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Horreur/Épouvante
Gouelan : Il a fait comme sa mère avec les lapins [concours]
 Publié le 28/09/20  -  11 commentaires  -  10237 caractères  -  105 lectures    Autres textes du même auteur

Texte sur le thème : « J'irai cracher sur vos tombes »


Il a fait comme sa mère avec les lapins [concours]


Ce texte est une participation au concours n°29 : Histoire de tombes et poésie de poussière...

(informations sur ce concours).



Il a fait comme sa mère avec les lapins. Un grand coup sur la tête pour les estourbir après ils ne sentent plus rien pendus tête en bas.


Il se cachait derrière les clapiers et il regardait. Les poules lui picoraient les sandales. C’est bête une poule. Un coup de couteau dans la gorge, ça bat des ailes et ça s’égoutte. Ploc, ploc ! Les survivantes se nourrissent des entrailles des égorgées, pas loin de leurs perchoirs et des pâquerettes. C’est bête une poule. Mais quand même Bébert n’aimait pas trop quand ça giclait le sang.


Une fois cette besogne accomplie, sa mère essuyait son couteau sur son tablier à carreaux graisseux. Elle le repliait d’un coup sec.

Quand elle traçait une croix sur la boule de pain avant de lui en couper une épaisse tartine, Bébert faisait la grimace. « Mange donc grand dadais, tu sais pas qui t’mangeras ! », éructait le vieux dans un coin de table, un filet de chique dégoulinant au fil de sa moustache.


Bébert n’allait pas à l’école. Il trimballait à travers champs un corps trop grand pour son âge, son chien sur les talons. Sa tête en balade s’enivrait de vent. Il ouvrait les clôtures au lieu de les réparer. Il fallait courir après les vaches perdues dans les blés. Mais Bébert ne voyait pas le mal à laisser ouverte la liberté. Il arrachait les fleurs sauvages, les écrasait dans sa paume, les flairait.


Il mangeait des pommes quand il avait faim, les voisins gueulaient au voleur en le menaçant du poing. Mais ils laissaient faire au fond. Bébert criait plus fort qu’eux en tapant du pied et battant des bras. Comme une bête. Comme un enfant traqué.

Les yeux vides il rentrait à la ferme. Sa mère l’attendait avec son bâton. Après ça elle pleurnichait en crachant dans son mouchoir pour débarbouiller la figure de son marmot. « Où es-tu allé te fourrer encore t’es sale comme un cochon ! » Le vieux aspirait sa soupe à grands coups de cuillère. « L’est aussi con qu’son père çui-là, il finira chez les gendarmes ! »


La Mariette fixait son père baveux, le clouant de sa colère muette, puis elle baissait la tête, pauvre fille, domptée par la honte qui lui lacérait le bas-ventre.


Bébert assis sur le banc jouait avec des boulettes de pain. Le vieux et l’enfant se regardaient par en dessous, la haine et l’amour mêlés. C’était d’sa faute après tout s’il avait la caboche voilée ce p’tit, fallait pas marier la fille avec le cousin Léon. N’importe, qui sait qui avait culbuté la Mariette le premier…


Les soirs de beuverie où la nuit cognait sur ses souvenirs, le vieux rongeait sa noirceur. « Sacré con ! »


Le chien couinait sur le pas de la porte en attendant quelques morceaux de lard délaissés, crevant de sa plainte le silence crasseux. Il faisait triste à voir avec son pelage miteux et sa langue pendante. Quand il balançait tout son amour dans son regard mouillé, Bébert accourait vers lui. Bâtard s’appelait le chien à l’oreille cassée.

Le vieux repoussait son assiette vide, se levait dans un grincement de bois, allait bourrer sa pipe près de la cheminée noire de suie, puis s’en allait coucher à l’écurie en bousculant Bâtard sur son passage d’un vilain coup de sabot.


Bébert regardait sa mère sans rien dedans. Elle balayait la poussière pour la remettre ailleurs, lavait les assiettes aux fleurs délavées, traînait sa solitude en reprisant sa vie. Le soleil tombait derrière la grange. Bébert montait l’échelle. De là-haut il regardait les étoiles boutonner le ciel.


***


Bébert avait treize ans cette année-là, un jour de juin, on ne savait plus lequel. Il savait compter les traits sur un bâton. Il faisait chaud. La sueur perlait le duvet de ses lèvres. Ses boutons éclataient son front bas, cachés par les boucles désordonnées de ses cheveux couleur charbon. Sa beauté trouble transperçait. À la fois brutale et enfantine.


Pas loin, la rivière murmurait sur la mousse et les galets. Parfois il attrapait un poisson à mains nues, le caressait trop fort et le rejetait à l’eau. Il s’enfonçait, éclaboussant l’eau de son rire. Ruisselant il s’allongeait derrière les taillis, l’oreille aux aguets. C’était l’heure…


Les filles s’échappaient en grappe de la ferme voisine. Elles goûtaient l’eau fraîche jusqu’aux genoux en relevant leurs jupons. Le soleil tapait fort. L’une d’elles finissait toujours par oser se mettre en chemise et plonger dans l’eau en piaillant. Quatre sœurs en été.


Effrayées par les jappements de Bâtard surgi du taillis épais, elles s’enfuyaient en serrant contre elles leurs robes fleuries. Elles connaissaient ce chien à l’aspect repoussant. Il n’était pas méchant. Un peu comme le garçon qui l’accompagnait presque toujours. Un garçon sans âge d’une beauté qui troublait la cadette. Luce.


Luce courait moins vite que ses sœurs. Elle prenait le temps de fouiller du regard le taillis. Un jour ils croisèrent leur curiosité l’espace d’une étincelle.


Jusqu’à l’approche de l’automne elles revinrent. Ils s’épièrent. Luce la fille frêle à la peau de pêche, Bébert le garçon brouillon sculpté sans amour.


Bébert ne savait pas les filles. Sa mère était cachée sous son sarrau sombre, les cheveux en chignon, les traits d’une vieille malgré ses trente ans à peine. Ses mains abîmées lui râpaient la peau lorsqu’elle tentait encore de le battre, ses yeux lançaient des reproches insondables. Elle pissait debout, comme les vaches, sans même remonter ses jupons, écartant juste un peu les jambes. Ça faisait le même bruit en giclant sur l’herbe. Il se disait qu’elle n’avait pas de culotte là-dessous.


Là-bas à la rivière ce n’était que fleurs et blancheurs. Les filles s’accroupissaient en secret, leurs corps se confondaient à la rivière, transparents, éclatants, printaniers. Luce l’hypnotisait. Elle le regardait sans frayeur. Bâtard comprenait, il se tenait tranquille, haletant doucement près de son maître.


Un jour Luce vint seule. Le ciel tonnait. Bâtard n’avait pas voulu suivre son maître. La queue entre les jambes il se terrait au fond de l’étable. Bébert vibrait sous les éclairs. Il ne s’était pas caché comme à son habitude. Allongé sur la berge, se lavant de l’orage, la tête vide, il souriait. Comme un enfant. Presque un homme pourtant. Luce fit craquer une branche entre deux silences. Elle s’allongea près de lui. Comme une enfant. À peine femme.


***


L’école avait repris pour les enfants comme les autres. Dans la classe des grandes il manquait une fille. Luce disparue depuis un jour d’orage faisait trembler les mères. On accusait les étrangers de passage. On accusait la rivière de l’avoir engloutie. On ne comprenait pas ce qui avait fait sortir la jeune fille de sa maison un après-midi d’orage. On jetait à la mère des regards de reproches. « Quand on a des filles, il faut savoir les garder ! » On brutalisait ses sœurs de questions intimes.


Bébert s’affaissait, il mangeait à peine, s’étreignait de sa douleur tout seul dans son antre en haut de l’échelle. On l‘entendait grincer des dents. Il sortait à la nuit sous la froideur de la lune. Bâtard recevait des jets de pierres pour l’empêcher de suivre. Il suivait tout de même, loin derrière, malheureux comme une ombre.


***


La mère savait, le vieux feignait l’ignorance. Bientôt les villageois doutèrent. Lui, le garçon sauvage cachait quelque chose. Quelque chose de malsain. Il fut traqué. On cracha sur son passage. Le vieux défendait la chair de son péché à coups d’injures, la Mariette taisait sa honte dans le creux de son ventre.


Il fut emmené par les gendarmes. Jeté derrière les barreaux. Comment faire parler un innocent, un enfant perdu dans son silence ? Les mots inconnus, les regards qui cognent, les poings tendus, rien n’entrait dans sa tête. Il fut relâché.


La vie reprit, lâchant son voile d’oubli. La guerre pointait ses crocs. Luce s’éteignait une seconde fois.


***


Le vieux ne creva pas encore. La ferme croulait. Mariette surveillait son fils. Elle dormait de moins en moins, lasse de vivre pourtant. Elle le suivit une nuit où la lune s’effilait derrière les nuages. Elle tomba plusieurs fois se prenant les pieds dans les racines teigneuses. Le sentier grimpait. Elle reconnaissait l’endroit. Elle tremblait. Mais elle continua. C’était un coin perdu dans un trou de forêt. C’était là où elle était venue ramasser les champignons avec son père. Il lui avait dit de garder le secret en posant une main calleuse sur ses lèvres.


À un moment elle s’effondra. Lui revinrent les images, l’odeur de peur et de douleur. La bête en rut, le souffle fétide du père tout près de l’oreille, le froid de la pierre qui paralyse, la forêt qui se déchire dans un éclair blanc, le rire gras du père, son ceinturon, la robe tachée de sang, l’envie de mourir là.


La forêt craqua. Bébert se retourna, il ne vit que de l’ombre. Mariette savait maintenant dans son cœur de mère. Mère pourtant, mère malgré tout. Elle se releva pour aller jusqu’au bout du cauchemar.


Entre deux grosses roches verdies de mousse, Bébert s’était agenouillé. Dans ses mains des fougères comme une offrande. Il les déposa sur la pierre longue. Il cracha sur la tombe de Luce pour enlever la poussière.


Il a fait comme sa mère avec les lapins. Un grand coup sur la tête pour les estourbir après ils ne sentent plus rien pendus tête en bas.


Il voulut voir par en dessous, la flairer, la caresser. Son corps était mou et chaud. Sa tête pendante de ses cheveux d’or sur le sol détrempé. Le ciel se craquelait, la rivière enflait. Il cria tout à coup à l’intérieur de sa peur. Il ne savait pas que mal aimer pouvait tuer.


Comme un automate, il la porta jusqu’à cet endroit secret que ses pas lui apprenaient. Il la recoiffa de ses grosses mains pataudes. Avec son canif il coupa une mèche collée de boue, l’écrasa dans sa paume, la respira encore. Il se dit qu’elle était toujours vivante, allongée sous la pierre.


Lui seul était mort à vie.


 
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   Anonyme   
29/8/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le sordide systématique, à ce point j'ai du mal, le cliché pécore = sauvage ça va bien cinq minutes. La mère violée par le grand-père c'est la moindre des choses, faut-il en plus qu'elle pisse debout en éclaboussant ses jupons ? Jusqu'au chien qui est moche ! Vu le ton général du récit et le thème du concours je me doutais que rien de bon n'allait advenir, la plus grosse surprise pour moi dans tout ça c'est que Bébert échappe au lynchage ! Tant qu'à faire...

Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé l'histoire, toutefois je reconnais que la narration a su me retenir ; l'écriture m'a paru efficace et j'ai apprécié la formule
mort à vie.

   plumette   
7/9/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↓
une lecture sans grande surprise en ce qui concerne l'intrigue.

Mais une bonne écriture, au service de l'histoire, avec de petites phrases courtes et expressives et un sens certain de la formule pour créer cet âpre univers paysan qui n'est pas contemporain mais qui n'est pas non plus daté dans le texte.

la première partie plante le décor et nous suggère plusieurs fausse pistes quant à " l'origine" paternelle de ce Bébert un peu attardé. (Mariette aurait-elle fauté avant son mariage avec le cousin Léon ? dont on ne sait pas ce qu'il est devenu puisque Mariette vit à la ferme avec son père ? )
Ce décor est assez sordide, presque trop à mon goût d'amatrice de nuances.

Et puis, c'est l'éveil sexuel de Bébert et ce qui va s'en suivre avec une dernière partie qui boucle la boucle.

fi de la vraisemblance! L'auteur.e est obligé d'aller très vite pour évoquer les conséquences de la disparition de Luce et pour moi, le texte souffre de cette impasse.

Sur le respect de la consigne: l'auteur.e l'utilise de manière assez habile!

Plumette

   Alfin   
28/9/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
N'en jetez plus, s'il vous plaît...
Trop c'est trop, où est la lumière !
Pourtant dans ce récit âpre, on sent que l'auteur sait écrire, certaines images sont belle mais trop effacée, disparaissant dans l'ombre de cette noirceur gluante.
Comme le disent les anglophone, merci mais non merci.

Je passe mon tour et j'ai l'espoir de lire l'auteur.trice dans un autre registre.

Bonne chance pour le concours

   IsaD   
29/9/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Une perfection d’écriture, j’aime vraiment votre style.

Le fond est glauque mais il y a parfois de ces vies qui se poursuivent de génération en génération sans qu’un peu de lumière ne les transperce…

Et puis, je dirais : peu importe le fond. Moi, ce qui me plait, c’est comment il est conté.

Et vous avez une manière particulière de le faire, une façon de plonger dans peu de mots pour en extraire toute leur puissance.

« les soirs de beuverie où la nuit cognait sur ses souvenirs… » : quatre mots : beuverie, nuit, cognait, souvenirs... on est au fond de l’histoire…

« le chien couinait sur le pas de la porte » : sans aller plus loin, on imagine déjà toute la détresse du cabot, lui aussi malmené par la vie…

« elle balayait la poussière pour la remettre ailleurs » : où comment tenter de survivre malgré tout…

« pas loin, la rivière murmurait sur la mousse et les galets. Parfois, il attrapait un poisson à mains nues, le caressait trop fort et le rejetait à l’eau » » : un rayon de soleil dans la noirceur, que l’enfant tente de saisir, à sa manière, la seule qu’il connaisse…

Vous avez un potentiel énorme pour aller encore plus loin.

D’ores et déjà, si vous écrivez un livre, (à moins que ce ne soit déjà fait), faites-moi signe :)

   Anonyme   
29/9/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
OUI tout cela est horrible !

OUI, c'est noir de chez noir !

OUI, ce genre de familles embourbées dans le malheur existe. On a connu bien pire dans ces campagnes comme ce père qui avait fait sept enfants à sa fille, quand certaines mères étranglaient et enterraient en secret un, voire deux ou même davantage leur (s) enfant considéré comme de "trop" à la naissance dans ces familles à rallonge. Quant à ce qui se passe en ville, il y a parfois bien des horreurs aussi ! Le malheur existe ! Croyez-moi ! Bien sûr, il faut l'avoir pour cela côtoyé ! Le malheur n'est pas de l'ordre de la promenade académique ! Atterrissons !

OUI, je trouve le thème respecté, car il y a de quoi cracher sur les tombes de toutes ces saletés de vies.

Enfin, et rien que parce que le style du narrateur est complètement génial, OUI, rien que pour cela, rien ne me retient de mettre un « beaucoup avec une flèche en haut ».

Merci à l’auteur pour cet âpre mais néanmoins excellent texte !
dream

   hersen   
9/10/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Ce n'est pas trop une nouvelle qui remonte le moral tant le misérabilisme prend une grande place.
Pour autant, je pense qu'on peut assez bien imaginer cette vie renfermée dans un petit village, une vie rustique avec des gens rustres.
Le trait est pas mal poussé, mais d'un autre côté, peut-être est-ce une peinture crédible.
Là encore, une solide et juste écriture.

merci de la lecture.

   jaimme   
10/10/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Autant de plus que de moins, pour moi, dans cette lecture: afficher autant de déchéance sous cette forme (et c'est bien la forme qui pèche) enlève une grande part de crédibilité. Je ne dis pas que cela n'existe pas, loin de là. Mais puisque vous êtes capable de très beaux traits de poésie il aurait fallu traiter tout cela avec finesse et le percutant aurait au bout de vos doigts. Poésie et suggestion.
Le thème lui-même n'est pas non plus d'une grande originalité.
Désolé. D'autant que j'ai beaucoup admiré certaines fulgurances poétiques.
Une autre fois, certainement.

   Yannblev   
12/10/2020
Fait divers et d’hiver chez les ploucs ? d’un hiver assez lointain déjà a priori parce que vraiment ça craint chez ces ploucs-là qui collectionnent bien des poncifs existentiels de leur engeance.

L’auteur s’est fait plaisir à ces descriptions par le menu d’êtres et d’événements où la tare semble avoir sévit tous azimuts. L’histoire en général et en particulier sa fin que l’on subodore rapidement n’est-elle qu’un prétexte à déballer les détails sordides de tout ce qui permet de toucher le fond de ces bas-fonds ? on peut le supposer.

C’est un peu beaucoup dira-t-on mais il faut reconnaître et souligner que l’auteur le fait avec une certaine maîtrise, le talent ne manque pas dans cette description qui s’efforce de coller au thème imposé et sait convaincre le lecteur qu’il y a des tombes où il aura vraiment envie de cracher.

Une lecture qui marque incontestablement… signe de qualité.

   SaulBerenson   
26/10/2020
 a aimé ce texte 
Un peu
Voila une famille comme il doit en exister de moins en moins. Aujourd'hui, une assistante sociale serait passée par là et Bebert serait dans un lycée agricole.
Luce passerait ses samedis tranquille au karaoké du coin.
Mariette toucherait le RSA.
Le vieux regarderait TF1.
Bon, faut que j'arrête moi...

   Gouelan   
6/11/2020

   clarix   
7/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le titre de cette nouvelle m' a intriguée et attirée; Il annonce une scène violente et paysanne à laquelle nous ne sommes plus habitués et qui nous répulse. Je n'ai pas été déçue, il s'agissait bien d'un drame paysan comme nos campagnes ont dû, jadis, en rencontrer tant. Bien sûr tout est convenu , attendu, est ce pour autant que le réalisme ne nous saute pas aux yeux. il y a un petit côté Maupassant dans cette nouvelle qui me séduit tant par son thème que par son écriture violente, sans ambages et cependant fort poétique


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