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Anonyme
26/4/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Belle démonstration que ce texte pour nous apprendre que quelque chose de nos existences a disparu ( j'ai bien aimé l'analogie avec le téléphone à roulettes: pas facile aujourd'hui de coller ce genre de mécanisme à nos portables, et qui serait d'ailleurs d'une utilisation bien peu pratique...). C'est une écriture plaisante, sans grande envolée stylistique, mais très efficace néanmoins pour exprimer son sujet. On y sent bien ce désespoir d'être un incompris, perdu au milieu de "cette bruyante majorité aphone et sourde". Nous sommes là dans une réalité cruelle, le monde en perte de valeurs, ces petits détails de l'existence qui s'effacent lentement de nos décors et qui transforment ainsi le "magnifique" en "passable". C'est un constat semblable que l'on peut faire pour une quantité de choses. La perte des sens est une tragédie en marche. Bravo de nous interpeller ainsi, même si tant de potions (fadasses d'ailleurs, elles aussi) essayent d'amoindrir notre pouvoir de réflexion. J'ai adoré. |
in-flight
27/4/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Dès le début, J'ai hésité à lire. Je me figurais un texte pour initiés dans lequel je n'aurais pas eu ma place. J'ai été pris d'un à priori comme nous en avons parfois lorsque nous ne maitrisons pas un sujet. Mélomane moi même mais dans un registre pop/rock. Le classique je ne maitrise pas. Et finalement j'ai apprécié ma lecture. La chute est sympathique car notre ami narrateur est un parano qui fait une fixation sur un demi ton. On se figure un musicien professionnel au début, et puis arrive "les potions qui retardent". Sur la forme, un récit plus aéré donnerait plus d'entrain au texte; j'allais dire plus de rythme, de musicalité. Merci |
Neojamin
3/5/2015
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour!
J'ai beaucoup aimé l'idée. Il manque un demi-ton dans la gamme...et cela peut signifier la fin du monde. Excellent...dommage que vous n'ayez pas profité de cette idée lumineuse pour composé toute une oeuvre ! Je n'ai aucune critique à faire sur ce début de texte (qui est un début de texte pour moi)...si ce n'est qu'il manque la suite ! "comme les téléphones à roulette ou les coiffures crêpées." J'ai adoré ça ! Bonne continuation et au plaisir d'en savoir plus sur cette disparition... |
Asrya
3/5/2015
a aimé ce texte
Pas
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L'idée est originale ; c'est un bon point.
Après, pour être franc, je me suis carrément ennuyé. Pourtant votre texte est court, c'est pour dire. C'est peut-être aussi son défaut. Cette concision (qui ne l'est pas tellement dans les phrases) mériterait peut-être d'être élargie, plus développée, de sorte à entraîner le lecteur avec plus de conviction. Que savons-nous de votre personnage ? Rien. Comment s'y attacher ? Comment avoir envie de suivre son aventure ? Est-ce que la poursuite du "sol dièse" suffit à intriguer le lecteur ? (probablement, mais pour moi, ça n'a pas pris). Je cherche à comprendre pourquoi ; à vrai dire, je ne sais pas réellement. J'étais plutôt interloqué par les perspectives que vous nous livrez avec cette "disparition" du "sol dièse" (enfin pour votre personnage). Où est-elle passée cette satané note ? Au final, plus vous développez, plus l'intérêt de cette quête s'est dissipé. A priori, seul votre personnage distingue cette "disparition" ; puisque même "les spécialistes" n'en sont pas témoins. Où voulez-vous en venir ? Est-ce votre personnage qui débloque ? Est-ce lui qui perd ses facultés ? Est-ce le reste du monde ? Est-ce un complot pour séquestrer les sons un à un afin d'empêcher tout communication orale ? (ok... je vais loin, mais je cherche !) Je n'ai pas compris où est-ce que vous vouliez en venir. Une autre fois peut-être. Merci en tout cas pour ce partage, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
bigornette
21/5/2015
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour gujot,
J'ai été enchanté par l'idée de la disparition d'une fréquence, quoique j'eusse préféré la voir disparaître d'un coup, et non progressivement. Cela aurait renforcé la folie du narrateur. Car c'est justement ce qui m'a intéressé. De toute évidence, il est seul au monde à avoir remarqué la disparition. Mais parfois, un homme a raison contre tous. La majorité peut ne pas voir ce qu'un homme a vu... ou entendu... ou plus entendu... enfin, bref. J'ai repensé à ces récits qui évoquent la solitude d'un personnage qui connaît un terrible secret, mais que personne ne croit. Cela dit, j'ai été un peu déçu par le développement de l'idée. Je suis même carrément resté sur ma faim. Quid des instruments de musique ? Des chanteurs ? Des chefs d'orchestre ? J'aurais souhaité lire un peu plus ce subtile et implacable glissement vers la prise de conscience du narrateur, d'une part, et vers l'incertitude pour le lecteur quant à savoir si le narrateur est sain d'esprit ou s'il a basculé dans la folie, d'autre part. J'aurais apprécié en savoir un peu plus sur la raison qui lie le destin d'une note et celui du monde... ou, au contraire, sur la déraison qui conduit le narrateur à le croire. Je reste persuadé qu'à partir de cette très bonne idée, vous pouvez faire mieux que ça. Merci. |
MARIAJO
21/5/2015
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Gujot bonjour,
A la lecture de l'incipit j'ai pensé: peut-être la classique c'est le sujet. Puis Beethov. Alors j'ai continué parce que j'adore la musique classique. D'abord j'ai cru lire une réflexions sur les interprètes actuels. Une sorte de critique. Type manque de respect pour le patrimoine musical laissé, en exemple, par ceux que vous avez cité. Puis j'ai compris, c'est une métaphore. Il manque une note, quelque chose disjoncte mais le monde insensible s'en fout royalement. Mais il y a une personne sensible qui tente d'ouvrir les yeux du monde sur ce danger et il et pris pour un fou, il n'est pas compris. J'ai aimé ce texte et je voudrais apprendre d'avantage sur le sort de ce personnage. Est-ce qu'il deviendra fou à force de chercher à se faire comprendre que quelque chose ne joue plus dans la musique que l'on joue, dans la musique que l'on danse, dans la musique que l'on écoute. Est-ce que les grands chefs d'orchestres vont comprendre qu'un danger nous menace. Est-ce qu'ils vont pouvoir changer le cours des choses à temps. A bientôt! |
hersen
21/5/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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De mon point de vue, la grande originalité de ce texte est que ce demi-ton disparu pourrait être autre chose en fonction du lecteur :
une nuance de couleur, un son linguistique, qu'importe, ce qui compte c'est que petit à petit, à l'insu de tous, disparait un détail faisant partie du fondamental. Seul un halluciné ( ou perçu comme tel ) peut s'en rendre compte et en faire une obsession qui rendra sa quête infinie dans le temps. Et le fait basculer dans la folie. Parce que c'est ce qu'on dit de quelqu'un quand il est seul à percevoir quelque chose. Je trouve ce texte intéressant. Pour un rendu plus exacerbé de cette angoisse, certaines phrases auraient pu être plus courtes. Merci pour ce texte. |
gujot
21/5/2015
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Commentaire modéré
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Pepito
22/5/2015
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Bonjour Gujot,
Forme : bonne écriture Pour chipoter : "simple variation anormale" difficile d'etre simple et anormale, "faible" peut etre ? "me convaincre de ma compréhension du phénomène" j'ai pas saisi, vous avez tout bien comprendu ou pas ? "plus la confirmation se faisait présente" une confirmation "progressive"... hmmm "un voile qui masquait sa franchise et qui n’était..." je suis allergique aux "qui", surtout quand ils sont inutiles. De menus détails donc... Fond : Voilà un sujet pour spécialiste, ce que je ne suis pas. En plus, j'avais "Bémol de Victhis0" dans un coin de la tête en vous lisant. Même sujet avec un autre traitement. Vu mon gout pour le délirant comique, il vous était difficile de tenir la comparaison ! Une autre fois surement, merci pour la lecture. Pepito |
Pussicat
23/5/2015
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Je viens à pas feutrés, la nouvelle est comme un Graal chez moi, quelque chose qui reste coincé quelque part dans un coin de ma tête, suffirait de se jeter dans le bain... pas si facile.
C'est avec prudence que je vous livre mes impressions de lecture. Le sujet est intéressant. Le développement un peu rapide et la fin prévisible. Le hic, je trouve, est le personnage. Qui est-il ? Que fait-il ? il manque de chair, de vie, de vivant. On dirait qu'il n'existe pas... Tout ce que le lecteur sait de lui c'est qu'il est mélomane et qu'il a un salon : "Je l’ai entendu, la première fois, dans mon salon,...", on imagine un appartement, une maison... Même ici : "dans les chicanes de ménage...", le lecteur ne sait pas de quelles "chicanes" il est question. Est-il en ménage ? Bref, on ne sait rien de lui et c'est bien dommage, parce qu'un "Je" sans chair est un fantôme pour moi. Et puis la fin est trop rapide. Trop elliptique... Je n'ai pas accroché, désolée, à bientôt de vous lire EDITION : un oubli, j'aime bien votre écriture, c'est ça qui est rageant. |
boudune
28/5/2015
a aimé ce texte
Bien
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J'ai aimé l'idée, originale et bien "vue", ce demi-ton manquant, cette vague dissonance obsessionnelle. L'image d'une maison lézardée, de ces changements insidieux qui signent que tout change, quand rien ne change ou si peu... L'écriture est dépouillée, presque chirugicale, et l'angoisse sourd, c'est le verbe qui s'impose. Dans le style, certaines redondances ou adjectifs abondants m'ont gênée, mais ça n'a pas nui au plaisir de lire.
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Mauron
2/6/2015
a aimé ce texte
Bien
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Une belle idée, mais pas vraiment neuve non plus, assez bien développée, mais qui pourrait l'être bien plus encore. J'ai bien aimé le style, pseudo spécialiste, assez froid et chirurgical au début mais révélant peu à peu une certaine paranoïa. "Prendre des notes" sur la note et la "noter", cela me gène. Puisqu'il s'agit de "note" j'aurais effacé tous les mots de la même famille. (Ps comme il me semble que la 9ème de Beethoven est en ré majeur, c'est le fa dièse qui aurait manqué davantage encore dans cette symphonie)... A mon sens, c'est un texte à peaufiner et à poursuivre.
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mouthpiece
10/6/2015
a aimé ce texte
Bien
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Belle description de ce qui peut se passer dans la tête de celui qui perd la raison. C'est du moins ainsi que j'ai compris le texte. Je me trompe?
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aldenor
11/6/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le son a-t-il changé ou bien disparu ? J’y suis : il a disparu puisqu’il a changé !
Vraiment, ça se tient fort bien. L’idée est ingénieuse : un son manque dans l’Univers. La musique, le discours, tout est faussé. Le prétexte final d’une forme de folie auditive n’était pas nécessaire. Disons qu’il me gâche le plaisir. Je préférerais être embarqué jusqu’au bout dans un scenario de « fin du monde », pour cause de dérèglement universel du son. Des qualités dans l’écriture, mais il faudrait à mon sens rafistoler certains passages : « Je réécoutai attentivement, plusieurs fois en boucle, pour dissiper mes appréhensions, pour me convaincre de ma compréhension du phénomène, mais plus j’écoutais, plus la confirmation se faisait présente. » Pourquoi « de ma compréhension » ? Il me semble qu’il veut seulement se « convaincre du phénomène », du moins à ce moment du récit. « plus la confirmation se faisait présente » me parait lourd ; plus j’en étais convaincu ? « ... le phénomène s’est poursuivi [...] dans ces sons qui seuls sont insignifiants, mais qui juxtaposés fondent la base de toutes communications orales. » L’idée est valable, mais je trouve que la phrase qui l’amène n’est pas l’endroit où le dire. Le son a disparu « ...comme un pan de l’histoire qui sombrerait dans l’oubli, remplacé par un souvenir proche, similaire, mais pas tout à fait de la même couleur. ». Là aussi, le fond de l’idée semble intéressant, un parallèle entre les sons et les fragments de l’Histoire, mais le mécanisme est confus : je ne comprends pas ce « souvenir proche » qui vient remplacer le pan disparu, ni l’introduction de la notion de couleurs... |
carbona
10/10/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai bien aimé. J'ai eu peur au début en me disant que je n'allais pas m'y retrouver, n'ayant aucune connaissance musicale et puis non c'est à la portée de tous. Les mots sont simple, l'écriture, agréable. La disparition de ce demi-ton est bien expliquée, bien imagée et suscite l'intérêt. On oscille entre la folie officielle du personnage et la métaphore induite : la perte des valeurs, des choses, du patrimoine, de la culture. Un bon moment de lecture. Merci pour votre texte. |
singuriel
14/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le sujet est magique. Une obsession à la Süskind. Belle trouvaille.
Pourquoi s'être arrêté en si bon chemin ? J'aurais voulu vous voir rechercher cette variation dans d'autres instruments, dans d'autres styles musicaux. Une recherche obsessionnelle qui mette progressivement en lumière le glissement psychologique du héro. Je vous déteste d'avoir eu cette idée avant moi (ton amical) C'est de l'or en barre. Reprenez votre plume pour nous extraire une véritable pépite s'il vous plait... |