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hersen
13/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Pas de doute, c'est fort plaisant et bien écrit !
Le narrateur nous prend par la main pour suivre Antalceste dans son oeuvre. Et l'auteur ne lésine pas : de la rochefoucaud, Racine, Mme de Sévigné, Mme de la Fayette...bref, tout un panel de la noblesse intellectuelle dans le cercle du roi. Je n'aurais qu'une critique pour ce texte : à nous replonger dans l'époque, tout est attendu, en quelque sorte. Et aussi plaisamment que cela soit raconté, j'avoue que je n'ai pas trouvé ce peps auquel je m'attendais. Un équivalent à notre époque m'aurait peut-être davantage captivée. Mais ne soyons pas plus royaliste que le roi et prenons de grand coeur cette histoire d'hypocrite. Même s'il est bien dommage que rien de fâcheux ne lui arrive pour nous faire rire un peu. Merci de cette lecture. |
lala
21/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Vous avez suivi Antalceste dans ses conversations de Cour, et je me suis cachée dans votre ombre pour profiter aussi de ses flagorneries. Un peu d'humour et beaucoup de réalisme dans votre restitution, un style très agréable dans un registre soutenu sans excès, un vocabulaire précis, une richesse historique ! Un pastiche très réussi ! J'avoue aussi un attrait personnel pour ce type de réflexion, de recul, dans les faubourgs de l'intégrité. "L'hypocrisie est un vice à la mode"... Quelle actualité ! |
Vincendix
8/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Combien d’Antalceste gravitent autour des personnalités, c’est toujours dans l’actualité.
La flagornerie nourrit son homme. (Il est vrai que les femmes sont moins obséquieuses, il faut le reconnaitre). Un bel exercice de style parfaitement écrit et qui pourrait s’inscrire dans la galerie des Caractères de La Bruyère, je subodore la plume d’un professionnel. |
Solal
8/4/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Ce n'est pas parce qu'on écrit un texte léger et caustique que l'on ne doit pas faire preuve de rigueur historique que diable. Une entreprise tout à votre honneur. Quand on aborde un sujet symptomatique pour une époque (ou en tout cas de la représentation qu'en a un profane tel que moi), on se doit en effet de dresser un contexte crédible. Et peu importe les enjeux. Là, mission accomplie. De plus, la légèreté avec laquelle vous traitez de l'hypocrisie cache en vérité une portée à la fois universelle et intemporelle. Parler du passé pour mieux montrer le présent. Les parallèles sont automatiques. Je ne m"exprime pas du point de vue technique car je n'ai pas lu La Bruyère. Il m'est donc impossible de faire le moindre lien. Au plaisir. |
Anonyme
8/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour GillesP... Un texte très bien écrit et parfaitement documenté !
je pense que la République n'a pas tué l'Antalceste de Loulou le Quatorzième et qu'à la Cour de François IV, comme ce le fut à celle de Nicolas 1er, les descendants d'Antalceste sont encore légion. J'adore l'Histoire, ses personnages et ses anecdotes, quand elle est ainsi contée ! Merci et au plaisir de vous lire |
alvinabec
9/4/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour GillesP,
Texte original, joliment troussé autour du personnage d'Antalceste qui évolue plaisamment à la cour où il flatte tour à tour le narrateur, le moraliste, le tragédien et enfin la favorite. C'est là que le bât blesse à mon sens, nous sommes sur qqch de trop linéaire, trop attendu comme un déroulé déductif. Il eût fallu sans doute une péripétie, une saillie drolatique -que sais-je- un raptus pour pimenter le récit et emporter l'adhésion du lecteur. Le dernier § me semble trop didactique mais c'est bien dans le style de LB. A vous lire... |
jfmoods
9/4/2016
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I) Un récit attrayant
1) Une narration alerte Un certain nombre de procédés concourent à la vivacité du récit. On trouve ainsi la focalisation interne et le présent de narration, le recours au discours indirect, au discours indirect libre et au discours narrativisé, un penchant affirmé pour la juxtaposition, l'irruption sporadique d'interrogatives et d'exclamatives, les présentatifs (« C'est que », « C'est... que », « Le voici », « Le voilà »), un jeu de parallélisme (« À l'une... à l'autre »). 2) La présence de figures tutélaires Des personnages fictifs sont évoqués qui sont issus de l'univers théâtral de l'époque (Le Misanthrope, Tartuffe, Célimène, Phèdre). Mais ce texte est avant tout l'occasion, pour l'auteur, de présenter comme témoins prestigieux de la scène décrite un florilège de personnages historiques aisément identifiables par le lecteur et gravitant autour du Roi-Soleil (le duc de la R., Mesdames de la F. et de la S., R., la marquise de M., Monsieur, frère du roi). II) Un portrait bien exécuté 1) L'apparence extérieure La litote qui entame le portrait physique (« sa réputation n'est, en effet, pas usurpée ») suggère d'emblée qu'Antalceste prend bien soin d'être toujours à la page lorsqu'il paraît en société. L'accumulation un peu étouffante d'adjectifs qualificatifs (« noble, élégant, raffiné », « civil, poli, galant, aimable ») et le jeu des adverbes (« soigneusement », « parfaitement », « savamment ») dénotent une maîtrise sans faille de l'image de soi. 2) Le caractère Véritable caméléon, notre homme de cour est doué d'une exceptionnelle faculté d'adaptation à son milieu. Il flatte servilement pour obtenir un maximum de faveurs (complément de temps : « sans perdre un instant », complément de but : « pour me plaire », interro-négative : « Que ne ferait-il pas... ? », hyperboles : « il fait mille éloges », « partout, dans tous les cercles mondains », chiasme : « il ne pense rien de ce qu'il dit, il ne dit rien de ce qu'il pense »). Merci pour ce partage ! |
Anonyme
11/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'hésite à faire des éloges de ce texte au risque de passer moi-même pour cet Antalceste. Pourtant, cette nouvelle m'a bien plu :) Merci pour ce texte |
singuriel
12/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Vous avez rédigé un texte sublime qui éclipse tous les écrits de cette catégorie. Votre nouvelle a tant d'éclat qu'elle relègue les autres essais dans l'ombre de votre talent. Je serais honoré de côtoyer ce désir de perfection et de profi... d'apprécier encore votre érudition esthétique. Soyez assuré de mon indéfectible soutien qui ne demande qu'à grandir au travers d'échanges fructueux.
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