avec une aisance humble, une envie de communiquer simplement, une générosité tranquille. (Ceci excepté les descriptions de la pathologie qui semblent précipitées, de quels troubles s'agit-il exactement (?), si l'on discerne qu'une explication plus détaillée n'est pas utile au récit, je trouve néanmoins ces encarts amenés avec moins d'adresse.) Cependant que l'histoire me paraît un peu facile, empreinte d'un pragmatisme allant en dépit de la logique, presque naïve. Difficile de savoir ce que j'en aurais pensé si le héros ne s'arrangeait pas aussi rapidement de la disparition, ou encore si celle-ci venait le hanter ou bien à lui manquer. Je pense que ce qui décide mon faible ressenti relève de choix d'auteur. La décision du héros de ne pas communiquer au sujet de son ombre, de vouloir cacher le phénomène, de considérer les autres comme incapables de le discerner, ne me permet pas d'entrer en empathie avec sa psychologie. En bref, nul compte tenu de la conclusion du récit, celui-ci m'a beaucoup plu et j'aurais aimé qu'il ne me laisse pas cette impression de final expéditif. Adamsbrerg, je suis bien content de lire cette évocation du personnage de Vargas, dont je n'ai jamais osé regarder les adaptations cinématographiques de peur d'être déçu ! Merci pour cette lecture. |
hersen
23/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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l'ombre "physique, visible", disparaît tandis que le roman prend du corps, qu'il se nourrit de cette part d'ombre.
J'ai vraiment aimé cette nouvelle, qui sait n'en faire pas trop dans le fantastique, que je trouve en quelque sorte "une valeur refuge". l'ombre ne serait-elle que de nous-même ? aurait-elle des pouvoirs de transposition ? j'ai aimé le rythme de lecture, rien ne s'écroule et on voit très bien cet écrivain sur sa terrasse, cherchant son ombre. Une belle idée, et je la trouve très en relation avec l'image, d'un pied qui se cherche. Merci pour la lecture; |
Perle-Hingaud
23/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J'ai bien aimé cette nouvelle dans son fond comme dans sa forme. La narration suit la contrainte et est rythmée, je ne me suis pas ennuyée un instant. Le ton est alerte et le clin d'œil à une œuvre connue permet d'enrichir la réception, en projetant l'univers fertile et toujours un peu fantastique de Vargas.
Ce n'est pourtant pas à elle que j'ai pensé, mais à Edgar Poe. Il ne s'agit certes pas de la maison Usher, mais il y a quelque chose puisque vous semblez rattacher, dans un premier temps, le don à cette maison. Et j'ai là une remarque, la seule négative: "J’avais fait un rêve étrange : un vieux chanteur rencontré dans le métro, et à qui j’avais donné la pièce, me proposait de me donner l’inspiration en échange de mon ombre justement. Mon ombre, allez savoir pourquoi.": à mon sens, ce point est de trop. Soit vous partez sur cette idée, alors à développer, soit vous la supprimez: la maison au soleil donne ce pouvoir étrange, l'inspiration contre l'ombre. Vous pouvez éventuellement développer en expliquant que l'ombre sur le côté de la terrasse a grandi et protège maintenant un vieux mur, que sais-je. Ce n'est qu'une idée en passant, bien sûr. J'ai bien aimé aussi l'idée que cette inspiration "purgeait" l'âme de l'écrivain, une catharsis dès l'origine de la création. Merci pour cette lecture ! |
Robot
23/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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J'ai été captivé dés le début par cette histoire d'ombre disparue et ayant déjà lu des récits sur "les hommes sans ombre" il me tardait d'en savoir plus. Je dois dire que la fin banale m'a plutôt déçue.
(Le type rentre à Paris et personne ne s'aperçoit de rien. mais il est content !) J'ai plutôt l'impression justement que si personne ne s'aperçoit de rien, c'est qu'en fait cet écrivain qui arrive à écrire mille pages d'une traite est inconsistant. Et c'est à partir de cette révélation qu'il aurait été intéressant de développer le personnage. Dommage car l'écriture elle même avait poussé ma curiosité à aller jusqu'au bout de la lecture. |
Cornelius
24/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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L'idée de départ de cette histoire est très intéressante et j'aurais aimé en savoir un peu plus. La personnalité de l'écrivain aurait sans doute mérité un développement plus fouillé ainsi que celui du vieux chanteur qui dans un rêve propose un échange qui ressemble à un pacte avec le diable, sujet déjà visité par d'autres écrivains. Et que dire de la maison de Cadaquès toute proche de celle de Salvador Dali que j'ai visitée et qui ne manque pas d'attraits. La chute de cette nouvelle aurait pu s'inspirer de Dali qui lui aussi ne manquait pas d'imagination en lui donnant une fin plus originale.
J'ai bien aimé ce texte mais je dois reconnaître que je suis resté sur ma faim car j'ai le sentiment d'être passé à côté d'une très bonne histoire. Finalement cette nouvelle conservera sa part d'ombre. |
Marite
28/5/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Une lecture aisée et thème original pour cette nouvelle présentér en "fantastique/merveilleux". Certes la réalité est un peu bousculée, enfin, si peu, avec ce rêve étrange fait par le personnage avant son voyage et le changement d'environnement. Mais, après tout, pourquoi pas ? Rien n'est gratuit en ce bas-monde et avoir échangé son ombre contre l'inspiration combien d'auteurs seraient-ils prêts à le faire ? Lue d'un trait, sans aucun ennui, ce texte m'a réconciliée avec la lecture que j'ai tendance à laisser de côté de plus en plus souvent ...
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solinga
1/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Une nouvelle visuelle et évocatrice, d'une belle sensorialité, qui questionne cet affleurement de soi au sol...l'ombre...et d'une manière inédite puisque débouchant sur une perte sans remords.
M'ont particulièrement plu : le contraste entre le dehors et le dedans, décor solaire et réclusion permettant la sécrétion romanesque, cette fille des abat-jours ; l'absurde pris en charge avec une belle fluidité narrative ; le détachement vis-à-vis de cette mésaventure supprimant d'un coup de baguette tout le négatif en nous, le vouant tout brûlant au papier. L'écriture se saisit de ce qui en nous, incandescent de noirceur, nous arrime au sol humain. Impalpable rappel de notre cousinage avec la terre. L'esprit en fin de lecture se prend à douter du bénéfice de cette exception faite au régime de l'"humain trop humain". Paradoxe d'une ombre sans revenant. |
Vilmon
14/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour, de mon côté, lorsque des soucis ou des questions me tourmentent, je n’arrive pas à m’endormir. Qu’est-ce que perdre son ombre sinon perdre son âme ? Un genre de pacte avec le diable, mais que peut-il avoir de tangible puisqu’il s’agit d’un pacte dans un rêve. Un songe, une révélation ? Un événement qui se produit sans son consentement. Et si cette ombre disparaît par une création sombre provenant de ses propres soucis, pourquoi est-elle subitement absente ce jour-là sans rien avoir écrit ? L’ombre ne devrait-elle pas s’estomper graduellement ? J’ai eu par moment une impression de redondance. L’auteur a perdu son ombre, il s’est défait d’une partie de son âme, de son essence pour parvenir à écrire des récits qu’il apprécie. L’art est un vampire qui lui vole sa vie. Et puis quelle importance puisque personne ne le remarque, il pleut toujours à Paris (vraiment ? Tout y est si gris et triste ?). C’est comme ouvrir ses veines pour prendre son sang afin de s’en servir d’encre pour écrire des récits. C’est bien écrit, mais je n’ai pas été emballé.
Vilmon |
Cyrill
31/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Le récit soulève des questions existentielles, dont celle de la trace qu’on laisse de soi. C’est une de mes premières réflexions en attaquant ta nouvelle.
Le locuteur cherche des réponses cartésiennes. Il se sent incomplet sans son ombre : son aura, son esprit, sa raison d’être au monde. La preuve même de son existence. Le pacte faustien est revisité en pacte avec la muse, l’inspiration qui se promet à lui en échange de sa réalité tangible. L’ombre petit à petit se transforme en imaginaire d’écrivain : il est vidé de lui-même (« Je versai sur ces pages toutes mes lâchetés, toutes mes noirceurs, toutes mes trahisons. Mes personnages prenaient de l’épaisseur. Mon intrigue foisonnait de ramifications. Mes assassins se gorgeaient de mes propres défauts. Ils maîtrisaient leur art. ») pour épaissir ses personnages, leur donner de la substance, les incarner. La perte de sa part d’ombre fait de lui une personne ‘fréquentable’. Sa projection sur le papier, dans la fiction, agit comme une psychanalyse. Je suis, momentanément, déçu par ce happy end qui semble faire de cet homme un personnage social parfait, celui qu’on attend de lui qu’il soit, ou qu’il croit qu’on attend de lui qu’il soit, ce qui n’est pas tout à fait pareil. C’est triste. Néanmoins, le pied-de-nez final semble nuancer l’épilogue, je me demande à présent si les utilisateurs des réseaux sociaux n’ont pas définitivement troqué leur ombre – leur âme – contre une image numérique ou un hologramme. Aussi ne cherchent-ils plus dans la relation à l’autre cette troisième dimension : la profondeur. J’ai trouvé ma lecture passionnante pour les réflexions qu’elle a occasionné. Le narrateur m’a peut-être un peu déçu, car il démonte par sa rationalité tout l’aspect fantastique aussitôt qu’il se présente, ce que m’a frustré dans mon désir de vivre ces bizarreries. Merci pour le partage, Eskisse, et surtout bravo pour ta participation si réussie au concours. L’image dont tu t’es servie t’a emmenée loin dans l’imaginaire ! |
vinvigneron
5/10/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un beau texte qui surligne les mystères de la création et qui n'est pas sans évoquer Dorian Gray.
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