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Réalisme/Historique
FRITMAN : Ulysseland
 Publié le 11/01/13  -  7 commentaires  -  15166 caractères  -  54 lectures    Autres textes du même auteur

Imaginez…
Imaginez la tour Eiffel rachetée par Lakshmi Mittal, la tour de Pise cédée à vil prix à Monsanto, imaginez Ronsard, Molière, Giono revisités par certains créateurs de mangas…
Imaginez…


Ulysseland


Jamais, même en se rasant, Kōnstantínos Papadakis n’avait imaginé se retrouver dans la peau d’un ministre, ni même d’un secrétaire d’État. Hormis une légère poussée de prurit révolutionnaire lors de sa folle jeunesse estudiantine, il s’était toujours tenu soigneusement à l’écart des joutes politiciennes et n’avait jamais très bien compris pourquoi certains parmi les plus urbains de ses amis pouvaient, à la simple écoute d’un débat télévisuel, se transformer en fauves prêts à en découdre avec quiconque osait les contredire.

Auteur d’abscons traités de mathématiques, Kōnstantínos vivait en digne épicurien sur l’île de Céphalonie où il avait acquis une gentille petite bicoque qu’il avait entrepris de retaper.

Par une torride matinée de juin, alors que penché sur son établi, il s’interrogeait sur les étonnantes disparités existant entre les taux de T.V.A. applicables au secteur de la construction, il reçut un véritable appel au secours du tout nouveau directeur général du Pasok.

Flatté très peu, intéressé encore moins, mais humainement curieux, Kōnstantínos souhaita en savoir plus et après avoir appris le qui, le pourquoi, le comment de cette surprenante requête, signala que hors le budget de son ménage et l’état parfois précaire de son compte en banque, ses compétences en économie étaient quasiment nulles.


– Je comprends vos réticences et je les partage, lui répondit l’éminence socialiste, mais je sais aussi vos dons de comédien, votre sens de la repartie et votre appétence pour Ménandre et Plaute. Alors dans la situation dramatique que connaît notre pays, il m’apparaît qu’un brin d’humour glissé de temps à autre dans la conversation pourrait, si cela se peut, dérider les austères que vous serez appelé à côtoyer et les amener ainsi à plus de compréhension. Quant à votre soi-disant ignorance, je tiens tout de suite à vous rassurer. Je viens d’obtenir la désignation de Théa Papandréou, une parente éloignée de l’ancien premier ministre, comme secrétaire d’État aux décisions stratégiques. Diplômée de la London School of Economics, elle possède la réputation d’être une grosse pointure dans son domaine. Il s’agit aussi d’une très jolie jeune femme, mais ai-je besoin de préciser cela à l’esthète que vous vous flattez d’être ?


Fut-ce le portrait un rien dithyrambique qu’on lui dressa de cette Hermès en tailleur et veste Gucci qui fit pencher la balance, fut-ce plutôt l’ampleur du défi à relever, cet à nouveau récurage en profondeur des écuries d’Augias qu’étaient les comptes de la nation grecque qui l’emporta, toujours est-il que Kōnstantínos finit par s’offrir en sacrifice à sa patrie désargentée.


Trois mois après l’acceptation de cette ingrate mission, Kōnstantínos avait perdu dix kilos, sa bonne humeur et les quelques certitudes quant à l’intelligence de l’homme qu’il s’était forgées au cours de sa carrière. Ballotté de tempêtes monétaires en tsunamis boursiers, considéré de haut par ses alter ego européens, raillé pour sa soi-disant incompétence par la presse anglo-saxonne, il ne savait plus où donner de la calculatrice et avait de plus en plus l’impression qu’on exigeait de lui qu’il comble un trou dans une digue avec un seul doigt.

C’est au retour d’un sommet de l’Eurogroupe à Luxembourg où ses homologues lui avaient concédé, non sans réticences, la vague promesse d’une aide financière substantielle contre la mise en œuvre d’un énième plan de rigueur que sa dévouée secrétaire l’informa qu’un certain Zhào Da-Xia souhaitait le rencontrer.

Kōnstantínos s’activa sur son iPad et découvrit que ce mystérieux solliciteur n’était autre qu’un de ces messieurs Gros Sous qui, galvanisés par le « Peu importe que le chat soit noir ou blanc, pourvu qu’il attrape la souris » de Den Xiaoping, avaient réussi, en quelques décennies, à propulser la Chine au premier rang des pays industrialisés. Propriétaire d’un chantier naval et d’une compagnie aérienne à bas prix, Zhào Da-Xia était en outre actif dans le domaine de l’industrie touristique.


Cheveux gris en brosse, mince et sec comme un élastique tendu autour d’une liasse de 100 euros, l’homme d’affaires avait l’air d’avoir cinq ou dix ans de moins que l’âge qu’il avouait sur son site internet. Doué d’un physique de Bruce Lee vieillissant, il avait une poignée de main ferme et franche et affichait un sourire narquois non dénué de chaleur.


– Un cigare ? demanda-t-il d’emblée en présentant un étui orné d’un dragon rampant. Ce sont des Cohibas roulés à la main, les meilleurs du monde paraît-il, notre vénéré président Mao les appréciait d’ailleurs beaucoup…

– Pourquoi pas ? répondit Kōnstantínos. S’ils étaient bons pour la santé de votre Grand Timonier, je suppose qu’ils sont tout aussi bons pour les poumons du très humble valet du capital que je suis.


Il en prit un dont il coupa adroitement le bout, l’alluma et inspira une première bouffée. C’était divin.


– Oublions ces querelles d’un autre siècle, reprit Zhào en tétant béatement sur son barreau de siège. Elles n’ont plus vraiment lieu d’être depuis que les dirigeants chinois ont décidé dans leur grande sagesse d’opter pour une autre voie et d’adopter le meilleur du monde capitaliste… Et puis comme le dit le philosophe : « C’est sur le fond et non sur l’apparence qu’il faut juger. »


Ne sachant que penser de cette citation, Kōnstantínos décida de relever sa garde. Citer Ésope et démontrer ainsi sa grande connaissance de la culture grecque n’était pas anodin.


– Et comment s’est déroulée votre réunion, monsieur le Ministre, s’enquit aimablement le tycoon après quelques instants d’un silence pesant. J’espère que vous ne revenez pas de Luxembourg les mains vides…


Kōnstantínos sentit son front se couvrir du rouge de l’embarras. Qu’aurait-il pu révéler de plus à son interlocuteur qu’il ne sache déjà ? Devait-il lui décrire le silence glacial qui avait accueilli ses propositions, pouvait-il, avec ses pauvres mots, lui dépeindre le sourire condescendant du tout nouveau ministre français, l’attitude désinvolte du délégué italien qui se curait les trous du nez pendant qu’il intervenait, la morgue du délégué anglais et surtout, la mimique désabusée échangée par le président de la B.C.E. et le commissaire européen aux affaires économiques lorsque le sort de la Grèce avait été évoqué lors du point presse ?

Le silence qui s’ensuivit resta suspendu un moment dans les airs comme la fumée du cigare du monsieur Gros Sous et dura jusqu’à en devenir gênant. Puis comme pour dissiper le malaise qui menaçait de perdurer, Zhào Da-Xia après avoir rejeté un fin nuage bleuâtre vers le plafond, s’éclaircit la gorge d’un discret toussotement avant d’allonger la main vers un dossier posé sur un guéridon.


– Voilà peut-être une partie de la solution à vos problèmes, monsieur le Ministre. Dites-moi donc ce que vous en pensez…


Kōnstantínos déplia le document que l’homme d’affaires venait de lui remettre et leva un sourcil. Sa curiosité était piquée, mais son expérience de la vie lui avait appris qu’il valait mieux parfois laisser son interlocuteur dévoiler le fond de sa pensée.

Il s’agissait de la copie d’une carte récupérée sur le web. On y reconnaissait le quart nord-est de la Turquie, l’archipel des Sporades et le semis d’étoiles des Cyclades, les côtes tourmentées de la Grèce, la botte italienne bottant la Sicile en touche et une grande partie des rivages africains.

Une ligne rouge en pointillé courait en outre d’un point situé en territoire turc en face de Lesbos jusqu’au détroit de Gibraltar. Tracée par un géographe dont l’indécision semblait la qualité première, elle prenait naissance en Thrace, filait droit vers le golfe de Gabès après avoir contourné le Péloponnèse, flânait, comme si elle ne savait choisir un lieu d’ancrage, entre la côte transalpine et un îlot perdu au large de la Sicile, allait se perdre ensuite aux confins de la Méditerranée après avoir fait un léger détour par la Sardaigne et s’être faufilée, hésitante, par le détroit de Messine et terminait enfin son vagabondage sur une des îles de la mer Ionienne.


– Eh bien, fit l’homme d’affaires, en tapotant nerveusement l’accoudoir de son fauteuil.


Kōnstantínos resta muet. Cette carte ne lui signifiait rien. Puis un souvenir remonta des profondeurs de son enfance.


Il est assis au fond de la classe là où le soleil est toujours présent. Une faible brise qui sent les foins coupés agite les rideaux ; plus loin, dans les hauts, on perçoit les sonnailles d’un troupeau.

C’est l’instant magique, la dernière étape avant que la cloche ne sonne, le merveilleux quart d’heure du conte, celui que Kōnstantínos préfère.

Adossé au tableau noir, monsieur Antonakis, son corps sec et noueux engoncé dans une blouse grise mouchetée de craie, ses bésicles en corne perchées en équilibre instable au-dessus de sa moustache gris métallique, tient un livre à la couverture fatiguée entre les mains.

Il fronce les sourcils, promène son regard sur les jeunes visages attentifs, s’attarde un très court instant sur la silhouette avachie de Stavros, le chahuteur de la classe, et sourit, un doux et tendre sourire de plaisir anticipé que peu dans le village ont eu l’occasion de surprendre.


– Écoutez mes enfants, psalmodie-t-il d’un ton grave en écartant les bras comme s’il voulait prendre les cieux à témoin, écoutez ce que récitait notre grand Homère il y a vingt-six siècles, écoutez le cri du poète aveugle, c’est un pan sacré de notre patrimoine, écoutez : « En partant de Troie, le vent qui nous portait nous mit sous l’Ismaros, au pays des Cicones. Là, je pillai la ville et tuai les guerriers et lorsque sous les murs on partagea les femmes et le tas de richesses, je fis si bien les lots que personne en partant n’eut pour moi de reproches… »


Et la voix de monsieur Antonakis tempête comme le borée dans le grand foc, et tous en chœur font voile vers les rêves enchantés.


Cela dura quarante jours, à rejouer sur la cour le pillage d’Ismaros et la contre-offensive des Cicones, à dessiner dans les marges des cahiers, le masque halluciné des Lotophages et la gueule hideuse de Polyphème, à simuler, sous la double falaise à pic de la plage de sable blanc, le débarquement chez les Lestrygons et l’horrible festin cannibale qui s’ensuivit, à balbutier en phrases échevelées, à l’ombre des figuiers, la visite aux enfers et les rencontres avec les défunts, à graver dans la chair tendre des cerisiers, les troublantes silhouettes des sirènes et de Circé…

Et de Charybde en Scylla, pendant quarante jours, ils naviguèrent au gré des humeurs d’Éole et des colères de Poséidon, en compagnie de Calypso aux belles boucles et de la douce Nausicaa et finirent, heureux d’avoir accompli si beau voyage, par aborder aux rivages de leurs douze ans.


Lorsque Kōnstantínos et Zhào Da-Xia se séparèrent, la nuit était déjà tombée et Athènes s’offrait telle une catin défraîchie. Les trottoirs étaient criblés de déjections et les caniveaux débordaient de détritus ; de rares touristes erraient de restaurants aux grilles baissées en boîtes de nuit aux devantures barrées de planches.

Dans la lumière des phares, Kōnstantínos aperçut un petit campement de SDF. Un homme et une femme y étaient recroquevillés sous un abri fait de cartons et deux autres personnes, enveloppées de couvertures et de journaux, étaient couchées à côté d’eux.

Soudain un mouvement flou capta son attention et quelqu’un frappa à la vitre. Il tourna la tête et découvrit le visage d’un vieil homme dont les années avaient littéralement creusé les traits.

Il s’empressa de sortir deux euros et les déposa dans la paume tendue, puis il tapota sur l’épaule du chauffeur et ils reprirent leur route.

Ce lamentable spectacle le bouleversa. C’était donc cela les résultats de la politique de rigueur absurde que les partisans de la doxa libérale imposaient à son peuple.

Et dire que ce matin, le même groupe de froids doctrinaires avait à nouveau exigé qu’il tonde le peu de laine subsistant sur le dos de ses compatriotes.

L’étonnante proposition du nabab chinois ne pouvait-elle alors représenter une opportunité permettant à son pays d’essayer de se sortir du gouffre dans lequel il s’enfonçait ou bien n’était-ce qu’un de ces éléphants blancs bâtis sur le sable qui bien que largement subventionnés, créent peu d’emplois et périclitent rapidement ?


– Ce sera tout bénéfice pour votre pays, avait argumenté Zhào Da-Xia en laissant la fumée s’échapper par ses narines et les coins de sa bouche. Les entreprises que je représente vous aident à boucler votre budget et en contrepartie, vous leur accordez la pleine et entière propriété de toute une série de zones franches à créer là où Ulysse aurait accompli ses exploits. Nous nous chargerons alors d’y installer des espaces ludiques et d’y attirer un maximum de visiteurs.


Kōnstantínos s’était senti partir en vrille. Acquiescer à un tel projet sans y mettre au préalable des garde-fous, c’était à coup sûr permettre que l’Iliade soit revisitée à la sauce manga, avec cortège de gladiateurs et de lotophages en entrée, combat de galères en carton-pâte en plat de résistance et défilé de sirènes bodybuildées, de pythies échevelées et de gorgones à chevelure reptilienne en dessert.


– Et au niveau création d’emplois, avait-il hasardé après s’être remis du choc initial.

– Je ne peux rien vous promettre à ce sujet, avait expliqué le tycoon sans remarquer le trouble de son interlocuteur. Nos entreprises du B.T.P. seront plus que certainement intéressées par ces marchés et pour ce qui concerne les centres de loisirs, nous possédons déjà des équipes de gestionnaires expérimentés. Et puis pour tout vous dire, monsieur le Ministre, vos compatriotes n’ont franchement pas la réputation d’être très courageux. Enfin c’est que j’ai lu dans la presse allemande…


Kōnstantínos avait blêmi sous l’outrage, mais s’était gardé de répliquer. Au fond de lui, il savait déjà ce qu’il lui restait à faire. Accepter la proposition de l’homme d’affaires, cette obole, ce geste qui se voulait de commisération, mais n’était que mépris de nouveau riche envers plus déshérité, c’était trahir la mémoire de monsieur Antonakis, c’était échanger contre un plat de lentilles, les moments merveilleux où sur la musique d’Homère, il avait navigué en compagnie d’Ulysse.


Le bruissement de la mer emplissait la nuit. Une lune presque pleine illuminait les vagues d’une lumière qui accentuait sur leurs visages les zones d’ombres cachées.

Ils marchaient assez près l’un de l’autre pour sentir leur chaleur et laissaient la trace de leurs pieds nus dans le sable vierge.


– Tu ne regrettes rien, murmura Héléna en resserrant sa prise autour de la taille de son mari.


Kōnstantínos lui jeta un regard en biais et constata qu’elle souriait. Il comprit alors qu’elle n’espérait pas de réponse à sa question.

Qu’aurait-il pu regretter d’ailleurs, il avait fait ce que tout responsable un tant soit peu courageux aurait dû faire depuis longtemps, résister et vouer aux gémonies tous ces faiseurs d’argent pour qui rien n’était sacré.


 
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   Anonyme   
13/12/2012
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Pour moi, la fin est franchement en queue de poisson : le héros repousse les sirènes du méchant libéralisme massacreur de sacré, bon. Et puis après, que va-t-il se passer ? Le texte, pour moi, ne propose pas de clôture, ne serait-ce que la lutte de Kōnstantínos face aux autres décideurs, parce que j'ai du mal à imaginer que le Chinois éconduit ne revienne pas ailleurs à la charge...
Du reste, la nomination de Kōnstantínos, je ne la comprends pas ; le personnage n'a pas l'air d'une figure particulièrement connue de la Grèce, ou si elle l'est, je n'ai pas vu où c'était indiqué dans l'histoire. Le gouvernement est-il à court de clampins acceptant d'aller plaider la cause de la Grèce auprès des instances européennes tant la situation est désespérée ? Cela non plus, je ne l'ai pas vu précisé.

Pour moi, donc, l'ensemble du récit souffre d'un manque de contextualisation et de clôture ; en l'occurrence, ça me gêne parce que, selon moi, cela nuit à sa cohésion.
Enfin, l'écriture ne m'a guère convaincue ; je la trouve lourde par moments, chargée d'une ironie trop appuyée.

Dommage, l'idée est sympathique, je regrette qu'elle n'ait pas donné lieu à un texte plus énergique, plus délirant... mes attentes de lectrice ne rejoignent pas forcément les intentions de l'auteur !

"L’étonnante proposition du nabab chinois (...) créent peu d’emplois et périclitent rapidement." : je trouve la phrase lourde.

   macaron   
16/12/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un sujet d'actualité traité sans complaisance, avec force et dignité. Très à l'aise avec le milieu politique, vous nous faîtes vivre les coulisses d'une "transaction" offensante pour le peuple grec et sa culture. Votre nouvelle ne manque pas de réalisme et croque excellemment les protagonistes de la politique européenne.
Un petit reproche à votre écriture parfois trop pointilleuse, la description de la "carte" me semble indigeste.

   alvinabec   
14/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
De l'audace, de l'imagination, de l'iconoclastie et beaucoup de drôlerie servies par un ton alerte.
Il est dommage que le style ne soit pas à la hauteur du procédé littéraire. Vous alternez des phrases infiniment longues avec des petits riens et il semble parfois que vous oubliez en route la teneur de votre propos en noyant votre lecteur sous des détails non nécessaires dans le récit.
La chute me paraît beaucoup trop moralisatrice,
Quelque chose de plus féroce ou de plus fantaisiste m'aurait plus fait rire.
A vous lire...

   AntoineJ   
4/1/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Bien travaillé et bien construit
Le lien entre l'histoire et l'économie est trop ténu ce qui enlève un peu de crédibilité au récit.
L'idée de parc d'attractions est amusante mais qui en seront les clients ?
Le style est clair et recherché, agréable à lire.
Bref, avec un je-ne-sais-quoi en plus (entrer plus dans qui est vraiment Konstantinos ? ajouter un personnage secondaire pour donner du relief ? faire revivre Ulysse dans l'histoire ?), ce serait mieux ...

   brabant   
11/1/2013
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonjour FRITMAN,


Ecriture et récit imparables, humour maîtrisé soupesé, élégant, sans outrance ni grandiloquence.

Tout l'esprit d'Homère habite cet Ulysse contemporain, Antonakis habite Konstantinos et Konstantinos enserre la taille d'Héléna, comme de juste.
Culture distillée au degré près, ivresse sans surcharge de sucre. Texte égal dans la qualité d'un bout à l'autre.
L'humour ici fait rendre gorge à la compromission et l'honnêteté refuse l'opportunisme.

Et si, à notre tour, nous refusions nos Châteaux aux yeux bridés ? "La Tour, prends garde !"
Lol

:)D

Merci pour cet excellent moment !

   Artexflow   
15/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
FRITMAN,

Un petit plaisir, celui de lire votre nouvelle. Curieusement à contre courant de l'appréciation générale, je n'ai pas été particulièrement gêné par votre style, d'ailleurs j'aurais bien dire qu'à mon sens c'est le point fort du texte, c'est léger et ça se lit correctement.

C'est en fait un texte sans véritable défaut et sans véritable avantage. J'en suis là depuis mes deux lectures précédentes, ce qui fait que je ne sais pas bien quoi vous dire.

Je n'y connais pas grand chose et suis loin de pouvoir attester d réalisme de votre histoire. Je trouve bien que le héros ne cède pas, en revanche dans le même coup ça donne une chute très attendue. A la fin du texte, vous ne nous livrez pas de pistes de réflexion sur le personnage ou sur la situation, le lecteur finit immanquablement par se poser des questions lui-même et peut penser que c'est une faiblesse.

Je note B+ parce que c'est bien mené, et que le fond me semble bien traité, en plus d'être d'actualité (horreur j'allais dire à la mode...), mais pas mieux parce qu'à mon sens votre nouvelle n'est pas particulièrement innovante, ou forte, ou belle. C'est un bon récit. Faites-en un roman, ce sera un régal !

Bravo FRITMA, pour ce texte et pour ce pseudo ;)

   Squeeny   
16/1/2013
Je n'ai pas mis de note, tout simplement parce que ce n'est pas mon style de lecture, et que, par conséquent, je n'ai pas forcément apprécié. Cependant, je me suis quand même permis de lire votre nouvelle, et j'avoue rejoindre l'avis général sur le style de l'écriture, c'est vraiment lourd, et c'est vrai qu'à certains passages, je me suis perdu et me suis surpris à survoler votre texte. J'ai du relire plusieurs fois pour bien comprendre, et c'est généralement pas très bon signe :/

En ce qui concerne le réalisme de la nouvelle, je n'y connais rien non plus, donc je ne vais pas m'étaler dessus.

Par contre, en tant que lecteur, j'avoue que certains enchainements se font d'un claquement de doigt, et parfois on a du mal à situer l'histoire, enfin ceci n'est que mon avis, et je suis loin d'être un expert ! :) Alors ne prenait pas mon commentaire trop à coeur.


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