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Thimul
2/9/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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La forme :
Je n'appellerais pas ça un véritable duo. Le fait que tout soit centré sur un des personnages déséquilibre le "couple". Je n'ai pas trouvé le flashback et la scène d'action est... une petite scène d'action ponctuée d'une petite surprise. Le fond et l'écriture : C'est une histoire très agréable à lire. La détresse de ce gamin est bien rendue et j'ai trouvé son langage crédible. Ce n'est pas si facile de faire parler un enfant et, pour moi, vous vous en êtes bien sorti. J'ai bien aimé aussi que vous laissiez les blancs dans l'histoire, sans chercher par exemple à expliquer clairement ce que fait la mère. Ce qui échappe à la compréhension de l'enfant n'est pas développé ce qui renforce la crédibilité du récit. Bonne chance pour le concours |
vb
4/9/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai bien aimé le ton de la nouvelle, cette manière enfantine de parler des choses simplement m'a beaucoup plu. J'ai tout de suite embarqué de ce récit qui m'a d'emblée très intéressé. Mon ressenti général est pourtant assez mitigé. Peut-être est-ce dû à une impression de déjà vu: l'histoire est très similaire au scénario du Gamin au vélo des frères Dardenne. J'ai eu le sentiment d'un certain piétinement sur place. On comprend relativement vite que le père (le beau-père ou l'amant de la mère) veut se débarasser du fils en l'envoyant acheter des bonbons. La vendeuse insiste à mon avis un peu trop sur la question et rend le sujet un peu trop évident. De même, il apparaît assez rapidement que Tony veut utiliser le narrateur pour faire diversion. J'ai trouvé un peu lourd que toute la scène du vol soit racontée en détail, y compris par la vendeuse dans un flash-back qui n'était pas vraiment nécessaire. Cela ne m'a pas non plus semblé bien naturel que la vendeuse explique au gamin la raison pour laquelle elle ne l'a pas dénoncé. Au niveau du style, je n'ai pas compris l'intérêt des dialogues introduits par des virgules et des majuscules. Je n'ai pas trouvé que cela apportait grand chose. |
izabouille
7/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quand on commence, on est tout de suite dans la peau du gamin. Le ton est donné avec les bonbons, le langage. On comprend aussi le milieu dans lequel ce gamin évolue. Tout est expliqué sans être dit, j'aime beaucoup.
Le duo qu'il forme avec son copain Tony est très crédible. Le gamin est naïf juste ce qu'il faut, et Tony est le caïd de service. Tout est dans le discours intérieur du gamin. On sent arriver la fin, il n'y a pas vraiment de surprise mais je m'en fiche, cette nouvelle m'a fait du bien, sa lecture est agréable et l'histoire est bien construite. Merci pour ce bon moment de lecture |
Bidis
21/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai passé un très bon moment à la lecture de cette nouvelle. C'est vivant et réaliste avec un brin de suspense même si on comprend ce qui se passe. Bref, on entre vraiment dans le texte.
Il me semble que l'auteur a fait d'une pierre deux coups : le flash back et la scène de violence tout en un. C'est astucieux. Mais le duo n'en est pas vraiment un. Il y aura sans doute encore beaucoup d'autres Tony dans la vie de Kevin... |
SQUEEN
21/9/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Jolie histoire de crédulité enfantine et d’apprentissage du monde des adultes. C’est dur ce qui est raconté, ça l’est à hauteur d’enfant et vous ne tombez jamais dans la sensiblerie ou le pathos. Des expériences qui font grandir et dont on aimerait préserver les enfants, la fin me fait dire que Kevin à gagner en maturité, même s’il n’est sans doute pas tiré d’affaire. La complicité est factice puisqu’un personnage la subit en méconnaissance de cause, même s’il la vit à un autre niveau, c’est intéressant. Kevin se satisfait de cette fausse relation, c’est vrai que pendant quelques semaines il a vécu de son point de vue un début d’amitié, il n’est pas exigeant et prend ce qu’on lui donne, il ne s’encombre pas de jugement et de déception. Duo un peu bancal, pour le reste les directives sont respectées. Merci.
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Anonyme
21/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce que j'ai trouvé intéressant dans ce duo de gamins, c'est l'antagonisme de deux caractères.
En centrant la majorité du texte sur la naïveté et crédulité de Kevin, l'auteur met autant en valeur, par opposition, la roublardise et l'esprit manipulateur - déjà - de Tony. Bien sûr on saisit très vite la situation, mais c'est dans la façon de le conduire que j'ai trouvé ce récit attrayant. Le langage des enfants est bien maîtrisé. J'ai bien aimé cette lecture, et la chute " J'ai compris maintenant que c'était pas en vrai qu'il était copain avec moi. Mais je me dis que quand même, dans ma vie, j'ai eu un copain. Même faux, c'était un copain. On était tous les deux." |
toc-art
24/9/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
j'aime bien l'histoire dans sa globalité, même si je la trouve par moments trop insistante et trop pathos, et je pense que ce ressenti est accentué par le langage utilisé, là par exemple :" Je me rappelais plus quand c'était la dernière fois que quelqu'un m'a dit des trucs que ça me coince dans la gorge tellement c'est gentil." Le gamin a dix ans. Je suis instit, je parle tous les jours à des gamins de cet âge-là et vraiment, je n'y crois pas (mais bon, ceci dit, c'est très relatif ; quand je vois des gamins du même âge être interrogés à la télé, j'y crois pas non plus, je les trouve toujours tellement cohérents et structurés !). De même, le fait qu'il ne connaisse pas l'expression "réglo" utilisée dans la moindre dispute de cour d'école, j'ai un doute. En fait, j'ai l'impression que le langage vise un enfant plus jeune. Ce serait possible, bien sûr, qu'il soit plus naïf que la normale, mais vu sa vie quotidienne, on s'attendrait plutôt à ce qu'il soit plus mûr au contraire. Là, par exemple, quand il voit son "copain" courir les sacs à la main la première fois, je le trouve quand même bien con-con pour pas comprendre. Après, bien sûr, on pourra me dire qu'il est tellement en mal d'amour qu'il est prêt à accepter n'importe quoi. Par ailleurs, on imagine une petite épicerie de quartier et la commerçante ne semble pas née de la dernière pluie. Je la vois mal se laisser attendrir par le môme au point de ne pas remarquer l'adolescent qui rentre dans sa boutique à sa suite et qui va farfouiller dans les bouteilles d'alcool (qui sont en plus souvent près du comptoir ou de la caisse). La première fois, passe encore, mais la seconde, bof quoi. Ou alors, faut vraiment qu'elle prenne sa retraite, la petite dame. Et le dialogue d'explication finale de la commerçante avec le gamin m'a paru maladroit, trop explicatif et peu crédible. Même si le môme a "participé" au vol d'une certaine manière, elle va le laisser se faire rouster par les copains du grand ? qui par ailleurs surgissent là de façon assez inexpliquée (s'ils attendaient leur pote, étonnant que le petit ne les ait pas repérés). Mais bon, ce sont des détails, hein, ça ne m'a empêché d'apprécier l'histoire parce qu'on a envie d'y croire et de trouver ça mignon et ça fait toujours plaisir de se sentir empli de compassion. Mais un peu moins de sirop pour moi la prochaine fois, si possible. Après, je reconnais qu'il y a deux écoles : - ceux qui aiment que les personnages et les situations soient clairement appuyés - ceux qui préfèrent que les choses soient plus suggérées Vous l'aurez compris, je fais plutôt partie de la deuxième école, mais les deux ont leur public et c'est très bien comme ça. En revanche, dans l'optique du concours, j'aime bien l'idée d'avoir ciblé un duo raté, je trouve la revisite du critère intelligente et bien trouvée. |
Donaldo75
23/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Je préviens tout de suite: je ne vais pas vérifier si les contraintes sont respectées au micron près, parce que je crois que la sélection de ce texte pour publication sert de sésame délivré par le comité éditorial sur les bases mêmes du règlement du concours, et bien sûr de la qualité de l'écrit. Et question qualité, je n'ai pas été déçu par cette narration à la première personne, dans la peau de Kevin, un pauvre garçon parti pour en baver dans la vie. Le lecteur rentre facilement dans l'histoire et imagine les scènes, plaint Kevin, maudit Tony et remercie la vieille dame. En plus, il y a quelque part une morale puisque Kevin ne se fait plus marcher dessus par ses condisciples. Bravo, j'ai apprécié ce moment de lecture ! |
Anonyme
23/9/2018
a aimé ce texte
Pas
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Narration d'une histoire cousue de fil blanc.
Les ingrédients sont là, misère, enfance maltraitée, rejet. Pourtant, il manque "l'âme". J'ai lu un compte-rendu, un procès-verbal. Non, je n'ai pas apprécié. |
Jean-Claude
24/9/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Histoire sympathique un peu trop cousue de fil blanc à mon avis, un peu trop appuyée aussi (on comprend vite quand même), et avec un peu trop de clichés. Tordre ainsi le thème est une très bonne idée. Bonne chance. Et au plaisir de vous (re)lire JC |
Pepito
29/9/2018
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Commentaire modéré
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GillesP
27/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai lu ce texte avec plaisir, poussé par le charme de cette narration enfantine, à laquelle j'ai trouvé un côté suranné très agréable. Alors, évidemment, on pourrait chipoter, dire que cette reproduction du langage enfantin n'est pas du tout réaliste. Aucun garçon de dix ans ne s'exprime ainsi aujourd'hui. Mais justement, c'est cette absence de réalisme qui m'a enchanté, qui m'a emporté vers un monde de l'enfance mythique, fantasmé. Ce petit Kévin, malgré son prénom un peu connoté, semble tout droit sorti de La Guerre des boutons. C'est peut-être pour cela que je me suis vite attaché à lui, alors même que l'auteur n'en fait pas trop. Il n'y a pas d'emphase, pas vraiment de pathos, toute l'émotion passe par le langage.
Pour ce qui est du fond, je n'ai pas grand-chose à dire: l'histoire est somme toute assez banale, mais elle est bien racontée. J'aime bien les ellipses de ce que l'enfant ne comprend pas (le fait qu'on l'envoie faire un tour pour sans doute faire l'amour sans être dérangé). Je suis un plus partagé à propos de l'ellipse du plan de Kévin: certes, il s'agit de maintenir un certain suspense, mais celui-ci est levé à peine quelques lignes plus loin. Quant aux consignes propres au concours il me semble qu'elles sont respectées à la lettre, même si dans l'esprit ce duo n'en est pas vraiment un, si ce n'est dans l'imaginaire du jeune narrateur. Bonne chance pour le concours. GillesP. |
David
29/9/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir,
C'est un texte vraiment bizarre, je lui trouve une certaine poésie avec ce personnage improbable, ce cumulard de toutes les poisses. Il y a cette présence obsessionnelle des bonbons (les bleus !) et ce faux frère qui cueille l'abyssale manque d'affection du héros, malgré la caricature, je poursuivais ma lecture, comme si une telle accumulation ne pouvait pas mener nulle part. Le happy end, l'épicière qui se dévoile et prend la place d'un personnage à part entière, ça bouclait la boucle joliment. C'est un beau conte républicain en fait, l'histoire d'un fils de pute qui s'en sort grâce à lui-même, l'honneur d'une bourgeoise, le refus du profit à tout prix d'un cheminot, et malgré la fourberie d'un lumpenprolétaire... si ça se trouve, il va finir par dénicher un bon job ! |
papipoete
6/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonsoir hersen
je lis cette histoire qui semble se passer hier, avec moi dans le rôle du héros, à part que je n'avais pas de bonnet mais un béret comme greffé à ma tête ! Le gamin a du " bouboule " pas bien malin, mais parfois du " Michel " des jeux interdits, et l'on sourit puis comme tombé du trottoir, on essuie une larme qui pointe ... J'aime bien le langage du petiot du haut de ses 10 ans, il n'est pas inventé ! c'est comme ça que je parlais en 1959 ... J'ai eu un " grand " dont la pélerine était déchirée, c'était de ma faute jurait-il et nous passâmes avec Maman et Papa un moment au commissariat de police et je fus innocenté de ce crime !!! Nous nous perdîmes de vue, et un beau jour ( dans les années 2000 ) nous retrouvâmes, et il m'accorda définitivement son amitié ! j'ai marché dans les pas de ton Kevin avec bonheur, et par moments, j'essayais de lui souffler quoi faire, face au rusé Tony ! Pour moi, un récit " flash-back " alors que l'intrigue se déroule aujourd'hui ! |
hersen
6/10/2018
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Anonyme
9/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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Globalement, j'ai aimé cette histoire bien que par certains côtés elle ne me semble pas très crédible.
Certaines expressions ou mots ne font pas partie du langage d'un enfant de 10 ans. Le copain de Tony qui arrive de Tours me fait d'avantage penser au parler d'un adulte qu'à un enfant de 14ans. La vieille epiciere qui ne se rend compte de rien! On n'y crois pas. Et puis le gamin qui a 5 euros a dépenser chaque jour alors que l'histoire transpire la misère n'est pas très réaliste. Kevin qui enlève son bonnet devant l'épiciere et qui pleure de ce qu'il dit, c'est un peu trop sirupeux. Mon avis global, c'est que cette histoire n'est pas dans la bonne période, l'auteur aurait dû la situer dans les années où le franc était encore là monnaie nationale. |
Philo
18/8/2019
a aimé ce texte
Pas
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Beaucoup de longueurs, j'ai sauté des passages. Pas d'imprevu, on comprend très vite que le "grand " ne sera pas un véritable ami. On ne voit pas clairement en quoi le petit garçon devient un complice actif, même si c'était manifestement l'intention de Tony. La conclusion est un poncif : un jour j'aurai un véritable ami.
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senglar
18/8/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour hersen,
"Duo raté" ou "Heurs et Malheurs de Kevin" Où un enfant de dix ans va apprendre à devenir grand tout en conservant son innocence. Toute la qualité de ce texte est là ; Kevin, trahi, floué, mûrit soudain sans renier ses rêves. Il ne s'avilit pas, il ne devient pas mauvais. Et dans son esprit Tony reste un ami, sur qui il ne se fait pas d'illusions mais qui a été un catalyseur. De la double trahison de ce dernier est sorti du bon, la révélation pour Kevin de ce qu'il pouvait être, un garçon affirmé. J'ai vu ici (Ne t'en vas te mettre à rire hersen. lol) un mini-Judas révéler un mini-Jésus. Un mini-miracle à la hauteur d'une banlieue avec une épicière compatissante en étoile du Berger. Qui m'a fait penser à l'héroïne de "L'élégance du hérisson" ( ;) ) livre (Muriel Barbery) et film (Josiane Balasko). La classe ! Merci pour cette jolie histoire hersen, plus profonde qu'il n'y paraît, édifiante, une étape dans la construction d'une personnalité, dans la construction d'un homme. Un brave gars ce Kevin (larme) Malgré son prénom de sitcom lol senglar |