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Bidis
27/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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13 h 15
Enfin une nouvelle sur Chichen Itza. La carte que j’avais choisie(hors délais) 13 h 20 Damned ! Guanaco aurait-il eu la même idée que moi ? 13 h 25 Mais ceci est magnifiquement écrit ! Je m’en vais me pendre… Non, pas encore. Je dois connaître la suite… 13 h 30 Que c’est bien écrit ! Que c’est bien écrit ! 13 h 35 Suspense insoutenable, écriture parfaite. Le site est imagé, détaillé avec joliesse et précision, c’est gai de s’y promener… 13 h 40 Le 21 décembre 2012, mais c'est bien sûr ! Vite, où est mon fichier, où la corbeille ? 13 h 55 Non, il m’a laissé mes extra terrestres… Bien que la barre soit mise trop haute, je peux me remettre à ma nouvelle à moi. Et surtout relire celle de Guacano, tranquillement, goûter son style et son humour, savourer la vision qu’il a eue de Chichen Itza et refaire le calcul du calendrier maya. Parce qu’un moment, malgré tout, je n’ai pas bien compris… |
Pat
27/8/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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C’est une histoire prenante, avec un suspense qui tient en haleine pendant un bon moment. On se demande vraiment comment tout ça est-il possible, quelle est la signification de tous ces indices etc. C’est vraiment bien écrit (j’aime beaucoup les phrases courtes, voire les suites de mots, notamment), les descriptions sont efficaces (on visualise bien les personnages, les scènes) ex : « Petit bout de chou à la peau d’un hâle harmonieux, un regard ténébreux à souhait, soutenu par des yeux en amande parfaitement dessinés, des cheveux charbonneux et un sourire lunaire. ». L’humour est présent (peux-tu t’en empêcher ?) même si le sujet ne s’y prête pas tout à fait (ex : « Le seul bémol à leur collaboration vient de La Havane et mesure environ 10cm de long sur 3 de diamètre. Rodrigue prônait une hygiène de vie sans faille alors travailler avec Columbo « made in tortilla » relevait du sacerdoce. »).
Pour chipoter quand même un peu : j’ai trouvé que deux éléments étaient amenés de manière un peu « forcée » ou du moins un peu inattendue : 1. « La mauvaise nouvelle, c’est qu’un nouveau meurtre va avoir lieu. 260 jours après Anthonin, ça les amène au 21 décembre. Il ne leur reste que… 4 jours ! » : comment peut-on être sûr qu’il va y avoir un autre meurtre (c’est une possibilité, mais…) ? 2. « j’ai dû accepter l’éventualité que Suárez avait peut-être la faculté de se métamorphoser en jaguar, l’autre animal mythique et mythologique des mayas. » : comment il a pu en arriver à cette conclusion ? (il n’a pas été question de panthère, jusque là…) Par ailleurs, d’un point de vue plus formel, j’ai repéré quelques petits trucs qui m’ont (légèrement, faut bien chipoter un peu) gênée : « Anthonin était… est un gamin comme les autres. » : est-ce dans l’ordre ? (est… était, non ?) « Ils sont les six dans le bureau central. » : « les » n’est-il pas de trop ? « chacun de ses gars comme partie intégrale de lui-même. » : intégrale ou intégrante ? « aucun désordre pathologique, psychologique ou intellectuel » : pathologique n’est pas approprié (désordre et pathologique : veulent dire la même chose, en gros). N’est-ce pas plutôt « affectif » qu’il aurait fallu ? « Pour Rodrigue, on lui a violé les yeux. » : cette expression me semble bizarre (en plus, au niveau sonorité, c’est pas très beau…). Mais là c’est vraiment très subjectif. En tout cas, cette histoire est vraiment bien racontée. Elle démontre à la fois des qualités créatives (un imaginaire foisonnant, mais ça on le savait !) et une bonne maîtrise de l’écriture, tant du point de vue structurel qu’au niveau du style. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire. Merci |
Cyberalx
13/7/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est très riche !
Riche en informations, riche en rebondissements, riches en couleurs et en créativité. J'avais préparé un commentaire plus long, mais à vrai dire, il serait redondant puisqu'il rejoint presque totalement les deux précédents (je dis presque car les "cagades" relevées ne me sont pas apparues en première lecture). Je suis époustouflé par la façon dont tu a organisé tous ces éléments en si peu de temps, le seul reproche que je pourrais te faire, c'est d'avoir quelquefois utilisé des ficelles un peu grosses dans les déductions du "profiler" ou dans la trame en général, mais ça reste un trés bon moment de lecture. C'est difficile de comparer un récit à un autre, je trouve, néanmoins, malgré le plaisir que j'ai eu à lire ta nouvelle, j'ai été un peu chagriné (un tout petit peu de rien du tout hein) de ne pas voir ton style transparaitre autant que dans "N° 20030427 - ZN". Merci en tout cas, on a une tripotée de bons écrivaillons ici. |
Lariviere
28/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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« Aujourd’hui dimanche 25 août 2013, Xiomara est en transe... »
Est-ce que cela signifie qu’une suite est possible et que les crimes vont recommencer ? … Comme je suis déjà allé à Chichen Itza et que je n’aimerai pas (mais alors pas du tout) être une des prochaines victimes, je me renseigne… Bon, plus sérieusement… Don Guanaco, Bravo !!! L’intrigue de cette nouvelle est servie par une écriture très bien maitrisée. Mais, est il utile de le rappeler ?... Le suspens est présent dès le début du récit jusqu'au dernier paragraphe et celui-ci est très bien entretenu par l’avancée progressive de l’enquête et les nouveaux éléments en possession de Rodrigue et par extension, du lecteur. Je tiens à te féliciter tout particulièrement pour la documentation sur les mayas, qui tout en étant incroyablement riche et précise ne devient à aucun moment lourde et pompeuse aux yeux (de jade) du lecteur. L’écriture de cette histoire suit une logique scénarisée et imagée proche de celle du cinéma. C’est efficace pour cette nouvelle aux gouts de thriller fantastique, sauce salsa. Je ne sais pas pourquoi, mais au début j’ai regretté le choix de la narration en décompte à rebours (ou journal de bord), qui ne nous permet pas de rentrer vraiment dans l’intrigue mais de la regarder par-dessus l’épaule de Rodrigue. Je n’arrive pas à l’expliquer clairement mais j’ai eu l’impression que les évènements restaient des images (de films) captivantes néanmoins, mais qui restaient à l’extérieur… En bref, le style de narration me gênais, je le trouvais améliorable pour servir une histoire écrite. Ensuite et très vite, je suis rentré dans l’histoire proprement dite, grâce à un scénario et une intrigue impeccablement ficelés. L’histoire tout aussi abracadabrante qu’elle puisse être, reste cohérente et très bien articulée. La progression de l’intrigue est pour moi, vraiment parfaite. Et vu la richesse des éléments, c’est une véritable performance ! Surtout quand on pense aux contraintes de temps, auquel tu étais soumis comme tous les participants au concours… Comme Cyb, j’ai regretté de ne pas plus sentir ton style dans cette nouvelle, hormis par quelques passages humoristiques déjà relevés. A la différence de Pat j’ai bien aimé la phrase : « Pour Rodrigue, on lui a violé les yeux… » C’est vrai qu’à la relecture, la phonétique est étrange. Mais dans le contexte, l’image est forte et m’a parlée instantanément. Ta façon de décrire et tes comparaisons sont à la fois singulières et très belles. Sinon au niveau de l’épilogue, à moi aussi, l’idée du Jaguar me semble un peu grosse et amené trop brutalement. Je pense que tu n’as pas assez préparé le lecteur à cette chute fantastique (pourtant prévisible, effectivement). Moi j’avais très vite perçu (après la rencontre à sa casa) que Suàrez pouvait être l’assassin, mais j’étais resté sur une piste rationnelle… Pour moi Suàrez était un espèce de déséquilibré rendu fou et dangereux par ses connaissances et sa fascination de la civilisation Maya. Faire rentrer par la porte du fantastique une vision « autochtone » en donnant un aspect irréel (métamorphose homme/jaguar, divinité…) à la chute et donc à l’ensemble de la nouvelle, me semble être une bonne chose (et en plus c’est ton choix, ça ne se discute pas…) mais dans ces cas là, je pense que tu dois préparer le lecteur à cela davantage, en enrichissant peut être le coté fantastique (description) et terrible de la scène finale sur l’autel de sacrifice, ou alors en distillant ça et là des indices (ce qu’on appelle des « implants » en milieu cinématographique), qui individuellement n’auront pas l’air d’avoir grande importance et qui viendront soutenir après coup, l’intrigue au moment de la chute (ex : Dans la demeure de Suàrez : une statuette d’un dieu Jaguar, etc…). Au sujet de ce dernier paragraphe, je le trouve trop rapide dans le déroulement. Il frustre, vu ton aisance jusque là, je m’attendais à voir les choses durer, dans la description de la scène, mais aussi dans la découverte de Xiomara : « L’arme au poing, Rodrigue s’avance à pas lents vers la pyramide. Avec le groupe d’intervention il parvient au sommet. Le tableau est surréaliste. Sur l’autel des sacrifices, Xiomara gît sur le dos, inconsciente mais vivante, entièrement dévêtue. Autour d’elle… » Ce passage mérite à mon avis, d’être développé et rendu plus riche. C’est bien évidemment dans tes capacités. Ensuite, les explications des faits qui pourraient être encore restés dans l’ombre pour le lecteur me semble un peu trop brutes et maladroites. Je sais que des explications écrites uniquement pour donner un peu de lumière au lecteur, ne sont pas facile à retranscrire autrement que dans un espèce de recueil d’informations condensées et compactes… Le problème, c’est qu’alors, on à l’impression (vrai) que tout ces éléments ne sont là que pour expliquer au lecteur. J’ai alors l’impression que les dits éléments d’explications ne collent plus tout à fait au ton de l’histoire. Ils sont suspendus lourdement entre le récit et le lecteur. Peut être faudrait t’il trouver un angle narratif différent (humoristique ?), ou alors enlever certains éléments et laisser planer une part de mystère. Là je donne des pistes très floues mais je ne m’avance pas… Ensuite et pour finir sur les aspects critiques, j’ai regretté qu’il n’y est pas du tout de dialogues directs dans ta nouvelle. D’habitude ce n’est pas quelque chose qui me gène, mais là j’ai l’impression que tu aurais faire ça avec les deux policiers (Rodrigue/ Diego) par exemple... A mon avis c’est tout à fait dans tes possibilités et même je pense que vu ton style, ca aurait été un élément intéressant pour faire rentrer davantage d’humour (noir) et mettre un peu d’air dans une enquête tendu, sans justement casser l’atmosphère. Bon tout ça pour dire que comme tu écrit quand même très bien et que l’intrigue est d’un haut niveau, je me permets de m’immiscer dans des détails et de donner un avis très personnel sur ce que je pense, peut être à tord, améliorable... |
Ninjavert
28/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup
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Aha !
Voilà une nouvelle comme je les aime. Haletante comme une intense fornication, rythmée comme une cavalcade de buffles en afrique, et diaboliquement mise en scène. Ton style colle parfaitement au récit, et à l'ambiance. On est dedans, et on ne lâche pas l'affaire avant d'en avoir obtenu le fin mot. Le suspens est parfait, il n'y a pas de temps morts, pas de baisses de régime même dans les moments où l'enquête piétine. Le vocabulaire est bien choisi, la documentation sérieuse et captivante. On sent un réel travail derrière ce texte, qui débouche sur un réel résultat. Mes prédecesseurs ont posé le doigt sur les éléments les plus pertinents, aussi me permet-je de souligner quelques points qui n'ont il me semble pas été précisés : J'ai trouvé un peu gros le fait que les flics ne vérifient même pas les cartes postales du mur de la chambre du gamin (c'est l'impression que ça donne.) J'aurai trouvé plus logique, surtout dans le cadre d'une enquête qui piétine autant, qu'il la voit et et n'en tire aucune conclusion, faute de lien avec quoique ce soit. Puis, une fois sur place, Rodrigue s'en serait rappelé de façon beaucoup plus logique. C'est un détail. De même, je trouve aussi la fin un peu précipitée. Que tu ne nous prépares pas plus au surnaturel ne m'a pas choqué, même si n'étant pas franchement porté sur le sujet, j'ai généralement tendance à y être réfractaire. Par contre, tu n'explores pas assez les impacts de cette situation sur tes protagonistes. Je doute qu'un flic comme Rodrigue, rationnel, cartésien, méthodique, se satisfasse sans plus d'émotion de cette situation. Qui'il garde son sang froid dans l'action oui, c'est un professionnel. qui'il n'en parle pas avant oui, il doit douter qu'on le croirait. Mais après coup, de voir qu'une théorie aussi fantastique soit réelle, devait le bouleverser, lui est le monde entier, de par ses implications. 40 policiers, sains de corps et d'esprit, peuvent ils décemment être pris d'une hallucination collective ? D'autant que les hommes des forces spéciales, ou les commandos, portent généralement des caméras embarquées. Ton histoire implique une existence divine, des pouvoirs de métamorphose. De quoi chambouler un peu l'opinion publique mondiale, bien plus qu'une simple histroire de serial killer enfin classée. Tu devrais à mon avis travailler ce dernier aspect, ou retoucher la fin de manière à ce qu'on puisse croire que les deux flics ont halluciné (ils pourraient n'y aller que tous les deuix) Bref, je chipouille, mais c'est parceque tu le vaux bien. Un texte remarquable, et diaboliquement envoûtant. Merci ! Ninjade |
nanardbe
28/8/2007
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super!
bravo ça fait plaisir de lire quelque chose comme cela |
Tchollos
28/8/2007
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Ce que tu fais le mieux (tu es un des meilleurs du site à ce niveau), c'est le mélange complexe entre les informations et la trame de l'intrigue. Tu parviens habillement à nous transmettre des connaissances à la manière du documentaliste, tout en nous promenant dans une aventure imaginaire...
Sur le style en lui même, tu écris bien, et il y a ici où là de subtiles traits de génie (métaphore, comparaison, etc.) mais je trouve malgré tout que cela manque de rythme et de clareté. Evidemment, tu n'as pas eu le temps de retravailler le texte sur une si courte période. Je me permets de souligner cela vu que tu n'es pas loin de la perfection. Quelques phrases un peu alambiquées, trop longues, quelques descriptions superflues ou redondantes, quelques adverbes. Le texte pourrait descendre sous les 30000 signes sans problème et gagner en nervosité et en suspense. J'avoue donc être un poil frustré, il y a quelques auteurs avec qui j'ai décidé de mettre la barre très haut. J'aime ton imaginaire, j'admire ton intelligence, mais je suis resté un peu en dedans, plus spectateur qu'acteur si tu vois ce que je veux dire (ton premier texte m'avait happé, évadé). |
Togna
28/8/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L’énigme est bien posée, les éléments de l’enquête se déroulent et s’emboîtent avec précision. Il t’a fallu probablement beaucoup d’inspiration et de travail pour rendre crédibles des faits aussi extravagants.
J’ai lu avec plaisir et le suspense m’a tenu en haleine jusqu’au bout. Personnellement, j’aurais aimé plus de dialogues, plus de participation des intervenants pour casser le rythme. Ceci n’étant pas une critique, mais seulement le ressenti d’un lecteur. Ayant moi-même beaucoup de difficulté à m’exprimer dans le format « nouvelles courtes », je ne jugerai pas sur ce point. Bravo, c’est une belle histoire, bien pensée, bien écrite. |
Athanor
30/8/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Alors là ! Le début de l'intrigue m'a plaqué sur mon siège et m'a fait froid dans le dos. Et la suite m'a presque comblé. Je m’explique.
"...Pour Rodrigue, on lui a violé les yeux..." Cette phrase m'a carrément plongé dans le mystère et je crois que de tout le texte, c'est celle qui m'a le plus impressionné. "...L’enquête progresse. De rien, elle est passée à zéro..." Cette phrase me semble la plus proche de toute réalité lorsqu'un évènement comme celui-ci arrive. Et je pense qu'à elle seule elle nous montre le travail que devront accomplir les enquêteurs pour mener à bien leur tâche. Bravo ! "...La presse internationale s’est elle aussi emparée de ce qui est devenu « le scandale Anthonin »..." Je regrette un peu le terme de scandale car il me donne l'impression que l'incompétence des enquêteurs est passée par-dessus le mystère de la mort du petit. Le passage de la maori Katie UMAGA (on connaît bien ce nom sur la rade de Toulon) me laisse un peu perplexe, non pas par le texte en lui-même, mais parce que j'essaie d'imaginer l'assassin sortir des toilettes, laissant des indices sur le port d'un appareillage respiratoire (à moins que ce soit fait exprès et on le verra peut-être plus tard). "...Les Scouts de France seraient-ils entrés en conflits avec la tribu des Scouts d’Europe ?..." À dire vrai, je ne comprends pas cette phrase, même si c'est un pensée humoristique pour détendre l'atmosphère… J'ai bien apprécié le portrait de Rodrigue qui rappelle par moments quelques traits psychologiques des membres d'unités d'élite. On croirait presque que l'auteur... "...Diego est un homme de confiance et comme lui un policier de terrain. Le seul bémol à leur collaboration vient de La Havane et mesure environ 10cm de long sur 3 de diamètre. Rodrigue prônait une hygiène de vie sans faille alors travailler avec Columbo « made in tortilla » relevait du sacerdoce..." Je considère ce passage humoristique imagé bien venu car il m'a semblé qu'il détendait pour un temps l'atmosphère avant de repartir vers le mystère. Et me paraît très fort, le fait que le lecteur comprenne de suite de quoi il s’agit. Le passage où l'on découvre le site de Chichén Itzá démontre un grand travail de recherche et d'analyse pour aboutir à une description d'une telle qualité (à moins que l'auteur connaisse physiquement le site). "...Suárez parle toujours sur le même ton, très posé. Les mains restent immobiles sur le bureau alors qu’il parle de la carte postale. Le commandant décide alors de lui parler du message du tueur ainsi que de la personnalité de ce dernier..." Un petit chichi de rien du tout ; j'aurais préféré voir d’autres verbes que "parler", redondant à mon goût. Après avoir fait la connaissance de l'historien, je me suis demandé pourquoi Rodrigue avait écouté le profiling sans essayer de comprendre de suite comment Suárez en était venu à ces déductions. J'ai compris après, lorsque le flic français déclara avoir tout repris de zéro la nuit précédente. Le passage du 13.0.0.0.0. m'a déstabilisé et j'ai eu du mal à reprendre le fil de l'intrigue. L'arrivée sur le site de la pyramide de Quetzalcóatl m'a dérouté. "...Le temple blanc ne pouvait être qu’un cœur blanc, autrement dit un cœur pur, celui d’un ange..." Cette phrase m'a un peu gêné car j'ai pensé au petit Anthonin qui, à l'âge de huit ans, n'aurait plus le coeur blanc car non pur. L'auteur évoque les indices qui jalonnent l'intrigue mais je ne m'en rappelle pas alors je vais relire jusqu'à ce que je les trouve. Promis. En conclusion. Dans l’ensemble j’ai beaucoup apprécié ce texte qui m’a permis de partir vers le fantasme des croyances des civilisations disparues. La maîtrise du suspens, des acteurs et de l’environnement est flagrante. Néanmoins, deux petites broutilles extra ou irrationnelles m’ont gêné un soupçon. Je n’ai pas accroché sur le félin qui, à mon sens, est trop "fantastique" alors que l’énigme est des plus réalistes. Et l’histoire autour de l’apocalypse me semble un peu tirée par les cheveux (pardon !). Sans doute mon éducation judéo-chrétienne vient-elle me dicter ce que je dois penser… Enfin, le climat est bien rendu et on se prend vite au jeu. Le vocabulaire est soigné et on sent un réel souci du travail bien fait. Quitte à moi de prendre exemple. In fine, je me surprends à me dire "mais pourquoi il n'a pas fait ça ?" et "pourquoi il n'a pas posé cette question ?". et comment se fait-il qu'il n'ait pas essayé de se procurer le passeport de Suárez ? Il aurait tout de suite vu ses voyages dans les pays on l'on a découvert les suppliciés. C'est vraiment le signe que j'ai été complètement absorbé par cette nouvelle. Bravo ! |
Anonyme
9/9/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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"De rien, elle est passée à zéro."
Le rien contient beaucoup... Voilà une écriture vive, sans faille, comme j'aime. Phrases courtes. Parfois longues pour le rythme. Style clair. Maîtrise totale. Bravo! J'ai eu l'impression de lire du Ellroy et même en mieux (je veux dire écrit en français ;)..) |
Nico
9/9/2007
a aimé ce texte
Bien ↑
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On est dans le stéréotype du serial killer introuvable.
L'idée est très bonne, la narration également, mais je trouve cette nouvelle par moment dure à suivre. Qui n'a pas décroché un moment et dû remonter plus haut dans le texte pour mettre tous les bouts ensembles ? C'est cette difficulté de lecture qui me gène un peu, probablement dûe au fait que l'on est obligé de retenir beaucoup d'éléments qui ne sont évoqués que rapidement. La toute fin est jolie. |
widjet
6/5/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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Guanaco aime Grangé (Les Rivieres Pourpres, le Concille de Pierre...), c'est évident !
En tout cas, même si on a déjà vu ça (Grangé donc) voilà un thriller d'excellente facture, le meilleur lu à ce jour. C'est haletant (dès les premiers mots, on est embarqués, que dis-je ! possédés !!). C'est superbement écrit (quelle richesse !), Guanaco ne relache JAMAIS son étreinte et nous entraîne dans une aventure d'un exotisme incroyable (quelles couleurs !) faite de rites, de sorcellerie (encore l'influence du romancier français) bref c'est d'une grande virtuosité et bourré d'informations ! Je ne suis pourtant pas friand du genre (j'aime pas trop quand ça sort "réel"....ce que je reproche aux romans de Jean Christophe Grangé justement, auteur qui a tendance à "saloper" toutes ces fins je trouve). Mais ici, je n'ai pas cherché la petite bête, emballé que j'étais à lire cette nouvelle. En 1 mot comme en 100 : Passionnant. BRAVO!!! Widjet |
marogne
8/4/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une nouvelle sur Chitzen Itza, il ya longtemps que je voulais la lire, mais j'avais un peu de retard dans ce que j'avais imprimé.
En commençant par la fin j'ai été un peu gêné par le rite sur le "palacio", si les coeurs étaient arrachés c'étaient pour que le sang offert nourisse le soleil afin qu'il renaisse encore et encore, pour repousser la fin d'un cycle, non pour la consomer. Dommage. Cette fin a gaché le plaisir que j'avais ressenti à la lecture du début. Peut être pas plaisir néanmoins, mais intérêt, vouloir savoir la fin, suivre l'inspecteur/capitaine/je ne sais plus. Oui intérêt plutôt que plaisir, car intérêt dans l'histoire plutôt que plaisir dans la façon dont elle a été racontée. J'ai été un peu gêné par des enchaînements brusqués, des détails qui font trébucher, parfois un recours à l'ironie qui ne me semblait pas coller avec le thème... Et puis dommage de révéler aussi deux pages avant la fin l'identité du tueur lors de cet entretien.... Un bon moment quand même ... et puis je suis reparti dans ces contrées des soleils couchants.... |
Menvussa
11/4/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est trapu. Une bonne enquête policière sur fond de surnaturel. Mais j'ai trouvé quelques longueurs, des digressions aussi. Peut-être m'aurait-il fallu le relire et noter chaque détail.
Toujours est-il qu'il n'en demeure pas moins un très bon texte, un bon moment de lecture. |
aldenor
11/9/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voila un récit haletant, bien imaginé, bien construit, truffé de fines trouvailles ; le suspense est bien dosé, le style est efficace. Il y’a de quoi faire un scénario de film.
Le travail de recherche (sinon l’imagination) est fort appréciable. La fin est pourtant un peu précipitée. Comme si l’auteur avait été pressé de conclure, et nous servait a la va-vite un résumé de la fin. C’est dommage car je pense que la tension pouvait encore monter. Enfin, j’ai été dérangé de ne pas comprendre qui est le narrateur. Bien sûr, on n’est pas tenu de l’identifier, mais ici cet élément me manque ; surtout quand ce narrateur prend position ou exprime un ressenti (« … un procédé qui nous est pour l’heure entièrement inconnu » ; « Anthonin était…est un gamin comme les autres. »). On dit partie intégrante pas intégrale. |
Marquisard
6/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une très bonne lecture malgré le fait que je n'ai pas réussi à me prendre réellement au jeu, trop ancré dans un esprit d'analyse.
Par moment des détails m'ont semblé inutiles, des adjectifs aussi qui je pense ont un peu nuit à l'ambiance générale, comme quelques réactions, tournures de situation ou même de phrases "types". Mais c'est peut-être dù au temps imparti pour le concours. Aussi j'ai trouvé la fin un peu rapide, j'aurais aimé un déroulement moins classique. Mais très bonne lecture malgré tout. |
cherbiacuespe
25/8/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Je ne vais pas être à l'unisson des autres commentaires. Si l'enquête est effectivement entêtante, passionnante et assez bien ficelée, je trouve que le style choisi manque de "punch". Dans le but de la rendre plus vivante, ou moins monotone à la lecture, il aurait fallu y inclure les dialogues. La nouvelle en aurait été allongée mais le rythme y aurait gagné d'autant. De plus, je trouve que l'effet du dénouement de l'enquête en est fortement diminué. C'est dommage parce que, comme je le dis plus haut, l'affaire est bien ficelé.
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