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Jean-Claude
27/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Je suis assez partagé. C'est bien écrit et ça se lit tout seul. Si le but recherché est de faire croire dans un premier temps qu'Adrien est le coupable, ça marche. Sa vision acerbe de l'assistance et son rejet exprimé du religieux font penser à de la colère, ou de la haine, voire à un sociopathe, mais à aucun moment on ne sent la souffrance. D'ailleurs, comme ça prend trop de place, ça occulte le ressenti. Le jeu avec les mains sur le cou est superflu puisqu'il s'agit du mari. Et la fin sans arme, oui, mais plus lapidaire. Bref, je suis partagé. Des détails... "Tout le monde trouverait ça{pas de ça} bizarre,{pas de virgule} que je quitte le parvis juste avant le début de la cérémonie." "C’était quand, la dernière fois que j’ai pénétré à l’intérieur d’une église ?"{Dans le ton il me semble que ceci sonnerait mieux : que je suis entré dans une église} Au plaisir de vous (re)lire JC |
hersen
23/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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le déroulement est cohérent dans son suspense, mais il y a certains points obscurs, par exemple, s'il n'est pas connu de l'assistance, en quoi serait-il mal vu qu'Adrien quitte le parvis avant la cérémonie ?
les mains sur le cou. Rétrospectivement, je n'ai pas aimé cette trop grosse ficelle qui met sur une fausse piste; j'aimais bien jusque-là cet espèce de flou que tu as su créer mais ensuite, lorsque l'on sait ce qui véritablement s'est passé, on est déçu par ça. (enfin, JE !) sinon, j'ai bien aimé l'idée, l'impunité parce qu'on est du bon côté. Ai-je raison de supposer qu'Adrien est très pauvre ? (iln'a qu'un billet de 5 euros dans la poche) si oui, ce n'est pas assez creusé. Sinon, pourquoi faire allusion à ces cinq euros ? A part tous ces détails, j'ai bien aimé te lire, merci de la lecture ! |
in-flight
23/5/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Sous des aspects thriller (qui font un peu écho à "l'affaire Daval"), j'ai le sentiment que l'intention première du texte est d'opérer une critique sur le rite funéraire (ici catholique) que l'Homme utilise pour rendre hommage à ses semblables. On aborde réellement le nœud de l'intrigue dans le dernier tiers du texte.
Bref, je ne sais pas où me situer avec ce récit, je pense que les considérations sur les funérailles sont de trop et qu'il faudrait étoffer l'intrigue. Avec cette scène dans l'église, il y a une belle matière, car le narrateur est mystérieux et on le croit fautif de quelque chose. Les monologues intérieurs (ex: "Arrête de tergiverser, Adrien") "infantilisent" le personnage je trouve. |
Pepito
23/5/2018
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Bonsoir,
La kriture est très correcte, aucun défaut notable à me mettre sous la dent. D'autant que le "monologue intérieur" est un exercice pas vraiment folichon à écrire par son manque de dialogue, justement. ^^ Pour le "fond", ben... comme une messe, en somme. Quand on en a vue une, on les a toutes vues. Les réflexions du héro ne sont pas d'une folle originalité à ce sujet. J'ai eu du mal a entrer en empathie avec le narrateur et le fait que la femme de sa vie soit morte m'a laissé froid (oups !). Se demander comment les poulets sont arrivés chez lui ! Il a pas du regarder beaucoup de séries policières pour ne jamais avoir entendu parler de "fadettes". ;-)) Et aussi cette brave dame, morte par réduction de la trachée suite à une application un peu trop enthousiaste de mains autour de son cou, on l'enterre pépère, sans autopsie ? Mhhhh... ^^ Bonne continuation. |
BlaseSaintLuc
23/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je trouve que c'est plutôt bien écrit, on lit ce texte facilement ,le suspens sur la culpabilité d’Adrien ne dur pas bien longtemps,le discours anti-catho aurait dû être mis en couple avec un discours anti-bourgeois , car l'ont peut supposé que le mari est de ce bord si, alors qu’Adrien est pauvre (creusé dans ce sens eut été utile). Je suis athée donc le laïus sur l'église ne m'a pas gêné, quoique inutile, sauf si l'auteur avait confronté les milieux sociaux des protagonistes (mari/amant).
Manque de vraisemblance, et même de détails sur l'enquête. L'ensemble malgré tout m'a bien plus. |
Bidis
24/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une écriture à la fois précise et entraînante. Je ne me suis pas ennuyée une seconde. Mais la chute pour moi a fait un gros "flop". Tout du long, j'ai pensé que c'était l'assassin impuni qui s'exprimait et que l'originalité de l'histoire viendrait de la psychologie tordue de ce dernier. Or rien que de très très banal avec ce triangle classique, d'un meurtre sans préméditation et d'une volonté de vengeance.
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Eva-Naissante
25/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour GillesP,
Votre nouvelle est intéressante. Le sujet est bien trouvé, la dissonance entre le monologue d'Adrien et le discours du Curé fait son effet. L'intrigue fonctionne, j'ai cru Adrien coupable de quelque chose, autre que d'avoir aimé. L'écriture m'apparait bonne, même si quelques passages (not des réflexions d'Adrien) sont un peu longs à mon goût, ce qui donne un peu de lourdeur à votre texte. Toutefois, ce qui m'interpelle, c'est l'objet de la colère d'Adrien. Il est en colère d'avoir perdu Léa mais il apparait surtout en colère contre l’Église. Or, fustiger le religieux est, sauf erreur de ma part, un lieu commun, avec lequel le ton et l'intensité de la colère d'Adrien semblent êtres en décalage. La question qui me reste en vous lisant est : que fait-il finalement dans cette Église ? N'y a t'il pas d'autre façon de dire au revoir à quelqu'un que l'on perd, si l'on ne supporte pas à ce point le rituel religieux ? Merci pour cette lecture, Eva-N. |
toc-art
13/8/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Jouer sur l'ambiguïté d'un personnage est toujours une chose amusante, mais c'est aussi une gageure, parce qu'il faut que ce que l'on avance tienne en seconde lecture, que tous les indices que l'auteur sème paraissent crédibles et cohérents. Vraiment, je compatis parce que c'est difficile à faire mais pour moi, ici, ça ne tient pas. Et sur un texte court, où l'attention ne peut pas être noyée sous une infinité de détails, ça ne pardonne pas. Votre personnage principal est trop dans une colère de conventions sociales au lieu d'être dans la douleur. Il se préoccupe bien plus de ce qu'on pourrait penser de lui plutôt que de faire arrêter le coupable. Et ce qui est gênant, c'est que j'ai le sentiment que cette approche pour le moins bizarre est juste un prétexte pour alimenter l'idée que le narrateur est coupable. Tout ça manque à mon sens de finesse dans le procédé et dans l'étude des caractères. les réactions de votre héros sont assez étonnantes. Par exemple, il y a un monde fou mais il craint qu'on ne le remarque s'il quitte le parvis. Alors que personne ne le connaît et ne fait attention à lui... Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi, si l'assistance "savait", elle lui en voudrait à lui à ce point-là ? pour un meurtre, ok, mais sûrement pas pour un adultère. Bien sûr, vous jouez sur cette confusion entre les deux mais le narrateur, lui, sait de quoi il parle donc son raisonnement à lui ne tient pas. Parce qu' au regard du meurtre, son adultère (même si c'est ce qui a conduit in fine au décès de la femme et s'il en éprouve une certaine culpabilité) n'en ferait pas un monstre vis-à-vis de l'assistance, il le sait parfaitement. Il y a quelque chose dans son analyse qui ne colle pas à la situation, et tout cela parce que vous voulez maintenir au maximum l'illusion chez le lecteur que celui qui parle est le meurtrier. (d'ailleurs, à ce propos, les "calme-toi, Adrien" me semblent un tantinet ridicules, on dirait un sketch). De même pour les flics. S'ils viennent le voir, ils ont forcément une raison. Je doute qu'une simple discussion où le mec, un suspect potentiel à vous lire, ne dit rien va leur suffire. Là encore, je comprends bien que vous voulez ménager votre suspense mais ça n'est pas cohérent. Et soit dit en passant, que Léa l'ait enregistré sous le pseudo "marguerite" dans son portable, ça va tromper son mari, mais certainement pas la police... Honnêtement, il m'a l'air tellement révolté, votre narrateur, je ne comprends pas pourquoi il n'a pas foncé directement chez les flics pour dénoncer le mari. Bien sûr, j'ai lu votre fin, le faux retournement de situation, mais je ne sais pas, je trouve qu'en fait, tout le texte sonne faux et que la psychologie de votre narrateur est mal travaillée. En conclusion, je trouve l'idée sympa mais à mon avis, il faudrait reprendre tout ça pour rendre le tout imparable. Là, à mon sens, ça n'est pas le cas. édit : après, les lecteurs voient dans un texte ce qu'ils ont envie d'y voir. Là, je lis qu'il y aurait une opposition sociale riche/pauvre parce qu'il avait 5 euros en poche. Perso, j'ai pas forcément bcp d'espèces sur moi, mais surtout, le soir du meurtre, il l'attendait quand même dans un hôtel (bon après, ça peut être une chambre miteuse près de la gare avec les toilettes dans le couloir et à côté du foyer Sonacotra, tout est possible...) |
Donaldo75
27/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour GillesP,
J'ai bien aimé cette histoire, avec la narration bardée d'un contrechant religieux. Cette astuce permet de mettre encore plus en exergue la douleur du deuil, surtout quand la liaison est secrète. Le destin est injuste aux yeux d'Adrien, Léa aurait été malheureuse mais vivante sans leur liaison; elle a été heureuse mais est morte avec. Dieu n'est qu'un nom pour désigner la fatalité. C'est bien vu. "Je me souviens de la douceur de ta peau. De mes mains sur ton cou. J’entends encore tes soupirs. Ton dernier gémissement résonne toujours dans ma tête. Tu me manques. Je ne t’oublierai jamais." Ce passage m'a laissé penser que le meurtrier, c'était Adrien. Si c'est une fausse piste, elle est maladroite car elle sonne très faux avec la fin. "Elle est partie se dégourdir les jambes, il a prétendu devant les médias. Elle voulait prendre ses jambes à son cou, oui. Mais son cou, il l’a serré de ses propres mains, j’en suis sûr." C'est dommage. Donaldo |
Anonyme
1/6/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Le problème de cette histoire bien écrite c'est qu'elle a une fin décevante. Il aurait été beaucoup plus fort, à mon avis, que le narrateur abatte le mari pendant la cérémonie – effet de surprise – puis que le lecteur reçoive les explications après. C'est dommage que vous n'ayez pas tenté ce retournement de situation qui aurait conféré davantage d'intensité dramatique. En l'état, le tout est un peu fade et ne frappe pas suffisamment l'esprit. La critique des rites funéraires me semble également trop appuyée, on comprend que l'auteur en a une franche aversion. En définitive ce récit mériterait d'être retravaillé.
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Sylvaine
4/7/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un grand plaisir de lecture et une déception à la fin. Le texte est très bien mené, la technique du monologue intérieur fonctionne bien. Il y a bel et bien une surprise, puisqu'on s'imagine, pendant la plus grande partie du texte, que le narrateur est l'assassin. On l'imagine d'autant mieux qu'il ne semble pas très touché par la mort de la jeune femme, et se montre assez maître de lui pour se livrer à une évocation caustique du rituel funéraire, (bien venue elle aussi.) Mais c'est là que le bât blesse ; ces réflexions ne sont pas celles d'un homme bouleversé par le deuil et écrasé de douleur. La vraisemblance psychologique y perd beaucoup, et la révélation finale semble un peu facile, et tombe dans la banalité : un meurtre passionnel, encore un...,la narration retient toute l'attention, mais la chute fait l'effet d'un pétard mouillé.
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