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Anonyme
15/11/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Une histoire bien construite, au rythme trépidant, servie par une écriture diablement efficace. Rien à dire de ce côté là, ça roule et ça déroule.
MAIS... où est la science-fiction ? La véritable science-fiction, faite d'originalité, d'anticipation des codes et des mœurs, d'une vision de demain ? Dans votre histoire je ne vois que de l'action pure et simple que l'on pourrait transposer aisément à notre époque. Votre environnement futuriste n'est en fait rendu que par l'apport hétéroclite de tout un tas de machines : chronobuzzard, hypnocouche, pulso, etc. C'est sympathique, amusant, mais bien trop superficiel pour amener véritablement le lecteur dans d'autres univers. |
Anonyme
17/11/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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On est farceur dans l'avenir ! Bon, en toute franchise je ne pense pas qu'une telle épreuve "grandeur nature" pourrait être organisée sans dégâts collatéraux (même à supposer qu'un des conjurés accepte de subir la torture pour être convaincant, il était tout à fait probable que Carson provoque un accident et tue du monde), mais j'ai bien aimé l'idée.
L'écriture aussi, tout va effectivement très vite, j'ai avalé la nouvelle en une grosse bouchée ! Voilà de la science-fiction plaisante, je trouve, et une mention pour l'onomastique : Nyork, Washton, bien vu pour moi. (Avez-vous lu ce livre de Stefen Wul, si je me rappelle bien, "Nyourk" ?) "le propulsa dans la cabine de douche à haute pression qui acheva de dissiper les effets du cocktail revitalisant que lui avait injecté l’autodoc" : pourquoi "dissiper" les effets du cocktail revitalisant qui a précisément pour but de remettre en pleine forme un gars qui a dormi moins d'une heure ? Cela devrait refaire de lui une épave... |
Asrya
17/11/2014
a aimé ce texte
Pas ↑
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Vite ?
Vite ? Vite ?! Êtes-vous certain du titre ? "Retenez votre respiration, vous allez traverser cette histoire en apnée. Il s'agit de faire vite.." Avec une annonce pareil, on s'attend à quelque chose de dynamique, qui s'enchaîne, n'arrête pas, jamais. Or pour le coup c'est un sursaut d'ennui ponctué par des mots fabriqués dont la signification se doit d'être devinée. J'ai peiné, mais peiné pour arriver à la fin de votre récit. Cela ne m'a pas captivé une seule minute. Pourtant l'utilisation de ces mots étranges aurait pu être plaisante, mais à quoi bon ? Quel est leur potentiel ? Présager un futur ? Pas besoin de cette mascarade pour que le lecteur soit plongé dans l'avenir. Pour ce qui est du fond même de l'histoire, j'ai trouvé cela très confus, grossier et assez mal développé. Seule la fin (la révélation de l'épreuve) trouve grâce à mes yeux. L'écriture me parle davantage, les dialogues sont assez bien conduits. Votre style narratif ne m'a pas convenu, j'ai assez rapidement décroché et compris que j'allais avoir du mal à achever votre nouvelle. Je l'ai fait ceci dit. Une question d'alchimie probablement... une narration trop éloignée de celles que j'affectionne ne m'a pas permis d'aborder votre histoire sereinement. Arf... dommage, une autre fois peut-être ! Merci pour la lecture. |
Anonyme
10/12/2014
a aimé ce texte
Pas
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J'ouvre mon proléguéré et, la main sur ma musnauta, je tombe sur votre scripto.
Une course contre le temps pour sauver la ville, compte à rebours et bombe à retardement. Pas neuf. Ha si, c'était une caméra cachée. Et la fin en open bar façon Club Med est originale aussi. Les villes ennemies ne sont pas ennemies du tout. La bombe n'en est pas une. Le futur administrateur est choisi, finalement, pour son incapacité à faire la différence entre une bombe et un tas de ferraille, pour son aptitude à se laisser pigeonner. La ville de Nyork est mal barrée ! Un texte qui ne m'apprend rien sur la vie, sur les hommes, sur le futur. "Ho ça va, Dupark, si tu n'aimes pas la SF, n'en dégoûte pas les autres." Certes. Et j'ai culpabilisé avant de commenter. J'ai choisi de le faire pour dire que la SF ne met pas à l'abri des poncifs. Comment ça "ce ne sont pas des poncifs, mais des codes, indispensables pour que le lecteur soit embarqué dans un monde inhabituel" ? Je veux bien. Mais alors, il faudrait inventer autre chose que des voitures volantes, des bombes, un mourant capable de voler un engin... (!!) de se remettre en état en trois heures... des hommes qui ne se soucient pas de mourir dans l’explosion... (normal si on peut ressusciter aussi facilement, même pas la peine d'être psychoguidé). Cela dit, la blagounette est facile à lire. C'est un plus. Ça aide à supporter. |
Shepard
10/12/2014
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour fergas,
Je dois dire que votre texte ne pas autant emballé que d'habitude... Si je n'ai absolument rien contre (je suis même plutôt pour) le fait d'utiliser la SF de manière purement contextuelle, 'environnementale' sans faire de l'anticipation ou autre (juste pour l'ambiance qu'elle peut dégager), le fond ne m'a pas trop convaincu. Le côté avalanche de mots 'pour faire futuriste' j'apprécie avec plus de parcimonie, alors passe pour le 'pulsocar' mais moins pour 'l'hypno-couche', un lit qui se redresse quoi. Au final en dehors de ces mots, je ne ressent pas trop l'aspect SF (il n'y pas l'exploitation des possibilités SF, comme le voyage spatial ou la robotique avancée... ou n'importe quoi d'autre qui mériterait l'étiquette SF), vous auriez pu faire ça dans un univers contemporain ça aurait donné le même résultat (les voitures auraient été plus terrestres, et c'est à peu près tout). La rédaction est fluide et on ressent bien l'intensité de l'action, jusqu'à cette fin... Que je n'ai pas du tout aimé. C'était un test ? Pour moi c'est au même niveau que 'c'était un rêve', c'est juste un des pires twist scénaristique qui puisse exister (à mon goût). Sérieusement, aujourd'hui on vous collerait un procès pour tout et n'importe quoi, alors je n'imagine même pas si la ville se mettait à vous accuser de meurtre ou bien à faire 'comme si elle voulait votre mort'. Peut-être que quelque chose de carrément plus au second degré aurait pu sauver l'histoire... Bref, j'aime l'écriture mais pas le reste. |
Pepito
10/12/2014
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Bonjour Fergas,
Bon, c'est tombé dru avant mon arrivée, je vais pas (trop) en rajouter. ;=) Fond : Pour chipoter un poil : "Sache seulement..." pour du parlé "pressé" je préfère > "Tu dois juste savoir..." ou équivalent "claquement du relais de démarrage" oups ça claque déjà plus beaucoup à notre époque ;=) "des terroristes terribles" et très terrifiants ;=) "après un bref juron destiné à se donner du courage" m..., elle m'a fait marrer celle-là Profusion de "qui" = aversion personnelle Pour donner plus de pèche, peut-être décliner l'action au présent et vue par le narrateur... Fond : J'ai pas compris le pourquoi de "puis tu fais venir auprès de toi le maximum de personnel, " pour pas qu'ils ratent le feu d'artifice ? Perso, un gars qui confond une fausse bombe avec une vraie, je l'embauche pas, je le vire. Après qu'il ait remboursé les dégâts bien sûr ;=) En tous cas c'est sûr, vu tous ses exploits, le narrateur est américain. ;=) Merci pour la lecture et à une prochaine fois. Pepito |
in-flight
10/12/2014
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Je commente rarement la SF car je ne suis pas fan du genre et forcément je n'ai pas la culture ni les références pour... Je n'ai pas été jusqu'au bout du texte donc je ne vais pas me hasarder à une critique. Juste pour vous dire les raisons de mon abandon:
Quand on me fait le télé shopping des objets du futur d'entrée de jeu (sans l'humour qui pourrait l'accompagner), je décroche systématiquement. C'est tout ce que je n'aime pas dans le genre. Et puis Nyork et Washton: Non non non! Un peu de personnalité dans votre texte: pas de faux-semblants qui nous situe direct le cadre chez l'oncle Sam... Bref, il s'agit juste de vous donner mon ressenti pour un non lecteur de SF (bien que je reconnaisse quelques perles en SF: je pense à Ray Bradbury). Si ces petites remarques peuvent vous aider dans votre travail. |
VinceB
15/12/2014
a aimé ce texte
Pas
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J'ai été alléché par le petit mot d'introduction qui donne immédiatement le ton, bien épaulé en cela par le titre. La suite m'a par contre déçue et je ne suis pas arrivé au bout du texte. C'est dommage, l'intention parodique est tout à fait louable et me fait penser aux nouvelles de Fredrick Brown.
Voici quelques règles de relecture que je tente de m'imposer tant bien que mal, je ne prétends pas qu'elles soient les plus pertinentes ni qu'elles conviennent à votre style d'écriture. Les bonnes règles sont celles que l'on comprend et que l'on applique. La première règle, étonnamment efficace, la plus simple, la plus fréquente aussi semble-t-il dans les conseils d'écrivains aux amateurs, est "moins c'est plus" : tout mot pouvant être enlevé, doit être enlevé. Exemple avec la première phrase, la deuxième partie de phrase est-elle bien nécessaire ? "...,réglé au niveau maximum, et qui produisait un boucan insupportable". Si oui ne pourrait-elle pas être ramenée en une seule expression tout aussi évocatrice évitant des mots sans véritables objets pour l'histoire, par exemple, "L'insupportable boucan du chronobuzzard réveilla Carson en sursaut". La seconde est "écrire n'est pas décrire". Nous ne sommes des êtres analytiques que par nécessité, ce sont les émotions qui nous font vibrer et nous donnent envie d'avancer dans un texte. Exemple, avec l'ensemble du premier paragraphe. Le "catalogue de l'an 3000" est une idée intéressante, mais est-il bien nécessaire d'accumuler les exemples ? Au bout du troisième gadget le lecteur a bien compris qu'il s'agit de science-fiction, pendant ce temps l'histoire n'avance pas, le personnage est un mannequin au rayon "salle de bain" et il ne se dégage aucune émotion. La troisième règle découle de la précédente "chaque phrase fait-elle avancer l'histoire, les personnages gagnent-il en épaisseur, où est l'émotion (cela peut être de l'humour)" ? Si la réponse est non à ces trois questions, alors la phrase doit-être supprimée. Si la réponse est oui sur un seul point, il faut quand même se poser la question de l'intérêt de la phrase. La quatrième est d'oublier le texte pendant quelques jours avant de le relire, le temps que la fièvre de l'écriture soit retombée et les idées oubliées. Cela permet une relecture sereine. Tout ce qui ralenti, accroche, gêne, même légèrement la lecture doit alors être noté et retravaillé. C'est également l'occasion de passer à la paille de fer les expressions banales, ces automatismes de langage ramenant le lecteur à la vie courante quand ce n'est pas à la publicité ; "cocktail revitalisant", "se lancer à toute jambes", "il gagnait au moins la moitié du temps", "bondir en avant".Je ne suis pas non plus partisan des mots apportant faussement des précisions : "caractéristiques de", "au niveau maximum", ainsi que les superlatifs "avec tant d'acharnement", "risque insensé" qui ne font que tenter de faire éprouver au lecteur des émotions que le texte ne lui procure pas. Ces commentaires sont ma vision des règles de relecture, j'espère néanmoins qu'ils vous aideront et que j'aurai bientôt l'occasion de vous lire de nouveau. |
caillouq
29/12/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonne idée de démarrer le texte en pleine action, mais le "rappel" des événements précédents au plus-que-parfait n'est pas précisément léger... Peut-être faudrait-il négocier autrement la communication au lecteur des éléments indispensables. Sinon, des tournures pas très jolies, comme deux participes présents qui se suivent dans la même phrase ("le projetant vers l’avant en lui coupant le souffle"), le "cheval au galop" incongru dans ce texte futuriste (est-ce voulu ?!).
La pirouette finale n'est vraiment pas plausible (quid des morts possibles ? Des précédents impétrants ayant échoué ?). Mais les scènes d'action directe sont bien menées, j'ai eu des images du 5e élément pendant toute la lecture (avec Bruce Willis pour les traits du narrateur), et mention particulière à "Nyork" et "Washton" (excellent, avec le titre !). |