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Louison
16/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé ce texte qui montre que la violence conjugale existe aussi dans ce sens là. Mais j'ai trouvé la fin très faible, trop brève, qui ne montre pas grand chose de la cruauté de Rachel, même si la toute dernière phrase est bien trouvée.
Louison |
in-flight
16/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Hé hé, la fourberie féminine dans toute sa splendeur... (gloups)
Du mal à croire à la chute tant le personnage de Mélusine me paraissait crédible: je veux dire que son comportement hystérique pouvait s'expliquer avec les "hommes qui l’ont trahie, qui ont "abusé d’elle, lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant", d'où une "difficulté, depuis, à faire confiance." Le fait qu'elle ait commis plusieurs adultères me parait exagéré, hyperbolique. Sans doute, voulez-vous montrer que la meilleur défense dans ce genre de situation, c'est l'attaque ! Concernant le personnage de Mélusine, vous l'essencialisé en prenant ici l'image que l'Eglise catholique en a: Wikipédia m'indique que "La christianisation diabolise sa queue de serpent et sa métamorphose en dragon volant." Elle est toutefois caractérisée par d'autres critères selon les mythes et les époques |
SQUEEN
16/10/2017
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Très manichéen ce texte. Il ne s'embarasse pas de subtilité. Et c'est ce qui m'a manqué, de la subtilité. Tout est lourd, du début à la fin. Je me suis demandée pourquoi il ne l'avait pas quitté depuis longtemps. Il aurait fallu peut-être la rendre attachante par certains côtés, parce que là vous décrivez un monstre sans nous donner de raison pour rester avec elle. Aucune surprise, aucun rebondissement ne vient agrémenter cette histoire, la chute est juste une confirmation et oui Mélusine était une mauvaise personne... Un peu léger.
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Asrya
16/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Quel rythme !
Il faut dire qu'avec un tel début de nouvelle, le reste a intérêt à assurer : et c'est une réussite. Du début jusqu'à la fin j'ai été emmené par la fluidité de votre écrit, des actions et des pensées de votre personnage. Tout sonne, fait écho, rebondit dans le cerveau et retentit avec force. Magnifique écriture. On croit aux deux personnages, lui, dans son rôle de victime (peut-être que le portrait est trop unilatéral à ce sujet d'ailleurs) ; elle, son rôle de bourreau, jusqu'au bout (peut-être trop ; était-ce nécessaire qu'elle soit infidèle "à tour de bras" ?). Les personnages peuvent paraître caricaturaux mais non, vous traduisez une bien triste vérité du monde actuel ; dans un sexe comme dans l'autre. Non pas que seules les femmes puissent être hystériques et obsédées par la possibilité d'être trompée, non, des hommes et des femmes de cet acabit existent, et c'est bien malheureux. Malheureux car inévitable, difficilement ; l'ensemble étant lié, comme vous le dites entre les lignes, à des expériences passées ayant amenée la personne à douter d'elle, manquer de confiance. Mais... c'est la Vie ; elle et son coffre de facéties. J'ai été pris et happé par votre style, par la manière dont vous relatez les différents événements, le rythme surtout, qui ne lâche pas, jamais, jusqu'au bout. Seule la fin m'a un peu... désenchanté. Je ne savais pas comment vous pouviez terminer cela pour que votre histoire soit à son apogée, j'étais intrigué. Finalement, c'est probablement la partie la moins réussie de votre oeuvre. Je ne suis pas certain que le lexique autour du "serpent" soit nécessaire (pourquoi pas s'être tourné vers des animaux dont les actes sexuels, par tromperie, duperie, peuvent être néfastes à leurs partenaires ? Ca ne manque pas, renseignez-vous), pas certain non plus qu'il s'agisse d'une bonne idée d'apprendre qu'elle le trompait. Qu'il rencontre Rachel pourquoi pas ; plus de "romantisme" ? Un grand merci pour la lecture car j'ai passé un excellent moment à vous lire (malgré la chute qui m'a quelque peu dépaysé), J'espère avoir l'opportunité d'être à nouveau confronté à votre texte, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Jean-Claude
18/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour.
Franchement, je ne sais pas trop quoi dire. Ni emballé, ni repoussé. Le traitement de la thématique a de l'originalité, mais la fin non. Cela se lit malgré quelques écueils de style comme "La première année, ça a coûté à Alexandre de lui en faire une copie, tous les mois." Au plaisir de vous (re)lire |
plumette
9/11/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Très efficace début de nouvelle avec cette injonction!
Le prénom choisi pour la femme m' a aussi accrochée car dans mon imaginaire, Mélusine est une fée et pas une sorcière. Nous somme dans une jalousie pathologique et destructrice ( je pense à 'l'enfer", j'en ai vu deux versions, film oppressant sur ce sujet) ça existe bien sûr ! et cette histoire l'illustre bien, avec cette option d'inverser un peu les stéréotypes ( c'est souvent l'homme l'affreux jaloux) mais je n'ai pas été emballée! Pourquoi? Pas à cause de l'écriture, qui est bonne. mais peut-être parce que je n'ai pas réussi à croire au personnage d'Alexandre qui ne fait que subir et relancer le processus en donnant des explications. je n'ai pas pu imaginer qu'un homme accepte de se branler devant sa femme sur commande quel que soit le motif de la demande! je trouve qu' Alexandre aurait pu décrypter plus vite le comportement de Mélusine et adopter des stratégies d'évitement. Mais alors, l'histoire n'aurait plus été la même. Quant à la fin, elle est un peu abrupte et ne m'a pas convaincue. je suis étonnée que Mélusine n'ait pas fait plus de cinéma par rapport à cette rupture et le fait qu'elle même ne soit pas fidèle n'apporte rien à l'histoire. Le sujet de la nouvelle c'est la jalousie pathologique et non pas la fidélité, n'est-ce pas? Je pense qu'on peut être malade de jalousie et infidèle et ça me parait même assez plausible car souvent on redoute très fort ce dont on est soi-même capable! Plumette |
hersen
10/11/2017
a aimé ce texte
Pas ↓
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Avec un titre pareil, je ne m'attendais pas à une histoire apparentée à un vaudeville; On ne sort pas de l'infidélité, d'un côté ou de l'autre et j'avoue que je trouve peu d'intérêt à ce genre d'histoire.
et le style, qui aurait pu être plus marqué pour contrebalancer justement le manque d'originalité du sujet, reste bien sage, j'allais dire quelconque. Bref, je n'ai accroché ni au fond, ni à la forme, j'en suis désolée ! A te relire |
matcauth
21/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour GillesP,
votre texte est intéressant sur bien des points, il me semble, de mon souvenir, que vous aimez expérimenter, notamment pour ce qui est de la forme. Je pense que c'est la raison première du texte, d'ailleurs, le contenu étant assez classique, assez manichéen et la fin assez attendue. On n'est pas surpris par la chute, et vous en êtes conscient, car vous n'en rajoutez pas. Là, en l'occurrence, vous tentez l'écriture au présent, et c'est vrai que c'est déroutant à lire. Le résultat n'est pas si probant, cela donne moins de profondeur, moins de forme au texte, si je puis dire. Cela n'apporte pas grand chose. Je pensais que cela permettrait peut-être de suivre de façon plus instantanée l'histoire, mais finalement, non. L'histoire, je le disais, est assez simple, vous vous contentez d'exposer des faits, simplement, c'est presque journalistique. Et je me demande ce que vous cherchiez vraiment, au niveau du contenu. Pouvoir exposer des faits sordides sans chercher l'émotion ? voir si ce mécanisme pouvait, paradoxalement, amener de l'émotion, par cette écriture froide et ces faits implacables ? Je pense que ce texte est en certains points expérimental, vous testez des effets pour tenter de comprendre comment un lecteur va réagir. Je me trompe peut-être, mais si c'est le cas, je trouve l'idée intéressante. Je noterai cela, malgré le fait que la lecture est, justement, froide. |
aldenor
22/11/2017
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Il manque au récit de cette succession de crises de jalousie une analyse psychologique, que la victime, dépassée par les événements, est incapable de nous fournir.
Il serait peut-etre plus interessant d'avoir la version de Melusine. |
silver
23/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour
J’ai vraiment bien aimé ce récit que j’ai trouvé bien écrit et bien mené. L’entrée, abrupte, nous plonge sans ménagement dans la violence psychologique subie par le personnage principal. Tout au long de la narration, bien que le récit semble à charge contre le personnage de la femme, on ressent sourdement la dévalorisation de la victime à ses propres yeux. Pour moi, cet homme a clairement été la victime de la personnalité de pervers narcissique de son épouse. Mon seul regret est que le côté séduisant de celle-ci n’est pas été plus évoqué ce qui aurait sans doute permis de mieux comprendre sa redoutable aptitude à la manipulation, telle celle du serpent qui séduit et subjugue. J’ai été surprise et un peu décontenancée de la facilité de la séparation. J’ai apprécié l’intervention du personnage de Rachel qui a sûrement libéré le héros de ses derniers doutes. Moins apprécié en revanche, la toute dernière phrase dont le ton ne s'accorde pas au reste du récit. Merci pour le partage |