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Anonyme
7/4/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour,
Que de beauté dans vos mots, que de beauté dans le cœur de ce père ! Que d'émotions à la lecture de cette histoire d'une grande authenticité ! Est-ce du vécu ? J'ai tout adoré, le style, pur et direct, imagé simplement, des photos d'époque qui entrent en nous sans difficulté. C'est du beau travail sans qu'on ne voit les coutures, du grand art, et si naturel. J'ai adoré aussi cette gamine, et je la vois bien raconter ses histoires à son auditoire de volailles. Et puis ce père, rude, au cœur immense, et au courage sans faille, à l'intelligence fine et discrète, et qui s'est si bien expliqué les choses à ses enfants. Un père qu'on aurait tous aimé avoir, je le suppose. Cela fait sans doute un peu "petite maison dans la prairie" mais les bonnes valeurs ne se transmettent que par l'amour simple et véritable, comme on peut le lire là, au travers de la vie de cette famille. La vraie vie ne s’embarrasse guère de tape à l’œil et de superflu, et notre présent en est plein, d'où sans doute l'insatisfaction maladive de notre société. "...notre père, un dimanche, juste après le déjeuner, nous a intimé l'ordre de rester assis et de l'écouter. C'était un peu superflu, ai-je alors pensé, de nous dire de l'écouter car ça allait de soi. Il ne nous serait pas venu à l'idée de ne pas le faire, avec ou sans ordre." Il n'y a plus guère d'éducation comme cela et c'est peut-être de là que naissent les problèmes de notre monde. Mille bravos pour votre magnifique nouvelle qui m'a ému, interpellé, fait réfléchir, en un mot émerveillé . A vous relire avec passion. Jaseh |
aloccasion
20/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il y a beaucoup d'authenticité dans votre nouvelle, ce qui est appréciable. L'histoire est simple, agréablement racontée. J'ai été embarquée, complètement happée par votre nouvelle (et pourtant, je suis actuellement dans un mc do bondé, c'est dire).
Beaucoup d'émotions aussi que vous transmettez au lecteur. C'est vraiment une excellente nouvelle, bravo ! Merci beaucoup pour cette lecture, au plaisir de vous relire. |
Anonyme
20/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir hersen. J'ai lu votre nouvelle avec plaisir et une certaine émotion pour plusieurs raisons. Tout d'abord c'est une guerre dont j'ai subi les conséquences car en 44 j'avais trois ans et les restrictions alimentaires, et autres cartes d'alimentation, sont restées d'actualité un certain temps.
Je me souviens que ma mère donnait, dans la mesure de ses moyens, des sandwichs aux prisonniers allemands qui refaisaient les routes alors que son propre père était mort des suites de la guerre... Elle aussi voyait d'abord des hommes qui avaient faim... Ensuite vous nous parlez d'une époque où la parole paternelle (et maternelle) avait encore un sens. Enfin, votre écriture va à l'essentiel sans fioritures inutiles... Mon seul regret ? Que ce texte n'ait pas plus trouvé plus d'écho parmi les lecteurs oniriens à l'heure où je tape ce commentaire... Merci pour cette page d'histoire familiale qui fait aussi l'Histoire. |
Anonyme
21/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour hersen
J'ai lu votre nouvelle avec beaucoup d'émotion. Quelle fraîcheur ! Quelle tendresse au travers de vos mots. Ensuite j'ai lu les commentaires précédents celui-ci et je suis particulièrement d'accord avec jaseh. Je le suis complètement. Vive la petite maison dans la prairie, c'est dans les champs que l'amour se promène le mieux. Juste un bémol. Je suis très étonné que deux soldats allemands déclarent à des français qu'ils sont déserteurs. Mais je ne mettrai pas votre parole en doute, cette histoire sent trop le vécu - et si ce n'est pas le cas, chapeau bas l'artiste (vive les oies, j'aurais aimé en être une, en tout cas dans cette ferme, le gavage en moins) - mais je m'étonne quand même du risque pris. Ils devaient être très jeunes ou alors ils ont vu quelque chose dans ce paysan, ils ont vu l'homme, le même qu'eux-mêmes. Je sais aussi que lors de cette guerre des miracles comme celui-ci et bien d'autres ont eu lieu. C'est réconfortant de les lire, de les voir écrits, vraiment réconfortant. Bravo et merci. Un véritable plaisir de lecture sans fausse note. Au plaisir de vous suivre. Veldar |
Vincendix
21/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je n’ai plus beaucoup de temps pour lire les nouvelles, mais ce terme de « à la guerre comme à la guerre », ma interpellé, il m’est familier, combien de fois l’ai-je entendu !
Un texte humaniste et qui met en lumière les conditions difficiles vécues par le peuple de France durant l’occupation et le comportement exemplaire de la majorité. Il y avait des salauds et ce sont eux qui ont marqué les esprits mais il y avait des braves gens, comme ce père de famille qui ne voyait aucune différence que le besoin humain. |
hersen
21/4/2016
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phoebus
2/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je m'interroge sur le type de focalisation :
Le narrateur, au tout début, dit qu'en 1944 il avait 10 ans, on imagine alors qu'on se place dans une narration de type biographique c'est à dire le regard de l'adulte sur son enfance. Lorsqu'on parle de focalisation interne - sachant que la focalisation désigne le mode d'accès au monde raconté- nous accédons à l'information depuis l'intérieur d'une conscience, et interne s'entend alors au sens psychologique. D'où mon interrogation est-ce la conscience de l'adulte faisant un travail biographique ou le champ de représentation d'une enfant de dix ans, c'est à dire comme dans un récit fictif, sans aucun arrière plan biographique ? C'est comme si on avait affaire à une focalisation interne variable avec des changements de foyer entre justement des passages où le personnage focal est nettement l'enfant et d'autres où c'est un adulte qui se souvient. Cette ambiguïté m'a fortement dérouté. |
Anonyme
23/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai entamé la lecture de votre texte avant de me coucher, par curiosité, par hasard, en me disant que j'en lirais juste quelques lignes, histoire de voir si j'aurais envie de reprendre cette lecture demain matin. Et je me suis fait avoir. Je veux dire que je l'ai lu jusqu'au bout sans pouvoir le lâcher.
Sur le fond, j'aime que les choses ne soient pas manichéennes et je suis servi. J'ai cru d'abord, s'agissant du père, à un homme plutôt bourru et sévère comme j'imagine certains pères de l'époque. Il est certes strict et à une haute conscience du respect, mais son autorité n'est pas inconditionnelle, elle est méritée par une attitude protectrice et une conscience de la justice qu'il prend la peine de communiquer à ses enfants même s'il n'en explique que le minimum requis. J'ai bien aimé cela. Sur la forme, la retenue littéraire s'apprécie sur la durée de la lecture et s'apprécierait sûrement davantage encore sur une durée plus grande. Vous avez su dérouler l'histoire de telle sorte qu'un suspense tienne le lecteur curieux de la suite jusqu'à sa fin. Au sujet de cette forme, l'appréciation d'un commentateur me surprend, mais ce n'est pas le lieu pour en discuter. Je vais voir si vous avez créé un fil consacré à ce texte et, le cas échéant, j'y évoquerai ce qui me surprend. Un bon texte que voilà ! |
Marite
25/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Hersen !
C'est la lecture du forum ouvert pour ce texte qui m'a amenée à le lire. Bon, il faut que vous sachiez que depuis pas mal de temps je ne venais plus régulièrement sur le site pour des raisons personnelles liées, davantage aux difficultés de connexion qu'à autre chose. Donc, dès les premières phrases j'ai " accroché " à l'histoire et n'ai nullement été gênée par la variation dans l'utilisation des temps ... De plus, le texte étant très aéré la lecture en a été facilitée. Une très belle histoire qui nous conforte dans l'idée que, même au pire des évènements, il subsiste toujours une lueur d'humanité dans le coeur et les actions des êtres humains, quoiqu'on puisse en penser. |
Anonyme
26/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J’aime beaucoup les héros ayant le tempérament du Père, hersen. C’est ainsi que je m’imagine les parents d’avant, de l’époque où le travail à accomplir prenait tout le temps sans en laisser pour s’attendrir plus qu’il ne faut. Rude, pas formé aux paroles affectueuses, mais avec des vraies valeurs morales et foncièrement bon. De cette bonté qui rachète ses défauts.
Vous avez situé l’histoire durant la dernière guerre, elle pourrait être transposée à l’infini, dans d’autres situations toutes aussi sombres, tant les sentiments qu’elle véhicule appartiennent à une beauté de genre humain toujours plaisante à regarder. En plus la narration est prenante, grâce à votre écriture simple et fluide. Surtout ne vous méprenez pas, simple, ici, est un compliment. A vous lire encore |
Lulu
27/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pardon hersen, de n'avoir pas lu votre nouvelle plus tôt... Je manquais de temps, mais je me rattrape !
J'ai beaucoup aimé lire ce texte qui nous plonge dans des années que je n'aurais pas aimer vivre. C'était une époque effroyable pour tout le monde, comme on peut le ressentir avec la fillette narratrice, et pour quelques-uns en particulier. La force de ce texte réside dans la simplicité et la beauté des personnages qui nous les rendent familiers. Ces Français sont avant tout des êtres humains qui ne demandent qu'à vivre normalement, mais le contexte est tel que la peur et l'incompréhension surgissent, de manière sourde et claire, comme vous nous le faites bien ressentir. Expliquer à ses enfants ce qui se passait devait être bien compliqué, effectivement. Dans la forme, j'ai été touchée par la simplicité de l'écriture. La seule chose que vous pouvez améliorer, à mon sens, c'est une chose que je dis régulièrement à mes élèves, c'est le maniement des temps. Vous jonglez, manifestement, entre le passé composé et le passé simple. Cela n'empêche pas que la lecture soit agréable, notamment du fait que l'histoire est belle, mais pour donner plus de cachet à votre texte, il faudrait que vous choisissiez l'un ou l'autre pour votre récit, et ce, du début à la fin. Pour ce type de récit, même si la narratrice est toute jeune, je privilégierais le passé simple. Merci hersen, pour cet agréable moment de lecture. Je suis contente de voir que cette période de l'Histoire inspire encore pour ne pas oublier ce qu'elle fut. |
melvin
27/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonsoir hersen,
Merci pour ce récit où vous mettez en scène, une nouvelle fois, le regard de l’enfance, mais dans un registre bien plus empreint de gravité qu’avec la bande à GrosJeanJean La petite Annick nous fait découvrir son monde bien trouble avec un regard d’enfant qui peine à le cerner et son imaginaire pour seul refuge. Cette approche intimiste, teintée de la naïveté de votre héroïne, met en valeur les choix du père et sa probité alors que les repères les plus traditionnels semblent être tombés. Les évènements que vous narrez montrent qu’en certaines périodes l’humanisme rime bien souvent avec prise de risques – parfois inconsidérée. Mes grands-parents qui ont vécu cette période ont parfois évoqué des anecdotes qui se rapprochaient de ce que vous décrivez. Et, c’est une partie de leur « petite musique » que j’ai retrouvée en vous lisant. |
Zoe-Pivers
28/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup d'émotion à la lecture de cette histoire. Les personnages sont vrais et attachants, les choses qui pourraient être dures sont adoucies par ce regard d'enfant, ce qui leur donne encore plus de force, tant et si bien, qu'à la fin, les yeux piquent un peu...
Merci beaucoup Zoé |
Blitz
30/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Hersen, j'ai bien aimé cette lecture. Faire une succession de chapitres courts emmène naturellement le lecteur jusqu'au bout sans risque de décrochage; il faudra que j'essaye le truc. Le style est bien maitrisé et le contenu agréable. je regrette un peu de tomber dans les bons sentiments à la fin, j'aurais bien vu une fin beaucoup plus cynique et sombre.
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Donaldo75
6/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour hersen,
Cette nouvelle m'a beaucoup plu. Je l'ai trouvée magnifiquement construite, avec un vrai ton d'enfant, sans sensation d'artifices. J'ai particulièrement aimé la références aux oies, comme un ostinato dans cette narration. Le sujet est grave. Il n'y a ni blanc ni noir dans ce qu'explique le père, juste plusieurs nuances de gris. C'est très bien raconté dans la nouvelle. La chute est fort subtile. Elle est à double niveau, celui de la petite fille qui s'aperçoit des ténèbres de l'époque et celui du père qui sait des choses qu'il ne devrait pas savoir. Le tout est servi par un style impeccable. Bravo ! Je ne commente pas souvent mais là je ne pouvais pas rester muet. Merci pour le bon moment de lecture. Donald |
gaelle078
8/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Ce que je trouve admirable, c'est qu'on sent dans l'écriture la gravité de la situation, la "lourdeur" de la guerre, mais exprimée à travers un regard d'enfant. C'est très touchant. Le personnage du père un peu rude mais avec un bon fond est un peu déjà-vu, mais je n'ai pas trouvé cela gênant puisque l'histoire n'est pas seulement construite autour de ça. J'ai vraiment passé un bon moment de lecture ! |
carbona
11/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Hersen,
Un très bon texte qui nous plonge dans un décor et un contexte très bien retranscrits. Le village, la famille nombreuse, l'église, c'est une promenade très agréable. Partir du point de vue de l'enfant est judicieux. Voir à travers ses yeux apporte beaucoup de tendresse, de délicatesse et d'innocence, un point de vue bien approprié pour traiter ce genre de sujets un peu lourds et très souvent abordés. La force du texte repose également sur le caractère inattendu du père. Il nous surprend, ça donne vraiment de la consistance et de l'intérêt au récit. Merci pour la lecture. |
Vincente
14/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Hersen. J'ai apprécié cette douceur présente dans votre style, votre rythme, votre regard. Le séquençage du propos et le suspens doucement (également !) amené marche très bien, j'ai été emporté et ému crescendo tout au long du récit.
Par contre, je suis un peu gêné en final pour déclarer ce texte parfait (j'en aurais pourtant envie !) et je l'ai été crescendo, mais en négatif par rapport à l'accroche émotive pendant toute l'avance du texte, par le fait que la narratrice est une enfant de dix ans, mais qui parle au passé avec la maturité d'une adulte aboutie qui reconditionne sa formulation pour la rendre enfantine. L'expression d'un enfant est par nature plus attendrissante, mais la naïveté enfantine se trouve légèrement gommée par cette distorsion. On ne peut pourtant, bien sûr, imaginer comment vous auriez pu relater cette expérience autrement qu'en utilisant votre recul pour lui donner la profondeur de champ nécessaire. Le fait que vous l'ayez vécue y apporte l'authenticité, et la "propreté" de votre écriture est le fruit de votre âge, mais peut-être aurait-il été justifié d'employer une manière plus dissociée entre l'acteur de 1944 et le narrateur de 2016. Ou alors, il faudrait rendre plus évident que vous êtes encore et toujours cette petite fille de dix ans ! Sur ce plan, je rejoindrais la remarque de Phoebus sur l’ambiguïté de la position du narrateur. |
mimosa
14/5/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir hersen,
Votre nouvelle m'a touchée, un peu de vécu personnel est passé par là, si bien rendu par les mots et les anecdotes choisies, un style fluide, agréable à lire, des dialogues cousus mains. Vous avez très bien rendu l'atmosphère de ces temps troublés où parfois on ne devait pas savoir qui croire. |
widjet
15/5/2016
a aimé ce texte
Bien
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Premier texte de hersen pour ma part.
C'est bien raconté, sobrement (phrases courtes bien construites qui vont à l'essentiel), sans étalage, avec sensibilité sans sensiblerie ni surenchère. Un travail sérieux. Une écriture appliquée et un personnage (celui du père, autoritaire dans le bons sens du terme, avec du caractère) crédible. Bien aimé aussi cette prudence et le libre arbitre à laquelle nous invite subtilement l'auteur face à notre foi, à la religion et à ses représentants. Concernant la délation, j'ai aussi aimé l'analogie avec le paratonnerre. Bien vu. Un parfum d'authenticité qui fait qu'on lit sans encombre et intérêt malgré une absence de tension (pas le temps de trembler pour cette famille) et une atmosphère qui aurait mérité d'être plus prégnante. La seule "fausse note" si j'ose dire, c'est le titre, plutôt moyen. En tout cas, ça donne envie de découvrir d'autres textes. W |
Chicopn34
17/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle histoire vibrante d'humanité et tellement actuelle.
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moschen
28/5/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai apprécié ce texte que j'ai lu d'une traite. La chute mériterait néanmoins d'être travaillé. A la fin, il y a bien ce sous-entendu "comment tu sais cela ?" On devine que le père fait partie de la résistance. Mais la ficelle est à mon goût trop voyante. Le lien entre l'arrivée des alliés et l'aide aux déserteurs me semble faible. Je rattacherai plus naturellement l'aide aux déserteurs au sermon du curé, cette injonction à dénoncer. Voici quelques autres points de détails : Nos journées étaient rythmées par les tâches agricoles ...à accomplir (inutile) Le seul jour de la semaine , c'était... (faible) Je ne parlais jamais de ces histoires que je m'inventais (verbe inventer déjà employé une ligne au dessus) Il faut bien comprendre... normalement le lecteur devrait comprendre. Ce genre d'apartés reflète une faiblesse, la crainte que le lecteur ne comprenne pas. On habite Milande, c'est le nom de la ferme (inutile) En été dans une ferme on travaille tard (explication destinée au lecteur à éviter à mon sens) Pour dire à quel point... (aparté) Deux hommes ... des Allemands ... transition trop rapide (pour quelle raison le révéler ainsi) |
matcauth
18/11/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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je continue mon exploration de vos textes. Le genre d'exploration que j'interdirais à ceux qui souhaitent me lire, en leur disant non, ne faites pas ça ! j'avais la main droite blessée ! c'est mal écrit ! j'avais bu ! j'ai honte !
Au départ j'avais lu un autre texte, et, une fois de plus, je n'ai rien trouvé à dire, j'étais déçu. Je ne voulais pas me rabattre sur un texte plumé, car je savais que je n'aurais que des lauriers à donner. Eh bien c'est le cas. Ici, le constat reste le même, ces textes épurés, signe d'une maturité qui m'échappe, car, ce n'est pas nouveau, faire simple est compliqué. Ce site n'est pas un terrain d'exploration, pour vous. Vous avez passé ce cap. Vous écrivez, vous aimez écrire, vous aimez vos textes, et cela se sent. Vous n'essayez pas d'en mettre plein les yeux. Vous avez quelque chose à dire, ok. Sinon, eh bien faisons autre chose. De ma position, je reprocherais volontiers le manque d'originalité, le manque de rebondissements tout à fait improbable, de ceux qui font la fortune d'Hollywood. Mais je ne peux pas, vraiment pas. L'histoire nous parle. L'originalité est un mot galvaudé. Après tout, tous les sujets du monde ont été explorés mille et mille fois, tous, sans exception ou presque. L'argument ne tient pas. L'écriture épurée, je l'apprécie vraiment. Toutes ces choses qui sont dites grâces aux silences. C'est bien écrit, il n'y a pas d'adjectif en trop. Il n'y a pas grand chose, en trop, finalement. Si, j'ai trouvé... quand on meurt de faim, on n'avale pas sans mâcher, on a trop mal au ventre pour ça. Vous serez peut-être d'accord avec moi ? L'enquête se poursuit ! à bientôt. |
Anonyme
12/10/2018
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Bonjour Hersen,
C'est un très beau texte. Les oies et le travail des champs servent de fil rouge à ce récit débordant de retenues. Les réflexions d'une enfant de dix ans et celles du narrateur sont subtilement exposées pour se confondre en une tonalité de justesse. Merci pour ce texte. |
ninja427
10/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bravo !
J'ai tout aimé dans ce texte, le rythme, la narration, la description du contexte, et surtout le regard de l'enfant qui ne sait juger qu'en fonction des critères mis à sa disposition. Y a-t-il du vécu dans cette courageuse nouvelle ? |
plumedeplomb
5/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai lu plusieurs texte de vous et j'adore votre style d'écriture : épuré, poignant, captivant. l'élégance de la simplicité. Mais je reste sur ma faim ( fin ? ). Pour moi, cette nouvelle devrait être le premier chapitre d'un roman, je n'ai pas envie que ça s'arrête. Vous avez du talent, continuez votre lancée : continuez jusqu'en 1945! Pareil pour votre nouvelle libre arbitre, j'ai adoré, mais elle mérite d'être développée : j'en voudrais plus. Surtout en SF, pour que le lecteur puisse rentrer dans votre monde, se l'imaginer et le savourer.
Vous nous servez un super apéro à chaque fois : je veux l'entrée, le plat de résistance et le dessert ! |
Anonyme
6/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour hersen,
D'accord pour l'humanisme : un être humain, même envahisseur, même "outre-rhin", reste un être humain. le discours du curé sur les juifs me semble... en réalité, pas incongru, ces chers religieux étant ( encore à notre époque toujours) un peu longs à la détente. Bonne nouvelle. Dugenou. Edit : je n'ai rien dit. Mes parents sont des gros **** |