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Anonyme
24/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une histoire très étrange, avec une espèce de souffle libérateur qui la traverse, selon moi. Je trouve de la beauté dans cette révélation soudaine du narrateur que tout ce qu'il désire, c'est se tapir dans un terrier et partager des enculades. De ce point de vue, et sans aucune ironie, j'adore la dernière phrase ! Elle exprime très bien, pour moi, l'enjeu du texte. Le format me semble très bien aussi, il n'aurait pas fallu plus long (pourquoi faire ?), et plus court je pense que j'aurais moins eu le temps d'entrer dans l'ambiance, de comprendre.
Un bémol sur le style, je l'aurais préféré plus ample, plus solennel, il me semble que cela aurait mieux convenu à l'histoire et mieux fait ressortir ce bel "enculerai" de la fin. |
Palimpseste
28/7/2012
a aimé ce texte
Bien
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J'ai lu d'une traite cette petite nouvelle angoissante à souhait.
Malheureusement, quelques articulations sont un peu faiblardes et auraient mérité un peu plus de traitement: - Quand ils quittent la voiture et laissent les deux femmes; - Quand ils abordent leur homosexualité; - Quand ils voient les policiers récupérer les vêtements... La crédibilité de "ils sortira chasser" et d'imaginer une vie dans les bois n'est pas énorme, mais on est bien dans le genre "fantastique", alors je suppose qu'on peut accepter ça. J'ai trouvé les paragraphes un peu trop denses, mais c'est une considération personnelle. Quelques phrases sont un peu lourdes, notamment celles qui parlent de la forêt dans un style "Stephen King" avec ses géants et autres métaphores un peu indigestes. Ceci dit, la nouvelle se laisse lire, l'histoire est bonne et abstraction faite des points ci-dessus, le récit se tient bien. Un bon moment de lecture. |
Pascal31
4/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un court récit hypnotique : dès les premiers mots, j'ai été happé par cet étrange voyage... Nous sommes plongés dans un mystère épais dès le début, ne sachant ni le but du voyage, ni comment les protagonistes se sont perdus là, au milieu des bois (quelques indices, certes, mais rien de concret), tout est fait pour semer le trouble et cela atteint son paroxysme lors de la "révélation".
À partir de là, le texte prend une autre dimension, flirte avec un fantastique teinté d'érotisme qui peut laisser perplexe, mais que j'ai trouvé très réussi. Mon bémol concerne la ponctuation parfois perturbante (quelques virgules supplémentaires auraient facilité la lecture de certaines phrases) et un passage qui me semble incorrect : "Profonde aussi, qu'aucune lueur d'habitation ne pourrait la traverser" (je pense qu'il aurait été préférable d'écrire : "Aussi profonde qu'aucune lueur d'habitation ne pourrait la traverser"). Mais ce ne sont que chipotages, j'ai vraiment apprécié ce texte, à la fois bien écrit et perturbant. Et savoir secouer le lecteur en si peu de mots, c'est une gageure. Bravo, donc ! |
placebo
4/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Oui, un bon moment de lecture pour moi aussi. J'ai trouvé les phrases très denses, obligeant à lire avec attention pour se repérer dans les constructions et élisions, non-dits.
Ça partait doucement en histoire d'horreur et puis la forêt s'éveille et on bascule petit à petit dans le fantastique. La vie dans les bois marque une dernière étape dans cette gradation, et la vie au terrier une sorte de parenthèse hors du temps. Pas grand chose à dire sur ce récit en fait. Les personnages sont plus esquissés que campés mais c'est tout à fait suffisant. Bonne continuation, placebo |
Anonyme
5/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un récit étonnant, je ne m'attendais pas du tout à ce virage au milieu de l'histoire. J'étais parti pour un scénario de film d'horreur ou d'angoisse, tant la situation s'y prêtait, quand soudain nous basculons dans un autre registre. Sur le moment j'ai trouvé cette transition saugrenue, hors contexte : "Rémi me regarde et me lâche que Karine aime la sodomie".
Puis les enchainements se succédant, je me suis dit finalement que c'était bien vu, original, comme si l'emprise de la forêt libérait les individus de leurs inhibitions. Immergées dans la vie sauvage, les pulsions pourraient s'exprimer sans morale ni pudeur. Le texte appuie beaucoup sur cette animalité retrouvée, c'est d'ailleurs là où le bât blesse. Si, en effet, on poursuit ce raisonnement jusqu'au bout, l'homosexualité serait synonyme d'une certaine forme de régression. Il faudrait redevenir des bêtes pour pouvoir s'enculer en toute quiétude "dans la fraîcheur de la terre". Ainsi les relations entre les deux hommes tiendraient plus du désir brutal que d'une véritable affection. Rien à dire de particulier sur un style efficace. |
Anonyme
5/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Tout d'abord, Bravo.
Je suis pourtant tout à fait hermétique au Fantastique, au Surnaturel. Du point de vue thématique, je n'ai donc pas suivi longtemps vos héros. J'ai du mal à entrer dans les divagations poétiques et métaphoriques d'un type qui se transmute en forêt. Mais je ne juge pas la qualité d'un texte court à partir de ce goût personnel dont l'auteur n'est pas responsable. Je veux surtout saluer la performance stylistique et narrative dont il y aurait beaucoup de choses à dire. Ce que je trouve remarquable ici, c'est la manière dont l'auteur intègre le décor à la narration. Habituellement les descriptions sont une pause dans le récit, qui souvent ne sont même pas lues. Ici elles sont un élément de l'action, la nature agit comme un personnage de l'intrigue. L'auteur ne prend pas des photos, il filme la nature en mouvement. Très réussi. Autre réussite de la narration: la manière d'annoncer l'aveu est aussi brutale que l'aveu lui-même. On le reçoit comme un coup à l'estomac, imprévisible et puissant. Encore Bravo. J'aime aussi beaucoup l'idée d'avoir inséré les quelques dialogues dans le corps du texte, ce qui anticipe bien le futur enfermement dans la forêt. Le récit est concentré sur les deux hommes, et l'auteur a bien fait de ne pas insister sur la caractérisation des deux femmes. On n'a pas besoin d'en savoir plus. L'espace temporel correspond bien à ce que j'aime dans une nouvelle : un court instant qui fait basculer la vie. Le style, quant à lui, est très épuré. L'auteur ne cherche pas les phrases de remplissage inutiles. Chaque mot est à sa place, et ajoute à l'intrigue. La langue est parfaitement maîtrisée, elle joue sur plusieurs registres, partant d'un style direct et expressif pour s'élever à un niveau onirique. Bref, que du bon. Cette nouvelle pose aussi la question intéressante du choix du narrateur. Je me demande quel point de vue j'aurais personnellement adopté, celui retenu par l'auteur ou plutôt celui de Rémi. Car enfin, c'est bien Rémi qui encaisse le choc de la révélation. C'est sur lui que va s'opérer la véritable transmutaion, celle à laquelle il va devoir faire face sans y avoir été préparé. Pour son beau-frère c'est l'aboutissement d'un coming-out qui a mûri depuis longtemps dans sa tête. Pour Rémi c'est peut-être la conscience soudaine d'un état de nature qui le renvoie à un stade primitif. C'est peut-être lui qui perçoit le mieux l'animisme de la nature, c'était peut-être à lui de le raconter. Bonne question, en tout cas. Réussite totale. |
Dunkelheit
5/8/2012
a aimé ce texte
Bien
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Le fond ne m'a pas trop accrochée, je ne saurais dire pourquoi, donc je n'en parlerai pas.
Pour ce qui est du style, il est agréable à lire, mais pourrait l'être encore plus et gagner en fluidité avec l'ajout de quelques virgules. Les phrases sont le plus souvent très longues et parfois plutôt mal découpées, c'est plutôt dommage parce que j'ai dû m'arrêter avant de comprendre plusieurs phrases. Un petit exemple : " La forêt, tout autour, dense et profonde semble s'être scindée en deux", il faudrait rajouter une virgule après profonde. Ok, je chipote sur des détails, mais je pense que la fluidité de la lecture en gagnerait énormément. Pour les dialogues (rien à redire pour leur forme pour une fois !) on se demande juste parfois qui dit quoi. Pour cette réplique "Je ne sors avec ta sœur que pour être plus proche de toi." j'ai dû attendre la fin du paragraphe pour deviner de qui elle venait. Finalement il n'y a que quelques erreurs de forme qu'il faudrait modifier pour avoir une lecture encore plus agréable qu'elle ne l'est. Désolée de ne pas avoir accroché et de ne pas pouvoir mettre plus. Bonne continuation ! |
brabant
8/8/2012
a aimé ce texte
Pas ↓
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Bonjour HansMaurice,
C'est quoi ce... cet objet ? Un texte... fantastique... merveilleux ? A coup sûr délictueux. Voici donc un homo et un autre, qui ne savait pas qu'il l'était, mais dont la forêt obscure aura révélé le vrai fond, la face cachée (Elle est le symbole de ce qui est caché et par la suite expliquera les "enchevêtrements" qui sont sa caractéristique et dont elle sera complice et prosélyte. Lol pour ce qui s'ensuit donc... Que la forêt me pardonne !). Bon, le coup de la panne (d'essence en plus) c'est un peu galvaudé, non ? D'autant qu'il est inconscient (bien que téléphoné par le chauffeur en absence de téléphone par ailleurs. L'inconscient vous joue de ces tours.) de la part du conducteur (car il n'a pas de problème pour aimer Marie, lui, au départ.) L'originalité réside en fait à vouloir piéger (ou vouloir se faire piéger) par un amant. Bon. Se présenter en proie ? Ou offre, marché à conclure, révélation, déroulement/déballage de l'inconscient ? Je crois que je m'enchevêtre là... Mais il y a de tout ça... En ce sens l'image de la forêt, la nuit, est pertinente. J'ai trouvé ce texte assez laborieux aux paragraphes épais, d'une certaine façon, mais j'exagère, inextricables (volonté de l'auteur je pense pour développer son thème), peu logique (avancer dans la forêt plutôt que de retourner sur ses pas alors que l'on vient d'y entrer ; de plus une forêt aussi longue que la hauteur de la cime des ses arbres ne doit pas être bien profonde ; passivité des femmes ; ...). Bien sûr tout ce qui est fait est fait pour établir un parallèle entre la forêt et les instincts profonds, cachés ou non, des deux protagonistes mâles du récit. Mâles ? Enfin je ne sais pas... Bref, je n'ai pas aimé du tout. Désolé ! |
David
9/8/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Hansmaurice,
Il y a quelque chose d'absurde qui m'a bien plu dans le déroulement du récit, comment le début de cette histoire a-t'il évolué pour en arriver à ce déroulement. Comme si l'angoisse du groupe devant la forêt n'était que "l'arbre qui cache la forêt" justement sur la réalité des attirances entre les deux hommes. C'est leur relation homosexuelle qui se retrouve mise en scène, sa naissance, et en relisant, le titre serait presque une "traduction" ou la véritable écriture, d'un "Moi, l'homosexuel". La fin est un peu crue, c'est peut-être un peu trop revendicatif, dans le romantisme hétérosexuelle, il n'est pas tant précisé ce qui va être fait et par où, mais ça garde bien la tension du genre, la naïveté. |
macaron
9/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un récit étrange et déroutant à la première lecture. L' on ne s'attend pas du tout à prendre ce chemin de traverse dans cette forêt mystérieuse. Etre soi enfin, aimer librement loin des regards malveillants, accusateurs. Votre description de la passion amoureuse est d'une fougue insensée et d'une grande originalité. Vous finissez par du concret et le mot"révélateur" est juste et bien placé.
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Anonyme
9/8/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonne écriture. Un peu long à démarrer... Après, on aime ou on n'aime pas... Moi c'est bof ! A vrai dire, cela ne me surprend pas. Peut-être à cause de phrases trop lisses, trop bien agencées pour un conte qui se veut là où on ne l'attend pas... Mais bon, je comprends parfaitement qu'on puisse trouver cela bien.
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AntoineJ
15/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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deux questions : pourquoi cette libération soudaine entre les deux hommes ? les sapins les inspirent ? => il serait bien au début d'ajouter des indices, des prémisses ...
comment nait le besoin de revenir à l'état sauvage dans un terrier ? => idem ... sinon, on n'accroche pas assez ... a part ça, le style est très bien avec belles envolées et la nouvelle très bien construite on sent une envie profonde d'exhulter qui se dégage dans la noirceur ... un déséquilibre entre le contrôle et le lacher prise |