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plumette
5/6/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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j'ai pris plaisir à suivre la métamorphose de ce professeur exigeant et sans doute un peu pédant, craint par ses élèves et n'aimant pas perdre son temps à échanger des lieux communs.
Jérôme, en panne " d'intelligence" ou du moins d'une certaine intelligence, celle répondant à ses critères, en découvre une autre, peut-être plus favorable à son bien-être. Le voilà qui se découvre une aptitude relationnelle et qu'il en éprouve du bonheur! Cette histoire est bien racontée, elle est réjouissante, et elle pourrait même permettre, par contagion, à certains de moins " se la péter!" Evidemment, il ne faudrait pas que Jérôme oublie totalement sa mission d'enseignement et reste à ce point au ras des pâquerettes! Merci pour cette lecture qui donne du texte de Kafka une illustration joyeuse et pas trop angoissante! Plumette ps: j'ai trouvé curieuse l'expression "insolation psychique" alors qu'il vient d'être question de la fraîcheur du mois d'avril. N'est-ce pas plutôt coup de gel sur ses neurones? |
Jean-Claude
6/6/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Tiens ? Déjà fini ? Bizarrement, j'attendais plus. Toutefois, la fin n'est pas mal du tout. Le bonheur se niche peut-être dans la banalité. Je trouve que la mise en place pourrait être plus appuyée et que Jérôme Samso ne se pose pas assez de questions sur sa métamorphoses même si, bien sûr, il doit finir par lâcher prise. Mais je ne boude pas mon plaisir. Au plaisir de vous (re)lire JC |
Louison
6/6/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Pour vivre heureux arrêtons de se prendre la tête, ou heureux les simples d'esprit... etc. J'ai presque peur de commenter ce texte au risque de passer pour une ignare... Je plaisante, je suis une ignare. Et Kafka n'est pas facile à appréhender.
J'ai bien aimé ce Jérôme Samso et votre écriture simple et légère. Allez j'arrête mes banalités et vous dit merci pour ce moment de lecture. |
in-flight
6/6/2018
a aimé ce texte
Bien
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Un pastiche sympathique qui se veut la satire d'une société (po)lissée dans ses prises de position car policé par le système (lois, médias, pub...).
Samso est apaisé de ne pas penser, de ne pas lutter, la chute renvoie à ce vieux dilemme: triste raisonné ou heureux couillon? Deux philosophies dont les frontières semblent de plus en plus poreuses: on a aujourd'hui de tristes couillons devant leur écran. Remarques - La partie sur la classe mériterait d'être plus développée - il y a déjà quelques temps qu'on ne voit plus de cigarette au cinéma |
mattirock
3/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
C'est bien écrit et intéressant je trouve. J'aime bien la réflexion que ça provoque, on a l'impression que parce que le professeur la met un peu en sourdine les élèves ont plus envie d'exprimer leurs pensées. j'aurais aimé une fin plus kafkaesque avec une descente plus vénère dans les tunnels des lieux communs |
Perle-Hingaud
3/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé l'écriture, l'histoire et l'humour assez acide qui se dégage de la situation.
Ce qui me dérange est la façon de présenter les personnes "stupides" qui sortent des "lieux communs": le boulanger, le buraliste et la caissière, ainsi que la plupart des élèves et même quelques collègues. Alors que le narrateur, professeur, lui, ne sort de "lieux communs" que lorsqu'il n'est plus dans son état normal. Ce qui suppose donc que tous les autres sont "naturellement" débiles… Une lecture en tout cas bien divertissante, merci ! |
Donaldo75
3/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour GillesP,
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle; je trouve l'idée originale, loin de ce que le titre aurait pu signifier par rapport à l'œuvre de Franz Kafka qui, au passage, sert de Mc Guffin - la célèbre excuse narrative utilisée par Alfred Hitchcock et expliquée dans le livre d'interviews qu'il a eu avec François Truffaut - à un récit tout en finesse. Oui, ça doit être reposant de ne pas se torturer les méninges, de rester au premier degré, de regarder avec plaisir les émissions de Patrick Sébastien ou le journal de TF1 dont madame Michu gagne ses cinq minutes de gloire. Et c'est tellement bien écrit, avec humour, que je ne m'en suis pas lassé. Bravo ! Donaldo |
hersen
4/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ah ah ah, le bonheur serait-i dans le bêtifiant ? Ou bien le cherche-t-on trop loin de nous ?
La question est posée, de façon un peu binaire et c'est ce que je regrette, néanmoins c'est une nouvelle qui...ne prend pas la tête ? et qui m'a donné un bon moment de lecture ? Comme quoi, ce serait-il dans les choses simples qu'on serait heureux, madame Michu ? je pense bien, qu'elle répond, pas plus tard qu'hier, ma voisine me le disait, alors ça doit bien être vrai ! Merci pour cette lecture ! |
izabouille
4/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le texte est plaisant à lire. Je suis assez d'accord avec Perle-Hingeaud, sur la description des personnages, ça m'a mise mal à l'aise.
C'est vrai que le bonheur est souvent dans la simplicité. Merci pour ce bon moment de lecture. |
Anonyme
16/8/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'aurai aimé deviner ce qui est déclencheur de cette métamorphose; métamorphose qui déclenche la banalisation de ce professeur, enfin non qu'il le rend plus abordable, moins étanche, moins distant ?
J'ai du mal à me positionner au final, mais de cela on s'en moque. j'ai un seul regret, qu'il ne reprenne pas dans ce changement un retour de tout ce qu'il a probablement semé pendant les années précédentes; un élève plus filou aurait pu tenter le coup, ou un collègue aurait pu lui demander ce qu'il lui arrivait aujourd'hui. C'est un regret, le mien. J'ai bien aimé, une écriture qui me va bien et un style accessible. PS: Kafka ? J'ose dire que je n'ai pas ouvert une seule de ces œuvres... houlà ! Jérôme ? |
Anonyme
13/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour GillesP,
Le petit sourire au coin de ma tête ne m'a pas quitté, c'est dire que le texte m'a plu. J'ai trouvé le récit équilibré et la progression intéressante. Le style est fluide et la nouvelle se lit d'une traite. Si suite il y a, je veux savoir si Samso se transforme en rhinocéros. |
FANTIN
25/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup d'humour et, peut-être, d'autodérision dans ce texte qui se lit d'une traite, avec beaucoup de plaisir, et dont l'originalité réside dans un schéma inversé qui fait passer des hautes sphères de la culture et du savoir aux banalités et platitudes du quotidien qui se révèlent, pour finir, dispensatrices de bonne humeur et plus encore.
De quoi s'interroger sur les discours convenus, les préjugés intellectuels, et remettre les pendules à l'heure... |
Anonyme
24/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour GillesP,
Une petite nouvelle qui se lit aisément et agréablement, calquée sur la nouvelle de Kafka mais qui se conclut différemment. Etes vous vous même prof? Cela se ressent comme un quotidien vécu, j'en sais quelque chose... Tout est décrit avec précision dans ce petit monde des gens qui parfois ont la grosse tête...Ou il faut se remettre très souvent en question pour s’adapter, captiver, intéresser et passionner... Parfois La simplicité et l’improvisation "font mieux" que la préparation d'un cours, qui prendrait tout un dimanche après-midi par exemple...telle est la leçon... j'aime beaucoup ce ton désillusionné pour décrire notre réalité quotidienne, celle qui nous échappe, le destin que nous ne maîtrisons pas...Cet angle mort, cette zone invisible, ce petit voyage dans une dimension différente...d'où l'on ne ressort jamais indemne mais conscient. La narration qui met l'accent sur le côté un peu désillusionné du principal protagoniste, reste par moment, un peu atone. Seul point négatif à mon goût. (Une petite chose...les années se sont agglutinées...j'ai un doute: agglutin...é mais à vérifier en toute modestie...On écrit bien les années qui se sont succédé??) |