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Asrya
13/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Un parti pris certain sur le style d'écriture.
Cohérent avec le fond que vous souhaitez amené, loin sans faut. Une urgence de vie, pour si peu de temps. A force, elle se perd dans ces rôles qu'elle prend, qu'elle vit, au lieu de vivre sa propre existence. Elle rêve de solitude, de se retrouver avec elle-même, de se découvrir, jouer son propre rôle. Elle en a assez, assurément ; elle aime ce qu'elle fait, mais rêverait d'une pause, qu'on ne peut lui imposer. Dans ce rythme que vous soutenez tout au long du récit, cet assemblage de courtes phrases, vous prenez un risque, de sorte à ce que la forme de votre discours soit en emphase avec le fond. Un ensemble qui se tient et qui pourrait être une plus value certaine. Toutefois, de la sorte, je trouve qu'il y en a trop. Trop, et trop maladroit. A mon sens, il faut garder cette forme, en la retravaillant, en la soignant, en misant sur cette urgence lorsque cela est nécessaire, mais en prenant soin de contrôler l'ambiance, les détails, pour calmer cette vague qui déferle et ne cesse de s'arrêter. Je pense également que les répétitions choisies "est-ce qu'on s'habitue un jour ?" n'ont pas tout à fait leur place. J'ai trouvé l'idée intéressante en soi, mais l'ensemble manque de maîtrise. C'est survolé, cela manque d'intensité, de pointillisme, d'émotions, de partage. Je n'ai pas réussi à être plus réceptif que cela, désolé. Merci pour le partage, Au plaisir de vous lire à nouveau, A. (Lu et commenté en Espace Lecture) |
Marite
15/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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L'écriture de cette nouvelle surprend aux premières lignes puis ... elle nous fait entrer dans l'esprit de l'actrice pleinement habitée par le rôle qui doit être incarné. Elle est ballotée par les soubresauts de sa pensée qui semble incapable de se fixer et de se prolonger dans le réel qui l'entoure. Elle ne se retrouve que dans la solitude de sa chambre le soir mais avec, encore et toujours, les personnages qui habitent sa tête : "ils sont là. Dans l'ombre. Derrière la frange et les miroirs." A donner le vertige ... avec en conclusion " Si peu de temps." Pour quoi ? Pour la vie réelle peut-être qui finalement doit l'effrayer par le manque de contrôle qu'elle pourrait avoir sur elle ...
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Dugenou
2/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime beaucoup
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Bonjour Germain,
Avec ce texte vous mettez en lumière (pas celle des spots) le lot de beaucoup de gens charismatiques (pas nécessairement acteurs) : l'impression de devoir vivre sa vie en fonction de ce que les autres veulent voir en vous, comme si chacun avait une case vide dans la tête et que votre présence leur paraîsse épouser parfaitement les contours de cette case. Avec en prime le devoir de personnifier, de cristalliser, pourrait-on dire, tout l'irrationnel dont les gens sont capables. Le revers de la médaille de la popularité, en somme... Un certain regard sur le métier d'actrice/d'acteur, gens très entourés, mais en réalité en proie à la solitude, ne pouvant se définir, n'exister qu'à travers le regard des autres. |
Catelena
2/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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À la fin, il y a une phrase qui résume bien le personnage, je trouve : « Derrière ta frange et les miroirs, ta façon d'habiter le monde ». Cette frange et ces miroirs qui reviennent souvent dans le récit, comme pour appuyer sur une espèce de résignation mâtinée de fatalisme...
Le style est une réussite. Le genre script, que vous imprimez au récit, se marie parfaitement avec le fond. Il rend à la lecture le tempo prenant de ce que doit être une journée d'actrice, devant et derrière l'écran. On devine aisément la difficulté, voire la douleur, à composer devant les caméras en se servant de ses tripes. Cela m'aurait emballée complètement si autour de ce rush s'était invité davantage de vivant. Sous la forme, par exemple, de quelques travellings d'une caméra romantique. Cela aurait approfondi l'histoire à peine effleurée de cette actrice. Mais je garde en tête que son vécu est seulement imaginé à partir d'une simple diapositive. Une vie rêvée en quelque sorte. Et que finalement cette espèce de flou lui convient plutôt bien. En tous les cas, merci, Germain, je viens de passer un bon moment à vous lire. |
Corto
3/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Le style de cette nouvelle m'a déconcerté. Les expressions tirées à la mitraillette sont-elles justifiées pour donner une impression de déroulement fulgurant, de ressenti multiple avec des contraintes et des exigences sans fin ?
A vrai dire je n'ai été convaincu, côté style, que par le final: "Ta façon d'habiter le monde. Tant de mots. De visages. Si peu de temps." Autant dire que j'imaginerais bien l'auteur reprendre son texte pour lui donner un aspect plus 'rédigé'. Ce n'est qu'une question de goût... |
Tadiou
3/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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L'écriture hachée, avec peu de verbes et des phrases d'un seul mot (ça m'évoque des confettis), aide à bien rendre compte de la vie hachée de l'actrice et son manque de profondeur. L'écriture fonce et l'actrice fonce.
Mais il me reste une impression de survol. Je suis frustré de ne pas pénétrer dans la vie de l'actrice. Que sa vie soit superficielle n'est pas censé impliquer que le récit le soit, même un peu. Bref, je reste (un peu) sur ma faim. J'aurais aimé que le récit permette d'aller au-delà de la talentueuse et belle actrice pour nous faire pénétrer dans son humanité. |
cfournier
4/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Des phrases courtes, certaines chocs, d'autres d'une banalité sans nom, qui montrent combien la vie de cette actrice n'est qu'un jeu au final.
Certains diront (et disent dans les commentaires) que vous n'entrez pas assez dans le personnage, dans son psychique. Au contraire, je trouve que cela n'aurait pas été cohérent avec ce que vous voulez montrer : la vie superficielle de cette actrice qu'elle subit. Elle n'a finalement pas le temps de s'appesantir sur sa vie, de s'interroger sur celle-ci car elle défile à une vitesse qu'elle n'arrive pas à gérer, qu'elle subit plus qu'elle ne vit. J'ai trouvé cela passionnant. Au plaisir de vous lire de nouveau Christopher. |
papipoete
5/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Germain
Le journal d'une femme de... cinéma, qui vit deux vies à la fois. Celle où elle joue, récite un rôle, supporte la chaleur la lumière aveuglante des projecteurs. Il faut sourire au cinéaste, répondre aux tabloïds être la meilleure, ne jamais dire NON et vient le soir l'autre vie... NB savoir par coeur un texte, savoir rire et pleurer à la demande, être toujours rayonnante devant les caméras... et loin des plateaux de tournage, se retrouver face à son plateau-repas, avec le silence et l'absence pour compagnie ; dur dur que c'est dur d'être artiste, de faire l'actrice. Mais si rien n'adoucit la vie dans l'ombre, avoir toujours en tête son texte, ses sourires, ses rires... |
plumette
22/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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j'ai adhéré d'emblée à la forme du texte très rythmé grâce à ces phrases courtes. Parfois cela ressemble à des anotations pour un scénario, ce qui est parfaitement adapté au sujet. Je trouve également que l'adresse au personnage est assez opportune car cela met une légère distance par rapport à un monologue intérieur avec un je. Il y a donc une recherche formelle qui me fait considérer que l'écriture est aboutie.
Sur le fond, je me suis attachée à cette jeune femme dont on sent bien les failles alors qu'elle refuse de se livrer. je trouve également bien rendu le travail de l'actrice qui se projette dans son personnage en lui donnant un peu de sa chair. Moins travail de composition donc, que travail d'identification. ce texte dégage une athmosphère, j'ai bien aimé son côté visuel. |