|
|
florilange
5/3/2010
a aimé ce texte
Pas
|
Histoire de la naissance d'1 personnage dans 1 tableau & de sa disparition, après 1 nuit de soulerie.
Dès le début on comprend bien qu'il s'agit d'1 tableau. Mais les divagations sont apparemment celles du peintre. Le style est inégal, les dialogues aussi. Je n'ai pas trop aimé cette histoire, 1 peu fumeuse, comme les vapeurs de l'alcool & de la cigarette. Florilange. |
Perle-Hingaud
22/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Voici un texte sur lequel je suis partagée :
L’auteur lève très vite le suspens, on entre dans le fantastique : nous sommes dans un tableau. La catégorie Fantastique ne serait-elle pas préférable ? Sur la forme : Je regrette quelques points : Le choix de certains adjectifs ou images, parfois étonnants. Par exemple : - premières phrases : « C'est une table crasseuse. La scène se passe là, …» Je visualise bien la table, mais comment une scène peut-elle s’y passer ? « Ses yeux pétillent sous des paupières closes » : désolée, cette image ne me parle pas. « Le jeu est éculé » : de quoi parle l’auteur ? Des adjectifs étranges : « Un souffle dur » ? La variation de registre du vocabulaire : parfois recherché, puis argotique : « un barouf », « laisser cuver peinard » sans que l’on identifie clairement si c’est le personnage qui pense (l’argot peut alors se comprendre) ou la suite de la narration (dans ce cas il y a un changement de registre peu adapté). Sur le fond, il me semble que l’auteur dévie de sa ligne directrice sans que je comprenne où il veut en venir, dans le passage relatif aux voix, puis aux spectateurs : « remue-toi » : qui intervient ? Plusieurs voix : donc ce n’est ni le peintre, ni le narrateur, mais sans doute les spectateurs. Ce qui laisse supposer que le tableau est exposé. Ce fait est pourtant contredit dans la suite de l’histoire. Dans la même logique, l’auteur part sur une piste qu’il abandonne ensuite : la description des spectateurs : On a alors deux niveaux de fantastique, car non seulement le personnage du tableau est vivant, mais les spectateurs sont, eux, totalement absurdes, irréels. Donc à mon sens, l’histoire effleure différentes pistes, et aurait gagné en puissance avec une ligne directrice plus marquée. Pourtant, je trouve des qualités à ce texte : Certains passages sont à mon sens poétiques, ou bien trouvés. L’effet est malheureusement gâché par la suite : « Autour de l'homme ronronnant, qu'un fragile filet de bave unit inextricablement à la table » : ça, j’aime beaucoup. La suite : « une vaste pièce qui s’étale sans fin », beaucoup moins. J’aime le dialogue avec la fée : je le trouve absurde et souvent poétique. Dans la mesure où la fée est DANS le tableau, son intervention reste dans la logique initiale (intérieur onirique, extérieur réel), mise à mal par l’intervention des spectateurs. La fin est décevante, à partir de l’arrivée du peintre : on tombe dans le déjà vu, toute la poésie, l’extravagance, se sont envolées. Dommage. Un texte original, mais qui, à mon avis, pourrait être plus abouti. Je suis curieuse de lire cet auteur dans une autre nouvelle. Bonne continuation, |
Anonyme
7/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Texte bien écrit.
Des idées originales : comme décrire l'homme dans un tableau et lui donner vie, une mouche-fée etc ... L'échange avec la fée est le moment le plus vivant, et le plus rythmé du texte, et le plus humorisitique.. Des parties pas très claires : qui lui parle, qui est l'assistance ? "Tu te demandes où est la bouteille ?" ce "tu" est adressé par qui dans le premier paragraphe ? pas par le peintre comme dans le dernier paragraphe. Globalement, je trouve qu'il y a un manque de rythme, impression qui peut être liée à l'incompréhension des premiers paragraphes... |
Anonyme
24/3/2010
a aimé ce texte
Vraiment pas
|
Un texte de bonne qualité narrative, mais qui souffre d'un défaut majeur: pourquoi tous les dialogues sont un mix entre le dialogue théâtral et le dialogue romanesque? C'est franchement dommage et je pense que l'auteur devrait absolument choisir entre l'un ou l'autre.
Parce que le texte y gagnerait en force, en facilité de lecture et de texte correct, il deviendrait un bon texte, vraiment. EDIT A la relecture et avec la mise en page en gras je trouve que c'est encore pire. Ca voudrait être du théâtre sans en être et là franchement j'ai du mal. Le fond qui n'est à priori pas mauvais est totalement desservi par ça. |
Anonyme
14/3/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Bonjour
Une toile assez burlesque avec bcp de personnages n'ayant rien à voir les uns avec les autres réunis au même endroit. Si je devais repeindre selon le schéma j'obtiendrai : un bouge dans lequel un ivrogne-magicien-poète-pirouettiste cuve entouré de plusieurs communiants (sans oublier le crucifix) ; d'un juge d'application des peines (?) d'un ministre des affaires sociales (?) d'un animateur de télévision (?) et pour finir d'une fée... cherchez l'intrus ! En fin de compte vu comme ça, c'est amusant. J'ai eu du mal avec cette phrase : "Tu te demandes où est la bouteille ? Le jeu est éculé mais il manque une bouteille." Perso, je ne me suis pas posé la question. Ce qui me gêne c'est "il manque une bouteille" alors qu'elles ne figurent pas dans le tableau, hormis celle qui est sous la table. Pour moi il ne manque pas de bouteille : elle est sous la table. Pourquoi devrai-je la chercher puisque je la vois ? Et de quel jeu parle-t-on ? L'auteur m'invite à contempler une toile, donc je la regarde. J'ai pas compris le jeu... si ! à l'instant où j'écris, je pense à ces jeux où n'importe qui et n'importe quoi sont réunis et où on doit retrouver des objets cachés... je quitte donc la toile pour me retrouver face à une image, dommage. J'aime bien le côté absurde du texte. L'écriture est agréable et le tout se lit facilement. Le titre est bien trouvé. Ce que j'aime le plus c'est la fin, lorsque le peintre (homme pinceau, très joli) entre en scène. Bonne continuation et bon courage pour la suite |
Margone_Muse
25/3/2010
|
...
Je ne noterai pas un texte que je n'ai pas compris. Moi qui me fait mes "films" en lisant, là, je n'avais que des mots devant les yeux. Impossible de faire disparaître les phrases au profit d'images tant c'était... je sais pas... le bordel (pardon). L'idée de départ est bonne je trouve, originale, mais un peintre ne peux pas "changer" les choses de la toile comme ça... A la rigueur, on pourrait avoir toujours quelque chose qui s'ajoute à chaque fois mais pas un truc qui apparait, disparait... Et je n'ai pas compris les premiers dialogues. Bref, je ne me représente pas grand chose de ce texte mais ça mérite sans doute une seconde lecture... un autre jour. Mais je répète que j'aime l'idée de départ. Pour moi, il aurait juste fallu faire autrement. (facile à dire de la part de qq'un qui n'écrit pas ou très peu) Bon courage en tout cas, M_M |
Anonyme
26/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Rien que ce qui suit mérite le détour :
« qu'un fragile filet de bave unit inextricablement à la table, une lampe qui descend maladroitement du plafond, comme pour rappeler qu'il y a un plafond, en plongeant sa tête dans l'épaisseur ensablée de ses pensées, errements des corps saouls dans leur vaine polémique avec la gravité, mange un sandwich aux crudités en ruminant son verdict » Ah ! L'hypocrite : « Un phtisique ! c'est plus catholique. », comme on dit un SDF ou un dommage collatéral. Le dialogue avec la fée m'a fée rire (« Repasse demain alors, pour les vers et tout... . »). Et puis j'aime beaucoup cette fée qui veut chasser la poussière : pourriez-vous me donner son adresse SVP ? Et cette répartie : « Le cul de Madonna ? » Josébio est vraiment un poète ! « La Fée : Tu sais, à chaque fois que tu souffles dans ta bière, quelque part, il y a une fée qui meurt. » : je me repends et j'arrête la bière dès aujourd'hui... Promis... jusqu'à demain. Bravo pour ce délire éthylique. |
Anonyme
26/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai bien aimé; j'ai pas tout compris mais j'ai bien aimé;
c'est original, vivant, bien écrit, avec de très jolis passges ("Josébio est un philosophe et même beurré, il ne se laisse pas aller aux errements des corps saouls dans leur vaine polémique avec la gravité. Mais puisqu'ils ne veulent pas le laisser cuver peinard, il va se griller une cibiche.") Le choix des personnages est savoureux et leurs dialogues sonnent justes; Et puis la mouche qui parle, euh pardon la fée => excellent ! J'ai ri et me suis laissé porter par un style que j'ai apprécié. Merci. |
Anonyme
27/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
|
J'ai vraiment bien aimé ce texte original et inventif.
La description du début de Josebio est fort bien écrite à mon goût, une "ambiance" est crée ici. Entre délirium tremens et personnages d'un tableau, ce texte tangue sur les embruns de la poésie et de l'absurde. J'ai pas trop aimé les mots en gras pour la forme, les dialogues pourraient être améliorés aussi à mon avis. J'ai suivi avec un réel plaisir les aventures extraordinaires de Josebio, poète aviné disparaissant sous le pinceau de la folie... |