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Manonce
16/12/2007
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Parfois le maquillage aide à affirmer une personnalité, d’autres fois il dissimule une vérité que l’on ne veut pas montrer. C’est en tout cas l’image de soi que l’on veut donner aux autres.
La femme qui a la quarantaine va user des artifices du maquillage pour mettre en valeur ce qu’elle sait avoir. L’octogénaire par contre semble ne pas accepter ce qu’elle devient. Son maquillage est outrancier parce qu’il veut dissimuler son âge. Mais devant l’inéluctable on ne peut rien et elle s’en rend compte. J’ai aimé ce texte. Il est émouvant. Je le verrais très bien au début d’un roman. Désolée de ne pas noter mais en lisant le forum, je me suis rendue compte que je ne savais pas encore le faire. Je reviendrai donc plus tard quand je me sentirai plus en adéquation avec le système de notation. |
Liry
16/12/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un texte très émouvant, bien écrit.
L'écriture fluide permet de dégager un sentiment de doute mais de tristesse. La tristesse et la solitude de la femme, l'octogénaire, qui se maquille en plein milieu d'une file d'attente, sans que personne ne lui dise quoi que ce soit ou simplement lui fasse une remarque. Puis le doute de celle de quarante ans qui se sent touchée par cette vieille femme. Un très beau texte. Bravo |
BGDE
16/12/2007
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J'ai relu le texte deux fois. D'abord, il m' a plu. Il m' a aussi, pas mal, intrigué. Est-ce parce que je ne pratique absolument pas le maquillage que j'éprouve le désagréable sentiment de ne pas avoir parfaitement rencontré la pensée de l'auteur ?
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Anonyme
16/12/2007
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé ce texte. Bien écrit, jamais lassant, l'auteur fait toujours partager son émotion
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nico84
16/12/2007
a aimé ce texte
Bien ↑
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Moi aussi, j'ai aimé l'intrigue, et à travers le rouge à lévres, l'évocation du temps qui passe et qui détruit inexorablement. Tu évoques bien les souffrances et les doutes, "Comment me voient ils ?"
Bravo à toi. |
clementine
17/12/2007
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'écriture est fluide et jamais lassante alors que le sujet ne présente ni intrigue, ni chute mais plutôt une réflexion.
La réflexion imtemporelle,indémodable du temps qui passe et nous transforme, nous fait parfois devenir des étrangers à nous mêmes. "Hier encore,j'avais 20 ans"comme le chante Aznavour et comme l'a repris au présent Amel Bent. La vie nous coule dessus et seule la nature est immortelle ou presque.( quoique en ce moment avec le réchauffement planétaire..) |
strega
19/12/2007
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte très agréable à lire.
Au delà du style il y a une telle tendresse mais aussi une telle tragédie je trouve. L'incapacité de "se voir" sans maquillage. La nécessité de l'apparat pour l'Autre. Ce n'est évidemment pas une condamnation, le pratiquant moi-même. J'ai juste pris conscience, en lisant ce texte, de la visée du maquillage. Merci... |
jensairien
22/1/2008
a aimé ce texte
Bien
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Il y a un vrai sens du tragique (et de l’absurde) chez Frisoag. Ces textes auraient besoin et mériteraient d’être retravaillés.
Dans cette nouvelle la femme qui se maquille est octogénaire. Je pense que la nouvelle serait plus crédible si elle avait eut la soixantaine. (car ce personnage existe réellement dans la vie, celui de 80 ans est une aberration) cela aurait été encore plus poignant pour le lecteur qui se serait retrouvé plus naturellement dans la peau de la narratrice le titre est bien trouvé ! |
Bidis
24/1/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ce que je trouve extrêmement intéressant, dans cette nouvelle, par ailleurs bien écrite, c’est cette aile de la folie qui frôle la narratrice, comme si elle avait attrapé une sorte de virus – car sans doute elle se sent encore incapable d’accepter la réalité de la vieillesse - réalité qui s’approche derrière son miroir…
Elle a été contaminée par la vieille dame dans la file qui, loin de vouloir modifier légèrement une réalité qu’elle aurait très bien vu en face, s’acharnait en fait à nier les choses dans leur essence, à vouloir désespérément les transformer, à s'accrocher à quelque chose qui n'existe plus. |
widjet
22/1/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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On retrouve la même sincérité, le même désir de partager que dans La vie qui s'en va , mais aussi ce même style un peu trop bancal, pas assez peaufiné. Cela manque de distance, de retenue dans l'émotion. Ca tombe dans le piège du "surlignage". Ca s'épanche trop, ça dit trop les choses. C'est vraiment dommage car une fois encore, l'envie de toucher le lecteur est bien présente. Fisoag écrit "vrai", mais manque juste de finesse dans ses traits.
Il faut laisser le lecteur s'imprégner lui-même et ne pas lui faire comprendre ce qu'il doit ressentir, ne jamais lui forcer la main. Allège tes mots, ton phrasé et ne t'inquiète pas, recherche la simplicité, l'émotion viendra toute seule et tu ne perdras pas ton authenticité pour autant. Courage. Widjet |