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Anonyme
29/8/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le sordide systématique, à ce point j'ai du mal, le cliché pécore = sauvage ça va bien cinq minutes. La mère violée par le grand-père c'est la moindre des choses, faut-il en plus qu'elle pisse debout en éclaboussant ses jupons ? Jusqu'au chien qui est moche ! Vu le ton général du récit et le thème du concours je me doutais que rien de bon n'allait advenir, la plus grosse surprise pour moi dans tout ça c'est que Bébert échappe au lynchage ! Tant qu'à faire...
Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé l'histoire, toutefois je reconnais que la narration a su me retenir ; l'écriture m'a paru efficace et j'ai apprécié la formule mort à vie. |
plumette
7/9/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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une lecture sans grande surprise en ce qui concerne l'intrigue.
Mais une bonne écriture, au service de l'histoire, avec de petites phrases courtes et expressives et un sens certain de la formule pour créer cet âpre univers paysan qui n'est pas contemporain mais qui n'est pas non plus daté dans le texte. la première partie plante le décor et nous suggère plusieurs fausse pistes quant à " l'origine" paternelle de ce Bébert un peu attardé. (Mariette aurait-elle fauté avant son mariage avec le cousin Léon ? dont on ne sait pas ce qu'il est devenu puisque Mariette vit à la ferme avec son père ? ) Ce décor est assez sordide, presque trop à mon goût d'amatrice de nuances. Et puis, c'est l'éveil sexuel de Bébert et ce qui va s'en suivre avec une dernière partie qui boucle la boucle. fi de la vraisemblance! L'auteur.e est obligé d'aller très vite pour évoquer les conséquences de la disparition de Luce et pour moi, le texte souffre de cette impasse. Sur le respect de la consigne: l'auteur.e l'utilise de manière assez habile! Plumette |
Alfin
28/9/2020
a aimé ce texte
Un peu
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N'en jetez plus, s'il vous plaît...
Trop c'est trop, où est la lumière ! Pourtant dans ce récit âpre, on sent que l'auteur sait écrire, certaines images sont belle mais trop effacée, disparaissant dans l'ombre de cette noirceur gluante. Comme le disent les anglophone, merci mais non merci. Je passe mon tour et j'ai l'espoir de lire l'auteur.trice dans un autre registre. Bonne chance pour le concours |
IsaD
29/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une perfection d’écriture, j’aime vraiment votre style.
Le fond est glauque mais il y a parfois de ces vies qui se poursuivent de génération en génération sans qu’un peu de lumière ne les transperce… Et puis, je dirais : peu importe le fond. Moi, ce qui me plait, c’est comment il est conté. Et vous avez une manière particulière de le faire, une façon de plonger dans peu de mots pour en extraire toute leur puissance. « les soirs de beuverie où la nuit cognait sur ses souvenirs… » : quatre mots : beuverie, nuit, cognait, souvenirs... on est au fond de l’histoire… « le chien couinait sur le pas de la porte » : sans aller plus loin, on imagine déjà toute la détresse du cabot, lui aussi malmené par la vie… « elle balayait la poussière pour la remettre ailleurs » : où comment tenter de survivre malgré tout… « pas loin, la rivière murmurait sur la mousse et les galets. Parfois, il attrapait un poisson à mains nues, le caressait trop fort et le rejetait à l’eau » » : un rayon de soleil dans la noirceur, que l’enfant tente de saisir, à sa manière, la seule qu’il connaisse… Vous avez un potentiel énorme pour aller encore plus loin. D’ores et déjà, si vous écrivez un livre, (à moins que ce ne soit déjà fait), faites-moi signe :) |
Anonyme
29/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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OUI tout cela est horrible !
OUI, c'est noir de chez noir ! OUI, ce genre de familles embourbées dans le malheur existe. On a connu bien pire dans ces campagnes comme ce père qui avait fait sept enfants à sa fille, quand certaines mères étranglaient et enterraient en secret un, voire deux ou même davantage leur (s) enfant considéré comme de "trop" à la naissance dans ces familles à rallonge. Quant à ce qui se passe en ville, il y a parfois bien des horreurs aussi ! Le malheur existe ! Croyez-moi ! Bien sûr, il faut l'avoir pour cela côtoyé ! Le malheur n'est pas de l'ordre de la promenade académique ! Atterrissons ! OUI, je trouve le thème respecté, car il y a de quoi cracher sur les tombes de toutes ces saletés de vies. Enfin, et rien que parce que le style du narrateur est complètement génial, OUI, rien que pour cela, rien ne me retient de mettre un « beaucoup avec une flèche en haut ». Merci à l’auteur pour cet âpre mais néanmoins excellent texte ! dream |
hersen
9/10/2020
a aimé ce texte
Bien
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Ce n'est pas trop une nouvelle qui remonte le moral tant le misérabilisme prend une grande place.
Pour autant, je pense qu'on peut assez bien imaginer cette vie renfermée dans un petit village, une vie rustique avec des gens rustres. Le trait est pas mal poussé, mais d'un autre côté, peut-être est-ce une peinture crédible. Là encore, une solide et juste écriture. merci de la lecture. |
jaimme
10/10/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Autant de plus que de moins, pour moi, dans cette lecture: afficher autant de déchéance sous cette forme (et c'est bien la forme qui pèche) enlève une grande part de crédibilité. Je ne dis pas que cela n'existe pas, loin de là. Mais puisque vous êtes capable de très beaux traits de poésie il aurait fallu traiter tout cela avec finesse et le percutant aurait au bout de vos doigts. Poésie et suggestion.
Le thème lui-même n'est pas non plus d'une grande originalité. Désolé. D'autant que j'ai beaucoup admiré certaines fulgurances poétiques. Une autre fois, certainement. |
Yannblev
12/10/2020
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Fait divers et d’hiver chez les ploucs ? d’un hiver assez lointain déjà a priori parce que vraiment ça craint chez ces ploucs-là qui collectionnent bien des poncifs existentiels de leur engeance.
L’auteur s’est fait plaisir à ces descriptions par le menu d’êtres et d’événements où la tare semble avoir sévit tous azimuts. L’histoire en général et en particulier sa fin que l’on subodore rapidement n’est-elle qu’un prétexte à déballer les détails sordides de tout ce qui permet de toucher le fond de ces bas-fonds ? on peut le supposer. C’est un peu beaucoup dira-t-on mais il faut reconnaître et souligner que l’auteur le fait avec une certaine maîtrise, le talent ne manque pas dans cette description qui s’efforce de coller au thème imposé et sait convaincre le lecteur qu’il y a des tombes où il aura vraiment envie de cracher. Une lecture qui marque incontestablement… signe de qualité. |
SaulBerenson
26/10/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Voila une famille comme il doit en exister de moins en moins. Aujourd'hui, une assistante sociale serait passée par là et Bebert serait dans un lycée agricole.
Luce passerait ses samedis tranquille au karaoké du coin. Mariette toucherait le RSA. Le vieux regarderait TF1. Bon, faut que j'arrête moi... |
Gouelan
6/11/2020
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clarix
7/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le titre de cette nouvelle m' a intriguée et attirée; Il annonce une scène violente et paysanne à laquelle nous ne sommes plus habitués et qui nous répulse. Je n'ai pas été déçue, il s'agissait bien d'un drame paysan comme nos campagnes ont dû, jadis, en rencontrer tant. Bien sûr tout est convenu , attendu, est ce pour autant que le réalisme ne nous saute pas aux yeux. il y a un petit côté Maupassant dans cette nouvelle qui me séduit tant par son thème que par son écriture violente, sans ambages et cependant fort poétique
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