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florilange
20/7/2010
a aimé ce texte
Bien
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Cette nouvelle bien construite me plaît beaucoup, je l'ai lue avec plaisir. Cette façon de reprendre contact me paraît tarabiscotée mais pourquoi pas? En tout cas originale et poétique.
Le dialogue avec la copine de palier en revanche, à part le fait qu'il aide à cerner le caractère de Nadya, me semble plutôt inutile. L'ensemble est bien écrit. Mais je croyais que la moleskine était une matière (un faux cuir) pas un carnet? |
Selenim
21/7/2010
a aimé ce texte
Bien
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Une histoire simple et efficace.
L'écriture est un modèle de fluidité. Tout est dit en très peu de mot. J'aime cet art de la concision. Le récit est parfaitement équilibré, et ce à tous les niveaux. Descriptions discrètes, personnages bien croqués et dialogues dynamiques. Je regrette un peu le côté artificiel du dernier dialogue et la chute qui me semble un brin forcée. Il me semble que cette fin est améliorable sur le plan de la mise en scène. Le titre est superbe, en plus d'être intriguant et accrocheur. En tout cas, une réussite. Légère et divertissante. Merci |
jaimme
25/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une belle histoire. J'apprécie particulièrement le rythme enlevé et le style car je ne me suis jamais ennuyé. Un petit excès de rapidité à la fin à mon goût. Mais une fin abrupte comme celle-ci oblige à s'arrêter et à goûter les suites possibles, alors pourquoi pas.
Merci pour cette lecture. J'en prendrai volontiers une autre. Je reste assis et j'attends. |
Myriam
25/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé ce texte vivant et surprenant.
Une histoire romanesque à souhait, et pourtant bien ancrée dans la réalité. Une plume alerte et assurée, à l'image de son héroïne, qui suggère autant qu'elle en dit. Un seul petit bémol: le dialogue final manque un peu de force à mon goût. Merci de cette jolie lecture! |
silene
29/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le moleskine ? Je veux bien qu'on dise le cuir pour les grands maroquins du 19ème, mais là, le terme me gêne un peu.
Pour la forme, impeccable, mais ce n'est pas une découverte : vous écrivez comme un ange, je m'en étais déjà aperçu. Et le fait n'est pas si commun qu'on doive se priver de le relever. Sur le fond, pour moi, ça roule ; original, inventif, amusant, vous ne vous êtes pas perdu en digressions inutiles, tout en donnant une cohérence et une vraisemblance à la situation, tout au moins pour moi : je m'y voyais, quoique quinqua. A mes yeux, une indiscutable réussite. |
doianM
29/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ton alerte, une histoire très bien menée.
J'avais des doutes sur le final "extraordinaire", les coïncidences trop fabriquées nuisent. Cependant dans le cas présent il y avait préméditation. Et un lien avec le fameux carnet. Les détails de fabrication sont estompés avec habilité J'ai apprécié la sobriété du style. |
Anonyme
29/7/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Flupke
Toujours gourmande de tes nouvelles. Un brin déçue cependant. Le titre d’abord. Je m’attendais à autre chose mais c’est parce que c’est du Flupke, donc rien de grave. Disons que Are you bono, Rituel territorial d’un primate, fréquents coups d’œil par-dessus l’épaule et Rachid… me préparaient, dès que j’ai su que le kangourou accordéoniste c’était du Flupke a un truc vraiment spécial. Ceci dit, c’est un bon texte. Sauf que. Patrick est quelqu’un d’organisé. S’il confie du boulot au hasard, il bétonne les retombées éventuelles : mail, nom, prénom, adresse… Logique. Alors il y a ce poème, seule pièce non raturée de la moleskine. Il ne peut pas être là par hasard. Est-ce qu’il y avait un message à comprendre ? L’a-t-elle ou aurait-elle pu le capter ? D'autant que le prénom, Nadya ainsi orthographié est plus Indien (il me semble) que Russe, mais là sans doute je cherche des poils aux oeufs. Dans l’alinéa qui commence par « Patrick avait téléphoné à Nadya » il y a un autre Nadya derrière qui aurait put aisément sauter. Lorsqu’ils sont assis à la terrasse, le -… me gêne un peu à cause du « Mais il ne saisit pas la perche », je l’aurais carrément pas mis ce -... ( ?). Ou alors enlever le « Mais » ? Oui vraiment, ce « probablement le seul texte sans rature… » aguiche, fait se poser des questions. « Il semblait posséder une réelle maîtrise de lui-même » ne suffit pas, à mon sens, à ce qu’il soit aussi imperturbable. C’est pas possible. Il a fait toutes ces recherches, il attend quelque chose. Je l’imagine curieux, nerveux, attentif, aux aguets, avec des questions plein les poches et au lieu de ça ils parlent des oiseaux, de la faune. Ce qui ne cadre pas vraiment avec les vues de Nadya de toute façon. Une fille qui drague et qui sait apparemment draguer, fait parler l’homme assis en face. Et pas seulement des oiseaux. C’était de la haute voltige mais c’était aussi tout l’intérêt du texte. Je trouve qu’il manque de part et d’autre des sensations, du feeling, des regards, des questions même pas formulées. Un certain malaise. Venant d’elle ou de lui peu importe. Elle aurait pu être gênée par l’intensité de son regard, une fébrilité bien cachée. Se poser tout un tas de questions. Et inversement. Et moi, j’aurais tiré la langue en attendant la suite. J’aime bien la façon dont est agencé LE truc qui va faire tilt tout de suite. Rueuil-Malmaison. Tout de suite ou presque (stratégique) et après, plus loin. Et à partir du moment où Nadya fait le lien entre « éjecté » et Patrick, c’est vraiment trop rapide. Et trop froid. Je comprends pas trop cette précision « la femme qui m’a éjecté s’appelait Maria Kowalski » et la réponse : « mais attendez si vous êtes… » car tout est dit dans la phrase précédente. Quoi qu’il en soit, tout cela me fait m’imaginer à la place de Nadya et me demander quelles auraient été mes réactions. « Je ne voulais pas m’imposer »… je trouve cette précision un peu malheureuse. Il ne s’est pas, par le passé, beaucoup imposé et elle, visiblement, dixit la voisine et amie, en a quelque peu souffert. Un texte très agréable à lire mais trop court. Pas assez fouillé dans la psychologie des personnages. Il est fort possible que je sois à côté de la plaque et que je n'ai pas vu ce que tu voulais seulement dire, ce ne serait pas la première fois. Si c'est le cas, toutes mes excuses. Au plaisir de te lire de toute façon. |
Anonyme
30/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Flupke ! J'ai beaucoup apprécié cette histoire, somme toute plausible et plus particulièrement la chute vraiment inattendue...
Un très bon moment de lecture ! Que demander de plus si ce n'est un prochain texte d'un auteur qui ne déçoit jamais... quitte à passer pour un "bêlant thuriféraire", une expression que j'adore ! Encore merci l'Ami Flupke, c'est toujours un plaisir de te lire... Amicalement... Alex |
Anonyme
30/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'm l'histoire, machiavélisme positif, style fluide, narration agréable, rythme soutenu. C'est assez bien écrit. Je regrette néanmoins les dialogues légèrement en-deçà. L'échange entre les deux amies, peu animé. Celui des "retrouvailles", plus familier au contraire, en décalage par rapport au premier.
Un texte simple, dans une forme adéquate. La fin : j'aurais savouré plus de maitrise du suspense. Ce qui m'aurait permis de ressentir la surprise de Nadya, au lieu de la deviner. |
brabant
30/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Flupke,
Comme de nombreux lecteurs je crois, j'ai buté sur le "moleskine": idiotisme ? (et tu sais, toi, qu'un "idiotisme" n'a rien d'idiot) particularisme bruxellois ? Je sais que tu sais à quoi t'en tenir. Tu as le trait incisif pour décrire et détailler tes personnages. Personnages portraits... et pas de chez Harcourt. Pas de vaporeux, pas de flou artistique. Mais personnages de roman et de film, films romancés en noir et blanc tout de même, quand la pellicule tremblait. Peut-être trop typés cependant, trop rigides psychologiquement malgré le bombardement neutronique de l'écran, pas forcément HD. Epoque oblige. Malgré la remastérisation. Ton héroïne me fait penser à Helen Bacall. Le héros, lui, est inexistant. Père tremblé de tous les brouillards. Condensation du froid et mirage caniculaire. Pourquoi Nadya s'intéresserait-elle à lui ? A moins d'être nymphomane, et sans doute l'est-elle. Car il n'y a rien dans le carnet d'affriolant. L'Australie ? Est-il encore des femmes pour rêver de l'Australie ? ... Ainsi celle-ci s'apprêtait-elle à séduire son père. De l'Australie à l'Europe tu fais ici, mon cher Flupke, un bond kangouroueste ... Mais pourquoi te l'interdire quand on a et ton style et ta verve, j'ai bien aimé finalement cette diane chasseresse (un peu trop masculine à mon goût...) qui chasse et chasse sans cesse elle ne sait trop quoi... Nous savons, nous, qu'elle est à la recherche de ses origines, quand nous-mêmes, bipèdes encyclopédiques, en sommes également à la recherche de la nôtre, au singulier, qui représente un pluriel communautaire, principe fondateur au même titre que le Livre. Biblos, le bois, la Bible. Merci, Flupke, pour tes textes. Verve et fraîcheur. |
Marite
31/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai failli ne pas lire cette nouvelle à cause du titre. C'est le classement en catégorie "sentimental/romanesque" qui m'a finalement décidée à le faire et je ne regrette pas.
J'aime cette façon de raconter, sans longueurs indisgestes, juste ce qu'il faut de mots pour nous entraîner et nous accrocher à l'histoire. La chute surprend et amuse car c'est à cet instant qu'on prend la pleine mesure de la différence de caractère entre Nadia et Patrick. L'une, qui se veut libre et maîtresse de la situation et l'autre, calme, qui suit son chemin soigneusement balisé. Merci Flupke c'était très agréable. |
widjet
1/8/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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On retrouve le Flupke farceur, celui qui comme dans "Rachid" nous cueille à la toute fin. Alors, certes, le final va un peu vite, nous coupant l'herbe (et l'émotion des retrouvailles) sous le pied, mais la lecture est si plaisante qu'on en tiendra pas rigueur à l'auteur. Je retiens surtout le rythme assez tonitruant, la qualité de la verve (et du verbe) et les personnages bien campés (en peu de lignes, c'est assez fort - d'ailleurs florilange, le dialogue avec la voisine n'est pas anodin car il donne surtout une indication sur le personnage de Nadya, sûre d'elle, toujours prête et gentiment calculatrice et qui finalement se fait surprendre aussi... y'a un côté arroseur arrosé dans cette histoire).
Une seconde lecture donnerait même un caractère assez "grave" au récit (ce qu'il y a d'inscrit sur la carnet résume la mésaventure du type et donne aussi une indication sur la mère...qui semblait être aussi séductrice que sa fille et ne semblait chercher qu'un géniteur). Mais l'auteur a décidé de traiter l'histoire sur un ton plus léger. Pas le meilleur texte de son auteur, mais frais et poétique, c'est un petit récit qui se boit comme du petit lait. Widjet PS : je pense qu'il aurait fallu faire plus long pour donner une personnalité plus touchante à Nadya (le côté "en manque d'affection" est écrasé sous la réputation de "mangeuse d'hommes", c'est d'ailleurs pourquoi le final et l'émotion qu'elle ressent n'est pas assez convaincante) |
wancyrs
1/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quelle chute!!!
Je n'ai rien vu venir... original, assez original. Bon, si original que même les oiseaux font les ablutions Lol !(m'a fait rire cette image) Merci Flupke Wan |
alvinabec
6/8/2010
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Rapide, traitement souriant du sujet, un bémol au dialogue avec la voisine, une chute concise bien amenée. Lecture plaisante
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