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Science-fiction
Filipo : Regrets et Cie... (1)
 Publié le 19/03/08  -  8 commentaires  -  12021 caractères  -  28 lectures    Autres textes du même auteur

Que ferions-nous si l'occasion nous était donnée de pouvoir agir sur le passé ? Ou de connaître l'avenir ? Dans quels buts utiliserions-nous ces fantastiques capacités ? C'est ce que Franck Dumont, ingénieur conseil dans un grand cabinet spécialisé dans les barrages, va commencer à découvrir...


Regrets et Cie... (1)


Vous est-il déjà arrivé de regretter de ne pas avoir fait les bons choix, de n’avoir pas entrepris l’action correcte au moment opportun ? Et de vous être dit, après coup, « Ah, si j’avais su… » Bien sûr que cela vous est déjà arrivé, et maintes fois d’ailleurs, me direz-vous. Vous pourriez peut-être même ajouter une sage parole, comme par exemple : « Le passé est le passé, on ne peut pas le changer ».


C’est ce que je croyais aussi, comme le commun des mortels. Et je n’aurais pas cessé de le croire si une drôle d’expérience ne m’était arrivée, faisant vaciller mes certitudes comme une bourrasque arrachant son chapeau à un promeneur un peu trop sûr de lui. Vous ne me croyez pas ? Alors, laissez-moi vous raconter mon histoire…


Je m’appelle Franck Dumont et je suis ingénieur-conseil dans une compagnie qui conçoit des barrages et des centrales hydro-électriques dans le monde entier. J’ai 29 ans, une vie agréable et plutôt rangée. Je fais partie des éternels sceptiques, ces gens qui ont la tête « bien sur les épaules », comme on dit. Pour moi, deux et deux feront toujours quatre, quoi qu’il arrive. Ma formation scientifique poussée et mon travail très technique qui exclut toute fantaisie n’ont fait que renforcer ce trait de ma personnalité.


Depuis quelques semaines, j’étais accaparé par un très gros projet de barrage en Inde, devant aboutir au lancement d’un chantier énorme, dans la région de la Narbada, en amont du Gujarat. Nous étions toute une équipe à bosser là-dessus, passant nos journées à réviser les tracés de nos plans sur la base des derniers relevés topos, à en déduire toutes sortes d’équations pour vérifier la solidité de l’ouvrage.


La résistance des matériaux est une science exacte, certes, mais il nous fallait intégrer absolument toutes les contraintes afin d’être certains de livrer au client une étude parfaitement aboutie. La réputation de notre société dans ce domaine n’était plus à faire, mais un élément particulier nous mettait à tous la pression : le peu de temps restant sur ce projet ! La boîte n’aurait jamais dû accepter de livrer dans des délais si courts… mais que voulez-vous, la montagne de fric à la clé de ce contrat, c’était bien sûr ça qui avait décidé le patron.


Nous approchions de la deadline et on avait mis les bouchées doubles pour boucler à temps, bien qu’il ne restât pas une grosse marge de manœuvre pour augmenter encore la cadence. En dehors de quelques veinards, mariés, qui pouvaient invoquer le respect de leur vie de famille, nous autres célibataires passions à présent tout notre temps au bureau, mangeant et dormant sur place comme on pouvait !


On plaisantait souvent sur le gueuleton monstre qu’on ferait tous ensemble pour fêter la fin de ce calvaire. Mais je crois surtout que sans la prime de fin de projet, nous n’aurions peut-être pas mis tant de cœur à l’ouvrage… Cependant, à la fin, la fatigue était telle que même cette jolie petite somme ne suffisait plus à nous motiver. On était à la limite de l’abrutissement, et je pense que c’était par pur automatisme que nous avancions encore. La dernière semaine, nous ne dormions plus que trois ou quatre heures par nuit, nous relayant les uns les autres pour nous réveiller après quelques trop brefs instants de repos.


Le jour tant redouté de remise du projet arriva enfin, et bien que toute notre équipe ait attendu cet instant avec une impatience de plus en plus fébrile, ce fut un moment d’angoisse terrible. Les experts mandatés par notre commanditaire avaient planché toute la matinée sur notre travail avant de déclarer, finalement, que tout était parfait. Nous ne cachions pas notre joie !


Le patron ayant apporté de quoi sabrer dignement le champagne, nous avons alors fêté sans trop de modération la fin de notre calvaire. J’atteignis un état d’ébriété euphorisant à une vitesse supersonique, à l’exemple de mes collègues. Magnanime, le boss nous accorda le reste de la semaine pour récupérer… ce qui en fait se réduisait à la seule après-midi de ce vendredi ! À la fois trop crevé et trop bourré pour rentrer cuver chez moi, je m’affalai comme une masse dans mon fauteuil, réglé à tâtons en position « détente ».


Est-ce l’alcool ou bien la fatigue qui a déclenché l’étrange phénomène qui a suivi, je ne saurais le dire… Toujours est-il que j’entendis soudain une voix forte et claire m’appeler par mon prénom, au milieu de ce brouillard éthylique qu’on n’aurait pas pu, même de loin, qualifier de « sommeil ». Hébété, j’ouvris avec lenteur un œil, cherchant d’un regard trouble et voilé par l’abus de bibine le propriétaire de cette voix étrangement familière.


Le bureau avait disparu ; mon environnement immédiat se réduisait à un univers cotonneux et blanchâtre, comme si je me trouvais plongé dans une espèce de brume luminescente. J’aperçus soudain un inconnu qui s’approchait, sa barbe drue éclairée par un sourire amusé. La cinquantaine au moins, il faisait à peu près ma taille, bien qu’un peu plus ramassé. Je devais avoir une expression franchement comique car il finit par laisser éclater un rire sonore.


- Eh bien, tu ne me reconnais pas ? me lança-t-il, avec un drôle de clin d’œil.

- Non, pas du tout. Pourquoi, je devrais ? lui répondis-je, hagard, essayant de me persuader que j’étais encore en plein délire alcoolisé.

- Ai-je donc tant changé, pour que tu ne saches pas qui je suis ! Ce doit être la barbe, je ne l’avais encore jamais laissé pousser dans les années 2000, marmonna-t-il comme pour lui-même.

- Bon, je sais pas qui vous êtes, ni d’ailleurs ce que je fous là ! Vous êtes content ?

- Franck, je crois que tu as un peu trop bu…


Il me fixait toujours avec son petit sourire agaçant. Sa tronche m’était vaguement familière, comme celle d’une lointaine relation. Puis une soudaine évidence me sauta au visage : ce type me ressemblait, un peu comme un frangin plus âgé, mon aîné d’un bon quart de siècle, au moins ! Ça aurait pu être ça, sauf que je n’ai jamais eu ni frères, ni sœurs.


Il mit fin au suspens et ce qu’il me dit me donna à la fois envie de rire et de m’enfuir en courant :


- En fait, ça va te paraître incroyable, mais je suis le Franck Dumont qui vit en 2034.

- …

- Tu comprends pas ? On est la même personne, mais vivant à des époques différentes. Ce qui fait que… je suis toi ! Enfin, la version un peu plus âgée. Tu dois sûrement avoir du mal à avaler ça, Franck. Mais je t’assure, cette rencontre est tout à fait réelle !

- …

- Hé, ho, réagis, dis quelque chose !


Incapable d’accepter ce qu’au fond de moi, pourtant, je pressentais être la vérité, je restais scotché par ce qu’il venait de me dire, l’esprit comme paralysé, la mâchoire pendante… bref, l’air totalement ahuri. Mon alter ego dut penser qu’il me fallait éprouver concrètement la réalité de sa présence car, soudain, je reçus une gifle magistrale. Je sortis immédiatement de mon état catatonique avec un cri de surprise, plus encore que de douleur.


- Putain, mais qu’est-ce qui te prend de me frapper comme ça ! Ok, ok, je veux bien croire tout ce que tu veux… mais recommence pas ça, hein ! lui dis-je, en frottant ma joue endolorie.

- Bon, tu m’écoutes, alors ? me demanda-t-il calmement.

- Oui, tout à fait, tu as toute mon attention, lui répondis-je, un peu remis de ma surprise.


Je ne saurais dire pourquoi, mais c’était à présent une certitude : je discutais bel et bien avec un autre moi-même, tout aussi incroyable que cela puisse paraître ! Ma curiosité s’éveilla à l’idée d’en savoir un peu plus sur lui… enfin sur le futur « moi » !


Son air se fit plus sombre, et il commença à m’expliquer les raisons de sa présence.


- Sans trop entrer dans les détails, sache que nous sommes actuellement dans une portion d’espace-temps « bidouillée » ; c’est pour ça qu’on peut se causer, toi et moi. Mais faut pas trop traîner, on n’a pas beaucoup de temps...


Un mauvais pressentiment commençait à faire son chemin dans mon esprit. On n’entreprend certainement pas ce genre de périple dans la quatrième dimension juste pour se serrer la louche à soi-même. Il avait sûrement quelque chose d’important à me dire, quelque chose d’une importance peut-être même vitale !


- Comme tu t’en doutes, notre rencontre n’est pas due au hasard. C’est bien sûr moi qui en suis à l’origine. Et si je l’ai provoquée, c’est que j’ai un petit service à te demander…

- Qu’est-ce que je peux donc faire, que tu ne puisses faire toi-même ? lui demandai-je, après un instant d’hésitation.

- Voilà, le souvenir d’un événement dramatique me poursuit depuis plus de vingt ans. Mais j’ai fini par trouver le moyen d’agir : si je suis là devant toi aujourd’hui, c’est pour te prévenir, afin que tu puisses empêcher ce qui va arriver…

- Houlà, que s’est-il donc passé de si grave dans « notre » vie ?!

- Je pense qu’il faut que tu le voies se produire toi-même pour y croire… et accepter de m’aider.


Avant que je n’aie eu le temps d’ouvrir la bouche, l’air se mit à vibrer et l’environnement changea de façon brutale : une espèce de canyon, formé par d’immenses gorges, était en train de se matérialiser tout autour de nous. Le sol se transformait rapidement, des débris de rochers, de la terre argileuse et du limon apparaissaient sous nos pieds… Cet endroit faisait penser au lit d’un fleuve asséché. En levant les yeux, je vis se dresser une paroi de béton et d’acier titanesque, à quelques centaines de mètres à peine de l’endroit où nous étions.


Je n’arrivais pas à le croire, nous avions été transportés à la vitesse de la pensée sur le site du barrage de la Narbada ! Et ce que je voyais s’élever majestueusement devant moi, ce n’était pas juste un vague début de chantier, mais bien l’ouvrage terminé, visiblement en exploitation… alors que nous venions de livrer les études techniques il y a quelques heures seulement ! Incroyable ! Nous devions nous trouver cinq ou six ans dans le futur, au moins, pour avoir le privilège d’admirer le barrage de la Narbada enfin construit…


Mon compagnon barbu interrompit mes folles supputations.


- Nous sommes précisément le dix-sept septembre deux mille treize, à neuf heures quarante. Regarde bien le troisième contrefort, du côté droit.

- Oui, eh bien alors quoi ? Tout semble ok, non !?

- Tu as utilisé le bon terme. Ça « semble » normal. Mais ça ne l’est pas.


Avant que je n’aie le temps d’objecter quoi que ce soit, un craquement sinistre se fit entendre. Incrédule, je vis soudain céder l’énorme contrefort de plusieurs milliers de tonnes, comme un vulgaire joujou écrabouillé par la main d’un géant. La paroi gigantesque du barrage se mit instantanément à se disloquer sous la pression des milliards de mètres cubes d’eau du lac de retenue. Un sifflement effroyable vint me déchirer les tympans ; c’était l’air du canyon, brutalement chassé par la phénoménale masse liquide se propulsant à toute vitesse à travers la structure de béton en pleine désintégration…


Une vague titanesque fonçait droit sur nous. Je levai les bras, futilement, comme si cela pouvait me protéger de cette véritable muraille liquide, haute comme un immeuble de quinze étages et jonchée de blocs de béton de la taille d’un terrain de tennis. Il ne me restait que quelques fractions de secondes à vivre ; je fermai les yeux, songeant que j’allais être très bientôt désintégré par le monstre bouillonnant, aveugle et destructeur enfanté par le lac éventré.


Mais rien ne vint. J’ouvris un œil, incrédule, et je compris alors pourquoi nous étions toujours vivants ; nous nous trouvions à présent sur un chemin de crête au sommet des gorges, surplombant le canyon où se déversait toujours, avec des grondements cataclysmiques, le lac artificiel.


- Espèce d’enfoiré ! J’ai bien cru qu’on allait crever là… et j’ai failli me pisser dessus, tellement j’ai eu la trouille !

- Tant mieux, comme ça tu ne risques pas d’oublier ce que tu viens de vivre ! Trente-cinq mille personnes périront dans cette catastrophe, si tu ne fais rien après être revenu à ton époque. Te voilà prévenu…


 
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   strega   
19/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Jusqu'à l'arrivée du "double", j'ai trouvé (et c'est purement subjectif) cela un peu long. Bien sûr l'avantage, c'est que cela insiste sur les certitudes du protagoniste, sur sa mentalité, son ego quelque peu démesuré aussi. Mais c'est quand même un peu longuet je trouve.

En revanche, l'arrivée du double fait du bien. Il n'y a pas cette espèce de ton péremptoire souvent utilisé dans des histoires de ce style là. Le double est très vraissemblable, d'abord parce qu'il n'est pas si "éloigné" que cela et ensuite parce qu'il parle comme le commun des mortels. Il en est un aussi finalement.

La fin m'a donné l'impression d'être un peu jetée, un peu baclée. Mais il y a trois points de suspension alors peut-être que...

C'est ridicule mais je trouve la première partie presque trop travaillée, et la seconde déjà plus naturelle... humaine en quelque sorte.

Quoi qu'il en soit, bravo car l'histoire tient bien la route et se lit aisément aussi.

   Anonyme   
23/3/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Une fiction bien écrite qui se lit tout aussi bien.

Bah..au diable le sacro-saint 'principe de causalité' !
C'est amusant de croire à l'impossible.

   gorgonzola   
30/3/2008
J'ai aimé lire ce texte, même si j'admets également que c'est un peu long et le début peu accrocheur.

Mais j'ai vraiment aimé... je vais de suite lire la suite !

   Bidis   
2/4/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
- « si une drôle d’expérience » : bien sûr cela n’est pas une faute, et ne choque même pas vraiment ; mais j’aurais tout de même préféré une « étrange » expérience. Une drôle de chose, cela intrigue un peu. Une chose étrange, cela fait déjà frissonner…
- L’on m’a appris que, dans une lettre, il faut veiller à ce que le premier mot d’un paragraphe soit différent de celui du paragraphe précédent, peut-être est-ce pour cela que je relève quatre propositions qui se suivent et commencent par le même mot (et un mot d’ailleurs un peu ennuyeux : « je » : « Je m’appelle… je suis… j’ai… je fais…»).
- « Un barrage en Inde dans la région de la Narbada, en amont du Gujarat »… : Google me voilà ! L’article à ce sujet qui vient en premier est hyper intéressant. Je le mets en réserve dans mes favoris et reviens vers cette nouvelle qui a déjà l’avantage de me faire me pencher sur quelque chose de vraiment interpellant dans la réalité.
- « À la fois trop crevé et trop bourré », « ce que je fous », etc… : termes limite vulgaires qui dénotent parce que jusqu’alors le texte est plutôt élégant. Bien sûr, le langage devient dès lors tout à fait familier. Cela se défend mais, pour ma part, je trouve cela dommage.
- Bien entendu, le texte ne devient palpitant et intéressant qu’à l’arrivée du double venu du futur. Mais le début ne m’a pas ennuyée car j’attendais le « drôle » d’événement qui allait arriver. Peut-être donc, serait-il bien d’appuyer sur le caractère d’étrangeté du phénomène qui attend le héros. Et si c’était possible, ce serait bien aussi, dans ce début, de parler un peu du site, des problèmes de l’eau dans la région, des paysages, etc…
- j’ai trouvé la description du barrage qui cède excellente

Bref, j'ai lu cette nouvelle sans aucun ennui et l'ai trouvée bien écrite de sorte que j'irai lire la suite après m'être imprégnée, grâce à Google, de l'environnement où se passe l'action.
L'idée du double venu du futur me plaît infiniment.
Ma principale réserve vient de ce changement de style, fort correct au début et qui vire à la familiarité d'aloi à mon avis un peu contestable.

   Anonyme   
20/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je n'ai pas aimé le début. Il prépare le lecteur à ce qui va se passer et par le fait tue un peu le suspense. Tout de suite on est placé dans un univers paranormal et c'est dommage. Sinon le récit ce lit très bien. C'est écrit simplement. J'ai été captivé jusqu'au bout même si on devine la chute avant la fin du récit

   David   
22/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Il y a un passage ou je trouve que ça en dit trop:

"Un mauvais pressentiment commençait à faire son chemin dans mon esprit. On n’entreprend certainement pas ce genre de périple dans la quatrième dimension juste pour se serrer la louche à soi-même. Il avait sûrement quelque chose d’important à me dire, quelque chose d’une importance peut-être même vitale !"

Je me dis que la première phrase suffirait peut-être, au vu de la suite, pour ménager le suspens et je ne crois pas qu'il ait peur de ce que son double va lui annoncé, il devrait avoir peur d'être fou ?

J'aime bien le début et la fin, la rencontre prète plus à la critique, bravo pour la catastrophe.

   Pat   
11/5/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Enfin, je prends le temps de lire le début de cette histoire qui m'a tenue en haleine quand j'ai commencé à corriger les épisodes suivants... j'attendais impatiemment le suite. Ceci est un bon indicateur de mon intérêt pour un récit... Difficile de mettre un commentaire à chaque épisode, mais je vais essayer de le faire. l'auteur a de bonnes dispositions selon moi pour raconter des histoires. celle-ci est vraiment sympa. Le personnage est sympathique (un brin loser, comme je les aime), on s'identifie facilement. L'humour (autodérision) est toujours présent dans les écrits de l'auteur et le suspense bien entretenu tout au long de ces épisodes interrompus au bon moment (ce qui rajoute au suspense, mais rend la fin toujours délicate). Le style est agréable, efficace. On comprend bien tout ce qui se passe, même si on n'est pas des spécialistes du domaine. Ici, on a la mise en place du thème avec une fin qui annonce une suite intéressante. On n'est pas, bien sûr dans la recherche littéraire en quête d'écriture à effet, mais la forme est adaptée au fond. On l'oublie pour ne s'intéresser qu'au récit (bon indice, selon moi). bref, j'ai beaucoup aimé cette histoire.

   Menvussa   
25/4/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je découvre cette nouvelle première partie. J'ai été jeter un œil sur ce barrage avec Google Earth. Très bon sujet quand on sait que la construction de ce barrage a été très controversée.

C'est bien écrit, cette idée d'un retour dans le temps pour venir se parler à soi-même n'est pas nouvelle mais me semble bien exploitée.

Je m'en vais lire la suite.


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