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Anonyme
8/1/2021
a aimé ce texte
Bien
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Un long combat commence
Voilà ce que je retiens de l'histoire. Le combat commence, en effet, quand la victime de viol se rend vraiment compte que "ça ne va pas s'arranger tout seul" et se décide à porter plainte, peut-être (ce n'est pas dit) à chercher un soutien psychologique. Le texte met bien en lumière, je trouve, cette double peine des victimes d'agression qui finalement la subissent sans fin, tous les jours. Efficace. |
SaulBerenson
11/1/2021
a aimé ce texte
Bien
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La boucle est bouclée. Les femmes ont le pouvoir d'être belles et attirantes, tout en ayant aussi celui de dire non. Notre problème est de faire avec...Les plus faibles d'entre nous n'y parviennent pas.
Le texte écrit au présent renforce le drame vécu. Il aurait pu l'être dès le début. |
plumette
12/1/2021
a aimé ce texte
Bien
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le choix manifeste de l'auteur(e) a été de faire court et "frappant" et c'est plutôt réussi à mon goût grâce à la force de certaines images.
le texte rend bien compte de ce brouillage entre les cauchemars de la nuit et la réalité, des efforts fait par la femme pour tenir malgré ce délitement intérieur. le texte pourrait être allégé un peu parfois: - il descendit sa main sur le cou de la femme et exerça une pression qui obligea celle-ci à... pourquoi ne pas se contenter de - il descendit la main sur son cou et exerça une pression qui l'obligea - une douleur vive au creux du ventre, le bois dont elle voudrait être faite transformé en copeaux. je ne comprends pas! et d'autres petites choses qui butent à la lecture, comme si le texte avait manqué d'une relecture. mon bémol: la proposition du recruteur d'un déjeuner dès l'embauche pour faire connaissance est too much! Le texte aurait encore plus de force me semble-t-il s'il n'y avait pas cet élément un peu trop grossier d'ambiguïté. Pour la fin: je croyais qu'il n'avait pas porté plainte? Plumette |
Anonyme
19/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Que de psychologie dans ce texte ! Le point de vue du violeur, et son besoin de pouvoir sur sa victime, en creux, durant tout le texte (un peu moins au début, fracassant), est très bien rendu, au travers de la détresse ressentie par le personnage principal... Si vous vouliez marquer les esprits, et provoquer l'empathie du lecteur pour la victime, c'est très réussi ! Bravo ! En EL. |
Robot
17/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un impact fort pour un texte court.
Rien de trop dans le déroulé de ce ressenti lancinant et cruellement douloureux dans le corps et dans la tête. C'est dit sans fioriture et c'est d'autant plus fort. Et la victime qui reste au final une victime. A jamais quel que soit les circonstances à venir. |
Microbe
17/2/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Le sujet glace. Le viol semble indicible. Il n'y a qu'à lire les témoignages de ceux et celles qui ont subi cela et qui décrivent l'incompréhension et la maladresse des autres. Ce personnage est lui seul, complètement seul avec son corps souillé, confisqué et son esprit sidéré en arrêt sur image.
Le texte décrit bien ces sentiments. Les mots disent juste, je crois :"Elle se souvient de ce corps qui n'était plus le sien, (...)le ciel qui s'est déchiré pour déverser son dégoût d'elle, (...)comme une punition, (....)un combat qui n'aura jamais de prescription", etc. Elle a oublié ses règles... Le texte pour autant tente d'aller plus loin, il propose une histoire. J'ai moins adhéré, trop de questions : Pourquoi voulait-elle être faite en bois? Pourquoi un nouveau désir de vengeance? D'où vient-il? Comment passer d'un tel cauchemar à un maquillage réalisé avec soin? Pourquoi un travail à la chaîne avec un diplôme d'ingénieur? Combien de temps s'est écoulé depuis l'évènement? Pourquoi la séduction (le sourire de l'homme, les cosmétiques) mène-t-elle à ce viol ? "Un long combat qui commence " à la fin alors que j'ai l'impression qu'il a commencé depuis longtemps? Une grande solitude? Un DRH qui dit : "vous pouvez disposer" (un ex-général à la retraite?)? un embryon de scène au commissariat alors qu'il ne devait pas y avoir de plainte et qui sert à revenir sur le stylo comme arme ? Je ne sais pas quoi penser de la fin. Je vois vaguement mais je suis empêchée dans ma lecture. Il me manque des liens, de l'aide. L'histoire, elle, me semble artificielle et paradoxalement démonstrative. J'aurais peut être souhaité rester dans la tête de cette survivante... son cinéma permanent. |
Tiramisu
17/2/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Hersen,
Ce que j’ai aimé : - Le titre que je trouve très beau et très sombre à la fois. Très évocateur et symbolique du viol. Le couteau qu’elle prend pour se défendre vient répondre à l’acte de viol. Les deux faces d’une même histoire. - La description du cauchemar récurrent. Son envie de meurtre. - L’aspect décalé, dissocié entre sa vie qui continue et son effroi qui demeure attaché à elle comme une seconde peau. Ce que j’aime moins : - C’est l’excès : le passage à l’acte réel, le stylo qui devient couteau. Pour moi, c’est trop. Trop pour un texte aussi court, il me semble. Ce que j’aime vraiment pas : - C’est la conclusion, elle reste une victime. Ceci dit, le format court pour un tel sujet n’était pas simple. |
Corto
18/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je retiens de ce beau texte deux notions: la violence et l'enfermement.
La violence du viol, du cauchemar, de la perception abîmée de son propre corps. L'enfermement dans le souvenir qui revient à chaque minute jour et nuit, l'enfermement dans le rapport au monde et bien sûr aux hommes. La scène où la jeune femme "s’affole, perd les pédales et serre dans sa main" son stylo-couteau est très bien construite et bien imaginée. Elle est l'acmé de ce tableau violence/enfermement. Bravo. |
Ombhre
18/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Hersen,
un beau texte, fort et poignant, dont le dénuement même fait sa force. Il raconte avec une sécheresse exemplaire le drame vécu par cette femme qui ne parvient pas à s'en libérer. Le texte aurait aussi bien pu s'appeler "prison de vie", tant il m'a donné l'impression que la victime est incarcérée à vie par les barreaux de cette blessure qui ne guérira pas. J'ai beaucoup aimé cette écriture sans fioriture, qui va à l'essentiel, et son final d'humour noir "brouillant un visage de femme qui vante un produit capillaire. Pour être belle et attirante, est-il écrit" Merci pour le partage. Ombhre |
papipoete
18/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour hersen
Cela ne ressemble pas à un film, tant l'évocation de ce viol fait hérisser le poil, et affoler la pompe cardiaque ! La scène elle-même fait mal de toute part, avec ces mains, ces torsions, et cette pénétration... La victime ne s'en remettra jamais, et même en prison, où elle trie les bouteilles, chaque nuit n'est pas la " dernière séance " NB On s'y croirait, au point qu'on a l'impression d'être celui qui voit et ne dit rien ! le couteau dont elle se sert lors de l'entretien d'embauche, son stylo en fait rajoute une couche à la détresse de la pauvre victime ! Il ne faut pas se remplir de psychose, mais quand on a un enfant qui tarde à rentrer le soir, va savoir ! Ma fille à 18 ans était sous l'emprise d'un " séducteur " dirons-nous , il arrivait que tard dans la nuit, il téléphona pour qu'elle le rejoigne ( en rase campagne, un endroit isolé... ) quand j'y pense, et nous ne pouvions rien faire ! PS à la 5e strophe " au milieu de propre son lit ", je pense que tu voulus dire " au milieu de son propre lit " ? |
hersen
19/2/2021
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Donaldo75
20/2/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour hersen,
J’ai trouvé cette nouvelle impactante, cela au-delà même du thème. La narration au présent donne la mesure du traumatisme, de comment la victime doit vivre au quotidien avec cette douleur. Le passage à l’acte lors du dernier entretien d’embauche expose bien la différence de vision du rapport homme / femme entre les deux genres. Je crois que c’est là qu’il y aurait de la matière à disserter, non dans cette nouvelle qui porte suffisamment le thème, mais entre lecteurs. Je n’incite cependant pas à la polémique, c’est juste une remarque pour montrer combien ce passage est important, plus que le reste d’ailleurs. Un bon texte, sans conteste. Don |
Neojamin
21/2/2021
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Bonjour, un texte poignant qui fait écho... difficile à lire et, j'imagine, difficile à écrire. Je retiens la force du récit, la brutalité des événements, la simplicité du ton qui permet de se laisser emporter très vite par l'histoire. C'est court, certes, j'ai eu le sentiment de devoir retenir mon souffle, une lecture en apnée.
Dommage qu'il y ait eu quelques maladresses pour me sortir du récit. Des répétitions évitables (bureau, nuit, etc), une faute (propre), et des petits détails qui ne fonctionnent pas pour moi : - imâge du bois - le stylo qui ne fait que salir la chemise (ça peut faire plus de mal je pense) - l'explication du paragraphe de la douche m'a sorti du récit. Des manière générale, j'ai été captivé mais j'ai le sentiment que ce texte a été écrit en apnée et qu'il manque quelques relectures. Merci, |
Charivari
21/2/2021
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Salut.
Je n'ai pas vraiment apprécié ce texte. L'idée est bonne, le ton est direct, en fait tout coule jusqu'au milieu, mais après, non, j'ai trouvé la scène de l'entretien d'embaûche vraiment mal amenée. Au fil de la lecture de la seconde partie, je me suis demandé: Qu'est-ce qu'elle fait avec un couteau à un entretien d'embauche, cette femme ? Je relis la phrase "serre dans sa main, au point que les jointures blanchissent, le manche de son couteau", je ne l'ai peut-être pas comprise... Les jointures de quoi? Des mains ou du couteau? Ni l'un ni l'autre n'ont de jointure. Après, je comprends "ah, oui, en fait c'est son stylo!" mais un peu tard, les phrases antérieures m'ont empêché de vivre la scène. Sinon, personnellement, j'ai vu un gamin planter un stylo dans le corps d'un camarade, et bien c'est vraiment un arme blanche, et ça fait trè mal. La scène, à mon avis trop vite racontée, n'est pas très réaliste. Je ne comprends pas non plus, qu'une fille, avec diplôme d'ingénieur travaille à la chaîne. Ça n'a pas vraiment de sens. Et puis un entretien pour engager un ingénieur, ce n'est pas du tout ça, ce n'est pas un gars qui t'embaûche c'est tout un service DRH pour un projet très spécifique et un contrat très détaillé: salaire, primes, défraiements, etc. Ensuite, j'avoue douter de la chronologie des événements: elel se fait violer au cours d'un premier stage en entreprise, ok. Ensuite, le travail à la chaîne et en même temps elle étudie pour obtenir son diplôme d'ingénieur. je crois que c'est ça mais je ne suis pas sûr. Mais du coup, comment interpréter la dernière scène, au commissariat? Ça se passe quand cette dernière histoire après l'astérisque? Mystère... Mon opinion sur ce texte: une trame très intéressante et un ton juste, hélas à mon goût, une narration alambiquée qui gêne à la compréhension, des incohérences pour une histoire qui se veut réaliste. En l'état, cela ne m'a pas plu. Si la fille était sans vrai diplôme, donc pas d'entretien pour cadre, en s'attardant un peu plus sur la scène de l'entretien, en posant un peu mieux la chronologie, sans recours aux flashbacks, ça peut être un très bon texte |
Babefaon
22/2/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour hersen,
J'aime beaucoup le titre qui correspond bien à ta nouvelle. S'il y avait une phrase à retenir, ce serait celle-ci : Un combat qui n'aura jamais de prescription. Je pense effectivement que pour les victimes, bien que certaines plaintes aboutissent et que des peines soient prononcées, il y aura toujours au fond d'elles ce trouble et ce malaise plus ou moins fort en fonction des capacités de chacune ou chacun à surmonter cette douloureuse épreuve. J'ai bien aimé le début, jusqu'à la rencontre avec l'employeur, son ambiguïté aussi, lorsqu'il lui propose le déjeuner. Ensuite, tout devient plus confus, il me manque des éléments par rapport à la psychologie du personnage, son parcours. Normal puisqu'il s'agit d'un texte trop court pour poser les choses. Ensuite, si la moindre approche de la part d'un tiers suscite une telle réaction, je me pose des questions quant à la possibilité de tenter une reconstruction quelle qu'elle soit de la part de la victime. Cette violence me paraît démesurée au regard du contexte et je me dis que c'est hélas un peu sans espoir pour son futur. Mais bon... Enfin, je n'ai pas trop compris pourquoi elle se retrouve au commissariat pour signer une déposition, puisqu'il lui dit ne pas porter plainte. Ce que je ne comprends pas du reste, puisqu'elle l'a apparemment frappé. À moins qu'elle n'ait été dans un état second et n'ait pas vraiment frappé, juste "rayé de son encre noire la chemise". Mais pourquoi dans ce cas le commissariat ? |