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Donaldo75
25/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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Mitigé je suis, comme dirait laconiquement un célèbre héros de science-fiction cinématographique. Oui, il y a de l'imagination et de l'idée dans cette histoire. Les adeptes de l'originalité ont de quoi trouver chaussure à leur pied. Cependant, je ne suis pas fan de la narration. Je comprends le questionnement mais au bout d'un moment poser trop de questions, noyer la lecture sous des points d'interrogation, même invisibles, nuit au récit. Pour moi - attention, je n'en fais pas un théorème c’est juste mon avis - raconter une histoire ce n'est pas ce que je viens de lire. Certes, il y a une histoire mais en tant que lecteur j'ai lu de l'indirect, du subliminal, de l'effleuré narratif. A vouloir écrire de manière trop subtile le conteur éteint son public - ou l'endort, c'est une affaire de graduation - progressivement. La fin de la nouvelle permet de réconcilier le peut-être ressenti ou perçu dans ce hiéroglyphe de narration mais cela ne change rien à ce qui s'est déroulé avant à la lecture. Et la chute est du même tonneau, effleurée, évidente probablement pour l'auteur mais pas transcendante pour le lecteur.
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Perle-Hingaud
25/5/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J'ai beaucoup aimé ce texte. Pourquoi ? parce que j'ai eu le sentiment d'un grand souffle de liberté en le lisant: un texte qui me laisse imaginer un univers très riche, qui me transporte sur le sommet d'une colline en plein vent, avec là, en bas, un monde dont je n'aperçois que quelques éléments mais dont je devine la complexité.
Pour autant, je ne suis pas totalement perdue, quelques cailloux sont semés. Dès les premières phrases, le personnage et le cœur de l'intrigue sont présentés: une petite fille, une technologie au service de forces hostiles ("leur"). Il y a du fond, une histoire, une fin. Et, depuis Matrix (je cite le premier exemple qui me vient à l'esprit), l'exploitation de l'homme est un cadre connu, on peut facilement projeter nos propres représentations mentales. L'image choisie, le bleu, est précisément le cœur du souvenir, la contrainte est respectée. Cerise sur le gâteau, c'est bien écrit, j'aime le rythme des phrases, la touche de créativité (la petite fille qui joue son artabane, j'ai mis un peu de temps à comprendre !). Bref, une réussite, bravo ! |
jeanphi
10/6/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Je trouve beaucoup de défaut à l'écriture, pour ne prendre que les derniers paragraphes : "pourri aux vers" qui pourrait paraître très littéraire dans une écriture extrêmement riche, mais pas ici. "bordel" l'utilisation de ce mot est peu adéquat à mon sens, en tout cas trop spontané, pas suffisamment amenée. "ça" la tournure répétitive donne l'impression que l'auteur n'a pas voulu faire l'effort de chercher une construction plus élaborée. "Réduire en bouillie avant de", eh ben, on peut dire qu'ils n'y vont pas molo ces villageois, d'où sortent-ils, d'ailleurs ? Je veux dire que leur apparition peut paraître incongrue, passant de "un attroupement se forme" à "les villageois", sans plus de précisions... La derniere phrase relève à mon sens d'une platitude décourageante, bien que le sens qu'elle produit complète merveilleusement l'idée que vous vouliez faire passer dans ce texte. Désolé si je parais un peu difficile. Par contre, j'adore le thème, le traitement qui est fait des sujets de la déshumanisation par le progrès technologique (eh oui, on y est), de l'impunité totale des dirigeants et des lobbys, du désœuvrement des consommateurs à faire valoir une quelconque notion d'intérêt commun, et l'asservissement dès le plus jeune âge à des valeurs telles que l'individualisme et l'intolérance. |
Robot
14/6/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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J'ai lu ce texte comme une métaphore de la soumission au progrès de la technique envahissante au point de dépersonnaliser l'individu qui accepte volontairement sans mesurer les conséquences.
J'y vois une alerte sur les risques de l'I.A. en cas de perte de contrôle. Curieusement j'ai pensé à "W ou le souvenir d'enfance" de G. Perec. Notamment sur la référence indirecte à l'utopie du bonheur imposé. Par contre, je suis moins emballé par l'écriture qui ne m'a pas toujours parue trés claire dans sa démonstration. |
Cristale
21/6/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J'avais écrit un commentaire étayé mais une mauvaise manip sur mon clavier me l'a fait disparaître et impossible de faire un retour arrière. Tant pis, je reviens juste pour dire que j'ai aimé cette histoire où la réalité se fond dans la fiction jusqu'à ce que la fiction replonge dans la réalité et ramène l'enfant devant ce portail isatis au bord de la rivière après de ses parents et grands-parents.
Tout ça à cause de ces boucles d'oreilles récemment posées et dont les petits inconvénients qui s'ensuivent jusqu'à la cicatrisation des lobes ont provoqué quelques divagations dont on peut lire plusieurs scènes fantastiques nées de l'imaginaire fécond de l'enfant bien dans l'ère des nouvelles technologies... c'est le scénario que je me suis raconté pour rester les pieds sur terre. La fin me rassure : "La petite fille, remise de ses frayeurs, fut soulagée de n’avoir pas perdu ses boucles d’oreilles dans cette bataille : elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux." |
hersen
1/7/2024
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