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Anonyme
13/1/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'ai hésité à commenter votre nouvelle parce que, à la lecture, j'en ai trouvé l'intrigue tire-larmes et la pédale "pathos" appuyée à donf ; comme lectrice, j'ai eu l'impression que vous manipuliez mes sentiments de manière flagrante et je n'ai guère apprécié. L'enfant mort, le père fou et mal barré pour s'en sortir, ouf ! c'est dur.
D'un autre côté, j'ai vraiment aimé la description de la partie de pêche sur la glace et la révélation de son caractère fantasmatique, le gosse qui déboule en mode Petit prince et disparaît, l'été sinistre qui s'impose. Mais tout ce qui est explication, décorticage de la situation, m'apparaît très appuyé et les dialogues franchement artificiels, leur fonction d'exposition laborieusement étalée. Je pense qu'il serait intéressant de revoir cette stratégie d'explication, alléger et raccourcir les dialogues, rester aussi dans l'allusion, ne pas vous astreindre à tout expliciter. Par exemple, la réplique qui commence par – Et moi, comment tu crois que je tiens je la trouve complètement hors sol, elle a fait dérailler ma lecture. |
Donaldo75
22/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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Cette nouvelle se lit toute seule ; certes, le suspense n’a pas tenu longtemps en matière de ressort dramatique mais cela n’empêche pas que les personnages tiennent la route et que l’histoire donne envie de poursuivre la lecture. Par rapport au concours et à ses contraintes, ici, il y a la volonté de placer plus d’un personnage et c’est un exercice périlleux mais réussi puisque Paul reste le personnage principal. Le fond de la nouvelle est un peu triste mais le style s’écriture ne le rend pas lourd.
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plumette
9/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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je suis partagée à la fin de ma lecture.
J'ai trouvé la première phrase du texte un peu lourde, du moins dans la description du chapeau qui n'a pas fait venir d'image, mais très vite, j'ai aimé l'ambiance, et la première partie qui décrit la pêche et l'état d'esprit de Paul dont on sent bien qu'il y a du désespoir dans ce qui est nommé "combat". j'ai aimé l'apparition de Mika mais c'est lorsqu'on revient au réel que j'ai eu du mal avec le changement de tonalité. C'est trop explicatif. Il y aurait sûrement moyen de rester un peu plus flou et que le lecteur comprenne que Paul est dans une sorte de délire. j'aurais aimé pouvoir situer géographiquement le lieu de cette pêche, le nom d'un lac évocateur, à défaut de nom de pays? Bonne écriture dans l'ensemble, ce qui n'est pas rien! J'ai été totalement déroutée par cette phrase : "Il sait que Heira est mort." Qui est Heira? N'y-a-t-il pas une "coquille" ? N'est-ce pas plutôt Mika? Bonne chance pour la suite! |
Corto
11/2/2022
a aimé ce texte
Bien
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L'auteur s'est attaqué à un thème difficile. Le monde de Paul qui démarre la nouvelle est vite prenant, bien mené, et le dérapage fondamental avec "l'apparition" de Mika est aussi captivant. On sent petit à petit que la logique ne tient plus vraiment debout. Petit détail: j'ai compris que quelque chose 'clochait' avec cette insistance à ce que Paul se réchauffe uniquement avec du thé alors que j'attendais quelques verres de vodka..ce n'est qu'un détail évidemment !
Viennent ensuite les passages où progressivement les explications rationnelles prennent le dessus. On rencontre des personnages nouveaux, des arguments, une logique vacillante qui n'apportent pas beaucoup de plaisir à la lecture. J'aurais bien vu que le délire de Paul continue à se développer, avec une mystériosité entraînant le lecteur dans un incertain qui aurait eu toute sa valeur pour renforcer l'imaginaire et retenir le lecteur. J'ai pris plaisir à cette lecture originale. |
aldenor
16/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’ai beaucoup aimé la première partie, son ambiance irréelle, l’obsession du trou, l’enchaînement des pensées délirantes du pauvre homme.
Suit un passage dans lequel la réalité et la démence se mêlent. Je crois qu’il fallait s’arrêter là (en fournissant éventuellement quelques indices supplémentaires...). La fin fournit plus d’explications qu’il n’en faut au lecteur et rompt l’unité du texte, qui devrait à mon sens rester dans la tête de Paul. |
hersen
6/3/2022
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Pepito
8/3/2022
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Coucou Hersen,
T’as vu, j’ai attendu la journée internationale des femmes pour commenter. Un signe, ça. ^^ Dès la première phrase je sens que ça va être long. «couvre-chef approximatif »… à plus ou moins combien ? « dans la glace dès que la couche de gel a été suffisamment solide pour le soutenir » … « dans la glace dès qu’elle est suffisamment solide pour le soutenir » nous suffisait amplement. « d’avoir cassé la glace, mais bien par peur que la glace se casse sous lui. » « au bord du gouffre, bien plus sûrement qu’il est au bord de son trou. » … il doit y avoir une loi pour empêcher ce genre de jeu de maux. Je vais profiter de la présidentielle pour voir si on peut pas faire quelque chose à ce sujet. ^^ « pergélisol de son cerveau, »… gaffe à pas nous ressortir un mammouth les nœuds. ^^ Puis l’enfant survint… Le bruit des glaçons … Le déroulé devient pas trop mal, presque bien… Et patatras ! « – Ça fait six mois maintenant que Mika est mort,… » … je sais qu’on est sur Oniris et qu’il faut tout bien expliquer sinon la moitié des lecteurs (ce qui va finir par faire moins que moins, d’ailleurs) vont se perdre en route, mais quand même… « Il sait que Heira est mort. »… hahaha, prise en flag ! Alors comme ça on recycle ? ;-)) La suite est pathos, mais presque. Avec des explications pour sourds, malentendants et manchots du bulbe. « Un bond vivifie le cœur de Nikki, » … là, tu l’a fait exprès pour que je me moque, non ? ^^ Bon, on garde de l’apparition du gosse jusqu’avant « maintenant que Mika est mort, ». Ben quoi, c’est mieux que rien, tout n’est pas à jeter. ;-) A pluche Pepito |