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Robot
2/3/2014
a aimé ce texte
Un peu
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L'histoire aurait pu me passionner, mais tout au long du récit j'ai été rebuté par la répétition des verbes être et avoir conjugués en "j'avais, j'ai, c'était, c'est". Lassé aussi par le relatif "que" surabondant. et les négations manquées comme "je suis persuadé qu’elle avait du le lire que dans un de ses romans-photos" La fin coule un peu mieux. Je pense qu'une relecture permettrait des allégements de style afin d'améliorer ce texte. Un bon sujet un peu gâché par l'écriture.
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Coline-Dé
2/3/2014
a aimé ce texte
Bien
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Nom d'un chien, faut que ce soit un vraiment
sale coup pour ne plus comprendre l'intrigue de Derrick ! L'idée des "moi" gigognes m'a parue très adaptée : les poupées gigognes sont forcément vides. La description de ce moi intérieur limité à un canapé, une table basse et une télé fait " pleurire" ! J'ai bien aimé cet humour faussement naïf et vraiment grinçant. Je trouve toutefois que cet individu ne mérite pas de se retrouver au paradis - à moins que voir tout ses souhaits réalisés ne soit en réalité l'enfer ... Mais non, il ne s'agit pas du paradis, puisqu'il n'a jamais pu voir la fin de l'émission ! En revanche la forme laisse un peu à désirer : l'emploi de l'imparfait et du passé simple s'organise de façon anarchique. Le côté un peu plat de la narration convient bien puisque l'histoire est racontée par ce personnage creux et il est compensé par les petites pointes d'humour : * l'intrigue de Derrick, *Au fond de mon estomac ou plus bas encore ce qui m’inquiétait un peu. *Bien, j’étais venu, j’avais vu, j’étais déçu. *J’appuyais sur la touche la plus haute et en quelques instants je me retrouvais chez mon premier moi. Je répétais l’opération et me présentais devant la porte de mon dehors. *Je n’ai jamais pu voir la fin de l’émission. Un texte qui fait sourire un peu jaune , finalement pas si anodin ! |
Anonyme
8/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
C'est rare de lire un texte de cette catégorie et de garder le sourire tout au long de cette descente extraordinaire. J'ai beaucoup, beaucoup aimé. Le deuxième voyage est-il vraiment utile ? J'ai senti l'ennui me picoter mais j'étais très curieux de savoir comment vous alliez vous en sortir. Vous savez ce qu'on dit dans ce cas là : contrairement à ce qui se passe dans la vie, la première idée qui vient à l'esprit n'est pas la bonne. Je suis certain qu'il y aurait pu y avoir une fin plus déjantée. Je ne vais pas bouder mon plaisir, j'ai aimé cette histoire. Gaffe aussi, excès de virgules nuit gravement à la santé du lecteur. Merci. |
fergas
23/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Hectorludo,
J’ai bien aimé cette recherche du Moi intérieur. Dire qu’on paie très cher des psys pour essayer d’entrevoir un intérieur aussi morne ! Dans le cours du récit, à cause de l’imbrication des « Moi », j’ai cru que le héros s’acheminait vers une forme d’autisme, et ne pourrait plus s’extraire de son Moi. J’avoue que la mort finale m’a surpris. C’est peut être la seule faiblesse, relative, du récit. Quelques corrections : « J’étais bien, « heureux ! » Dirais-je. » La majuscule de Dirais est inopportune, et peut-être aussi les parenthèses autour de «heureux». « c’était plutôt le trouver en moi qui me titillait » Là par contre, les parenthèses manquent autour de « trouver en moi ». Sinon on remarque le très bienvenu « j’étais venu, j’avais vu, j’étais déçu », emprunté au grand Jules. Un bon moment passé grâce à cette lecture. |
Pepito
23/3/2014
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Un texte sympa, les erreurs d'écriture ont déjà été pointées par les commentateurs précédents.
La mise en forme pas top aussi, pour une lecture sur ordi. Je me suis bien marré à cette lecture. Merci. Pepito |
Anonyme
23/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah quand on décide de partir à la découverte de son moi intérieur !
Je ne cache pas ma surprise et ma déception en apprenant la mort du narrateur. Sinon j'aime l'idée de ce voyage et de ces mois les uns dans les autres. Au plaisir :) |
Aveta
23/3/2014
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et bien "Moi", j'ai adoré ! je me suis laissée emporter par le voyage du narrateur, bien malin et très affûté sous des dehors faussement absurdes. Curieusement, cette nouvelle rejoint la poésie publiée par Bipol ce même jour, à la St Victorien, nos auteurs ont-ils là remportés une victoire sur eux mêmes ??
Je ne suis pas déçue par la fin, après tout, notre homme est remonté (ou redescendu) dans son moi intérieur, il reviendra au prochain voyage de la vie.. C'est un texte léger par sa forme, et dense par le fond, bref, un régal pour un dimanche pluvieux à la campagne ! |
Bidis
23/3/2014
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Délectable ! Tout ce que j'aime... Sauf la chute qui, comme le héros d'ailleurs, m'a complètement refroidie.
Je n'ai pas vu les erreurs d'écriture, quand je m'amuse vraiment, je ne chipote pas. Donc exceptionnel de chez magnifique mais avec un gros moins pour la fin parce qu'elle est triste et parce que je la trouve moins inventive que le reste. |
Anonyme
24/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Hectorludo,
Le personnage/narrateur est un mort… Ou plutôt un mort-vivant. Son enveloppe corporelle est morte (dixit le toubib), mais son Moi est bien vivant. Je suis déjà un peu largué, mais bon, pourquoi pas ? J’essaie malgré tout de trouver une cohérence à ce récit fantastico-philosophico-ésotérico-rococo. 1. A la fin il semble que le Moi du type soit toujours vivant, sinon il ne pourrait pas raconter l’histoire ni prononcer la dernière phrase : « Je n’ai jamais pu voir la fin de l’émission. » 2. Mais alors, Si le Moi est toujours vivant, pourquoi n’a-t-il « jamais pu voir la fin de l’émission » ? Il y a là une incohérence narrative. A moins que le geste du toubib (la clôture des paupières) n’ait entraîné un refoulement du Moi, qui se retrouverait alors aveugle et coupé du monde réel. Et là je suis vraiment largué, comme à chaque fois que je fais confiance à un auteur de science-fiction. Si j’ajoute à ça que le voyage intérieur se limite au même canapé, au même poste de télé, et au même paquet de chips, ça fait pas bézef à se mettre sous la dent. Tout ça pour nous dire que le Moi souterrain est aussi ennuyeux que le Surmoi de la surface. En fait, le texte manque surtout de fantaisie et d’une certaine imagination. J’aime les récits déjantés. Ce héros fainéant et tristounet avait l’occasion de faire un voyage fantastique à l’intérieur de lui-même. Puisque l’angle choisi était l’humour, ce voyage aurait dû être quelque chose de jubilatoire, de caustique, d’extravagant. Côté écriture, la narration est un peu pauvrette. Les phrases de certains passages commencent toutes par « Je ». Ce style routinier devient vite monotone et fastidieux. En se banalisant, le rythme finit par s’épuiser. Je relève aussi plusieurs confusions de temps dans la conjugaison, comme par exemple : « En fin de compte, il suffisait que je demande à mon moi intérieur et il me fournissait ce que je désirais. C’était trop tentant, je criais : « Une bière, une bière. » Sur la table basse, une bière attendait. Entre deux gorgées, j’exigeais des chips que j’obtins immédiatement.» Le verbe « obtenir » ne peut ici se conjuguer qu’à l’imparfait, et non au passé simple. Cette erreur est assez fréquente dans le récit. Voilà quelques idées qui me viennent à la lecture de votre texte. En fait, je l’ai commenté parce que je trouve que l’accroche (le déclencheur) et le sujet de vos textes sont toujours très intéressants. Mais le traitement est trop approximatif à mon goût, ça manque un peu d’épaisseur. C’est vraiment dommage, parce que de temps en temps, votre style est au top : « J’étais détendu, avachi confortablement sur le canapé du salon. Je portais le maillot vert olive à rayures orange des supporters de l’Olympique. Mes pieds nus étaient posés sur la table basse et dépassaient de mon pantalon de pyjama bleu. J’étudiais sereinement les pronostics du tiercé en buvant de la bière à même la canette et en grignotant quelques chips. » Ce passage est très bon (attention toutefois aux adverbes, qui gagneraient à être remplacés par une rapide description comique). J’apprécie beaucoup ce portrait du héros et votre sens de l’humour. Pour moi, l’humour est l’artifice de la littérature le plus difficile à manier. Je trouve parfaitement injuste qu’aucun de vos textes jusqu’à présent n’ait obtenu de plume (j’en aperçois enfin une pour celui-ci). En même temps je ne suis pas sûr que ma note vous aide à vous remplumer. C’est un peu le paradoxe que j’éprouve en vous lisant : je ne suis pas convaincu, mais j’ai envie que d’autres le soient, et je peux comprendre leur enthousiasme. Ludi, en mode Surmoi |
Anonyme
27/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé cette histoire. C'est un genre de texte que j'adore, qui ne se prend pas au sérieux mais qui divertit intelligemment.
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in-flight
10/4/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
C'est vrai qu'il y a beaucoup de "Je" dans ce texte. En même temps quand on parle de "moi", de "toi", enfin de "soi"... c'est un peu inévitable. Je me suis bien marré à lire ce texte. Sans rentrer dans les considérations métaphysiques de Ludi , je reconnais qu'on s'y perd un peu au niveau de la logique et de la cohérence du récit. Mais parce que c'est drôle, on n'y fait guère attention. Je ne suis pas fan de citer des noms d’émission ("le juste prix", "la famille en or...") dans un récit. La raison en est simple: Dans 10,15,20 ans, ces émissions n’existerons plus et le texte aura perdu son intemporalité. D'ailleurs je me passerai volontiers de savoir quels programmes regarde le narrateur. C'est inutile à mes yeux. "Je fermais les yeux et je m’imaginais tombant vers mon intérieur." --> Je pense que les verbes conjugués au passé simple seraient plus adaptés à la phrase. Un moment très sympathique. Le - pour la forme un peu fade. Bonne suite. |
Anonyme
11/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai trouvé l'idée de ce voyage en soi géniale, j'ai lu d'une traite, j'ai très bien vu les images que vous voulez montrer, ce gros flemmard en pyjama, son canapé, sa télé, sa descente en lui-même, cet espace blanc, ce point noir au loin, comme quoi tout est très bien rendu dans votre nouvelle, très ciné... Votre histoire est drôle, la fin est inattendue, il y a un petit côté absurde et c'est pour moi un vrai bonheur. Bravo pour ce moment sans prise de tête. |