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NICOLE
16/3/2010
a aimé ce texte
Un peu
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L'idée est jolie, mais je crois qu'elle aurait gagné à se débarasser de certains clichés. J'aurais préféré que seul l'intérêt que lui manifeste la jeune fille le retienne de sauter, et non sa beauté ; ça marche dans l'autre sens aussi : elle aurait pù avoir une envie viscérale de le sauver...juste parce qu'elle est capable de s'interesser à un autre être humain. Il me semble que si l'auteur avait un peu moins insisté sur la beauté des personnages, il se serait plus surement affranchi du style roman de gare (sans mauvais jeu de mot).
Ensuite, la scéne où l'héroine sort entièrement nue de la salle de bain...pour qu'on puisse il croire, il aurait fallu installer un climat de tension érotique, et même comme ça, on aurait quand même eu la tenace impression de banalité que laisse en général cette scéne pas franchement innovante. C'est vraiment dommage, parceque j'aime bien cette idée qu'une seule seconde d'attention puisse inciter un homme à continuer à vivre. Une belle idée, qui aurait mérité davantage de sobriété pour mon goût...mais une belle idée tout de même. |
Anonyme
17/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour
Certes, c'est bien écrit. L'histoire se lit tranquillement, voire même plusieurs fois sans heurts. Cependant, je suis très mal placée pour juger objectivement, étant donné que je trouve l'histoire trop sirupeuse, trop romantique et bien trop longuette. Certaines phrases auraient pu être rétrécies sans nuire à l'histoire. Il n'en reste pas moins que ça relate une belle rencontre, originale du fait de cette jeune femme muette. Je n'ai pas aimé la fin. Je trouve qu'il n'y a pas de quoi, en fait, paniquer, puisqu'elle sait où il habite et qu'elle pourra revenir, si vraiment elle le désire. La fin est ce qu'elle est - à mon sens - pour enrichir encore le côté romantique de l'histoire et c'est en fait tout ce que je lui reproche. Bonne continuation à l'auteur et bon courage pour la suite. |
Anonyme
20/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ecriture maitrisée et souvent poètique.
L'amour comme rédemption ! L'amour comme sens à la vie ... Le thème est intéressant : vouloir mourir face à une vie vaine, triste, et terne..et rencontrer l'amour qui donne la vie ...Et ce printemps comme une renaissance ... L'introduction est très bien faite, et nous donne l'appétit pour la suite. L'idée, l'image du vacillement est belle..Le suspense aussi, et le point de vue de framboise de l'autre côté du quai aussi ... Quelques invraisemblances : sauter sur les rails d'un métro parisien me semble juste impossible ...La jeune femme est annoncée comme "Elle n’entend rien, depuis l’enfance elle n’a jamais rien entendu, muette dès la naissance." alors que " « Allons boire un café » murmure t-il. Sa voix est grave, sensuelle, c’est la voix d’un homme comme elle les aime, se dit Framboise. "On comprends qu'elle n'est pas sourde mais muette seulement. Les personnages sont intéressants mais ills pourraient gagner en force et en émotion. |
florilange
20/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce texte est très joli et surtout très optimiste. Voir la beauté pour rester vivant. Une beauté qui n'aurait pas besoin de mots pour s'exprimer? On pourrait aussi dire qu'il est un peu naïf, comme un peintre est dit naïf, c'est à dire charmant.
Le style accuse quelques petites imperfections qui n'ont pas empêché la lecture d'être aussi aisée qu'agréable. |
Anonyme
23/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est une belle histoire, cependant, je trouve qu'elle manque en épaisseur.
Tout me parait superficiel, rapide, survolé, et un peu "froid". J'ai ressenti un manque de chaleur, comme une distance entre les personnages malgré ce qu'ils viennent de vivre. Une distance que j'ai ressenti aussi entre ces personnages et moi même. Comme une difficulté à pouvoir m'approcher d'eux. La scène de la salle de bain n'est pas très bonne, et la fin un peu fade. L'écriture est plutôt de qualité, même si je crois qu'elle aurait pû gagner en simplicité à certains moments. Dans l'ensemble, un bon moment, mais avec un je ne sais quoi de "courant d'air frais qui vous arrive dans le dos" et vous dérange un peu. |
Margone_Muse
24/3/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Dans l’ensemble, l’idée et l’histoire ne m’ont pas plus emballée que ça. Je trouve la narration un peu trop molle à mon goût… En plus, il y a des choses qui m’ont interpellé (avec deux L, mdr, encore, merci Pat) dans les descriptions. Je n’arrivais pas à faire mon « film », ça bugguait :
- Si elle est face à lui sur le quai, elle l’a forcément vu sauté (ou pas) devant le train qui arrivait « pour lui » (ou bien un train arrivait sur son quai à elle au même moment ?) J’ai pas saisi le passage où elle attend et se demande ce qui c’est passé. - Autre bug quand c’est à lui de paniquer, parce qu’elle ne connait pas son nom. Comment va-t-elle le retrouver ? Ben… Elle était pas chez lui ? Ca ne devrait pas être trop dur non ? (mais disons que c’est sympa qu’ils se retrouvent tous les deux dans le même parc, si c’était ça l’idée). En ce qui concerne les personnages, je ne saisi pas pourquoi elle le trouve beau, et pourquoi elle le désire et s’offre à lui (entre nous, heureusement qu’il refuse (et ça colle au personnage, donc pas de couac ce coup-ci pour moi) et le passage file bien sous mes yeux) parce qu’il lui rappelle son père… De la pitié, peut être, mais du désire ?... J’ai du mal, mais ça n’engage que moi (et en plus, il m’a l’air bien plus vieux qu’elle… On peut être attirée par quelqu’un de plus vieux qui a du charisme, par ex, mais pas par quelqu’un de plus vieux au bord du suicide (ça ne réengage que moi)). J’ai noté aussi quelques phrases trop longues qui, je pense, auraient pu être coupées en plusieurs (remplacer la profusion de virgules par des points). Ex : « Ce soir, une douce chaleur (…) jeune fille se sont posées. » Par contre, fin du récit et un paragraphe bien tournée me réveille (enfin un peu d’action) : « Sa course est folle (…) du désespoir. » Je me représente parfaitement la scène, j’ai l’impression de voir François Cluzet dans Ne le dis à personne quand il a rdv avec sa femme dans un parc. J’ignore pourquoi, mais la phrase m’a sauté aux yeux, parfaite. Accessoirement : « ineffable »… connaissais pas. Merci. Sinon, jolie histoire quand même… (Faut que j’arrête de faire long moi…) |
Automnale
25/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé cette histoire. Certes, j'ai trouvé des petites imperfections mais c'est tellement agréable de lire un récit fort bien raconté et, pour finir, ensoleillé. Pour cela, merci Fille de Joie (quel pseudo !).
Au début, je me suis arrêtée sur les petites imperfections, justement, des détails en fait. Par exemple : "Il porte un costume noir ET qui semble neuf". Je supprimerais le "et". Je mettrais des virgules à "il tangue, légèrement,...". Dans le même paragraphe, j'ai trouvé deux fois le mot "temps"... (glacé comme le temps... et qu'il a aimées il fut un temps)... Je ne mettrais pas de virgule après hypnotisée (hypnotisée par ses yeux). Et puis, pour le plaisir, j'ai relevé certaines phrases, idées : "Il y a des sourires qui nous sauvent parfois"... Ou, encore : "Et si ça valait la peine de vivre juste pour croiser des sourires pleins de joie et de douceur comme celui-là ?"... "Et si la beauté c'était cela ? Cet ultime instant, délicat, fragile, au bord de l'abîme ?"... J'ai également apprécié particulièrement la description de cette jeune fille aux cheveux roux. "Dans son petit coeur de petite fille"... Peut-être que la répétition de l'adjectif a été faite sciemment ? Ah ! Oui, "elle saute dans les rails"... Ne serait-ce pas mieux d'écrire sur les rails ou entre les rails ? Et "lui aussi, ce soir, c'est un être muet" (je supprimerais le c'). C'est très joli de comparer la vie à une brume de passage... J'ai trouvé joli également, et sonnant bien, juste, la phrase évoquant les beaux paysages... "Vous savez, je n'arrive plus à apprécier quoi que ce soit, tout a perdu de sa couleur, de sa chaleur, de sa vie, je suis devenu aveugle, il n'y a plus d'amour en moi". Oui, c'est vraiment très juste. "Naîvement, Framboise se demande pourquoi l'homme est si malheureux, pourquoi ses pensées sont noires" (j'ai supprimé le "sont-elles aussi". Enfin, il doit manquer un verbe pour que la phrase, évoquant "le silence profond, seuls quelques feux d'artifices", soit correcte. Pardon, Fille de Joie, pour l'énumération de ces légers détails qui peuvent tellement facilement s'arranger. En revanche, tout le monde ne possède certainement pas le talent qui est le tien pour raconter, brosser des portraits en finesse, poésie et beauté. Et, pour cela, j'espère que tu nous feras le plaisir de nous faire découvrir d'autres textes de toi. En tout cas, celui-ci m'a touchée. Je vais noter "Bien +", mais cela frôle, à mon sens, le "Très bien -". |
Reggio
28/3/2010
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L'homme en noir.
Quand j'ai vu le titre, j'ai directement embrayé sur la tour sombre de Stephen King, craignant un parallèle trop gros pour être avalé. Eh ben c'était pas ça. Je trouve que l'histoire relève du fantasme de base de deux êtres qui ont besoin l'un de l'autre, deux morceaux de vie brisés qui cherchent à se rejoindre pour être à nouveau complets. J'aurai pu trouver ça mièvre, comme je trouve presque toujours ce genre de texte, mais il y a quelque chose qui m'a plus. Je sais pas quoi. Je pense que c'est la logique qu'il y a dans le comportement de cet homme en noir. Il veut être sauvé. La preuve, il ne saute pas dans la Seine, ce qui serait se faire engloutir dans l'oubli, et qui en soit ne dérangerait pas grand monde. Non. Il va dans une gare, endroit de passage, flottement entre la destination et le point de départ. En soi avec des gens qui ont un sentiment si pas pareil, au moins analogue au sien. Et puis se jeter sous des rails, c'est une des manières les plus efficaces pour graver le souvenir de soi dans pas mal de têtes. Donc, lui est "logique". Elle, je sais pas, je ne préfère rester dans l'effleurement de sa compréhension. Par contre, une chose que je regrette, c'est le peu que l'on sait des personnages. Je me serais sentit beaucoup plus immergé dans le texte si j'avais pu en savoir plus sur eux, si j'avais pu être un peu plus proche dans leur douleur, leur vécu, leurs émotions. Décrits de façon moins superficielle, ils auraient été vraiment attachants. Oui, je pense que c'est ce que je pourrais reprocher au texte. Il est trop froid. Je conseillerai à l'auteur de ne pas avoir peur de se mouiller dans sa production. Mieux vaut parfois trop que trop peu. Personnellement, lorsque j'ai une répulsion quant à ce que j'écris ou désire écrire, j'essaye de savoir si c'est une forme de pudeur qui me pousse à voiler une partie de moi-même, ou si j'ai vraiment écrit que de la merde et que je m'en rend compte. |