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florilange
24/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Eh bien, ce n'est pas forcément ma tasse de thé mais je trouve cette nouvelle bien imaginée, l'idée originale, bien menée. C'est 1 joli travail bien écrit. On s'amuse devant les noms des personnages, ce qui remplace avantageusement l'histoire pratiquement inexistante et la chute qui n'en est pas une.
Le thème est actuel, le tout se lit aisément, avec le sourire. |
David
25/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
C'est plein de perles, mais plutôt déposées dans une moule plutôt vulgaire, au sens d'ébauchée, que délicatement enchâssée pour en faire un collier : le fil conducteur ! Comment imaginer que l'union consâcrée à la fin du récit est bien la chute de cette histoire de crémation, si l'auteur ne l'avait pas réaliser ainsi, contre toute attente, en tout cas pas la mienne. Gaston Téléphone, Lucas Courriel, Émile Télégramme, Kevin Texto, Laura Postcard, Mevisto Laffiche, Solène Jipègue, Jean-Marie Le Pourriel, Saturnin Journal, Anémie Rumeur, Tom Tam-Tam, Michael Micro, Madame Maud Saint-Lettre (née Cambronne), Charles-Apollon Heresvépet, Mademoiselle Gonzales Lasouris, Twitty Van der Twitter, Zéphyrin Le Pigeon Voyageur, le Grand Communicateur... ça fait un paquet de personnages, mais pas assez pour oblitérer une fin pareil, dans un sens où ce geste saluerait une histoire aboutie comme un voyage en bus digne de ce nom. Il me semble que l'histoire pourrait supporter quelques milliers de caractères en plus, c'est encore un petit format, pour peaufiner ce pamphlet contre l'intolérance à travers des moyens de communication, je ne suis pas dupe de l'humour par dessus le message contestataire, à la façon du chocolat tout autour de la cerise d'un "MonChéri", avec le calva pour faire passer le cocktail. Aucune mention du minitel, des signaux de fumée, des pots de yaourts reliés par une ficelle ou encore des talkie-Walkie... des invités discrets de cette fameuse crémation ? Le titre met en surbrillance l'incident causé par Jean-Marie Le Pourriel, ça pourrait être une fin plus à sa place que l'union célébrée par la mexicaine, qu'il faut reconnaître à travers le personnage de Mademoiselle Gonzales Lasouris, mademoiselle et grande prêtresse du web, pourquoi pas, mais c'est pas au mieux je trouve, ça manque d'ambition. C'est plutôt Kevin Texto et Mademoiselle Gonzales Lasouris qui aurait besoin de se voir promettre des unions fertiles et éclairées, par exemple, dans leur monde sans doute menacés par des meutes de Jean-Marie Le Pourriel ? |
Anonyme
9/4/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour
De l'idée, de l'originalité, des noms bien travaillés, un texte travaillé lui aussi, une histoire dans l'air du temps mais pour y être revenue plusieurs fois, autant le dire, j'ai décroché à chaque fois à mi-parcours pour ne plus ensuite que survoler le texte. L'univers, les "personnages" ne m'ont pas plu. C'est uniquement du fait de mes goûts personnels. Désolée, et surtout, bonne continuation. |
Anonyme
12/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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« dans un univers où la liberté d'expression flirtait ouvertement avec le respect d'autrui - un univers parallèle » : forcément parallèle !
« Prie-Comte Robert » : en Seine te Marne (77) ; bien le détournement du nom. Je ne sais si ce texte est « à damner un édit papal », mais il m'a fait sourire. Peut-être a-t-il été inspiré par le forum : Apprenez à parler le langage du futur ? En guise d'eulogie : Bravo pour le respect dû à l'ancien (au père devrais-je dire). C'est également un beau roman d'amour ; rien de tel qu'une rencontre sur le web pour se rouler à deux sur la toile. Bon j'arrête de me turlupiner l’algorithme. |
Mistinguette
15/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Flupke
Comme tous vos textes, cette nouvelle est un pur bonheur. Entre autre, celle-ci est un concentré de trouvailles plus savoureuses les unes que les autres. J’ai particulièrement apprécié le paragraphe de la vieille lettre d’injures et de son pèse-lettre « Wait & Watch ». J’ai aussi appris deux mots : Racrapoter, dont j’aime particulièrement la sonorité (Il est précisé dans le dico qu’il est d’origine Belge). Et Eulogie, là, je suis impardonnable car j’ai suivi toute ma scolarité dans une école religieuse. En résumé, un très bon moment de lecture et, pour ma part, pas une virgule à changer. Bonne continuation Flupke. Au fait, je n’habite pas très loin de Prie-Comte-Robert ;-) |
Anonyme
16/4/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Truculent et au départ ce genre de texte c'est pas mon genre. Mais ici c'est joliment servi par une plume aiguisée, vive, un peu nerveuse. Dans l'ensemble ce texte ne verse jamais dans la facilité et ça me ravit.
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Marite
16/4/2010
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Désolée Flukpe, je n'ai pas pu vraiment être accrochée par cette histoire qui est pourtant très bien imaginée. Je pense que la faute m'incombe entièrement car j'ai une réaction instinctive de rejet de ces nouvelles formes d'expression écrite et le pire (je prends le risque del'avouer) c'est que je n'ai aucune envie de m'y adapter. Il y a encore de par le monde, suffisamment de personnes avec lesquelles je peux communiquer sans utiliser ces langages. Les noms des personnages sont pour la plupart très amusants mais Jipègue, Pourriel, Heresvépet restent très mystérieux pour moi. Comme tu dois le comprendre, ceci est très subjectif. Je suis cependant admirative devant le travail que cette histoire a dû te demander pour être aussi bien écrite.
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Anonyme
16/4/2010
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Bonjour Flupke
J'ai tout de suite été attiré par le nom de l'auteur de l'excellent Rachid et de l'inoubliable exégèse du fameux poème monolettrique. En outre le titre me semblait prometteur (Je suis friand d'humour noir) Je pensais m'offrir une nouvelle pinte de bon sang. Force est de reconnaître que je n'ai pas esquissé le moindre sourire. J'ai même du m'y reprendre à plusieurs fois pour terminer la lecture, ce qui concernant une nouvelle de Flupke est tout à fait inhabituel. Je dois être imperméable à l'humour branché. Et j'ai bien peur que cette faute de goût soit incurable. |
Bidis
17/4/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'ai beaucoup apprécié de petites perles par ci par là, comme "la vache qui prie" ou "Maud Saint-Lettres née Cambrone", outre que ce texte m'a souvent fait sourire. Mais, pour moi, c'est trop long. Un moment, j'ai eu mon compte, et lire cette plaisante histoire jusqu'au bout m'a semblé trop fatigant. Une question d'âge sans doute...
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jaimme
19/4/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'te la kiff ta story!
Létrotop! mode vieux français: Cette nouvelle mérite une lecture attentive. Parfois trop ce qui casse un peu le rythme, mais c'est le revers de la médaille puisqu'elle fourmille d'inventions. J'ai particulièrement accroché à partir du télégramme téléphoné (ce qui n'existe plus si je ne m'abuse, en France du moins). Je ne vais pas relever tous les clins d'oeils, ils sont très nombreux et certains sont vraiment amusants. Je regrette deux choses: il n'y a pas vraiment d'histoire, c'est dommage. Un incident, oui, mais je reste sur ma faim. Et surtout la modification de registre. Je m'explique: tout évolue dans le monde de la communication moderne et l'ensemble a une unité de ton. Mais je trouve que cela "dérape" avec les "restos du poumon" et la "vache qui prie". J'ai l'impression d'être là dans un simple délire et plus dans ce monde inventé mais cohérent. Ou bien quelque chose m'a échappé. Globalement une lecture agréable, un peu courte du fait du manque d'histoire, à mon goût; mais une pétillance qui m'a vraiment amusé. Et une réflexion esquissée sur la virtualité du monde dans lequel nous plongeons. jaimme |
Anonyme
20/4/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour Flupke
(Hdp contente de te retrouver en publication) Je retrouve avec plaisir un rien de causticité, un œil aiguisé et une plume vive. J'ai beaucoup apprécié l'entame: "la liberté d'expression flirtait ouvertement avec le respect d'autrui - un univers parallèle, donc " Mais je pense que ce texte présente un petit souci : Il y a de multiples personnages que d'ailleurs j'ai du mal à distinguer les uns des autres et énormément d'actions qui s'entrecroisent et interfèrent. Du coup, en plus avec les jeux sur les noms, les spots publicitaires, le lecteur doit faire preuve d'une concentration énorme. Et l'incident discriminatoire qui est le cœur de la nouvelle en théorie est finalement noyé par le mariage de deux collatéraux. Je pense que pour ce texte l'auteur est victime de son sens du raccourci, de la vivacité de son écriture : Le lecteur est complètement saturé (de pixels ?). On ne risque pas de s'ennuyer mais plutôt de se "turlupiner l'algorithme". Merci Xrys |
belaid63
22/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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j'ai aimé ce texte, amusant, léger et plein de trouvailles. on ne s'ennuie pas un instant. l'écriture est maitrisé, comme d'habitude, et l'humour présent et sans lourdeurs.
une pensée particulière a jipègue. |
Anonyme
9/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Alors, tout premier commentaire que je poste!
J'ai trouvé que ton histoire était rafraîchissante, je n'ai pas vraiment compris toutes les références, mais cela ne m'a pas empêché de bien rire. Les mots s'agencent comme s'ils avaient été fait pour être ensemble; même les plus incongrus! Faisant la lecture à haute voix, je peux t'affirmer que le personnage Kevin Texto permet à une tranche d'âge, sûrement très différente de celle à qui s'adresse ton histoire, d'entrer dans le récit sans trop se forcer, et même de leur arracher un sourire! Si au départ j'ai eu un peu de mal à bien entrer dans le contexte, le petit télégramme permet d'accrocher assez longtemps le lecteur par curiosité pour que l'on ait le temps de s'attacher à l'histoire. Merci pour ce petit moment de détente et de rire ! |
silene
29/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un régal de lecture ! Où je trouve que vous faites fort, c'est en vous donnant les moyens - et sans doute le temps - de trousser quelque chose d'excellent, construit, drôle et remarquablement observé.
Ne vous connaissant guère, je ne sais si ma mélopée va sonner comme aria célébrative à votre oreille, ou si, soupçonneux, vous vous demanderez ce que l'individu cherche in fine. Ne craignez rien, je ne fais pas de collecte. Qu'il me soit permis en tout cas de ne pas user d'euphémismes et de circonvolutions minorantes : voilà ce que j'appelle du texte, bien conduit, foutrement bien torché, and all that sort of things. |
doianM
29/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Beaucoup d'imagination, des travestis, des allusions, l'histoire n'échappe pas à notre siècle, elle est trop liée par les multiples sous-entendus.
Une fable moderne. On ne s'arrête pas de sourire et on avance de surprise en surprise. Mais à partir d'un certain moment, justement, le mouvement semble s'arrêter. La nouvelle est alors victime de sa propre qualité, la mise en scène permanente de nouveaux acteurs,des clins d'oeil, etc. Il me semble bloquée, paradoxalement statique. Trop riche, peut-être, pour un trajet si court. On admire, on s'amuse, mais on n'a pas le temps de respirer. Ni de saisir le "mouvement". |