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plumette
28/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup ce texte parce qu'il me dépayse alors que le sujet traité est universel.
il commence un peu comme un conte avec ce "il y a quelques années, à Tapeï, vivaient deux femmes". Le narrateur installe le décor et en vient tout doucement au vif du sujet: ces conversations sur l'âme. il se dégage de ce texte quelque chose que j'ai du mal à définir mais qui m'a " transporté" comme si l'âme imprégnait justement cette histoire! les descriptions sont singulières ( l'aquarium, le plateau tournant, l'Allemand) et le tableau excel symbole de la disparition de l'âme est une trouvaille savoureuse. Bravo! |
hersen
10/7/2016
a aimé ce texte
Bien
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Conclusion édifiante pour cette nouvelle !
mais après tout, pourquoi pas. j'ai compris que nous sommes à Taïwan et dans un sens, j'aurais aimé un peu plus me sentir en Asie- quoique grignoter des petits animaux marins séchés fait bien partie de l'ambiance !- le sujet en lui-même, avoir une âme, ne me semble pas suffisamment développé ou tout au moins argumenté. le tout reste un peu comme une histoire exotique plaisante dont je ne retire pas d'idée maîtresse qui la soutienne. mais j'ai cependant aimé ce dépaysement. |
MissNeko
22/7/2016
a aimé ce texte
Bien
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J ai aimé votre narration qui débute comme un conte dans une ambiance chaleureuse.
La réflexion sur l'âme est intéressante mais je l'aurais aimé plus approfondie. Quant au parallèle âme / excel ( ordinateur ) je le trouve pertinent mais pas assez développé. Mais l ensemble est agréable à lire et j y ai passé un bon moment. |
Donaldo75
22/7/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Evarista,
J'ai tout simplement adoré cette histoire ! La narration, sans nom ou prénom, juste la description sommaires des deux protagonistes, lance le ton. Et c'est subtil, une forme de naïveté émane de ces deux femmes, au point de les rendre enfantines. Le point d'orgue est somptueux: "Lorsqu’on versa la dernière goutte de whisky dans un verre, on finit par conclure qu’Excel avait tué les hommes. Et qu’il ne valait plus la peine de construire un robot à l’image des hommes, puisque de toute façon, on avait construit plein d’hommes à l’image de la machine." Enfin, la chute est savoureuse. Merci de ce pur moment de plaisir. J'en redemande. Donald |
Pouet
25/7/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bjr,
Il me semble que dans la phrase ci-dessous, il manque un accent sur le "ou", sinon je ne comprends pas trop la comparaison entre un corridor et un aquarium: "Ces deux femmes étaient colocataires et un large corridor, ou un aquarium aux vitres salies par des algues vertes, séparait leur chambre." On imagine que c'est un peu une auberge espagnol à Taiwan, "l'allemand" et l'une des jeunes femmes qui parle "des réformes scolaires et de la réforme des retraites", une française probablement... En l'état que cela se passe à Taiwan, en Suisse ou au Togo, je ne vois pas bien la différence car je n'ai vu aucune référence au pays concerné et je trouve cela bien dommage mais j'ai peut-être manqué un truc. Dans ce passage, je ne visualise pas trop ce que les "goûts culturels" peuvent avoir comme influence sur la plastique: " Son corps musclé semblait en dire beaucoup sur ses goûts, alimentaires et culturels", on est plus musclé si on préfère Picasso à Géricault ou si on aime mieux René Char que Ronsard? Le fond donc, assez commun, nous parle de la "dépersonnalisation", de l'impact de la robotisation et de l'informatique sur nos sociétés. J'ai lu sans déplaisir mais je n'ai pas été plus transcendé que cela par cette petite nouvelle à l'écriture certes correcte mais où finalement il ne se passe pas grand chose et où le message, bien que sympathique, n'apporte pas grand chose non plus à la réflexion finalement. La dernière phrase est bien trouvée. Cordialement. |
Charivari
25/7/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour.
J'avoue que je suis partagé face à ce récit. D'un côté j'ai trouvé très intéressant cette idée d'âme qu'on ne peut pas definir, et le délire final, sur l'âme synonyme de "Excel" D'un autre côté, je suis un peu déboussolé par rapport au contexte. On est à Taipéi, mais où exactement ? Qui sont ces deux femmes ? Des étrangères apparemment, françaises ou anglaises...Mais peut-être que je me trompe... Mais on se demande alors comment ces deux femmes, qui manifestement sont assez incultes (ne connaissant pas "excel") sont en même temps travailleuses détachées à Taipei... Ce côté nébuleux du contexte m'a empêché d'entrer réellement dans le texte. Désolé |
Lulu
29/7/2016
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Evarista, et bienvenue,
Pour ma part, je n'ai pas vraiment accroché à ce texte que j'ai trouvé trop succinct. J'aurais aimé trouver un peu d'âme, justement, chez les personnages. Or, ils sont à peine évoqués, et n'ont ici aucune épaisseur. On lit clairement ce que peut être le fait de n'avoir pas d'âme... mais j'aurais aussi aimé trouver le contraire. Bref, j'aurais préféré que la réflexion soit plus poussée et qu'elle ouvre sur autre chose qui puisse conforter le titre "L'âme". Cordialement. |
Damy
18/8/2017
a aimé ce texte
Pas
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Pas convaincu. Je m’attendais à une réflexion plus philosophique (puisqu’il s'agit de la catégorie) sur les mystères de Psyché qui se loge dans le corps, l'esprit, la croyance et dont Excell ou Word n'auront pas raison; Aucune addiction, à ma connaissance, n'a tué l'âme et l'on ne connait pas les dernières pensées de ceux qui se suicident à cause de leurs invivables souffrances. Ils rendent peut-être l'âme à Dieu. Car il y a, à mon avis, une relation entre l'âme et la mystique, l'élévation vers une croyance, quelle qu'elle qu’en soit la nature. J'ai d'ailleurs placé mon âme dans le respect de la terre et de la nature. Je crois à l'esprit des arbres, de l'eau, du soleil...un peu comme les shamans indiens et les Catholiques qui ont voulu détruire leurs sagesses me révoltent !
L'histoire se noie dans les détails de la condition sociale des colocataires, mais sans grand intérêt pour en tirer profit philosophique. Bien sûr, nous passons de plus en plus de temps en compagnie des nouvelles inventions technologiques et nous en perdons un peu notre âme, mais cette idée simple aurait mérité plus de réflexions. Elle reste de l'ordre du conte, du fait divers. Désolé, Evarista. Bien à vous, Damy |
Anonyme
27/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’ai beaucoup aimé cette petite histoire dont j’ai trouvé le titre attirant. Il y a une spontanéité dans votre écriture qui rend le texte très gai même s’il gagnerait à être retravaillé. A partir de quelques détails, on a le sentiment de se retrouver dans une culture asiatique et cela met une note exotique très agréable à votre récit.
Vous savez très bien rendre une atmosphère propre à évoquer l’univers de l’âme mais la fin du texte est trop rapide et on se retrouve un peu sonné par un atterrissage brutal. Merci pour ce doux moment de lecture ! |