|
|
Tadiou
24/11/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
(Lu et commenté en EL)
C'est, somme toute, assez noir et presque un brin morbide : "rubrique nécrologique". "Il consulta les fiches de décès et fut presque surpris de ne pas y être encore." "laissé à lui-même et n’attendant plus que la mort." "la noirceur de son abandon." On est dans le degré zéro du bonheur et on nage dans le dérisoire avec ce minuscule sourire quotidien de Véronique pour laquelle il n'est que "Monsieur Poitiers". Le style est doux et l'écriture est délicate. Mais je ressens ce texte comme une longue plainte monocorde et uniforme. Quelque chose qui plombe. Il y a un petit arrière-fond d'humour résigné. J'ai apprécié "embrouillé" et "œuf brouillé". Je note ci-dessous ce qui m'apparaît comme des "mal-dit" : "cadence atterrée" "Son regard se dirigea à travers la vitre " Merci pour cette lecture. A vous relire. Tadiou |
Asrya
27/11/2017
a aimé ce texte
Pas ↓
|
Un petit moment, petit épisode d'une vie.
On s'imagine la scène assez facilement mais l'ensemble paraît bien fade. Tant sur les événements que sur la manière de raconter. C'est bien écrit, mais ça n'a pas réellement de saveur. Ce n'est pas prenant. Pire, malgré ce texte court, la lecture est assez longue ; assez rébarbatif. On se doute bien de la fin, qu'il n'en fera rien, qu'il ne dira rien et restera comme d'habitude : Paul-Emile, homme téméraire dans la timidité (pour ne pas être plus dur). Ce n'est pas désagréable à lire mais ça ne m'a pas emballé. Merci pour ce court moment, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Jean-Claude
30/11/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour.
J'aime bien ce tableau sensible. La vie accrochée à un sourire. C'est simple et efficace mais, pour le style, il y a peut-être un excès de "il ou elle fait ci" "il ou elle fait ça". Il y a d'autres formes. Un détail... À la fin de la phrase, ça choque : ", mais ce serait sans succès de tenter la rassurer." Il faut parfois laisser tomber les verbes, exemple : ", mais ce serait une vaine tentative de la rassurer." Ou alléger, exemple : ", mais cela ne la rassurerait pas." Au plaisir de vous (re)lire |
Perle-Hingaud
4/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
Je lis rarement de nouvelles courtes efficaces sur le site, en voici une: l'ambiance est rapidement posée, "pluie glaciale" "novembre, "parapluie noir, veston assorti". La rubrique nécrologique, le cimetière. Mais à côté de la mort, il y a les petites choses de la vie auxquelles on se raccroche, même si elles sont répétitives ou amères : l'œuf, le café chaud. Et puis l'espérance: un jour, oser le bacon et les pommes de terre. Le jazz, les amoureux. Et Véronique, porteuse de victoire, celle qui l'aide, figure protectrice, presque maternelle ("caprices enfantins") Merci pour cette jolie lecture ! |
Donaldo75
24/12/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour gujot,
La précision de la narration, les petits gestes de monsieur Poitiers, la banalité de la situation, tout porte cette très courte nouvelle dans un registre réaliste qui n'est habituellement pas ma tasse de thé. Pourtant, j'ai été happé par cette lecture. Une sorte de sociologie du quotidien, a du se dire mon cerveau de lecteur onirien. Il ne se passe rien, certes, mais c'est très bien écrit, avec un vrai fond, celui de la solitude, de la peur de l'anonymat, de l'envie d'avoir, sinon ses cinq minutes de gloire, au moins la reconnaissance des autres, même si les autres se résument à une serveuse. N'est-ce pas ça aussi la vie ? Merci pour le moment de quotidien. Donaldo |
vendularge
25/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour,
J'ai particulièrement aimé ce texte pour sa construction efficace et très courte mais aussi pour son contenu; l'histoire sobre et simple d'un homme seul qui vient chercher une humanité souriante. La particularité de l'homme chez qui la retenue est de mise pour ne pas mettre l'autre mal à l'aise m'a beaucoup touchée. Bref, un tableau très réussi pour moi merci du partage vendularge |
MissNeko
30/12/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonsoir !
J ai aimé la narration claire et fluide. On est embarqué dans cette tranche de vie triste, routinière. La relation entre Véronique et ce M Poitiers est touchante. Il ne se passe pas grand chose entre eux et pourtant cette relation est capitale pour le personnage principal. Il serait amusant d écrire cette même tranche de vie mais cette fois ci du point de vue de la serveuse. Merci pour ce moment de lecture |
Bidis
6/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Beaucoup d'atmosphère dans ce texte et j'apprécie toujours l'atmosphère dans une nouvelle. Mon impression est un peu mitigée quant à l'écriture, du moins ici :
- " un simple œuf brouillé, perdu dans une grande soucoupe, laissé à lui-même et n’attendant plus que la mort." Un oeuf brouillé laissé à lui-même et qui attend la mort ??? - "Il s’assura que Véronique le voyait avant de lui envoyer la main" |